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| Mark Slouka | |
| | Auteur | Message |
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Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 18:15 | |
| Mark Slouka Présentation de l'éditeur: Mark Slouka est diplômé de l’université de Columbia ; il a enseigné à Harvard et à l’université de San Diego, en Californie. Il est actuellement professeur de creative writing à Columbia et collabore à la rédaction de Harper’s Magazine. Il vit à New York avec sa femme et ses enfants. Trois livres ont été publiés en Français Deux, Le lac perdu, Le monde visible. Le lac perdu Douze nouvelles. Mais il y a un lien entre elles, le même narrateur nous raconte des épisodes plus ou moins brefs de sa vie. En apparence pas forcement des événements essentiels, il peut s'agir de personnes qui ne sont pas des proches du narrateur mais des voisins ou des relations. La plupart du temps les choses se passent près d'un lac, autour duquel des modestes habitations de vacances ont été érigées, une petite communauté se retrouve à la belle saison. Les parents du personnage principal sont des émigrés tchèques, il est né aux USA, il est fils unique. La vie près du lac tourne autour de l'eau, des bateaux, de la nage, de la pêche. J'ai du mal à définir la source de charme singulier qui émane de ces textes. Une sorte de nostalgie, douce et déchirante à la fois. C'est à la fois le regret de l'enfance, mais aussi le regret de ce pays, où sont nés les parents, que le narrateur n'a pas connu, sauf par la langue, la cuisine, les récits faits par le père, mais dont l'absence le fait quand même souffrir. Toutes ces personnes qu'il décrit, sont en manque, manque difficile à préciser, mais lancinant. Des petits gestes, minuscules événements, sont révélateurs de toute la nature humaine, sa générosité, ses cruautés. Toutes les beautés de la vie et toutes ses souffrances. Belle lecture, douce et douloureuse à la fois. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 18:47 | |
| Oh, ça a l'air bien tentant, les thèmes, l'atmosphère... Je le note et vais essayer de le trouver en VO si possible. |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 19:09 | |
| - Nezumi a écrit:
- Oh, ça a l'air bien tentant, les thèmes, l'atmosphère... Je le note et vais essayer de le trouver en VO si possible.
J'ai vu que Deux a l'air très chouette aussi. Une histoire de frères siamois. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 19:15 | |
| Je viens de le commander, Lost Lake. Je suis une fille faible. Très faible. |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 19:18 | |
| - Nezumi a écrit:
- Je viens de le commander, Lost Lake. Je suis une fille faible. Très faible.
J'ai comme la vague impression que tu n'es pas la seule sur ce forum! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 19:22 | |
| Oui, et ça me réconforte. Nous sommes les FA (Faibles Anonymes). |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 19:32 | |
| Moi c'est Le monde visible qui me tente. Et je sais que je ne résisterai pas très longtemps non plus | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 19:32 | |
| - Nezumi a écrit:
- Oui, et ça me réconforte. Nous sommes les FA (Faibles Anonymes).
Très faibles même | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 19:42 | |
| - Nezumi a écrit:
- Je viens de le commander, Lost Lake. Je suis une fille faible. Très faible.
ah, je viens trop tard, je voulais te le proposer en cerclage Merci pour ce fil Arabella, j'ai adoré ce premier recueil et me demande pourquoi je n'ai jamais continué avec lui.. je le renote!! | |
| | | Invité Invité
| | | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mark Slouka Mar 21 Sep 2010 - 19:53 | |
| Une belle découverte pour moi, que je suis contente de partager avec vous. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mark Slouka Dim 20 Fév 2011 - 21:36 | |
