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| Jacques Chardonne | |
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Auteur | Message |
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Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Jacques Chardonne Ven 26 Mar 2010 - 23:44 | |
| Jacques Chardonne (1884-1968) Ecrivain français. Son père dirigeait une importante maison de cognac. Sa mère était américaine, fille de David Haviland fondateur de la maison de porcelaine à Limoges. Il a grandit dans la grande bourgeoisie protestante. A 18 ans il prépare son Bac, tout en travaillant en tant que secrétaire d’un préfet. Ses parents, ruinés doivent s’installer à Paris, il va les rejoindre, et étudie le droit et les sciences politiques. Après sa licence, il est réformé de l’armée pour maladie pulmonaire. Pendant sa convalescence, il écrit son premier ouvrage, Catherine, qui ne sera publié que 60 ans plus tard. Sur recommandation médicale, il va en Tunisie, puis revient à Paris et travaille chez Stock, dans la société du qui il investit un capital. Il se marie à la même époque avec Marthe Schÿler-Schröder dont il aura deux enfants. Pendant la guerre de 14-18 Chardonne est infirmier à l’hôpital militaire d’Aulnay-sous-bois, puis réformé définitivement, il part s’installer en Suisse, dans un village, dont il adoptera le nom comme pseudonyme. Il y vivra quatre ans. Suite aux détournements d’argent de P.V. Stock, Chardonne se retrouve à la tête de la société à qui désormais appartient la librairie-maison d’édition. La librairie Stock devient la librairie Delamain- Boutelleau (véritable nom de Chardonne), mais Stock reçoit une pension jusqu’à la fin de sa vie. Le premier livre publié par la nouvelle société sera l’Epithalame de Jacques Chardonne, qui obtient le Goncourt. En tant qu’éditeur, Chardonne va créer la collection « Le cabinet cosmopolite » pour publier la littérature étrangère, il sera l’éditeur préféré de Cocteau. En 1922 il se sépare de sa femme. Il a une nouvelle crise de tuberculose, condamné par les médecins, mais se rétablit. Il se fait construire une maison dans la banlieue parisienne, puis se remarie avec une femme qui publiera aussi sous le nom de Camille Belguise. Chardonne continue à écrire des romans, mais aussi des essais pour défendre les valeurs menacées. Pendant la guerre, il fut pétainiste, et participa au tristement célèbre voyage des écrivains français en Allemagne en 1941, voyage qu’il renouvellera, publie dans des revues nazies. Cela lui vaudra d’être emprisonné à la Libération, mais il sera relâché et jamais condamné. Il laisse après la guerre la direction de la maison Stock à Maurice Delamain, vit en ermite dans sa maison et écrit. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Ven 26 Mar 2010 - 23:45 | |
| Les destinées sentimentales Vaste fresque, le roman se déroule sur les premières décennies du vingtième siècle. Les personnages appartiennent à la bourgeoisie provinciale, en particulier à celle du cognac et de la porcelaine que l’auteur connaissait très bien de part ses origines familiales. L’auteur nous restitue ce milieu, sa façon de vivre, de penser, à laquelle il est si difficile d’échapper lorsqu’on en a été imprégné dès la naissance. Il en va ainsi pour Jean Barnery, issu d’une riche famille qui fabrique de la porcelaine. Il choisit, sans doute en partie par opposition par sa famille de devenir pasteur, et il épouse la fille du caissier de la fabrique, mais il ne pourra échapper malgré tout au destin familial. L’un des thèmes central du roman sera le grand amour de Jean et de Pauline, issue quand à elle d’une famille de négociants en cognac. Un amour qui connaîtra différentes étapes, différentes phases, il y aura mariage, enfant, périodes plus compliquées, des éloignements. Mais il est impossible de résumer les 500 pages de ce roman au combien riche et complexe, qui parvient à capter d’une merveilleuse façon les lumières, les sensations, le temps qui passe, les petites transformations des êtres, le temps qui change les choses, les gens les lieux, les paysages d’une façons si lente que l’on ne perçoit le changement qu’une fois qu’il est complètement consommé, les subtiles modifications des sentiments, le retour de ce que l’on pensait perdu, la perte insidieuse et progressive de ce que l’on pensait éternel. Jacques Chardonne est un maître pour analyser les sensations les plus intimes, les plus ineffables des êtres, les personnages qu’il dépeint sont tellement vrais, tellement authentiques, rendus d’une manière tellement juste, que nous avons l’impression de les connaître, de les avoir peut être croisé un jour. Ils nous touchent infiniment, certes jamais parfaits, mais au combien humains, dans leurs défauts comme dans leurs qualités. Roman subtile et envoûtant, de ceux qui vous hantent une fois la dernière page lue. L’écriture de Chardonne est sans doute pour beaucoup dans le charme irrésistible du livre. Prose fluide, qui semble couler d’elle-même comme une évidence, avec un rythme, une musique particulière, où chaque mot semble être le seul qui convient à cet endroit-là. Rien d’approximatif, de hâtif, une sorte de précision qui fait que chaque phrase semble nécessaire, évidente, aucune longueur ni délayage. Un livre magnifique, exceptionnel par sa qualité, une très grande et belle découverte. - Citation :
- Quand le bal fut passé, Pauline en rêva. Parfois elle était encore comme emportée dans un tournoiement, ou bien elle voyait des yeux troublés, des enlacements lâches secrètement resserrés, des galopades amusantes ; ou seulement un air de danse lui revenait, des couleurs, des paroles à peine saisies, des rires.
