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| Pierre Reverdy | |
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Auteur | Message |
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Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Pierre Reverdy Ven 14 Mai 2010 - 10:30 | |
| Pierre Reverdy (1889-1960) - Citation :
- I- De la Montagne Noire à Montmartre
Pierre Reverdy, déclaré « né de père et de mère inconnus » le 13 septembre 1889 à Narbonne, descend d'une famille de tailleurs de pierre d'église et de sculpteurs. Cette activité familiale liée à la pierre laisse une empreinte considérable sur sa poésie, tant du point de vue de l'inspiration que de la disposition typographique. Placés sous le signe du mystère, ses poèmes sont disposés sur l'espace de la page de façon massive et géométrique. Il écrira plus tard dans Le Livre de mon bord : « Le poète est maçon, il ajuste des pierres ». Par ailleurs, les paysages de la Montagne Noire qui entourent le domaine familial laissent également leur trace à travers l'évocation des paysages extérieurs et de l'horizon, les deux motifs majeurs de sa poésie. Avant de se consacrer à la poésie, Reverdy effectue des études médiocres à Narbonne et à Toulouse tout en manifestant très tôt une prédilection pour la littérature : il lit Balzac, Rimbaud et les symbolistes. Ses parents se remarient en 1897, deux ans avant le décès brutal de son père, ruiné par la crise viticole. Ce n'est qu'à l'âge de vingt deux ans que Pierre Reverdy est reconnu par sa mère. Lorsqu'il débarque en octobre 1910 à la gare d'Orsay, il envisage de découvrir la vie artistique parisienne. Installé à Montmartre, il vit dans des conditions précaires mais rencontre rapidement ses voisins, parmi lesquels des peintres cubistes (Juan Gris, Picasso, Braque, Fernand Léger), des sculpteurs (Pablo Gargallo, Henri Laurens) et des poètes (Max Jacob, Apollinaire). Ces diverses amitiés marquent l'aube d'une intense expérience artistique. La suite dans le spoiler : - Spoiler:
II- L'expérience cubiste : « Il parlait peinture comme nous »
Tel est le constat que le peintre Braque fait à propos de la proximité spirituelle de Pierre Reverdy avec le cubisme. Ce courant artistique, qui s'est développé de 1907 à 1914, intéresse particulièrement Reverdy qui prend part aux débats et aux échanges des artistes cubistes de son entourage. Entre les années 1912 et 1914, il collabore à la revue Les soirées de Paris dirigée par Apollinaire. Réformé quelques mois après s'être engagé dès la déclaration de guerre, il devient correcteur dans une imprimerie. En 1915, il publie son premier recueil, Poèmes en prose, illustré par le peintre cubiste Juan Gris. Les années qui suivent cette publication sont une période très féconde de création poétique : La Lucarne ovale, publiée en 1916, suivie en 1918 du recueil Les Ardoises du toit lui valent l'estime de son entourage par le style dépouillé qu'il y déploie ainsi que l'abandon du vers régulier et de la strophe. Une querelle avec son ami Max Jacob lui inspire en 1917 le roman poétique Le Voleur de Talan dans lequel s'affrontent le Voleur et le Mage Abel. La même année, grâce au soutien du couturier mécène Jacques Doucet, Pierre Reverdy fonde la revue Nord-Sud à laquelle collaborent nombre de ses amis, comme Apollinaire, Max Jacob ou Paul Dermée. Reverdy entend rompre avec le symbolisme et dégager une esthétique nouvelle en regroupant au sein de Nord-Sud les efforts de ces poètes et écrivains de l'avant-garde.
III- L'initiateur du mouvement surréaliste
Les articles que Reverdy consacre au cubisme et à la poésie dans la revue Nord-Sud participent de l'essor du surréalisme dont il est l'un des inspirateurs. La revue, où alternent textes de création et commentaires esthétiques, accueille d'ailleurs la signature de plusieurs futurs surréalistes : Tristan Tzara, André Breton, Philippe Soupault et Louis Aragon. Dans le numéro 13 de Nord-Sud, Reverdy publie l'essai « L'Image » dans lequel il expose la théorie novatrice selon laquelle « l'image est une création pure de l'esprit », le fruit d'une association arbitraire et non plus une ressemblance intelligible et construite. Lorsque Nord-Sud cesse de paraître dès le mois d'octobre 1918, Reverdy collabore à d'autres revues, comme Littérature qu'il crée en 1919 avec André Breton, Philippe Soupault et Louis Aragon. Les publications de Reverdy se distinguent par les illustrations admirables de Matisse, Derain, Chagall, Modigliani ou Picasso qui les accompagnent. Il réécrit souvent d'anciens poèmes qu'il publie dans des recueils anthologiques, comme Les Épaves du ciel en 1924 et Écumes de la mer en 1925.
