A bas le cinéma !

coline a écrit:

Persona, c'est mon film-culte... Très souvent, j'ai eu envie d'en parler ici...et je ne m'y suis jamais résolue de peur de trop mal le faire...de n'être pas à la hauteur...

Tu dois le faire Coline. Persona de Bergman m'a quelque peu déboussolée, je ne l'ai pas apprécié du tout, abandonné même, trop noir, morbide. Mais comme tu as eu le don, parfois, de me faire découvrir des lectures qui sont devenues mes coups de ... je me dis que, peut-être, chez moi, ce Bergman est à revisiter. On passe souvent à côté de quelque chose...
P-S : je propose que Troglodyte soit le prince élu du forum consacré au Cinéma cette semaine.

je me demande si troglo n'aurait pas regardé The pillow book de Greenaway récemment... je viens de le mâter cet aprem', y'a de quoi cracher sur le cinéma...

Babelle a écrit:

coline a écrit:

Persona, c'est mon film-culte... Très souvent, j'ai eu envie d'en parler ici...et je ne m'y suis jamais résolue de peur de trop mal le faire...de n'être pas à la hauteur...

Tu dois le faire Coline. Persona de Bergman m'a quelque peu déboussolée, je ne l'ai pas apprécié du tout, abandonné même, trop noir, morbide. Mais comme tu as eu le don, parfois, de me faire découvrir des lectures qui sont devenues mes coups de ... je me dis que, peut-être, chez moi, ce Bergman est à revisiter. On passe souvent à côté de quelque chose...
P-S : je propose que Troglodyte soit le prince élu du forum consacré au Cinéma cette semaine.

Je le ferai Babelle...un jour...
Il faut que je m'applique... :)

Queenie a écrit:

je me demande si troglo n'aurait pas regardé The pillow book de Greenaway récemment... je viens de le mâter cet aprem', y'a de quoi cracher sur le cinéma...

une overdose de djeuwôme ?

le cinema est un art populaire. avec la musique, le stereo il s'empare du cerveau du specateur. Cet art met en scene des choses qu'on ne peut pas visualiser au theatre,comme par exemple les themes legendaires et imaginaires, les vampires.Des films comme "lord of the rings","Harry Potter'' et meme "Dracula" ont realise un grand succes à cause de l'imagination qui y existe .Avec le cinema on decouvre des nouveaux themes et des nouveaux gout chez le spectateur.Pour moi j'adore le cinema Qu'en pensez-vous?

Personne ne me repond

Mais si !

On adore le cinéma sur le forum, va zieuter un peu tous les fils consacrés aux cinéastes et aux films, ça fait des tonnes de pages
On préfère peut-être s'exprimer plus précisément sur un film ou sur un auteur plutôt que d'aborder une trop vaste question d'ensemble sur le cinéma en général.

Ginchio a écrit:

le cinema est un art populaire. avec la musique, le stereo il s'empare du cerveau du specateur. Cet art met en scene des choses qu'on ne peut pas visualiser au theatre,comme par exemple les themes legendaires et imaginaires, les vampires.Des films comme "lord of the rings","Harry Potter'' et meme "Dracula" ont realise un grand succes à cause de l'imagination qui y existe .Avec le cinema on decouvre des nouveaux themes et des nouveaux gout chez le spectateur.Pour moi j'adore le cinema Qu'en pensez-vous?

L'historien d'art Elie Faure le considère comme "la synthèse des arts qui les dépasse tous". Je suis assez d'accord avec ça même si je place peut-être la musique (classique et contemporaine) encore au-dessus par son aspect immatériel et de pure émotion. Et à condition que les réalisateurs considèrent le cinéma comme un art et non comme un simple prolongement platement illustratif du théâtre ou de la littérature (ce qui correspond malheureusement à 90 % de la production cinématographique même s'il y a de très bons films de pur divertissement!). Il y a un langage cinématographique comme il y a un (des) langage(s) musical, littéraire, ou pictural et quand il est utilisé par un artiste inspiré, qui en connait le codes et apporte un regard personnel, il ouvre des espaces de perception et de vision du monde qui sont sans équivalent à mon avis.

Tous les arts peuvent être "populaires" ou "savants" (pour ne pas dire élitistes) suivant l'inspiration qui les anime. Il y a des écritures scénaristiques sans âme et des écritures riches et profondes (sur la forme comme sur le fond), il y a des croûtes et des peintures sublimes, la danse des canards et une symphonie de Brahms. Le cinéma est souvent un produit de consommation médiocre mais il y a des génies qui sont parfois incompris et qui peuvent aussi rencontrer le plus grand nombre. J'ai besoin des 2. De la consommation facile qui détend et de la réflexion qui m'apporte quelque chose et me procure des émotions plus grandes.

J'aime tous les arts et le cinéma a une place toute particulière. Peut-être parce que l'immersion dans une salle obscure est la plus propre au rêve et à la projection de notre inconscient. Il y a un côte régressif et en même temps quelque chose de transcendant. C'est une belle invention en tout cas.

Proust détestait mais il n'en a vu que les débuts. Il avait le sentiment que le cinéma était incapable de capter la complexité du flux de conscience comme la littérature. Je pense qu'il se trompait et qu'au contraire le cinéma est l'art qui est le mieux parvenu à le faire bien que rarement.

Citation :

Le cinéma n’est ni la peinture, ni la sculpture, ni l’architecture, ni la danse, ni la musique, ni la littérature, ni le théâtre, ni la photographie. Il est plus simplement le cinéma. Et le cinéma est au moins aussi différent de chacun de ces huit langages que chacun de ces langages peut différer de tous les autres. Nous cherchons les ressemblances que nous voulons lui trouver avec eux, d’abord dans les habitudes qu’ils nous ont simultanément ou séparément infligées, ensuite dans les rapports synesthésiques que chacun d’eux a contracté avec les autres aux centres les plus inconscients de nos réflexes corticaux. Ce n’est pas le moindre miracle apporté par le cinéma, qu’on puisse invoquer tour à tour à son propos tous les arts qui avaient, jusqu’ici, organisé nos sensations. Il ne dépend d’aucun. Il les contient, les ordonne et les accorde tous en multipliant par la sienne propre leur puissance. Je parle ici, notez-le, bien plus des possibilités que des réalisations de la symphonie visuelle qui poursuit devant nous sa propre organisation, à la fois en nous l’imposant et en nous suggérant sans cesse l’aide que nous devons lui prêter.

(Elie Faure, Introduction à la mystique du cinéma).