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| Jon Kalman Stefansson [Islande] | |
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Auteur | Message |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Ven 9 Sep 2011 - 10:52 | |
| - sentinelle a écrit:
- On attend tes impression Coline ! Je n'ai pas été aussi enthousiaste que vous à la lecture du roman Entre ciel et terre mais je l'avais tout de même bien aimé, je suis donc curieuse de savoir ce qu'il en est concernant cette suite...
J'espère que j'aurai assez d'enthousiasme pour rédiger un commentaire... ce qui vient de m'arriver pour O solitude de Catherine Millot! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Ven 16 Sep 2011 - 18:48 | |
| La tristesse des angesJ'écrivais à la lecture de la première partie: - coline a écrit:
- La tristesse des anges de Jon Kalman Stefansson...J'y retrouve la même mélancolie poétique que dans Entre ciel et terre, des personnages aussi, rencontrés dans le précédent roman...Le gamin...L'amour des mots et des livres...Souvenez-vous!...
J'adore... " Parfois il nous semble apercevoir une traînée blanche dans le sillage des anges, loin au-dessus des nuages et des cimes, au-dessus des fautes et des baisers des hommes, une traînée blanche, telle la promesse d'un immense bonheur. cet espoir nous emplit d'une joie enfantine et notre optimisme englouti de longue date se réveille un peu, mais il creuse également le désespoir, l'absolu désespoir. C'est ainsi, une lumière intense engendre des ombres profondes, une grande joie recèle en elle, quelque part, un grand malheur et le bonheur de l'homme semble condamné à se tenir à la pointe d'un couteau."Hélas!...Je m'ennuie ferme à la lecture de la seconde partie... Difficulté de concentration de ma part?...Je continue toutefois...A suivre... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Ven 16 Sep 2011 - 22:39 | |
| J'attends fébrilement la suite, coline. Tu aimais tellement le précédent ! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Sam 17 Sep 2011 - 0:16 | |
| - traversay a écrit:
- J'attends fébrilement la suite, coline. Tu aimais tellement le précédent !
Je ferai mon commentaire dès que je l'aurai terminé.... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Mar 20 Sep 2011 - 20:19 | |
| LA TRISTESSE DES ANGES
Il m’apparaît difficile de conseiller absolument la lecture de ce livre si particulier. J’ai fait partie de ceux qui ont encensé sans réserves « Entre ciel et terre ». C’est donc avec une très grande envie, et aussi l’appréhension d’une déception, que j’ai abordé le tome 2 de ce qui constituera une trilogie, « La tristesse des anges », nouvellement paru.
Après avoir terminé cette lecture, je me dis qu’elle ne pourra satisfaire que les lecteurs prêts à lui consacrer du temps… Donc à changer de rythme… A accepter de parcourir avec les héros l’immensité des espaces islandais sous les tempêtes de neige hivernales, dans le froid, le vent glacial, la solitude et souvent le silence pour goûter au détour d’une page un passage de poésie…, une déclaration d’amour aux mots, aux livres, la chaleur éphémère d’une rencontre qu’on n’attendait plus: celle de vivants métamorphosés par la rudesse de leurs conditions de vie à l’écart du monde, celle de fantômes peut-être…
Ce roman est une épopée!
On y retrouve « le gamin », quelques semaines après la mort de Bárður le pêcheur, son ami mort de froid pour avoir oublié sa vareuse avant de prendre la mer, à cause de quelques vers de Milton. Le gamin avait parcouru, souvenez-vous, les paysages sauvages pour rendre un livre. Recueilli dans une buvette par le vieux capitaine Kolbeinn (aveugle fou de littérature à qui il fait la lecture d’Othello) et Helga, le gamin, orphelin, va bientôt entreprendre des études d’Anglais dans le but de traduire les grands auteurs. Il connaît aussi ses premiers émois amoureux auprès de la jolie et provocante Ragnheiður.
