Paul Auster

odrey a écrit:

J'abonde dans le sens de Kenavo. Le livre des illusions est le roman de Auster que j'ai le plus aimé à ce jour.

Chatperlipopette a écrit:

Le livre des illusions est un peu surprenant au départ mais très vite on plonge dans cet univers fabuleux qu'est l'imaginaire austerien

je crois que je ne me suis pas autant attaché à un autre personnage austerien tel que Hector Mann.. et jamais le ciné noir et blanc n'était si fascinant pour moi que dans ce livre

alors, il sera le prochain sur la liste !

cecile a écrit:

alors, il sera le prochain sur la liste !

je te souhaite alors bonne lecture..

Mordicus a écrit:

Je viens de boucler "La musique du hasard".

Je crois bien que je vais être fan de l'écriture d'Auster. Tout comme j'aime de simplicité vraie parsemée de petites folies douces, amères, dures... Des vrais bouts de vie, des gens à qui on a envie de serrer la main.
Des voitures à conduire.
Des murs à monter...

Ah ca fait toujours plaisir quand on en récupère une!

Bienvenue au Club Mordicus

Mordicus a écrit:

Huhu.

J'en suis !

...

*GrosKiff*

Eh oui... Félicitations et bienvenue au club

et voilà que la magie Auster a de nouveau agi contente de lire que tu as aimé

Bonjour à toutes et à tous !
Je ne suis pas sûre de bien maîtriser les fonctions du forum, mais ce qui est sûr c'est que quand je vois le nom de Paul Auster, je clique dessus !!!
J'ai été soufflée par Mr. Vertigo, et depuis, j'ai essayé de lire le plus de livres possibles de ce grand monsieur.
Les deux derniers (le Scriptorium et Seul dans le noir) m'ont (une fois de plus) épatée. Je viens de commencer L'Invention de la solitude, et je crois que tous ses thèmes fondateurs sont à l'intérieur. Quel auteur !
Voilà. C'était mon premier message sur Parfum de Livres.
Bonne soirée à tous et toutes !

pagesapages a écrit:

Bonjour à toutes et à tous !
Je ne suis pas sûre de bien maîtriser les fonctions du forum, mais ce qui est sûr c'est que quand je vois le nom de Paul Auster, je clique dessus !!!

bonjour.. tu as déjà trouvé un de nos auteurs chouchous.. et si tu cliques ICI tu arrives dans une partie du forum où tu pourrais te présenter un peu?? pour qu'on te souhaite tous la bienvenue au forum?

Citation :

"Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain." Ainsi commence le récit d'August Brill, critique littéraire à la retraite, qui, contraint à l'immobilité par un accident de voiture, s'est installé dans le Vermont, chez sa fille Miriam, laquelle ne parvient pas à guérir de la blessure que lui a infligée un divorce pourtant déjà vieux de cinq ans, et qui vient de recueillir sa propre fille, Katya, anéantie par la mort en Irak, dans des conditions atroces, d'un jeune homme avec lequel elle avait rompu, précipitant ainsi, croit-elle, le départ de ce dernier pour Bagdad... Pour échapper aux inquiétudes du présent et au poids des souvenirs, peu glorieux, qui l'assaillent dans cette maison des âmes en peine, Brill se réfugie dans des fictions diverses dont il agrémente ses innombrables insomnies. Cette nuit-là, il met en scène un monde parallèle où le 11 Septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais en proie à une impitoyable guerre civile. Or, tandis que la nuit avance, imagination et réalité en viennent peu à peu à s'interpénétrer comme pour se lire et se dire l'une l'autre, pour interroger la responsabilité de l'individu vis-à-vis de sa propre existence comme vis-à-vis de l'Histoire. En plaçant ici la guerre à l'origine d'une perturbation capable d'inventer la "catastrophe" d'une fiction qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dans cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience américaine contemporaine et l'infatigable et fécond questionnement qu'il poursuit quant à l'étrangeté des chemins qu'emprunte, pour advenir, l'invention romanesque.

Je suis revenu vers Paul Auster après bien des années (et des déceptions aussi, disons-le). M. Vertigo, la trilogie new-yorkaise, la musique du hasard... autant de grands moments et puis, un arret.

Je retrouve l'auteur que j'ai aimé dans ce roman qui raconte la vie, réelle et celle qu'il s'imagine seul dans le noir, d'August Brill, critique littéraire cloué au lit suite à un accident de circulation.
Pour éviter que ses pensées d'insomniaques ne l'entraine vers sa femme, Sonia, qui vient de mourir, vers les malheurs de sa petite fille, Kathya ou vers ceux de sa soeur Betty, il s'invente un monde où les attentats du 11 septembre 2001 n'ont pas eu lieu ; mais où en contre partie, une nouvelle guerre de sécession a lieu aux Etats-Unis. Son monde fictionnel se déroule en parallèle de ses pensées "vraies" qui sans cesse ressurgissent.
Si bien que la fiction semble se réaliser et il semble l'organiser comme un dieu qui fait ce qu'il veut, sacrifiant tel ou tel personnage pour que son monde puisse continuer à le divertir.
Puis il y a ses pensées vers sa vie passée qui sont très fortes ; peut-être le moment le plus intéressant du livre avec...la discussion qu'il a avec kathya sur "Les objets inanimés comme moyen d'exprimer des émotions humaines" dans le cinéma.
Le livre mériterait peut-être un autre dénouement.

Spoiler:

Mais ce soir, après avoir fini ma lecture, je suis tout simplement ravi d'avoir retrouvé un tout bon roman de cet auteur.

Je suis de plus en convaincue que Paul Auster est un auteur incontournable, malgré quelques réserves sur certains de ses livres qu'on pourrait avoir. J'ai encore de belles découvertes à faire avec lui

Steven a écrit:

Puis il y a ses pensées vers sa vie passée qui sont très fortes ; peut-être le moment le plus intéressant du livre avec...la discussion qu'il a avec kathya sur "Les objets inanimés comme moyen d'exprimer des émotions humaines" dans le cinéma.

Oui, les passages sur le cinéma (Ozu en particulier, mais aussi Renoir) sont les plus réussis du roman.

ah ! là dessus je suis d'accord. (rétrospectivement ça fait un peu l'effet du truc bien au milieu de 10 couches d'emballage plastique bien pénible... c'est terrible, quelque part je lui en veux, pas de doute.)

Pour les adeptes de Paul Auster :



dans le Magazine Littéraire 04/09 il y a un Grand Entretien
avec une photo de lui en 1987 qui en vaut pour elle seule le détour