IV- L'isolement ou « le pas vers Dieu »
Après l'engagement de ses amis de la revue Littérature dans le mouvement Dada, il se détourne de leur amitié. Cette rupture laisse son empreinte sur le roman La Peau de l'homme, publié en 1926, et le recueil de contes Risques et périls publié en 1930. C'est en 1926, à l'âge de 37 ans, que Pierre Reverdy se retire avec sa femme Henriette auprès de l'abbaye bénédictine de Solesmes, une commune de la Sarthe. À partir de 1929, Pierre Reverdy consigne ses notes et réflexions sur la poésie et l'art. Sa retraite mystique, qu'il qualifiera plus tard de « pas de recul devant la vie », déclenche chez le poète une pratique quotidienne de la réflexion qui aboutit à la publication des recueils Le Livre de mon bord, en 1948, et En vrac, en 1956. Vivant mal la période de l'Occupation, et en particulier l'intrusion des officiers allemands dans sa demeure, il se retire avec sa femme dans une petite maison au fond de son jardin dans laquelle il vivra jusqu'à sa disparition, le 17 juin 1960.
Il reste toujours quelque chose
Les rideaux déchirés se balancent C'est le vent qui joue Il court sur la main entre par la fenêtre Ressort et s'en va mourir n'importe où Le vent lugubre et fort emporte tout Les paroles montaient suivant le tourbillon Mais eux restaient sans voix Amants désespérés de ne pas se revoir En laissant partir leur prière Chacun de son côté ils s'en allèrent Et le vent Le vent qui les sépare Leur permet de s'entendre La maison vide pleure Ses cheminées hurlent dans les couloirs L'ennui de ceux qui sont partis Pour ne plus se revoir Les cheminées des maisons sans âmes pleurent les soirs d'hiver Eux s'en vont bien plus loin Le soir tarde à descendre les murs sont las d'attendre Et la maison s'endort Vide au milieu du vent. Là-haut un bruit de pas trotte de temps en temps ...
(Extrait de La lucarne ovale, in Plupart du temps)
Toile "Das Balkonzimmer", d'Adolph Friedrich Erdmann von Menzel | |
| | | odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Ven 14 Mai 2010 - 10:34 | |
| Très beau. Je ne connaissais pas. Merci Constance. | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Ven 14 Mai 2010 - 10:40 | |
| - odrey a écrit:
- Très beau. Je ne connaissais pas. Merci Constance.
Pierre Reverdy étant l'un des phares de la poésie française, il aurait été hérétique de ne pas lui ouvrir un fil ... | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| | | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| | | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Jeu 20 Mai 2010 - 8:17 | |
| Le bonheur des mots "La poésie n’est pas plus dans les mots que dans le coucher de soleil ou l’épanouissement splendide de l’aurore – pas plus que dans la tristesse que dans la joie. Elle est dans ce que deviennent les mots atteignant l’âme humaine, quand ils ont transformé le coucher du soleil ou l’aurore, la tristesse ou la joie. Elle est dans cette transmutation opérée sur les choses par la vertu des mots et les réactions qu’ils ont les uns sur les autres dans leurs arrangements – se répercutant dans l’esprit et sur la sensibilité."
( Cette émotion appelée poésie  », in Essais)
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| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| | | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Jeu 17 Mar 2011 - 19:57 | |
| Le bonheur des mots
Je n'attendais plus rien quand tout est revenu, la fraîcheur des réponses, les anges du cortège, les ombres du passé, les ponts de l'avenir, surtout la joie de voir se tendre la distance. J'aurais toujours voulu aller plus loin, plus haut et plus profond et me défaire du filet qui m'emprisonnait dans ses mailles. Mais quoi, au bout de tous mes mouvements, le temps me ramenait toujours devant la même porte. Sous les feuilles de la forêt, sous les gouttières de la ville, dans les mirages du désert ou dans la campagne immobile, toujours cette porte fermée – ce portrait d'homme au masque moulé sur la mort, l'impasse de toute entreprise. C'est alors que s'est élevé le chant magique dans les méandres des allées. Les hommes parlent. Les hommes se sont mis à parler et le bonheur s'épanouit à l'aisselle de chaque feuille, au creux de chaque main pleine de dons et d'espérance folle. Si ces hommes parlent d'amour, sur la face du ciel on doit apercevoir des mouvements de traits qui ressemblent à un sourire. Les chaînes sont tombées, tout est clair, tout est blanc – les nuits lourdes sont soulevées de souffles embaumés, balayées par d'immenses vagues de lumières. L'avenir est plus près, plus souple, plus tentant. Et, sur le boulevard qui le lie au présent, un long, un lourd collier de cœurs ardents comme ces fruits de peur qui balisent la nuit à la cime des lampadaires.