A présent, elle rencontre dans la ville des êtres médiocres enveloppés de manteaux un peu fanés, le visage terne, et qui lui rappellent, mais réduits, presque effacés, les personnages d’un soir de fantasmagorie, que la vie a ramenés à leur vraie mesure, peut-être en dessous. Elle ne peut les situer exactement dans le réel ; ils sont plus inconnus encore pour avoir été transfigurés. Des hommes la saluent qui l’ont tenu dans leurs bras et à qui elle ne parlera plus ; des jeunes filles modestes cachent des épaules fraîches, sous un corsage de laine, et des cheveux effervescents, un teint de fleur, sous leur chapeau et leur voilette. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Ven 26 Mar 2010 - 23:55 | |
| J' ai lu un livre de Chardonne que j' ai d' ailleurs oublié et je me suis promis de ne jamais en lire un autre. Tout comme Céline d' ailleurs.. Ce type était abominable : il trouvait Pétain sublime et haissait les juiifs de toute son ame de larbin... Larbin oui, tout fier d' aller rencontrer Joseph Goebbels avec une délégation de bons français comme lui...
Chardonne, il pue !
Et qu' il ait inspiré des écrivains comme Jacques Laurent, Blondin, Nimier, Déon, ne lui confère en rien une once de plus value ! L' homme bien sur ! L' écrivain, je ne peux pas dire... | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Sam 27 Mar 2010 - 8:13 | |
| Et oui, il y a des sales types qui sont des génies et des hommes éminemment respectables et admirables qui ne sont que des écrivains minables. Comme quoi, la morale et la littérature.... | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Sam 27 Mar 2010 - 15:54 | |
| Tu n'as pas tort Arabella. Le mieux aurait été de ne pas connaître son passé quand-même, mais ceci dit ton résumé et tes impressions de lecture me font envie... Tu as l'air vraiment emballée, joli com' en tout cas | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Sam 27 Mar 2010 - 16:31 | |
| Merci Aériale. Ce roman fut vraiment une découverte comme on en fait rarement, une qualité d'écriture époustouflante. Je sais que certains font le choix de ne pas lire les auteurs qui ont une vie honteuse, c'est respectable et je n'essaieras jamais de les faire changer d'avis, mais personnellement je ne mettrais pas à l'index un auteur à cause de ce qu'il a pu faire dans sa vie. Enfin si l'oeuvre en vaut la peine. Et là c'est le cas. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Jeu 31 Mar 2011 - 20:12 | |
| L’épithalame Difficile de résumer, d’enfermer ce livre dans une trame, un récit linéaire. Jacques Chardonne procède par touches, par petits traits, de lumière et de couleur, aurais-je envie de dire, presque comme un peintre. Tout au moins au début. Nous découvrons un petit monde, habité par de nombreux personnages, dans lequel on se perd un peu. Au centre, Berthe, d’abord petite fille, puis adolescente. Nous avons des aperçus de sa famille, puis le père meurt, et sa mère décide de s’établir à Paris. Berthe suit des cours, fait du piano, et rencontre en cachette Albert. Et un jour ils se marient. Des petits riens en apparence, mais qui renferment toute une vie, presque toutes les vies. Les sensations de l’enfance, de l’adolescence, les choix et les déceptions de la vie d’adulte. Et cette difficulté à être avec un autre, de comprendre vraiment ce qu’il ressent, à sortir de soi-même. Tout ce qui sépare à chaque instant. Mais en même temps l’impossibilité d’être tout seul. L’autre comme blessure permanente mais aussi comme l’indispensable remède, au vide, au manque, à l’insatisfaction dont la raison n’arrive pas à s’exprimer mais dont la cruelle morsure se fait sentir en permanence. Rarement le couple a été décrit d’une façon aussi juste et terrible à la fois. Champs de bataille, rapport de forces, remise en cause. Mais son absence est finalement encore pire. Les personnages n’arrivent pas à être avec l’autre, parce qu’ils n’arrivent pas à être avec eux-mêmes. Mais dans un rapport à deux on peut au moins en imputer la responsabilité au partenaire, se défausser sur lui de tout ce qui ne va pas, se défouler. Un roman d’une grande force et densité, d’une très grande noirceur, qui marque très fort le lecteur qui y plonge. | |
| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Mer 29 Fév 2012 - 22:26 | |
| Vivre à Madère Un court et curieux roman, « Vivre à Madère » sort en 1953. Mais est-ce vraiment un roman ou plutôt une fable ou un conte philosophique ? Ce n’est pas un récit de voyage, même si les descriptions de Madère incitent à aller voir sur place pour voir si les jardins ont changés d’allure : - Citation :
- « Monte … C’est un village dans les hauteurs où l’air est plus vif, patrie des camélias ; les platanes immenses font un dôme de feuilles à une place enchâssée au flanc de la montagne, sorte de cirque ombreux dont les parois sont tapissées d’arums et d’asphodèles, et que la route sillonne d’un lacet aigu en deux tronçons superposés. … un jardin d’où l’on aperçoit la mer, très loin, entre les platanes et les magnolias. Sur cette place, en Corse, on jouerait aux boules ; à Monte, les hommes restent assis sur des bancs et de petits murets, contre un rempart de fleurs et de feuillages. »
Le narrateur de « Vivre à Madère » est un écrivain âgé qui pourrait bien ressembler à Chardonne lui-même. Il part pour Madère y retrouver un vieil ami qui jadis s’était retiré sur l’île pour y goûter au bonheur simple loin des vicissitudes du monde. Hors il apprend bientôt que cet ami s’est suicidé ou feint de le faire pour disparaître à nouveau. Il part donc sur les traces de cet ami, rencontrant de vieilles connaissances et s’en faisant de nouvelles, tout le liant à cet ami disparu. Tantôt il travaille sur un vague projet philanthropique, tantôt il cherche le bonheur dans le calme d’un jardin ombragé inspiré de celui de Claude Monet à Giverny. « Vivre à Madère »résume une quête du bonheur, un recueil de souvenirs élégants sur le passé d’un esthète et la vieillesse à venir. Le livre est traversé par des réflexions sur la création, des descriptions réussies de paysages précis (e.g. Thonon et les rives du Léman) ou d’esquisses de personnages connus : - Citation :
- « Giraudoux ! Cet esprit gracieux, cet homme si poli, que Jaloux a tant aimé, qui a traversé l’horrible guerre de 1914 comme un elfe, sans la voir, blessé deux fois sans se tacher, qui a longtemps jonglé avec des bulles diaprées dans un parti pris d’indifférence, à la fin n’a pu retenir un rugissement de douleur. »
(A discuter, bien sûr, surtout si on connait les problèmes auxquels Chardonne lui-même a dû faire face après la guerre de 1940.) Le roman est porté par une certaine légèreté de style, un charme désuet, l’aisance de l’âge mûr. Une lecture bien agréable en intermittence avec des lectures plus en prise avec la vraie vie, c’est-à-dire moins esthète. | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Jeu 1 Mar 2012 - 10:19 | |
| je me souviens d'avoir eu une période Chardonne (Eva ou le journal interrompu, Claire, l'Epithalame), Chardonne est un styliste, un puriste de la langue, un de ceux qui réécrivent les mêmes histoires en les travestissant, les transformant, les sublimant. Cependant, je ne suis pas sûre que son romantisme (son côté esthète) me toucherait encore aujourd'hui... un peu comme le Gide de La Porte étroite, certaines oeuvres perdent de leur force en même temps que le lecteur vieillit ou s'aguerrit... | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Dim 20 Sep 2015 - 21:32 | |
| Eva ou le journal interrompu
Dans la forme, il s'agit en effet d'un journal, le narrateur évoque sa vie de couple, et sa femme Eva. Trois périodes rythment le récit, la première se passe à Paris, où le narrateur travaille, puis dans une maisons à la campagne, qu'il fait construire, en réponse à une demande non formulée par Eva, puis enfin la troisième, en Suisse dont vient Eva, et où le narrateur choisi de s'installer.
