René Magritte

Pour ma part, je n'apprécie pas, mais alors pas du tout, ces toiles d'une extrême violence où perce une certaine cruauté. Je préfère son univers poétique et mystérieux qui ouvre des portes sur le rêve.



Pour la petite histoire :  


Période "Vache" de Magritte

Citation :

En 1948, Magritte présente sa première exposition personnelle à Paris. Vexé de ne pas y avoir été invité plus tôt alors qu'il connaissait déjà un certain succès à Londres et à New York, Magritte décide de faire un coup vache !
Il s'inspire de caricatures, de bandes dessinées ou encore d'autres artistes et réalise, en quelques jours à peine, 15 huiles et 10 gouaches. Leurs couleurs sont criardes et dégoulinantes. Les coups de brosse sont rapides et nerveux. Les sujets étonnent par leur vulgarité et leur ironie. C'est la période "Vache" ! Le public est scandalisé.
Magritte ne vend rien.

La toile The Cripple II ne te rappelle-t-elle pas un certain Arcimboldo, Coli ?  

Coup publicitaire manqué alors ? c'est vrai que ces peintures sont violentes... reste à savoir pourquoi Magritte a eu précisément besoin d'extérioriser cette cruauté. D'où lui est-elle venue ?

Bien remarquée la ressemblance avec Arcimboldo

Un petit pour pia ?



Je ne l'ai pas vu celui-ci sur le fil, ou alors je l'ai manqué.

Et celui-ci est brillant :

J'ai visité, assez rapidement... , le musée Magritte. C'est plus varié que je le pensais mais je n'accroche toujours pas. L'impression de beaucoup d'auto-recyclage dans les thèmes, les effets ou les reprises dans ses collages Ca pourrait être moins gênant mais les nombreuses citations et les lectures des tableaux implique la présence des mots avec le risque pour l'oeuvre de se retrouver pour ainsi dire en porte à faux d'elle même.

Ce n'est pas forcément moche c'est sûr mais entre le "décoratif" et le pied de nez qui devient attendu je n'ai pas trouvé ma porte d'entrée.