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| Sujet: Jose Donoso [Chili] Mer 30 Juin 2010 - 8:31 | |
| Ecrivain chilien ne, à Santiago, en 1924, mort en 1996. nfluencé par la littérature anglophone contemporaine, ses premières œuvres sont des nouvelles. En 1957, il publie son premier roman, Couronnement (Coronación, en espagnol), qui dépeint la vie à Santiago. Il fait aussi partie de la Generación de los 50 chilienne, dont il analysera le phénomène dans Histoire personnelle du Boom en 1972, définie par sa critique de la décadence de l'aristocratie de la haute-bourgeoisie. En 1966, paraît Ce lieu sans limites, roman dont l'action se situe dans un bordel perdu au fin fond du Chili et qui est une métaphore de l'enfer. Le cinéaste mexicain Arturo Ripstein l'adaptera sous le même titre en 1977. Entre 1967 et 1981 il vit en Espagne. C'est durant cette période faste qu'il écrit son chef-d'oeuvre: L'obscène oiseau de la nuit (El obsceno pájaro de la noche, 1970). De retour au Chili il reçoit le Prix national de littérature en 1990. Il meurt à Santiago, le 7 décembre 1996. José Donoso est aujourd'hui considéré, avec Gabriel Garcia Marquez, Julio Cortazar ou Juan Rulfo, comme l'un des dix plus grands écrivains latino-américains de la seconde moitié du XXe siècle. Ce lieu sans limites - Citation :
- Résumé :
Petite Japonaise, outre une part de son nom, hérita en son temps de sa mère un bordel, un travesti de père et une vie de misère. C'est un lupanar pour les pauvres, avec phono à aiguille - quelques pas de cha-cha-cha - et bagarres parfois. Quant au seul riche de ce hameau perdu au fin fond du Chili, s'il passe parfois au bordel de Petite Japonaise c'est moins pour s'y amuser que pour lui faire l'honneur de sa présence. Il faudra encore compter avec Pancho, le camionneur, avec le passé aussi, enfin avec la violence propre aux hommes qui, hagards, errent d'une faute à un crime jusqu'à la mort. Livre sombre, tragique, Ce lieu sans limite décrit l'enfer quotidien de ces âmes perdues par leur naissance même. --- Mon avis: Dansl a narration, une parodie touchnate se mele a l’allegorie et a la vie cruelle, a la fantaisie et a l’imagination tout en creant des differentes realites, vivantes et significatives. Ces dernieres forment plusieurs couches sur le meme plan – un monde chaotique de reves irrealises et d’illusions perdues. Il n’y a que la douleur qui y est incontestable. La fausse apparence et la fatalite, l’ambiguite et l’effacement de l’identite, le reve et la souffrance – voila ce qui cree l’image de l’enigmatique Manuela du bordel dans le village au bout du monde – un lieu impossible a etre defini, lieu sans limites et contours precis, un lieu qui pourrait etre partout. | |
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