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| Andrée Chedid | |
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+6Cassiopée zazy MartineR coline swallow mimi54 10 participants | |
Auteur | Message |
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zazy Sage de la littérature
Messages : 2492 Inscription le : 19/03/2011 Age : 75 Localisation : bourgogne
| Sujet: Re: Andrée Chedid Sam 6 Juil 2013 - 13:55 | |
| Encore, encore, j'en veux encore !! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Andrée Chedid Sam 6 Juil 2013 - 19:33 | |
| - zazy a écrit:
- Encore, encore, j'en veux encore !!
Zazy...fan d'Andrée Chédid!...Tu as raison... Pour toi: SaisirRecueillir le grain des heures Etreindre l’étincelle Ravir un paysage Absorber l’hiver avec le rire Dissoudre les nœuds du chagrin S’imprégner d’un visage Moissonner à voix basse Flamber pour un mot tendre Embrasser la ville et ses reflux Ecouter l’océan en toutes choses Entendre les sierras du silence Transcrire la mémoire des miséricordieux Relire un poème qui avive Saisir chaque maillon d’amitié. | |
| | | zazy Sage de la littérature
Messages : 2492 Inscription le : 19/03/2011 Age : 75 Localisation : bourgogne
| Sujet: Re: Andrée Chedid Sam 6 Juil 2013 - 20:27 | |
| J'aime vraiment ces romans qui ont également cette poésie et je vais me pencher sérieusement sur sa poésie. Merci Colin:dentsblanches: e, tu peux continuer | |
| | | swallow Sage de la littérature
Messages : 1366 Inscription le : 06/02/2007 Localisation : Tolède. Espagne.
| Sujet: Re: Andrée Chedid Dim 7 Juil 2013 - 12:38 | |
| Encore et encore...
PASSAGE:
Ne vous méprenez pas Je ne suis que de passage Un être fictif sur un trajet Sans itinéraire Je pousse des portes Qui s´ouvrent Sur la vie Et d´autres portes Qui mènent je ne sais où.
Celle-ci, Andrée Chedid la relie à DANTE ( La Divine Comédie) qu´elle cite dans son post-scriptum. "Aussi, tu peux comprendre que notre connaissance disparaîtra complètement, dès l´instant où sera fermée la porte de l´avenir". DANTE. | |
| | | zazy Sage de la littérature
Messages : 2492 Inscription le : 19/03/2011 Age : 75 Localisation : bourgogne
| Sujet: Re: Andrée Chedid Dim 7 Juil 2013 - 21:14 | |
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| | | Sigismond Agilité postale
Messages : 875 Inscription le : 25/03/2013
| Sujet: Re: Andrée Chedid Ven 23 Aoû 2013 - 13:21 | |
| - mimi54 a écrit:
Le message
- Spoiler:
- Citation :
- En été, dans un pays en guerre, une jeune femme est blessée par une balle alors qu'elle essayait de rejoindre Steph, qui habite de l'autre côté de la ville. À vingt minutes à pied d'ici, Steph l'attend. Dans sa dernière lettre, il lui demande de laisser de côté leurs vieilles querelles et de vivre l'indéfectible amour qui, depuis toujours, les unit. Arrêtée dans sa course par la balle d'un franc-tireur, Marie n'a qu'une seule idée en tête : lui faire parvenir un message pour lui dire qu'elle venait... qu'elle l'aime.
C’est court, c’est intense, et c’est fort. Je rencontre Andrée Chedid avec ce roman magnifiquement écrit.
- Spoiler:
J’ai couru avec Marie qui allait au devant de son amoureux, j’ai peiné avec Marie à terre, une balle dans le dos. J’ai couru à nouveau avec Anya à la recherche de Steph. J’ai espéré avec Anton pour Marie. J’ai encore couru avec Gorgio à la recherche d’une ambulance. J’ai couru avec Steph à la recherche de Marie. Chacun court, chacun cherche, chacun lutte à sa façon au nom de l’amour. Andrée Chedid réussit à mettre le rythme idéal dans son écriture en fonction des situations. Celle ci se fait lente dans les bras d’Anton, et s’accélère dans les rues de cette ville dont on ne connaît ni le nom, ni la localisation, lorsqu’il s’agit d’aller à la rencontre de Steph, ne pas le manquer. Pour mieux fixer le lecteur sur ses personnages, qui chacun à leur façon débordent d’humanité, André Chedid s’affranchit des contraintes temporelles et spatiales. A peine si nous avons qu’ils connaissent Souchon et Chedid parce qu’Anya les chante…Sinon c’est au lecteur de faire appel à son imagination. L’important pour Marie est que Steph ait son message, que Marie sache que Steph ait son message. Dans cette ville en guerre civile, le reste n’est que pur détail.
