Sylvia Plath

pia a écrit:

Et le film sur sa vie avec Gwyneth Paltrow et Daniel Craig? ça m'intéresse, je veux en savoir plus.

j'ai probablement un à priori parce que j'aime bien Gwyneth Paltrow (dans ce rôle) et surtout Daniel Craig... mais c'est vraiment un film très bien, et surtout bien vrai (j'ai lu les journaux de S.Plath)... un très bon moment de cinéma!

Je vais rechercher le film sur Youtube. J´ai eu moi aussi pendant un temps un petit faible pour Daniel Craig. J'ai trouvé le premier Bond avec lui très bon. C'est comme ça que je l'ai découvert.

domreader a écrit:

J'avais bien sûr déjà noté, mais en relisant tout le fil cette lecture me parait maintenant indispensable.

Je viens de faire pareil, il faut vraiment que je le lise ce livre.

Quel destin tragique que cette "famille"...Sylvia Plath s'est donnée la mort. La deuxième femme (amie) de Ted Hugues, s'est aussi donnée la mort (de la même manière que Sylvia) après avoir tué leur petite fille de quatre ans. Nicholas le fils de Sylvia et Ted s'est suicidé. La seule qui reste est Frida, qui habite en Australie et qui a suivi les traces de ses parents. Elle est devenue poétesse.
J'ai appris aussi qu'à la fin de sa vie, Sylvia Plath habitait dans la maison où avait vécu William Butler Yeats.

pia a écrit:

La seule qui reste est Frida, qui habite en Australie et qui a suivi les traces de ses parents. Elle est devenue poétesse.  

à un moment donné elle était à la une à cause d'un prix (?)... je ne me rappelle plus très bien, mais en tout cas, c'est à ce moment que j'ai tenté un recueil de poèmes d'elle... mouais...
et si tu veux continuer avec Sylvia et Ted: c'est du genre biographie romancée, mais c'est terriblement bien et bien écrit: Claude Pujade-Renaud, Les femmes du braconnier: ici

kenavo a écrit:

à un moment donné elle était à la une à cause d'un prix (?)... je ne me rappelle plus très bien, mais en tout cas, c'est à ce moment que j'ai tenté un recueil de poèmes d'elle... mouais...
et si tu veux continuer avec Sylvia et Ted: c'est du genre biographie romancée, mais c'est terriblement bien et bien écrit: Claude Pujade-Renaud, Les femmes du braconnier: ici

J'ai rien lu d'elle. Donc c'est mouais....

Je crois avoir lu dans un de tes commentaires sur Plath que tu faisais mention de cette biographie. Je ne lis pas beaucoup de bio, mais peut-être à l'occasion!   

pia a écrit:

Je ne lis pas beaucoup de bio, mais peut-être à l'occasion!   

tout comme toi je ne lis que très, très rarement des biographies, pour ne pas dire, jamais
mais ce que Claude Pujade-Renaud a fait, c'est une biographie romancée, càd elle a pris des faits réels, mais ajouté des pensées, des idées, des suites de certaines situations dont on n'a pas de documents et ainsi elle s'est "appropriée" en quelque sorte de l'histoire de Sylvia et Ted et leur a insufflé son idée de leur destin... ce genre, j'adore et en ce qui concerne Les femmes du braconnier, je le trouve un des plus réussi exemple de cette forme de littérature

kenavo a écrit:

Claude Pujade-Renaud, Les femmes du braconnier: ici

Kenavo a raison.

vous me donnez envie de m´y mettre!  

kenavo a écrit:

pia a écrit:

Je ne lis pas beaucoup de bio, mais peut-être à l'occasion!   

tout comme toi je ne lis que très, très rarement des biographies, pour ne pas dire, jamais
mais ce que Claude Pujade-Renaud a fait, c'est une biographie romancée, càd elle a pris des faits réels, mais ajouté des pensées, des idées, des suites de certaines situations dont on n'a pas de documents et ainsi elle s'est "appropriée" en quelque sorte de l'histoire de Sylvia et Ted et leur a insufflé son idée de leur destin... ce genre, j'adore et en ce qui concerne Les femmes du braconnier, je le trouve un des plus réussi exemple de cette forme de littérature

Ouin, kenavo, tu veux vendre l'idée... je vais lui donner quelques échos...

La cloche de détresse

Une grande virtuosité littéraire, très impressionnante. J'ai beaucoup aimé le côté Fitzgerald, qui, sans avoir l'air d'y toucher, à travers les menus faits quotidiens et les étapes de la vie, suggère le drame et la douleur.
Très vite, on sent que l'héroïne s'achemine vers le néant.

La morbidesse est d'ailleurs la toile de fond du livre, dès la première ligne, avec l'allusion à l'électrocution.

Toutefois, j'ai eu hâte de finir car la seconde partie m'a laissée sur la faim. Je trouve que le malaise ontologique est traité en surface et on se demande quel est le problème. Le suicide, la vacuité des choses et des destins, certes, mais la mort devient vite obsessionnelle, la fin ne me convainc pas.

Je conçois bien le côté prophétique du livre mais sur le même thème un William Styron, par exemple, m'a beaucoup plus touchée.

Cela étant, pour avoir lu des poèmes ici ou là, j'ai envie d'acquérir le quarto Gallimard peut-être pour mieux cerner cette personnalité étonnante et trop prématurément éteinte.

A suivre...

Tina a écrit:

Cela étant, pour avoir lu des poèmes ici ou là, j'ai envie d'acquérir le quarto Gallimard peut-être pour mieux cerner cette personnalité étonnante et trop prématurément éteinte.

Fais-le! Tu ne regretteras pas je pense... :)

tina a écrit:

La cloche de détresse



Cela étant, pour avoir lu des poèmes ici ou là, j'ai envie d'acquérir le quarto Gallimard peut-être pour mieux cerner cette personnalité étonnante et trop prématurément éteinte.

A suivre...

C'est vrai que c'est une personnalité étonnante et qu'on a envie de savoir plus!

jack-hubert bukowski a écrit:

Tina a écrit:

Cela étant, pour avoir lu des poèmes ici ou là, j'ai envie d'acquérir le quarto Gallimard peut-être pour mieux cerner cette personnalité étonnante et trop prématurément éteinte.

Fais-le! Tu ne regretteras pas je pense... :)

Je devrais peut-être me le procurer. Ce sera peut-être le déclic poésie!   

tina a écrit:

Toutefois, j'ai eu hâte de finir car la seconde partie m'a laissée sur la faim. Je trouve que le malaise ontologique est traité en surface et on se demande quel est le problème. Le suicide, la vacuité des choses et des destins, certes, mais la mort devient vite obsessionnelle, la fin ne me convainc pas.

C'était peut-être sa principale difficulté... ne pas réussir à la cerner précisément...
Comme l'écrivait David Cooper : « L’impossibilité de localiser la souffrance est ce dont nous souffrons. »