(Extrait de La Liberté des mers, in Sable mouvant, Au soleil du plafond, La Liberté des mers, suivi de Cette émotion appelée poésie. NRF/ Poésie Gallimard) | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Lun 11 Avr 2011 - 11:51 | |
| - Citation :
- Illustration des poèmes "Au soleil du plafond"
En 1916, Léonce Rosenberg conçut l’idée d’imprimer sur de grands panneaux des poèmes manuscrits du poète moderne français, Pierre Reverdy, illustrés par des gouaches de l’artiste espagnol, Juan Gris. Cette expérience devait s’intituler Aux quatre murs. Le projet ne vit jamais le jour sous cette forme. Pierre Reverdy récupéra alors ses poèmes dans les cartons de Rosenberg et en proposa la publication à Tériade sous une forme plus classique. Juan Gris est mort en 1927 n’ayant pu exécuter que la moitié de son travail, c’est pourquoi les vingt poèmes ne sont accompagnés que de onze lithographies. Ainsi, le livre vit le jour en 1955, environ 35 ans après qu’il ait été conçu par ses auteurs.
Juan Gris et Pierre Reverdy ont été considérés comme le couple idéal pour concrétiser un tel livre. Les deux se rattachaient au mouvement cubiste bien qu’ils aient la maîtrise intégrale d’une technique très personnelle. Reverdy s’engage auprès des cubistes en raison de son assemblage poétique caractéristique et de sa forme « barbare », grâce auxquels il traduit l’ambiguïté spirituelle qui engendre les mystères de sa création. Gris, en tant qu’initiateur du Cubisme Synthétique, composa un support concret fait d’appréciations exactes : des peintures rigoureuses et soignées qui forment une unité et une cohérence autant entre le texte et la peinture que dans les parties mêmes du tableau.
“Au soleil du plafond est un des seuls grands livres cubistes existants” lien vers l'image et texte envoyé par Constance | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Mar 12 Avr 2011 - 16:58 | |
| Merci Kenavo ... Voici donc les trois premiers poèmes de "Au soleil du plafond" ... le jeu consistant à associer les toiles de Juan Gris aux textes ...
Au soleil du plafond
Moulin à café
Sur la nappe il y avait quelques grains de poudre ou de café. la guerre ou le repos sur les fronts qui se rident ensemble. L'odeur mêlée aux cris du soir, tout le monde ferme les yeux et le moulin broyait du noir comme nos têtes. Dans le cercle des voix, un nuage s'élève. Une vitre à la lèvre qui brouille nos pensées.
Figure
Contre le mur des places vides. On risque de glisser sur ce plan qui remue. L'ombre soutient le poids, les doigts percent le nombre. Il y a un temps pareil à l'autre, au bout du monde. On pense à quelqu'un d'autre et, sur le marbre, on laisse un simple nom, sans préface ni point. Le portrait de sa vie. Mémoire. Il est content - Tout ce qui reste encore à faire en attendant.
La pipe
Sous le nuage épais la voix monte vers le pla- fond dans un rond de fumée - comme son auréole. La voix et la fumée qui sortent de la pipe ou des lèvres minces et brûlantes. L'air de la chanson dans la nuit. Les intervalles de silence - et le feu qui s'éteint au moment où le bruit remonte des cascades fraîches de la bouche.
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| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Dim 1 Mai 2011 - 12:48 | |
| "Au soleil du plafond" ... suite ...
Musicien
L'ombre, le musicien, l'immense rideau bleu qui partage l'espace. C'est son nom qui frappe le battant, c'est l'air qui glisse mieux, Assis sur le versant profond d'une colline, entre les murs en creux, j'entends courir les signes plus vite que mes yeux. Entre les murs, devant le ciel, la fenêtre au milieu, les pieds sur le tapis où s'éteignent les étincelles, ou les étoiles, ou quelques autres signes lumineux.
