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| Cees Nooteboom [Pays-bas] | |
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Auteur | Message |
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bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Mar 8 Avr 2014 - 23:10 | |
| ... Et aussi ces mises en exergue -transparentes- que Nootebbom a placé en tete de ses nouvelles :
"You might have got yourself a story, I said.
- Sure. But up here we' re just people."
Raymond Chandler : The Lady in the lake
"What an empty episode !" said Eliza. It seems to have no meanning. - It has none, said Sir Robeert. So we will not give it one. We will not pretend that something has happend when nothing has."
Ivy Compton Burnett : The Last and the First
"Come il est vide, cet épisode ! dit Eliza. On dirait qu' il n' a aucun sens. - Il n' en a pas, dit Sir Robert. Nous n' allons donc pas lui en donner. Nous n' allons pas feindre qu' il s' est passé quelque chose alors qu' il ne s' est rien passé."
Ivy Compton Burnett : Les Derniers et les premiers. | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Mer 9 Avr 2014 - 17:58 | |
| Il faut absolument que je reprenne mes lectures en Néerlandais. Ce serait bête de n'aller à la bibliothèque que pour prendre des films. Je pense que je vais lire un bouquin en Néerlandais et deux en Français (J'achèterais moins comme ça) . Et je vais peut-être commencer par lui! | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Mer 9 Avr 2014 - 20:01 | |
| La Nuit viennent les renards. - Actes Sud (Suite)
Heintz, la nouvlle la plus longue du recueil est un chef-d' oeuvre. Et je vous cite volontiers quelques phrases.
"Une tombe. Ma vie n' est jamais sans poésie, je ne sais pas comment font les autres gens. Ce jour-là, j' avais lu Montale, je l' emporte toujours quand je suis en Ligurie. Os de seiche, squelette de seiche, le recueil qui se déroule ici, je ne sais si on peut le dire
comme ça. Un recueil de poésie se déroule-t-il ? Le soleil était écrasant ce jour-là. Quelqu' un m' avait indiqué le chemin. Longer l' église, suivre une longue allée de cyprès.
"Regarde les formes que prend la vie quand elle se décompose", dit un des poèmes du recueil et le précéent décrit c e que je fais. La poésie, si obscure soit-elle, est toujours littérale. Pour moi elle est toujours littérale. C' est moi le lecteur, donc c' est moi qui décide.
"Et, allant dans le soleil qui m' éblouit, sentir, triste merveille, combien toute la vie avec ses peines est dans cette marche le long d' une muraille qu' en haut hérissent des tessons de bouteille."
Derrière ce mur, des ormes, une vague odeur de roses, le silence des morts. J' étais au cimetière."
Toute la nouvelle est de la meme coulée. Shanidar, j' attends tes impressions quand tu liras ce texte.
Et je suis curieux de te lire. Moi, niet ! | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Mer 9 Avr 2014 - 20:47 | |
| comme tu joues bien le rôle de l'asticot, bix ! j'en suis médusée mais attention je mords ! | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Jeu 10 Avr 2014 - 8:33 | |
| - bix229 a écrit:
Moi, niet ! Mooi niet? Tu veux dire? Toch wel.... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Ven 18 Avr 2014 - 16:22 | |
| "Pourquoi vous retrouviez-vous tous les soirs ? Votre"transcendance" c' était le rire censé masquer les sanglots sous-jacents, tu ne vas me dire le contraire ?
Moi, je voyais tout, tu vas me trouver prétentieuse, mais c' est la vérité. La moitié d' entre vous, je l' avais connue au lit, crapauds et paons, buraucrates et fous. Vous aviez une seule chose en commun : une façon de provoquer le destin. Si on ne le fait pas dans la vie réélle, on se rattrape au baccara ou à la roulette.
La certitude éternelle que la perte existe bel et bien, que c' est la vérité toujours camouflée par le fait qu' on gagne de temps en temps, voire une seule fois".
