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| Wim Wenders | |
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Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Wim Wenders Jeu 14 Juin 2007 - 13:09 | |
| Un lien sur la biographie du cinéaste éditée par Première et Larousse - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages
Longs métrages 1970 : Summer in the City 1972 : L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty (Die Angst des Tormanns beim Elfmeter) Page 91973 : La Lettre écarlate (Der Scharlachrote Buchstabe) Page 51974 : Alice dans les villes (Alice in den Städten) Pages 1, 51975 : Faux Mouvement (Falsche Bewegung) Pages 1, 6, 91976 : Au fil du temps (Im Lauf der Zeit) Pages 1, 61977 : L'Ami américain (Der Amerikanische Freund) Page 51980 : Nick's Movie (ou Lightning Over Water) (documentaire) 1982 : Hammett Page 91982 : L'État des choses (Der Stand der Dinge) Page 91984 : Docu Drama (documentaire) 1984 : Paris, Texas Pages 1, 2, 31985 : Tokyo-Ga (documentaire) 1987 : Les Ailes du désir (Der Himmel über Berlin) Pages 2, 6, 81989 : Carnets de notes sur vêtements et villes (Aufzeichnungen zu Kleidern und Städten) (documentaire) 1991 : Jusqu'au bout du monde (Bis ans Ende der Welt) 1993 : Si loin, si proche ! (In weiter Ferne, so nah !) 1994 : Lisbon story 1995 : Par-delà les nuages (Al di là delle nuvole) 1995 : Les Lumière de Berlin (Die Gebrüder Skladanowsky) 1997 : The End of Violence 1998 : Willie Nelson at the Teatro 1999 : Buena Vista Social Club (documentaire) 2000 : The Million Dollar Hotel 2002 : Viel passiert - Der BAP-Film 2003 : The Soul of a Man (documentaire produit par Martin Scorsese Presents) 2004 : Land of Plenty Page 12005 : Don't Come Knocking Pages 1, 22008 : Rendez-vous à Palerme (The Palermo Shooting) Page 32011 : Pina (en stéréoscopie) (documentaire) Pages 7, 82014 : Every Thing Will Be Fine Courts métrages 1967 : Schauplätze 1968 : Victor I. 1968 : Klappenfilm 1968 : Same Player Shoots Again 1969 : Drei Amerikanische LP's (TV) 1969 : Silver City 1969 : Polizeifilm (TV) 1969 : Alabama: 2000 Light Years From Home 1982 : Reverse Angle (TV) 1982 : Chambre 666 (documentaire TV) 1990 : Red Hot and Blue - segment « Night and Day » 1992 : Arisha, l'ours et l'anneau (Arisha, der Bär und der steinerne Ring) 1995 : Lumière et Compagnie - segment 2002 : Ten Minutes Older : The Trumpet - segment « Twelve Miles to Trona » 2007 : Invisibles crimes 2007 : Chacun son cinéma - segment War in Peace Page 22008 : 8 - segment « Person to Person » - Citation :
- mise à jour le 22/04/2013 à la page 10
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| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Wim Wenders Jeu 14 Juin 2007 - 17:22 | |
| LAND OF PLENTY ( Terre d'abondance ) - Sélection Festival de Venise 2004 - Amérique-terre-d'abondance : c'est ainsi qu'on l'imagine depuis les autres continents. Lana, revenue du Moyen-Orient à Los Angeles pour poursuivre son travail au sein d'une mission catholique, ne pensait pas y trouver les déshérités qu'on y cache : ils dorment à la nuit tombée sur les trottoirs jonchés de cartons. Les journalistes n'évoquent ni leur nombre ni leur présence (il n'y a que l'Irak qui les intéresse le long des colonnes à la une). Des adolescents sillonnent leur gheto de nuit pour tirer sur un arabe, n'importe lequel, celui qui se trouve là. - Lana, 20 ans, recherche aussi un oncle disparu depuis la guerre du Vietnam. C'est dans cette ville fantôme, lors de la seconde commémoration du 11 septembre, que leurs chemins vont se croiser. - Lui, vétéran qui ne s'est jamais remis du traumatisme de sa guerre (infecté par l'agent orange quand il était marine au Vietnam), a mis le pied dans une autre guerre avec une paranoïa qui n'est peut-être que le reflet de celle de tout habitant depuis la chute des tours : le drapeau américain fleurit à chaque coin de rue, vole au-dessus de chaque véhicule, flotte sur tous les tea-shirt. Lana, qui a vu s'élever le mur de béton à Gaza, témoin des plaintes d'un peuple baillonné depuis trois générations, parvient, par son propre regard et sa foi, à nous restaurer ce monde perdu, la pauvreté qu'il cache. Les immigrés, les vieux alités, sont parqués dans des préfabriqués. Des arabes transportent des cartons de détergent pour les revendre tandis que l'oncle, livré à sa psychose, les prend pour des terroristes. L'Amérique est malade. Wim Wenders, allemand, travaille aux Etats-Unis depuis de nombreuses années. Il tourne ici avec l'aide du numérique, sans budget, avec des plans en général réservés aux documentaires et nous livre son film en quelques semaines seulement. Il éprouve un rapport affectif pour l'Amérique, pour ses habitants qu'il filme aujourd'hui à travers