- zazy a écrit:
- J'ai terminé "message". Qu'est-ce que j'aime lire les ouvrages de cette auteure !!!
- Spoiler:
Tandis qu’elle avançait à grands pas la jeune femme sentit soudain, dans le dos, le point d’impact de la balle. Un mal cuisant, aigu, bref. Il lui fallait à tout prix arriver à l’heure dite. La rue était déserte. Elle continua sa marche, comme si rien ne s’était passé. L’illusion ne dura guère.
Dès le début, nous sommes au cœur du sujet. Marie court rejoindre Steph à l’entrée d’un pont, comme s’il leur fallait passer de l’autre côté, sur l’autre rive, celle d’une nouvelle vie. Ils s’aiment et osent enfin se le dire en face.
Dans une avenue vide, Marie est fauchée par une balle dans le dos, tirée par on ne sait qui. Anton et Anya s’enfuient de leur immeuble, mais devant la détresse de Marie, Anton va veiller sur elle alors qu’Anya va au rendez-vous. La trame est simple : Unité de lieu, peu de personnages, c’est une tragédie antique qui se joue. Le lieu est indéfini, ce pourrait n’importe où dans le Sud, l’écriture se fait patiente, douce, baignée dans le soleil qui les brûle, comme les mots d’Anton et Anya pour soutenir Marie jusqu’à l’arrivée de Stéphane. Je les soutiens dans la lente agonie de la jeune femme, dans son désir de vivre jusqu’à l’arrivée de son amour, moi aussi, je l’espère.
Steph se voit dans les deux silhouettes Il leva les yeux vers Anton et sa femme, tous les deux debout à une certaine distance se tenaient par la main et les regardaient. Il eut soudain l’impression de se refléter dans ce couple, qu’ils auraient pu devenir, si la vie leur en avait laissé le temps.
Anya se retrouve dans Marie lorsqu’elle court à la recherche de Steph : Anya dévore l’espace, dévore le temps. Ses rides se dissipent, ses mains se lissent, ses cheveux ne sont plus gris mais châtains. Son cœur s’électrise, s’enflamme. A-t-il jamais cessé de brûler ?
Gorgio, franc-tireur, peut-être celui qui a blessé mortellement Marie est un jeune homme de 20 ans tout au plus (un gamin pour moi) « sa bouche esquisse une moue enfantine, presque tendre » « Gorgio et sa mitraillette ne faisait plus qu’un ! Elle avait métamorphosé son existence » Ange déçu ou déchu ? Il s’est enrôlé dans le camp adverse des siens, vit en haut d’un immeuble déserté, dans un appartement bourré de livres qu’il feuillette pour en extraire des phrases complètes qu’il note sur un carnet qui ne le quitte jamais. Pour lui, la guerre n’a pas de visage puisqu’il vise et tire du haut de son « bunker » « Ayant décidé une fois pour toutes que ceux qui passaient dans cette rue étaient des ennemis, ou du moins des adversaires, Gorgio n’éprouvait aucun scrupule à les descendre, il en ressentait plutôt de la fierté. Ennemi de qui ou de quoi ? Il préférait ne pas trop s’interroger à ce sujet. ». Découvrant le visage de Marie, la guerre prend un autre sens pour lui, mais la rédemption est trop tardive.
Dans ce livre, Andrée Chedid démontre l’inanité, l’absurdité de la guerre. Des chapitres courts, une écriture nerveuse, sèche, sans fioriture sauf lorsqu’elle parle de l’amour. Tous les personnages de ce drame sont le noir ou le blanc : l’amour perdu et l’amour toujours, la jeunesse et la vieillesse, l’ange et le guerrier, la tendresse et la dureté. La poésie, pour mon plus grand plaisir, est encore et toujours présente dans ce livre.