| Le monde visible Une structure complexe, en trois parties pour ce roman. D’abord une partie présentée comme le journal de l’auteur aux USA. Ensuite un Intermezzo à Prague. Et enfin une troisième partie dénommée roman. Mais pour brouiller encore les pistes, l’auteur précise avant tout, que le livre est un roman, et que les personnages, les événements, sont de l’imagination de l’auteur. Les lecteurs de recueil de nouvelles Le lac perdu se retrouvent en terrain connu dans le début du livre, c’est toujours la même famille, le narrateur et ses parents originaires de Tchécoslovaquie, qu’ils ont fuit à la fin de la deuxième guerre mondiale. Et ils retrouvent aussi souvent que possible leurs amis originaires du même endroit, et pendant cinq ans ils passent le maximum de temps dans une petite maison de vacances auprès d’un lac qui leur rappelle le monde qu’ils ont laissé. Mais je trouve ce livre infiniment plus touchant et fort que le recueil de nouvelles, peut être parce que le récit n’est plus centré sur des personnages étrangers à la famille, mais sur celle-ci, le petit garçon d’une grande sensibilité est vraiment complètement au centre, avec ses impressions et ressentis, et le couple de parents, avec leurs douleurs secrètes, leur passé, jamais dit complètement, mais que l’enfant ressent douloureusement, en empathie avec son père et sa mère. La famille, bien que vivant aux USA, et le petit garçon y étant né, semble vivre dans un monde à part. Déjà parce que tous leurs amis semblent de la même origine. La langue aussi, n’est pas l’anglais. Et le narrateur se remémore avec une nostalgie douce et douloureuse à la fois, le livre de contes qu’on lui lisait, récits finalement terriblement cruels, même si fascinant. L’enfant semble comme englué dans le monde de ses parents, un monde qu’il n’a jamais connu, sauf par ce qui lui en a été raconté, mais ces récits semblent plus vrais que la réalité, comme le temps du conte, ils sont éternels, on ne peut les quitter une fois qu’on y est entré. Et il y a aussi les relations entre ses parents, ce père aimé sans restriction, et cette mère qui parfois semble regretter d’être là. L’enfant devine quelque chose, une séparation, une douleur, une faille, une histoire qui fait que le présent n’est pas suffisant. Il finit par savoir qu’il y a eu quelqu’un d’autre, un autre homme, mais ne peut savoir réellement ce qui c’est passé. Et c’est pour cela qu’il va aller à l’ancien pays de ses parents, essayer de faire parler les gens de cette époque, de ses parents. Mais ne saura rien de ce qu’il cherchait. Des bribes des histoires, des bribes de vies, passionnantes mais pas celles qu’il recherche. Alors il va inventer un roman, le récit de cet amour dont il ne sait rien vraiment, et qu’il va donc imaginer, en partant des différentes bribes qu’il a recueillies. Pour donner sens à ce qu’il a vécu enfant. Et même s’il sait que ce n’est qu’une fiction. C’est tellement difficile de parler de livres que l’on a vraiment beaucoup aimé, bien plus difficile que d’assassiner un mauvais livre. Les deux premières parties du livre m’ont tout simplement enchantées, ce monde de l’enfance tendre et cruel, triste et joyeux, cette nostalgie poignante, cette relations de famille dont on sent que le narrateur ne va jamais se libérer, avec souffrance et délice plongeant dans cet univers de souvenirs. Amour qui peut devenir haine par moments, ou envie de haine. Une sensibilité exacerbée, un don d’observation hors du commun sont les caractéristiques du narrateur enfant, il vit les choses, les petits moments de la vie, avec une grande intensité, et nous les restitue d’une façon frappante. Et cette impossible relation entre ses parents est rendue avec une très grande finesse, et malgré toute la tendresse présente, révèle son tragique petit à petit. La partie qui se passe en Tchécoslovaquie (qui existait encore à l’époque) est aussi très réussie, ces moments de rencontres, ces bouts de récits, montrent en filigrane beaucoup de choses de la vie de ceux qui les livrent, mais sans rien de démonstratif ni d’appuyé. Comme le récit de ce vieux monsieur rencontré dans un café de Prague qui raconte que le niveau du fleuve montant progressivement, les rez-de-chaussée des immeubles dans certains quartiers sont progressivement comblés, et deviennent des caves, et les premiers étages les rez-de-chaussée. Ainsi le monde s’enfonce petit à petit, et le monde d’hier n’est plus accessible, car à une couche plus ancienne à