C’est alors qu’arrive un homme, relié par la glace à son cheval. C’est Jens le postier. Et il n’est pas au bout de son parcours ! " Il est le fil qui nous relie au monde pendant les interminables hivers, où nous n’avons pour unique compagnie que les étoiles, l’obscurité qui les sépare et la pâleur de la lune." A peine réchauffé, Sigurdur le médecin, responsable aussi des postes, intime à Jens l’ordre de repartir à travers des fjords, jusqu’au Nord de l’Islande. Il lui faudra traverser une mer et cette perspective le terrorise. Il ne peut partir seul. "Il doit être accompagné par quelqu’un qui pourra ramer avec lui, qui le soutiendra convenablement pendant la marche et, surtout, qui ne flanchera pas face à la peur que la mer lui inspire." Le gamin, habitué aux sorties en mer, est désigné pour l’accompagner «là où l´Islande prend fin pour laisser place à l´éternel hiver»
Les voilà... le gamin bavard, amoureux des mots, de littérature, de poésie... et le postier, géant taciturne...interminablement en marche sous les flocons épais, les larmes des anges, dans la rigueur hivernale des immensités sauvages islandaises, où même les maisons disparaissent sous la couche de neige.
"Les flocons se déversent, la neige envahit l’espace entre ciel et terre, elle relie l’air et le sol, on ne voit plus entre les deux aucune différence, tout se confond et les deux hommes doivent s’attendre à rencontrer des anges en plein vol au sein de l’éternité."
La tentation de l’arrêt, du sommeil est souvent forte mais ils ne doivent pas y céder sous peine de mourir. Avancer toujours donc…Jusqu’à l’épuisement, l’hallucination…ou la protection des fantômes ?...des anges ?...
Alors évidemment le voyage est lent… Mais la langue et la pensée de Jon Kalman Stefansson sont d’une grande délicatesse, finement poétiques et riches d’humanité. C’est pourquoi en refermant ce roman dense sur lequel j’ai connu quelques moments d’ennuis dans la neige, je peux dire toutefois que c’est un roman rare, qui vaut bien qu’on lui accorde toute la patience qu’il demande car elle est récompensée au final par un sentiment d’intense satisfaction d’avoir trouvé la tendresse au cœur de l’hostilité des éléments, d’avoir trouvé la richesse du verbe et l’importance de la parole au sein même du silence, d’avoir rencontré l’extrême beauté au cœur de la rudesse des paysages et des hommes.
Je crois qu’il faut aussi féliciter le traducteur, Eric Boury pour la grâce de sa traduction.
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| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Mar 20 Sep 2011 - 20:24 | |
| Et bien voilà un bel hommage à ce roman pour finir! J'imaginais en te lisant ce qu'un Henri Bosco en aurait fait. Je le lirai bientôt. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Mar 20 Sep 2011 - 21:09 | |
| - Marko a écrit:
- Et bien voilà un bel hommage à ce roman pour finir! J'imaginais en te lisant ce qu'un Henri Bosco en aurait fait. Je le lirai bientôt.
Jon Kalman Stefansson...Henri Bosco...Nuri Bilge Ceylan... Les aimer et dresser l'éloge de la lenteur!... | |
| | | Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Mer 21 Sep 2011 - 9:48 | |
| "Entre ciel et terre":
« Entre ciel et terre » (dont le titre original est : « L'Enfer et le Paradis ») est le premier roman traduit en français de l'auteur islandais Jón Kalman Stefánsson. Quatre autres romans sont à son actif ; espérons qu'ils soient eux aussi traduits un jour en français.
« Entre ciel et terre » se déroule donc en Islande à la fin du XIXème siècle. On y fait la connaissance de deux amis, un jeune homme prénommé Bárður accompagné d'un enfant dont on ne connaîtra pas le nom et qui sera tout au long de ce roman appelé « le gamin ».
Barður et le gamin sont pauvres. Pour s'assurer le gîte et le couvert, ils louent leurs bras au hasard comme ces personnages de la Grande Dépression décrits par John Steinbeck dans « Les raisins de la colère » et « Des souris et des hommes ».
Quand débute le roman, les deux compagnons arrivent à un campement de pêcheurs où ils se sont engagés pour participer à une expédition de pêche à la morue. Bien que leurs maigres bagages ne contiennent que l'essentiel, ils ont quand même apporté avec eux quatre objets dont l'utilité semble toute relative. Ces quatre objets, ce sont des livres. Barður et le gamin sont en effet passionnés de littérature, au point d'entamer leurs maigres économies afin d' acquérir quelques ouvrages. Cette fois-ci, dans leur sac se trouvent deux ouvrages qu'ils ont acheté : un manuel de langue anglaise et un récit de voyage. Les deux autres sont des livres qu'ils ont emprunté à un vieux capitaine aveugle : la biographie d'un marin danois, ainsi que « Le Paradis perdu » du grand poète britannique John Milton.