Le livre
La feuille au papier blanc, neuf sur la palissade. On monte et l'on descend. La montagne est un livre dont les héros vont sur le vent. Les pages tournent, les mots tombent souvent. Un bruit de tonnerre roule sur les pavés. C'est là que survient l'accident. Le livre est fait. Les hommes montent, une tranche sous chaque bras. Contre le mur, l'auteur inquiet qui regarde vivre le monde et ne suit pas.
Papier à musique et chanson
La portée musicale et l'intrument des mots. Le titre bref entre le côté droit et l'angle. Sur le plan blanc, les lignes courent et c'est la place que l'on tient dans la maison qui joue. Mais si le son déborde, dehors c'est une autre chanson. Une nouvelle note et les rayons du ciel qui règlent l'écusson. Le mur, de l'arbre au toit, de la porte au balcon. La voix un peu plus haute.
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| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Mer 18 Mai 2011 - 9:05 | |
| "Au soleil du plafond" ... suite ...
Guitare
Tout est calme dans l'air - cependant encore gonflé de bruit. La chanson d'hier lançait toujours ses vagues dans nos têtes - et les airs à venir. Une pointe de l'aile s'enfonce au creux de l'abat-jour et son reflet caresse un instrument muet qui penche sur la table - Sourdes notes du souvenir.
Homme assis
Le tapis vert couché sous l'âtre c'est un piège. L'homme au profil perdu s'écarte du mur blanc. Est-ce le ciel qui pèse aux bras du fauteuil ou une aile. L'espace devient noir. Les murs sortent des lignes et coupent l'horizon. Après la course au faîte des maisons. Après l'espoir de revenir au signe on tombe dans un trou qui creuse le plafond. Les mains sortent à l'air. Le visage s'affine et tout rentre dans l'ordre, le cadre, le repos aux reflets d'encre et d'or.
Violon
Le tiroir repoussé, la porte refermée, les mains s'attardaient seules dans l'espace - les yeux tou- jours ouverts, un écho tremblant encore à nos oreilles. Déjà le violon s'était tu quand les pieds, que l'on ne voyait pas, continuaient à battre la mesure sous la table. Frontières dépassées, notes perdues dans l'air, tous les fils dénoués au-delà des saisons reprennent leur tour et leur ton sur le fond sombre du silence.
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| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Mer 18 Mai 2011 - 10:14 | |
| merci Constance
j'aime bien ces courts poèmes qui sont des tranches de vie. | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Mar 7 Juin 2011 - 18:15 | |
| Au soleil du pafond ... suite, Bédoulène ...
Eventail
Au mur des rangs de têtes, les épaules voûtées, les yeux sur les rainures et les pieds battant la mesure sur le parquet. Les mêmes traces pour les mêmes compas. On attend le signal, les rides lasses et les rideaux trop bas. Il y a quelqu'un qui tourne dans la pièce à côté et ce n'est pas un bal. Mais contre la tenture un visage fermé - et la main qui glisse sur la bouche - un éventail inquiet.
La lampe
Le vent noir qui tordait les rideaux ne pouvait soulever le papier ni éteindre la lampe. Dans un courant de peur, il semblait que quel- qu'un pût entrer. Entre la porte ouverte et le volet qui bat - personne ! Et pourtant sur la table ébranlée une clarté remue dans cette chambre vide.
Damier
Sur l'ordre du regard au pli trop net de la mou- lure les carrés blancs et noirs où se posent les doigts, le bout des ongles. C'est un chemin tracé entre ce cadre étroit et moi qui perds la tête. Un buisson où se cache l'endroit où passent les mur- mures. Dans la salle d'été avec un feu éteint le plafond ramassé et deux grosses figures les yeux baissés. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Pierre Reverdy Mer 8 Juin 2011 - 8:38 | |
| et le plaisir continue aussi !
merci Constance !
ps : je viens de voir sur le site de ma mediathèque : Au soleil du plafond - la liberté des mers, sables mouvants et autres poèmes - la plupart du temps 1915/1922 - Main d'oeuvre-poèmes 1913/49 - un roman : le voleur de talan
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| Sujet: Re: Pierre Reverdy | |
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| | | | Pierre Reverdy | |
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