Un sombre pressentiment
À la rencontre de Hieronymus Bosch - Citation :
- Présentation de l’éditeur
Alors que l'on commémore le 500e anniversaire de la mort de Jérôme Bosch en cette année 2016, les musées du Prado à Madrid et Bois-le-Duc aux Pays-Bas organisent une large rétrospective de son oeuvre.
C'est à l'invitation de l'institution madrilène que Cees Nooteboom entreprend un voyage de Rotterdam à Lisbonne en passant par Gand, Madrid et Bois-le-Duc.
Il va à la rencontre de ce peintre qui le fascine depuis ses années étudiantes.
Soixante reproductions accompagnent cet ouvrage au ton très personnel et très littéraire, où Nooteboom croise récit personnel et réflexions sur la peinture du maître néerlandais.
Le livre paraît simultanément en allemand, en espagnol, en néerlandais et en anglais.
L'un des plus importants écrivains contemporains néerlandais à la rencontre du peintre le plus connu des Pays-Bas.
Pour ceux qui sont surtout intéressés par l’œuvre de Hieronymus Bosch, il vaut mieux passer son tour.
Bien qu’il y ait des images tout au long du texte, il ne s’agit que de détails (bien choisis, je trouve, et qui donnent une autre approche à ses grandes toiles).
Ce livre est plutôt pour ceux qui aiment Cees
Nooteboom. Sa vue sur les images de Bosch est très personnelle et du coup, il y plus Cees
Nooteboom dans ce livre que Hieronymus Bosch
Ils sont pleins à craquer, ses tableaux
Ainsi c’est probablement aussi un choix de Cees
Nooteboom de se concentrer sur les ‘petits’ détails dans les tableaux de Bosch.
Pour la plus grande partie de ce livre, il choisit de parler de
Le jardin des délices.
Rarement un homme devenu invisible aura laissé derrière lui tant de choses visibles.
Et un dernier mot concernant le sous-titre. En néerlandais c’est
Reizen naar Jheronimus Bosch, en allemand on l’a repris
Reisen zu Hieronymus Bosch = Voyages vers Hieronymus Bosch.
Cela suit parfait l’auteur qui a écrit :
Et si Hieronymus Bosch, à travers des noms et des titres, continue à hanter le temps présent qui est le mien, quoi d’étonnant à ce que l’éternel voyageur que je suis écrive un récit sur un peintre qui n’a jamais quitté les Pays-Bas ?