C'est ce dernier ouvrage qui va plus particulièrement fasciner Barður, au point que plongé dans la lecture des vers du poète, il sera en retard au moment d'embarquer pour partir en mer et en oubliera sa vareuse. Cet oubli lui sera fatal. L'équipage, arrivé au large, sera pris dans une tempête de neige et Barður va mourir de froid. Inconsolable suite à la disparition de son meilleur et seul ami, le gamin n'aura plus qu'une idée en tête : mourir à son tour. Mais avant cela, il lui reste une dernière tâche à accomplir : retourner au village afin de rendre à son propriétaire les deux livres qu'ils lui ont emprunté.
Une fois cette mission accomplie, le gamin mettra-t-il fin à sa vie ou trouvera-t-il une raison de continuer à vivre ? C'est cette question qui accompagnera le lecteur jusqu'à la fin de ce douloureux récit qui prend la forme d'une quête initiatique dans laquelle un enfant va peu à peu découvrir, par delà la douleur, sa condition d'adulte en devenir. Au sein de ce village qu'il a du rejoindre afin de rendre les livres empruntés par Barður, il fera la rencontre de nombreux personnages, fascinants et inquiétants dont les plus étranges et les plus troublants appartiennent à ce continent encore inconnu pour lui qu'est l'univers féminin.
D'un récit dont la trame pourrait apparaître à première vue relativement simple et linéaire, Jón Kalman Stefánsson nous offre une narration à la prose hypnotique et poétique servie par une excellente traduction signée Eric Boury. Une fois entré dans ce récit, après s'être accoutumé à cette écriture si particulière, le lecteur se laisse entraîner dans cette histoire sombre où la dureté du climat et la violence sociale peuvent s'avérer fatals aux êtres les plus faibles et les plus démunis. Malgré cela « Entre ciel et terre » n'est pas de ces romans misérabilistes destinés à nous tirer des larmes en nous décrivant les conditions de vie plus que précaires des classes les plus pauvres d'Islande en cette fin du XIXème siècle. L'auteur ne tombe jamais dans la tentation du détail sordide et les personnages qu'il décrit, même s'ils ne sont pas toujours reluisants et exempts de certains vices, sont dépeints avec beaucoup d'humanité et de dignité.
C'est donc avec fascination et curiosité que l'on se plongera, en compagnie de ce gamin dont on ne connaîtra jamais le nom, dans ce microcosme à l'échelle d'un petit village côtier, à la rencontre de ses habitants ni plus ni moins admirables ou méchants que partout ailleurs. Ce récit, qui s'attache à ces quelques personnages perdus sur ce petit bout de terre battu par le vent boréal ne pourra que rappeler la force de ces sagas médiévales islandaises dont Jón Kalman Stefánsson est à n'en pas douter le digne héritier.
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| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Lun 17 Oct 2011 - 22:38 | |
| Bon, je vais jouer le rabat-joie de service (je ne suis tout de même pas complètement tout seul, j'ai remonté le fil), mais Entre ciel et terre m'est tombé des mains. Que de phrases qui se veulent littéraires, qui hurlent "c'est de la Littérature, oyez bonnes gens ", et qui pourtant n'en ont que l'apparence ! - Citation :
- "On peut dire des noyés diverses choses plus ou moins glorieuses, en tout, ils ne pêchent pas le moindre poisson, ils ne pêchent en réalité rien d'autre que le clair de lune posé à la surface de l'eau".
Ca se veut poétique, mais c'est un peu idiot, non ? Ou alors, il faut se laisser griser par les mots, "lune" (que l'auteur place je ne sais combien de fois en quarante pages), mer, éternité, etc., tous ces grands mots que certains auteurs croient nécessaires pour faire de grandes oeuvres... Et - Citation :
- "Le golfe de Faxafloi est vaste.