Un livre court mais intense que j’ai aimé lire et que j’aurais aimé garder
Rien de plus que Mimi & Zazy, bref livre haletant, à l'action située dans un Beyrouth (je pense, non ? ) ravagé. Le rythme est trépidant, accentué encore par le sentiment d'urgence extrême qui traverse le livre. Stylistiquement, les courts chapitres -plutôt des paragraphes un peu allongés, en fait- contribuent à l'effet. C'est très réussi. L'inaccompli, aussi l'éphémère, y sont rendus sur une toile de fond de violence absurde, prégnante et dans l'air, sans queue ni tête, ce qui accentue encore le côté anti-humain (plus qu'inhumain, en fait) de cette désespérante violence. Gorgio en est le personnage-type. Quoique Steph, in fine... La vie ? Allez chercher de bien belles touches, disposées ça et là, du côté de Marie, Anton et Anya ! | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Andrée Chedid Ven 23 Aoû 2013 - 18:44 | |
| @Sigismond : merci pour ton commentaire ... Je viens de remarquer que j'avais oublié de l'ajouter dans ma LAL ! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Andrée Chedid Ven 23 Aoû 2013 - 19:47 | |
| - Sigismond a écrit:
-
Le message
C'est très réussi. L'inaccompli, aussi l'éphémère, y sont rendus sur une toile de fond de violence absurde, prégnante et dans l'air, sans queue ni tête, ce qui accentue encore le côté anti-humain (plus qu'inhumain, en fait) de cette désespérante violence. Tellement juste! C'est une lecture que j'avais aimée faire moi aussi. | |
| | | Cassiopée Main aguerrie
Messages : 347 Inscription le : 28/07/2011 Localisation : France
| Sujet: Re: Andrée Chedid Dim 25 Aoû 2013 - 17:25 | |
| Le messageEn refermant ce livre, le visage baigné de larmes, les dernières lignes de l’hymne à l’amour d’Edith Piaf, se sont imposées à moi. - Citation :
- « Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité Dans le ciel plus de problèmes Mon amour crois-tu qu'on s'aime Dieu réunit ceux qui s'aiment. » Dieu, la vie, peu importe …. L’amour réunit toujours ceux qui s’aiment, ils finissent forcément par se retrouver …. Ce livre, coup de cœur pour moi, est un hymne à l’amour, l’amour de Steph et Marie, l’amour d’Anton et Anya, l’amour d’un pays, l’amour de la vie …. - Citation :
- « Depuis que je côtoie quotidiennement la mort, tout me semble absurde. Tout me paraît vain en dehors de l’amour. »
On sait que c’est l’été, on sait que le pays est en guerre, la ville divisée en deux, on sait qu’ils connaissent Brel, Gainsbourg, Cabrel, Souchon, Ferré, Trenet, Brassens, Chedid…pour la musique ; Jack London pour l’écrit …. On ne sait rien d’autre sur le lieu, l’époque mais on n’en a pas besoin. L’important, c’est l’amour, la souffrance, l’attente, l’espoir, la compassion …. une palette de sentiments exprimés avec une finesse poétique, à mots choisis. L’écriture s’emballe, devient rythmée ; saccadée lorsque les personnages courent, puis plus lente face à l’attente, la souffrance, enfin plus douce face aux mots d’amour murmurés, chuchotés … Avec très peu de pages, très peu de mots, Andrée Chédid a su apporter une force étonnante à son récit. La volonté des uns et des autres se sent à travers les lignes. On court avec Anya, on souffre avec Marie. Chaque personnage, décrit et situé en peu de mots, fait très vite partie de notre univers, comme autant de personnes dont on a peine à se séparer lorsque vient la fin de ce petit mais si intense roman … Le sixième jour - Citation :
- « L’ombre, c’est la maladie du soleil, et rappelle-toi, le soleil gagne toujours. Toi, tu es mon soleil. Tu es ma vie. Tu ne peux pas mourir. La vie ne peut pas mourir. »
C’est le deuxième livre d’Andrée Chedid que je lis et c’est une nouvelle fois une belle découverte. Un hymne à l’amour, l’amour d’une grand-mère pour son petit fils. Elle est prête à tout, même à donner sa vie (ne dit-on pas qu’il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ?), pour qu’il vive, pour qu’il s’en sorte, pour que le soleil brille à nouveau. L’écriture « transpire » l’amour de cette mamy, « transpire » l’Orient, on sent la poussière, on a chaud, on a besoin d’air, on prend avec eux la galette et le peu d’eau fraîche récupérée, le soleil nous éblouit … Andrée Chedid sait parfaitement nous mettre dans l’ambiance du récit, son style colle à la vie qu’elle évoque, ses mots sont douceur, tendresse, révolte …. suivant ce que ressent Saddika, cette grand-mère courage, qui jamais n’abdique, qui transmet sa détermination, sa combativité …. Un roman court, profond, fort, que je n’oublierai pas ….