Paula II. Das : La nuit viennent les renards. P. 161 | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Jeu 25 Sep 2014 - 11:33 | |
| Le matelot sans lèvres (recueil de nouvelles) Publié juste après le grand succès de son premier roman : Philippe et les autres, ce recueil de nouvelles (que l'auteur a renié pendant trente ans), est très loin de l'univers auquel nous a habitué Nooteboom. Ecrits en 1957 à l'âge de 23 ans, ces très courts textes sont d'une cruauté qui a plus ou moins disparu de l'œuvre de Nooteboom. Une cruauté et une sorte de jeunesse, d'inexpérience, de rapidité dans la prose qui peuvent surprendre. Ce ne sont pas de mauvaises nouvelles, certaines même valent vraiment la peine d'être lues avec attention ( Le matelot sans lèvres, Le forçat amoureux ou la très courte Houla au titre énigmatique). Certaines se déroulent sous les tropiques (le Surinam) et l'on retrouve un peu l'atmosphère de Somerset Maugham, la chaleur poisseuse et l'attention aux femmes, les histoires sordides de marins et la crudité des actes. Bien sur on retrouve certains thèmes chers à l'auteur (le voyage, les femmes, le mystère) mais ils sont ici en construction et ne prendront leur forme policée et inspirée qu'un peu plus tard. La lecture de ces nouvelles vaut donc pour ceux qui connaissent déjà l'auteur d'écriture en gestation et donnent à lire des textes très courts, cruels et inquiets non dénués d'un certain attrait. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Lun 10 Aoû 2015 - 22:00 | |
| Arnold Peters, un Hollandais d' une trentaine d' années marche dans les rues de Ginza, le quartier des affaires de Tokyo. On est au début des années 80. Il en est à son cinquième et dernier séjour au Japon. Et le photographe qu' il est, aimerait emporter une image du pays qu' il aime. Mais il a l' impression que ce pays a disparu au profit d' un autre, occidentalisé et sans authenticité. Il fait la connaissance d' une femme, un modèle pour photographes, et il décide de faire une série de photos avec elle. Ce sera beaucoup plus que cela. Une pasion dévorante, cruelle, morbide, destructrice. Il aimera à la folie -c' est bien le mot qui convient- cette femme qui lui échappe dans l' acte amoureux lui-même. Qui lui échappera toujours. Meme dans le sommeil. Il fera plusieurs séjours au Japon pour la revoir et leurs rapports resteront tout aussi dévorants que frustrants. Enfin pour lui. Jamais il ne parviendra à la convaincre de l' accompagner. Ni comprendre vraiment pourquoi elle refuse. Il perdra son temps, son argent, son métier, hanté à tout jamais par cette passion incandescente, mais inoubliable. Que dire de plus sur cette histoire d' amour, de volupté, de chagrin et de mort, sinon qu' elle est remarquablement écrite. Pour le reste, on le sait, "la beauté est toujours étrange" et les amours véritables souvent cruelles. " Entre eux, l' amour était un acte généralement silencieux mais jamais sans... comment dire ? sans danger.Aucun etre ne lui avait fait éprouver ce sentiment de menace, le défi d' une fureur guérrière intimementnt melée à d' incompréhensiblestémoignages amoureux et à des caresses camouflées en morsures. P. 22Arnold Pessers ne pouvait regarder une photo sans y penser : rien ne le fascinait plus que des photos d' inconnus prises par d' autres inconnus, surtout si elles étaient suffisamment anciennes pour qu' on put avoir la certitude que tous les interessés étaient morts.Et parfois il avait la conviction absolue, infaillible, d' etre lui-même en train de produire un de ces clichés, une image, qu' un jour, quelque part, un passant indéfini découvrirait sur un étal de marché aux puces ou dans une boutique. P. 51Cette nuit-là commença la seule véritable histoire d' amour de sa vie. Lorsque plus tard il voulait en parler à des amis, il s' apercevait chaque fois que ces sortes de choses ne se laissent approcher qu' en termes élémentaires, et ce sont ceux qui suscitent le plus lerire ou l' incrédulité. Mais cela n' y changeait rien.C' était une passion qui le consumerait jusqu' aux moelles et effacerait tout l' avenir et le passé."..P. 55 | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Mar 11 Aoû 2015 - 15:59 | |
| Cees Nooteboom est noté depuis longtemps, je vais bien finir par y arriver !!! | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Mar 11 Aoû 2015 - 16:36 | |
| J' aimerais avoir le point de vue d' Ariane, vu que le livre se passe au Japon et que Nooteboom apparemment le connait bien. Du moins le Japon des années 70. | |
| | | Ariane SHOYUSKI Sage de la littérature
Messages : 2372 Inscription le : 17/04/2014
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Lun 24 Aoû 2015 - 0:39 | |
| - Bix229 a écrit:
- J' aimerais avoir le point de vue d' Ariane, vu que le livre se passe au Japon et que Nooteboom apparemment le connait bien.