laquelle l’accès n’est plus possible. J’avoue avoir été moins séduite par la troisième partie, l’histoire des parents du narrateur pendant la guerre. Revendiquée comme roman, je l’ai trouvée un peu trop invraisemblable et pleine de pathos. Rien de moins que l’attentat contre Heydrich, et la terrible répression qui a suivi. Et les personnages sont terriblement idéalisés. Mais d’une certaine façon, c’est compréhensible, pour expliquer ces non dits et souffrances, qui resteront à jamais inexpliquées, le narrateur, en compensation en quelque sorte invente une histoire forte, immense, à la hauteur de l’amour qu’il porte à ses parents. Et c’est une belle histoire, qui touche, et dont on a envie de savoir la fin. Mais en ce qui me concerne, je trouve que trop d’émotion tue l’émotion, et j’aurais sans doute préféré quelque chose de plus sobre et contenu, à la mesure des deux tiers du livre. Mais encore une fois, je comprends bien le parti pris de l’auteur. Une très belle lecture vraiment pour moi. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Mark Slouka Lun 5 Mar 2012 - 4:23 | |
| Le monde visibletraduit de l'anglais par Dominique Letellier Bernard Grasset En exergue: Le glacier frappe dans le placard, Le désert soupire dans le lit, Et la fêlure sur la tasse s'ouvre, Chemin vers le pays des morts.W.H. Auden Et ce livre porte une double dédicace aux sept qui moururent le 18 juin 1942 dans l'église Saints-Cyrille-et-Méthode mais aussi à la mère et au père de l'auteur, Olga et Zdenek Slouka, qui vécurent ces années et la moitié de l'histoire. Cela a son importance, il me semble, même si c'est bien un roman, tant on sent à la lecture de tendresse dans les souvenirs . - Citation :
- C’est tellement difficile de parler de livres que l’on a vraiment beaucoup aimé
Je suis bien d'accord avec toi, Arabella! Et c'est d'autant plus difficile quand toi, première lectrice, a déjà tellement bien parlé de ce roman et en a dit tant de choses. Difficile d'en rajouter sans paraphraser! Je vais donc le faire avec quelques extraits ,chaque lecture est personnelle et ce ne seront peut être pas ceux que tu aurais choisis. Quand la mère du narrateur était elle-même enfant, son père lui avait raconté une légende, la légende du monde sous les étangs: Sous les étangs existe un monde. Ceux qui y vivent passent leur journée à regarder vers le haut, comme des astronomes, à regarder les signes venus du monde d’en haut, pleurant ce qu’ils avaient perdu. Le bouchon rouge d’un pêcheur qui touchait le ciel, la langue rose d’un chien lapant l’horizon, des enfants vêtus de bulles argentées, comme des œufs de grenouille, qui s’épluchaient et les suivaient quand ils remontaient à la surface d’un coup de pied..Telles étaient les choses pour lesquelles ils vivaient et durant les longs hivers, ils restaient assis dans le noir glacé près de leurs bougies vert d’eau et se racontaient des histoires fantastiques sur les choses qu’ils avaient vues et qu’ils ne comprenaient pas. Mais, lui avait dit son père , le trpaslik( elfe) qui connaissait bien le monde d’en haut dans toute sa beauté et sa corruption ,était triste pour eux. Sans comprendre qu’ils aimaient leur tristesse, que la vérité serait comme un poison pour eux, il décida de leur dire ce qu’il savait… Il les trouva, ondulant comme toujours telles des algues dans le courant, le regard levé vers leur ciel aqueux, des larmes aux yeux. Il allait les sauver, pensa-t-il. Il se mit à parler, mais au fur et à mesure, une tristesse plus grande encore s’inscrivit sur leur visage, une tristesse différente de celle qu’il connaissait, et ils se plièrent en deux comme s’ils souffraient et tentèrent de se boucher les oreilles de leurs douces mains vertes; et quand ils découvrirent qu’ils ne pouvaient bloquer le son de cette voix qui leur disait la vérité, ils lui entourèrent la gorge de ces mains vertes et le retinrent jusqu’à ce qu’il cesse de parler. Quand le trpaslik se réveilla, l y avait dans son cœur une douleur et un amour qu’il n’avait jamais connus, et il leva les yeux vers le ciel de lumière aqueuse qu’il ne comprenait pas et se dit que s’il pouvait le regarder pour toujours, il ne désirerait plus jamais rien d’autre.