Dernière édition par Cassiopée le Dim 25 Aoû 2013 - 19:17, édité 4 fois | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Andrée Chedid Dim 25 Aoû 2013 - 19:06 | |
| @Cassiopée : Tes commentaires donnent l'envie de se plonger très vite dans l’œuvre d'A Chedid | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Andrée Chedid Dim 25 Aoû 2013 - 21:43 | |
| - GrandGousierGuerin a écrit:
- @Cassiopée : Tes commentaires donnent l'envie de se plonger très vite dans l’œuvre d'A Chedid
Et aussi de s'y re-plonger! Les textes d'Andrée Chédid sont à la fois tout simples, et tellement beaux, tellement humains! Pour les romans, il faut un peu choisir tout de même...Tous ne se valent pas. Certains semblent étirés alors qu'ils auraient fait une superbe nouvelle ( Le survivant, par exemple).Elle excelle dans les nouvelles. Le message a d'abord été une nouvelle! "J'aime, sous les désastres, rechercher la beauté de l'amour. Il y a une vingtaine d'années, j'ai écrit une nouvelle, La Mort au ralenti. Le Message est une version allongée (enfin pas tant que ça, deux cents pages !) de ce texte. J'avais imaginé déjà ce pont qui sépare deux amants. En 1993, je découvre dans la presse un article titré « Les amants de Sarajevo », la même histoire, mais véridique celle-là. Elle était musulmane, lui, serbe. Ils s'aimaient au-delà des différences, des cultures, des conflits. Ils se jettent dans les bras l'un de l'autre, et tombent enlacés sous des balles. J'étais bouleversée. Ma petite-fille m'a incitée à retravailler la nouvelle pour en faire un roman. L'issue de l'histoire s'est transformée, et j'ai moi-même été surprise des réactions de mes personnages..."Andrée Chédid dans une interview pour Télérama source | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Andrée Chedid Dim 25 Aoû 2013 - 23:11 | |
| @Coline : merci pour toutes ces précisions ! Dans la prochaine fournée de mon pain littéraire, je pense mettre A Chedid ... C'est un auteur qui sait mettre à nu chaque lecteur et même certains à vif ... A lire les commentaires de beaucoup, je perçois une luminosité au fond des yeux ... et cela aussi je l'aime | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Andrée Chedid Lun 26 Aoû 2013 - 11:41 | |
| - GrandGousierGuerin a écrit:
- @Coline : merci pour toutes ces précisions ! Dans la prochaine fournée de mon pain littéraire, je pense mettre A Chedid ... C'est un auteur qui sait mettre à nu chaque lecteur et même certains à vif ... A lire les commentaires de beaucoup, je perçois une luminosité au fond des yeux ... et cela aussi je l'aime
"Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l'avenir" A.Chedid, 1998A part« A part le temps Et ses rouages A part la terre En éruptions A part le ciel Pétrisseurs de nuages A part l’ennemi Qui génère l’ennemi
A part le désamour Qui ronge l’illusion A part la durée Qui moisit nos visages
A part les fléaux A part la tyrannie A part l’ombre et le crime Nos batailles nos outrages
Je ta célèbre ô Vie Entre cavités et songes Intervalle convoité Entre le vide et rien »................. Cet instantAvec mon sang aux mille oiseaux J'ai marché tout au long de la terre J'ai ri de l'argile J'ai renié le temps J'ai su parler à l'étranger
Avec mon sang couleur de jour J'ai dit oui à la mort et à son innocence J'ai refusé la nuit.Andrée Chedid ("Textes pour un poème" - Éditions G. L. M.- Paris, 1950 et Éditions Flammarion 1987) ................ Et puisque plus fortement encore se déploie son talent dans sa poésie, extrait du recueil "Terre et poésie" : La poésie est naturelle. Elle est l'eau de notre seconde soif.
Andrée Chedid ("Terre et Poésie", 1956) | |
| | | GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
| Sujet: Re: Andrée Chedid Lun 26 Aoû 2013 - 12:07 | |
| @Coline : jolis extraits qui sont porteurs d'émotion et de sens. Pourtant la poésie est malheureusement un instrument rarement en résonance chez moi. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
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| Sujet: Re: Andrée Chedid | |
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| | | | Andrée Chedid | |
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