Du moins le Japon des années 70. Je veux lire notamment "Mokusei !" depuis que Kenavo m'a conseillé à LC Japon il y a presque un an. - Chatperlipopette a écrit:
- Elle se ferme comme le Japon se ferme, tout en restant avenant, aux étrangers. Elle lui laisse voir ce qu'elle veut bien dévoiler mais pas plus. Une protection de son être intime, de son identité. En effet, qu'a l'occidental comme notion du Japon hormis « une certaine idée du Japon »? Le roman explore ces relations complexes entre le Japon et l'Occident: on ne retient de la période Edo que le fait que les samouraïs écrivaient des haïkus alors qu'ils étaient des combattants sanguinaires et violents.
L'ami diplomate d'Arnold, de Goete, est l'avocat du diable: il est revenu de tout cet engouement pour la pureté esthétique de la calligraphie, de la cuisine, de l'art et ne voit dans les japonais que « une bande de brutes militaristes qui ne tolèrent pas la moindre improvisation.Ce peuple est malade d'obéissance » (p 13). Tandis qu'Arnold ne veut surtout pas qu'on lui déflore son idée du Japon.
Mais, à mesure qu'Arnold côtoie Satoko et ses compatriotes, il perçoit leur retenue, leur courtoisie extrême telle un masque cachant leur vrai moi. Jusque dans l'abandon sensuel, Satoko masque son visage afin que son partenaire ne voit pas ses émotions. Difficile à saisir pour un occidental, difficile à accepter surtout lorsqu'il apprend que Satoko le quitte pour se marier et avoir des enfants. Il veut aussi se marier et avoir des enfants avec elle....mais l'inverse n'est pas vrai, plus exactement n'est pas envisageable du point de vue de Satoko. C'est la déchirure, la douleur de la séparation. Les promenades solitaires d'Arnold sur les sentiers du Fuji sont alors teintées, subtiles et délicates, du « Mono so aware: le profond sentiment des choses », l'approche esthétique nimbée de tristesse des beautés éphémères de la nature et de la vie humaine. Ce sentiment qui remet chaque chose à sa place afin d'accéder à l'équilibre harmonieux du monde.
En lisant ce roman, court mais très dense dans les émotions ressenties, je me suis rappelé la difficulté parfois que j'ai eu à entrer pleinement dans les codes culturels des films de Miyazaki: je me dis souvent qu'il faut être japonais pour saisir toute la subtilité du message transmis. Et je me suis dit que malgré tout mon amour de la littérature et de l'art japonais, je n'ai sans doute qu' « une certaine idée du Japon » c'est à dire la partie infime que ce pays veut bien dévoiler aux autres. Mais cette « certaine idée du japon » est loin d'être frustrante tant que l'on ne se sent pas rejeter. Et, on pourrait inverser ce postulat en pensant que les japonais ne font « une certaine idée de l'Occident »! C'est très intéressant ce qu'elle a écrit ici. Et je comprends cette fermeture. D'ailleurs je l'ai aussi dans moi-même. Et il est possible que tous les japonais gardent cette fermeture-là vis-à-vis des occidentaux. Mais enfin je ne sais pas. Ce n'est pas facile à expliquer tout ça. Je devrai d'abord lire ce roman... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Lun 24 Aoû 2015 - 7:12 | |
| - Ariane SHOYUSKI a écrit:
- Je veux lire notamment "Mokusei !" depuis que Kenavo m'a conseillé à LC Japon il y a presque un an.