Une légende qui l'a tant marquée, que quand elle-même racontait cette histoire à son fils, elle n'en racontait en fait que la moitié, et jamais la fin qu'elle prétendait avoir oubliée; comme elle ne lui parlait jamais de son propre passé. Gommé. Il y avait des choses que ma mère ne voulait pas me dire- j’y étais habitué.Pourtant, comme tous les enfants, surtout quand ils sentent qu'il existe des choses cachées, il écoutait, devinait et tâchait de comprendre. Et il savait certaines choses: Qu’il y avait eu une guerre Que tous les gens qu’ils connaissaient l’avaient vécu d’une manière ou d’une autre. Que la Tchécoslovaquie , le pays d’où venaient mes parents, avait été envahie. Que certains s’étaient battus contre l’envahisseur et d’autres non. Je savais d’autres choses encore. Je savais que dans le passé , il y avait eu quelque un que ma mère aimait beaucoup. Qui était parti chasser sous la pluie un matin et n’était jamais revenu. Qui s’était perdu dans la forêt. Ou qui s’était trop penché sur l’eau. Je le savais à la manière dont les enfants savent les choses et le savoir ne me choquait pas.Est-ce que la vérité aurait vraiment été un poison, comme dans la légende, est-ce que ne pas raconter à son enfant sa propre histoire, ne le laisser construire sa propre identité qu’à partir du « monde visible », en le préservant des drames d’un monde englouti , en pensant qu’il est possible , comme dans certains quartiers de Prague , de reconstruire une autre strate de vie comme les habitations ont été reconstruites , de laisser le temps enterrer le passé de plus en plus profondément , est vraiment possible? Je ne le sais pas, mais cela donne en tout cas à un romancier du matériel à creuser.. Tout comme enfant,il interrogeait l’entourage de ses parents pour chercher à en savoir plus sur ce que soit disant sa mère avait oublié,mélangeant un peu tout ,le monde de l'étang , les hommes dans la crypte, qui ils avaient tué, comment, pourquoi, cherchant à combler les vides d’incompréhension laissés par les silences adultes, le narrateur devenu lui-même adulte va continuer l’enquête sur place, à Prague, interrogeant tous les anciens témoins ayant survécu susceptibles de le faire parvenir à reconstituer l’histoire de sa mère , de l’homme qu’elle a passionnément mais très brièvement aimé, et du couple formé par ses parents . De sa propre histoire familiale donc. Bien sûr, il n’y parviendra pas. Ou très peu. Des bribes de mémoire.. Ils avaient été là, tous, et maintenant ils étaient partis. Comment expliquer une chose pareille? Ils s’étaient adossés à un mur chauffé par le soleil, en cet après-midi particulier de juin, s’étaient frotté le nez avec le poignet, avaient écarté de leurs doigts les deux oreilles d’un abricot trop mûr. Et maintenant ils n’étaient plus. J’en étais venu à aimer deux d’entre eux: leurs voix, si je devais l’entendre à nouveau dans ce monde, me serait plus familière que la mienne. Mais d’autres les avaient connus. Moi pas- pas vraiment. Quelqu’un a dit un jour: à la fin de toute vie, il y a un point final, et la mort se moque que le texte soit fragmentaire. C’est à nous, les vivants, de fournir une forme quand il n’en existe pas, de sauver des flots même ceux que nous n’avons jamais connus. Comme des mendiants, nous devons raccommoder l’univers de notre mieux. Alors, pour raccommoder cet univers , dans le dernier chapitre intitulé 1942, Un roman, cette histoire de passion et de mort, il va l’inventer. Du moins en inventer les détails car le contexte historique est bien réel . Celui de l’assassinat de Reinhardt Heydrich par des résistants tchèques, des représailles qui suivirent au cours desquelles 10 000 tchèques furent exécutés ou déportés, et de ce qu’il advint de ces résistants , réfugiés dans une église orthodoxe et dont aucun ne fut capturé vivant. C’est un chapitre effectivement très fort, mais que j'ai trouvé finalement assez retenu quand on en lit un peu plus sur les évènements survenus. L'histoire d'amour( en fait, les deux histoires d'amour..)est, elle, magnifique. C'est un très beau roman , très fin et très tendre , qui parle du monde de l'enfance et ses perplexités, des non-dits familiaux et de la nécessaire recherche d'une vérité dans son histoire familiale qu'on ne pourra bien sûr que réinventer . Et aussi de la possibilité de construire sa propre identité en sachant que cette histoire familiale est toujours un "roman" dans lequel subsisteront toujours des mystères qu'il faut accepter. Je me demande comment il la retrouva dans une telle obscurité. S'il ne dit rien du tout et se contenta de la ramener- car que pouvait-il faire d'autre?-lui tenant le bras sur le sentier jonché de branches cassées, cette femme rendue invalide par la douleur. S'il y avait un moyen sur cette terre, dans cette vie, pour qu'elle ne le haïsse pas à cause de ça. Mais je lui souhaiterais maintenant-une forêt infinie et vingt ans jusqu'à l'aube.Merci Arabella! | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mark Slouka Lun 5 Mar 2012 - 8:05 | |
| Heureuse que tu aies aimé ce livre, dont on pas beaucoup parlé, et qui l'aurait pourtant mérité. | |
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| Sujet: Re: Mark Slouka | |
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| | | | Mark Slouka | |
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