Vaste comment ? Si vaste que la vie ne parvient pas à le traverser" Ce que c'est grandiloquent ! Ca se veut grandiose, mais ce n'est que risible. Parfois, ça passe : "ses pensées peuvent être tellement lourdes qu'il parvient à peine à les soulever, alors, il est à des lieues de l'essentiel" (page 22). A part la toute fin de la phrase ("l'essentiel"), le reste aurait pu être écrit par Erri de Luca. Assez fréquemment, il fait un peu son Saramago (il parle de livres vendus par un pharmacien, et qui "sont tellement imprégnés de l'odeur des drogues que nous conservons ou recouvrons la santé rien qu'en les respirant, allez donc dire après cela qu'il n'est pas sain de se plonger dans les livres", page 24), en utilisant de temps à autre un "nous", ou un "on" qui est celui d'un narrateur omniscient, sauf que chez Saramago, il est toujours là, le narrateur omniscient. Chez Stefansson, non. Il n'y a aucune logique. Par exemple : - Citation :
- "Trente à quarante baraques, peut-être même une cinquantaine, nous n'en avons pas conservé le souvenir précis, il est tant de choses qui s'oublient, qui glissent : nous avons peu à peu appris à nous fier aux sentiments plus qu'au souvenir". (pages 22-23).
Le "nous", là, qu'est-ce qu'il vient faire ? Et puis, page 45 : - Citation :
- "« Mon Dieu, où es-tu donc ? » fut la dernière interrogation de sa mère dans cette vie" (page 48).
C'est trop fort. Le narrateur, qui n'existe d'ailleurs pas, ne sait plus s'il y avait quarante ou cinquante baraques, par contre il sait exactement ce qu'a pensé telle personne avant de mourir. Et se fier aux sentiments, c'est vraiment le cliché ultime, la philosophie Disney ("follow your heart", pitié). C'est n'importe quoi. Et encore une fois, un livre qui n'arrête pas de dire que la lecture, c'est bien, que ceux qui ne savent pas que c'est bien, et bien, c'est pas bien. J'ai l'impression qu'on me cire les pompes. Arrivé à "[...] lesquels atteindraient la Lune et même le noir de l'espace qui se trouve au-delà" (page 48), combien ces lieux doivent être solitaire", j'ai craqué. La Lune est un lieu exactement aussi solitaire que ce qu'il y a au-delà de la Lune : il n'y a personne. Sur Mars, c'est pareil. Jupiter également. Je ne porterai pas de jugement sur la galaxie M31. Non mais franchement. Les 200 pages suivantes sont peut-être meilleures, mais j'ai un gros doute. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Lun 17 Oct 2011 - 22:42 | |
| Euh, moi, c'est la dernière partie que je n'ai pas aimé du tout | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| | | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Lun 17 Oct 2011 - 23:00 | |
| Il y a incompatibilité entre toi et cet univers et écriture eXPie, c'est certain. Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre, mais il y a quand même des qualités dans ce livre. Ce n'est pas plus mauvais qu'un Paasilinna moyen tiens. Certes dans un autre genre. Après, la vie d'un lecteur est si courte et tant de livres à lire, que je ne persisterai pas avec lui. J'admire Traversay, mais je prendrai d'autres chemins. Et je suis plutôt dans une bonne passe de chois de livres en ce moment. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Mar 18 Oct 2011 - 6:05 | |
| - Arabella a écrit:
- Il y a incompatibilité entre toi et cet univers et écriture eXPie, c'est certain. Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre, mais il y a quand même des qualités dans ce livre. Ce n'est pas plus mauvais qu'un Paasilinna moyen tiens. Certes dans un autre genre.
Après, la vie d'un lecteur est si courte et tant de livres à lire, que je ne persisterai pas avec lui. J'admire Traversay, mais je prendrai d'autres chemins. Et je suis plutôt dans une bonne passe de chois de livres en ce moment. Disons que quand je lis un Paasilinna, je n'ai pas l'impression de lire le livre d'un écrivain qui clame "ceci est un chef-d'oeuvre" à chaque ligne. Mais, effectivement, il doit y avoir incompatibilité. Je crois que Stefansson et moi, on va se séparer par consentement mutuel. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Mar 18 Oct 2011 - 7:39 | |
| j'avais aussi été découragée par ce style pesamment alambiqué. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] Mar 18 Oct 2011 - 8:17 | |
| - eXPie a écrit:
Mais, effectivement, il doit y avoir incompatibilité. Je crois que Stefansson et moi, on va se séparer par consentement mutuel. Sage décision. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Jon Kalman Stefansson [Islande] | |
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| | | | Jon Kalman Stefansson [Islande] | |
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