avec lui tu peux en tout cas être certaine qu'il ne suit pas "une mode", et comme tu as pu le constater lors de la LC Japon, il a fait plusieurs voyages au Japon et s'il écrit un tel livre, c'est qu'il s'est vraiment immergé de son sujet | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Lun 14 Nov 2016 - 12:04 | |
| Mokusei !Courte variation sur le thème du Japon et celui de l'amour ou plutôt de la passion amoureuse qui finit par se changer en haine, Mokusei ! est une invitation à la réflexion sensuelle. Car si l'amour d'Arnold Pessers se transforme en haine c'est bien de ne pouvoir se fondre en l'autre, ni être absorbé par lui. Et si cet amour fou, ravageur, intense, angoissé se meut en violence interne, en brutal rejet, c'est qu'il est érigé sur la peur. La peur de perdre l'autre, de ne pas le connaître, de ne pas pouvoir le retenir, de ne pas savoir être avec lui même quand on est séparé. C'est ici, dans cette réflexion que ma lecture s'est longuement arrêtée, afin de mieux pouvoir penser à cette belle intuition: quand on aime on n'est jamais séparé, l'autre nous accompagne, toujours, partout ; dans la passion amoureuse le déchirement de l'éloignement est un heurt, une rupture douloureuse, une souffrance et de cette césure naît la peur qui conduit à la haine. Alors pour aimer il faut accepter une certaine forme de lâcher-prise et puis aussi, sans doute, accepter que l'autre, le fantasmé, l'irréel, le superbe aient aussi des zones d'ombres, de ténèbres, de vulgarité et d'impureté. C'est là que resurgit la figure emblématique d'un Japon que tout Occidental désire et n'atteint jamais car le Japon dont il rêve est bien un rêve, il est tout de pureté et de zen, d'art floral et de haïkus et certes le Japon est cela mais pas seulement. Il est Hiroshige et le Mont Fuji mais il est aussi repli sur soi, beuverie nocturne et tyrannie sanguinaire. Il est fantasme à l'égal de cette passion qui guide le photographe Pessers, l'étreint, le rompt et le broie. La femme comme le Japon revêt masque sur masque pour mieux cacher, taire, terrer son être. Parfois le Mont Fuji se cache, souvent la femme s'échappe. Cette estampe d'Hokusai, Tête de femme assassinée remplace les photographies de Sakoto sur les murs de l'appartement hollandais de Pessers, une femme le visitant la trouvera 'morbide' il en sera d'accord, comme s'il se vengeait ainsi d'une défaite assurée. On retrouvera ici, hélas trop vite, trop court, la capacité de Nooteboom à passer de l'essentiel à l'infime, du personnel à l'universel, du drôle au tragique, de l'intense au frivole. On retrouvera son écoute (presque monacale) pour les détails infimes des existences et sa capacité à rendre par un simple dialogue la densité d'une pensée, la richesse d'une réflexion. On pourra se dire que tout ça, la passion amoureuse, la douleur, l'exotisme, l'impureté sont des choses que l'on connait trop bien, mais sous la plume de Nooteboom, chaque élément revêt une couleur, une odeur, un son particuliers. Tendre et cruel, l'auteur en quelques mots parvient à faire toucher du doigt la souffrance, la perte, la peur dont Pessers est le jouet. C'est beau. Troublant. D'une rare intensité. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Lun 14 Nov 2016 - 13:21 | |
| extra comme toujours ... cela faisait trop longtemps que j'ai lu ce livre, cela donne envie de le reprendre | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Cees Nooteboom [Pays-bas] Lun 14 Nov 2016 - 13:26 | |
| Il est trop court ! et puis comme on a déjà quelques extraits sur le fil je n'en ajoute pas, par contre je recommande chaleureusement ce livre, trop trop bon ! Il y aurait d'ailleurs un parallèle à faire avec le livre de Montalbetti Love Hotel, qui reprend presque le même dispositif, la même perméabilité aux sensations et offre un résultat très différent (mais tout aussi intéressant). Pourtant dans les deux livres, les femmes aimées, japonaises, ne s'expriment jamais directement et semblent bien secrètes, tout comme cet énigmatique pays... | |
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| | | | Cees Nooteboom [Pays-bas] | |
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