Il s'agit bien plus du portrait du narrateur, de sa façon de voir les choses, Eva ne nous apparaît que par ses yeux à lui, un élément de ses ruminations intérieures. Et le livre démontre, à quel point, l'analyse psychologique minutieuse de son épouse se révèle fausse. Cette façon de disséquer, d'imaginer les pensées et les désirs de l'autre, est au final une manière de se l'approprier, d'en faire un objet, plus qu'une communication et un échange, et qu'une preuve d'intérêt véritable. Mais dans l'ensemble des livres de Chardonne que j'ai lus, la communications entre deux êtres, aussi proches qu'ils s'imaginent l'être semble illusoire.
J'ai moins aimé ce livre que les deux que j'ai lu précédemment, Les destinées sentimentales et L'Epithalame. La forme du journal, du monologue d'un seul personnage me paraît moins riche que les constructions à plusieurs voix des livres que j'ai cités. Et le style aussi, qui s'adapte au sujet, est peut être moins beau. Mais nous sommes toujours dans le même univers, de solitude et d'illusions des individus, sur les autres et eux-mêmes. | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Lun 21 Sep 2015 - 16:29 | |
| - Arabella a écrit:
- Eva ou le journal interrompu
Mais nous sommes toujours dans le même univers, de solitude et d'illusions des individus, sur les autres et eux-mêmes. Bon je vais voir. Je ne connais pas son univers et je voulais justement bientôt commencer Les déstinées sentimentales. | |
| | | ArenSor Main aguerrie
Messages : 516 Inscription le : 16/11/2014
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Lun 21 Sep 2015 - 19:20 | |
| - pia a écrit:
- Arabella a écrit:
- Eva ou le journal interrompu
Mais nous sommes toujours dans le même univers, de solitude et d'illusions des individus, sur les autres et eux-mêmes. Bon je vais voir. Je ne connais pas son univers et je voulais justement bientôt commencer Les déstinées sentimentales. J'avais beaucoup aimé ce roman ; belle saga dans le monde du cognac et de la faïence. Je l'ai lu parce que j'avais bien aimé le film. | |
| | | Sigismond Agilité postale
Messages : 875 Inscription le : 25/03/2013
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Lun 21 Sep 2015 - 20:42 | |
| Je me souviens avoir pas mal apprécié Le bonheur de Barbezieux, des délicatesses de peintre, du tact, du chatoyant suggéré, de la retenue...bien que cette lecture date en ce qui me concerne, elle pourrait faire une recommandable entrée en matière. Je crois, de mémoire, que François Mitterrand appréciait beaucoup les livres de Chardonne, et ce roman autobiographique en particulier. - Spoiler:
A propos de "recommandable" et de Chardonne, Delamain est un des Cognacs les plus prisés par les connaisseurs.
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| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| | | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Jacques Chardonne Mar 22 Sep 2015 - 16:23 | |
| - ArenSor a écrit:
Je l'ai lu parce que j'avais bien aimé le film. Tu y arrives donc toi. J’ai toujours du mal. Lire un livre après avoir vu le film ou le contraire. Mais je préfère tout de même le contraire. Je viens d’avoir cette expérience avec le livre de Giono Un roi sans divertissement. J’ai lu le livre et je viens de voir le film de François Letterier. Mais comme Giono a écrit le scénario, le film apporte quelques éléments supplémentaires. Ou clarifie certaines choses. | |
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| Sujet: Re: Jacques Chardonne | |
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| | | | Jacques Chardonne | |
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