Ebooks, livres numériques

Une chose me fait particulièrement peur par rapport aux ebooks, et on l'évoque rarement : que vont devenir les libraires?

Baklava a écrit:

[Ecologie :
J'ai du mal avec les tonnes de papier qui sont utilisées pour imprimer des livres parfois sans intérêts qui finissent au pilon.

Extrait du Courrier International,

Hélas, les libraires !

J'aime Mix et Remix, que ce soit leurs archives ou leur dessin d'actualité.

topocl a écrit:

Une chose me fait particulièrement peur par rapport aux ebooks, et on l'évoque rarement : que vont devenir les libraires?

Et à moi aussi.

Difficile de ne pas faire le parallèle avec les disquaires.
Mélomane depuis ma plus tendre enfance, je suis malheureux de ne plus pouvoir parler avec un disquaire que chez Mr "Fnac" ou "Mme Bibliothèque Municipale". C'est un peu court.

Il reste encore Dieu merci de magnifiques libraires dans nos (grandes) villes.
Des dizaines à Paris, Sauramps à Montpellier, Mollat et la Machine à lire à Bordeaux, Rimbaud à Charleville etc..
Sans parler des petits (mais qui eux, ont déjà presque disparu)

Il semble que les lieux d'échange passent eux aussi au numérique. Tiens, et si on les appelait "FORUM"

Il faudra bientôt créer des assos, pour se rencontrer. (car il n'est pas évident, à moins d'aimer le foot et la télé de rencontrer des gens à qui parler)


Bonjour chez vous

Depuis quelques mois je lis aussi électroniquement, j’écoute beaucoup de livres audio, mais ça ne m’empêche pas de lire des livres véritables. Une liseuse électronique est tout simplement complémentaire, mais ne remplacera jamais les vrais livres…

Les libraires sont déjà en train de disparaître d manière injuste mais à mon avis ce n'est pas à cause des e-books.
Je pense que l'atout de la librairie avant était un conseil souvent trés compétent mais surtout de belles éditions introuvables ailleurs. Or désormais les maissons d'éditions vendent des livres ordinaires et ne font plus de belles éditions avec de jolies couvertures rigides et j'en passe. Le livre de maintenant a soi-disant comme atout d'être accessible à tous mais je suis désolé le prix des livres par rapport à leur qualité (pas leur contenu mais leur forme) est risible. Tout le monde ne peut être un lecteur assidu.
Ensuite les grandes chaînes commerciales sont plus populaires car elles ne se cantonnent pas à la vente de livres.

Kierkegaard a écrit:

Le livre de maintenant a soi-disant comme atout d'être accessible à tous mais je suis désolé le prix des livres par rapport à leur qualité (pas leur contenu mais leur forme) est risible. Tout le monde ne peut être un lecteur assidu.
Ensuite les grandes chaînes commerciales sont plus populaires car elles ne se cantonnent pas à la vente de livres.

Je suis d'accord avec toi sur tous les points! Surtout les HC sont tellement chers que je n'ose souvent pas les acheter, si je ne suis pas persuadée, qu'ils vont me plaire.
Les e-books coutent souvent la moitié. J'approuve beaucoup de sympathie pour mon libraire, mais encore un peu plus avec mon porte-feuille...

Baklava a écrit:

topocl a écrit:

Une chose me fait particulièrement peur par rapport aux ebooks, et on l'évoque rarement : que vont devenir les libraires?

Et à moi aussi.

Difficile de ne pas faire le parallèle avec les disquaires.
:

Le problème des disquaires est encore différent. Je devrais dire « était » car des disquaires, je crois qu'il n'y en a plus…
Les libraires ont eu l'avantage d'être protégés par la loi Lang qui fixait un prix unique pour le livre. C'est encore une question dont je ne connais pas la réponse : y a-t-il un prix unique pour le livre numérique ? Y a-t-il une réflexion dans ce sens là ?

topocl a écrit:

Les libraires ont eu l'avantage d'être protégés par la loi Lang qui fixait un prix unique pour le livre. C'est encore une question dont je ne connais pas la réponse : y a-t-il un prix unique pour le livre numérique ? Y a-t-il une réflexion dans ce sens là ?

Au printemps une loi a été votée qui assure aux éditeurs la maitrise du prix des livres numériques. Je pense que le prix des livres numériques va être env. 15 à 30 % moins cher que la version sur papier, donc le prix e-book va d'abord se mesurer au prix HC pour ensuite dégringoler avec la sortie du livre de poche.

Quelqu´un disait qu´un des gros désavantages de l´Ebook, c´est que le lecteur ne pouvait plus faire son interessant dans le train ou sur la plage, avec un titre à la mode ou qui en disait long sur lui... C¨est qu´en effet, avec l´Ebook, plus personne ne peut deviner ce que l´on est en train de lire.

Ouf, je pourrais lire du Guillaume Musso en toute impunité !

swallow a écrit:

Quelqu´un disait qu´un des gros désavantages de l´Ebook, c´est que le lecteur ne pouvait plus faire son interessant dans le train ou sur la plage, avec un titre à la mode ou qui en disait long sur lui... C¨est qu´en effet, avec l´Ebook, plus personne ne peut deviner ce que l´on est en train de lire.

Pour le train ou le métro, je préconise de glisser sa liseuse à l'intérieur d'un bouquin de chez Odile Jacob (toujours de format conséquent). Ca fait classe et on peut lire n'importe quoi en passant pour un esprit éclairé.

Pour les tablettes, un Télérama et hop !

Le tour est joué.

Bonjour chez vous

et pourquoi pas lire un Quignard ou essayer sa première lecture de Nancy Huston planquée derrière un Hard'n'Heavy ou un Karate Bushido ???

et les bouquinistes? les foires au livre? que vont ils devenir? franchement, ça fait peur.

Je n'ai pas trop peur, y'a quand même un vrai attachement au livre.
Et après tout, le vinyle lui-même ne ressurgit-il pas de ses cendres ?