une étrange maladie : haine de l'autre, peur, toute-puissance perdue... Wenders dit plaindre les Américains de l'après septembre. La musique tient une large place. A la période du tournage Wenders aimait écouter en boucle la chanson de Léonard Cohen. Ce dernier lui permettra d'en prendre le titre. Don't really have the courage To stand there I must stand. Don't really have the temperament To lend a helping hand. Don't really know who sent me To raise my voice and say: My the lights in The Land of Plenty Shine on the truth some day. I don't know why I come here, Knowing as I do, What you really think of me, What I really think of you. For the millions in the prison, That wealth has set apart - For the Christ who has not risen, From the caverns of the heart - For the innermost decision, That we cannot but obey - For what's left of our religion, I lift my voice and pray: May the lights in The Land of Plenty Shine on the truth some day. I know I said I'd meet you, I'd meet you at the store, But I can't buy it, baby. I can't buy it anymore. And I don't really know who sent me, To raise my voice and say: May the lights in The Land of Plenty Shine on the truth some day. For the innermost decision That we cannot buy obey For what's left of our religion I lift my voice and pray: May the lights in The Land of Plenty Shine on the truth some day. | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Wim Wenders Lun 9 Juil 2007 - 16:14 | |
| Retrouvé les paysages de ville " trompe-l'oeil" de Hopper dans Don't come knocking...Howard Spence (Sam Shepard), la cinquantaine, autrefois héros de westerns, se fait la malle depuis le mobil home qu'il habite sur le lieu de tournage d'un film pour lequel il a encore signé un contrat... Mais les héros sont fatigués... - Arrivé à ce stade où l'homme regarde derrière lui pour constater qu'il n'a rien fait de vie, à part noyer son désœuvrement dans l'alcool et les femmes, il s'enfuit à cheval dans son costume de cow-boy, pour attérir chez sa vieille mère dont il n'avait pris aucune nouvelle depuis 30 ans. - Celle-ci lui apprend qu'il a un enfant. Dont la mère l'aurait recherché il y a une trentaine d'années. Il part à leur recherche. La caméra de Wenders balaie à nouveau routes et campagnes sous la musique de T-Bone Burnett, avant d'arriver dans la ville fantomatique du Nevada habitée par des personnages aussi paumés qu'Howard. Un fils se profile, puis une fille. Deux cases sur l'échiquier. Le fils acceptera-t'il ce père après l'avoir trop longtemps cherché? La fille, elle, issue d'une autre fantaisie, adolescente zen sillonnant les rues de jour et de nuit en portant dans une urne les cendres de sa mère qui vient de décéder 'elle lâchera ces cendres dans la ville natale), accepte l'homme avec sérénité. Elle en avait caressé le profil, les angles du visage, durant des années. Père absent, père enfui sans laisser d'adresse, faux héros, un temps passé qu'on ne retient pas et qui, un jour presque par hasard, nous dit les douleurs et rancoeurs accumulées par chacun et chacune, la quête de l'origine, l'impossible construction de soi. Je n'ai pas trouvé de similitude avec Paris Texas, sinon par la musique et cette manière particulière de filmer le paysage qui défile. | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Wim Wenders Lun 9 Juil 2007 - 16:49 | |
| FAUX MOUVEMENT : 1975 - FALSCHE BEWEGUNG Les bords de l'Elbe, au nord de l'Allemagne. Des personnages qui me tapent sur les nerfs. Wilhelm Nieister, la trentaine passée, vit chez sa mère (que ne l'a-t-elle fichu dehors plus tôt)! Un vinyle de rock tourne sur la platine de sa chambre. Son désespoir m'exaspère. Davantage encore lorsqu'il s'automutile le poignet en frappant du poing la vitre de sa fenêtre. C'est que le grand garçon ne fait rien de sa vie. Rien ne l'intéresse à part devenir écrivain. Mais comme il le dit lui-même : comment devenir écrivain, comment écrire, " si je n'ai pas le désir des autres"? - Heureusement, la mère finit par le mettre dehors. Une partie de l'argent de la boutique vendue dans sa poche, Wilhelm prend son train depuis la gare de Hambourg. Shot at 2007-07-09 Alors les paysages vont défilant sous la caméra de Win Wenders. Seulement, voilà : dans son wagon le jeune homme se coltine la première sortie ciné de Nastassja Kinski, adolescente accompagnatrice du vieux troubadour magicien comporteur et mendiant qui lui a appris à jongler pour trois sous et qui n'est autre qu'un ancien nazi, autrefois champion sportif qui ne serrait pas la main des coureurs olympiques noirs, et qui ne sait pas trop s'il le ferait aujourd'hui. Dès qu'un moment difficile s'annonce, il sort son harmonica pour s'en balayer les lèvres. Le brave Landau, bonne pâte, les rejoint. Il récite des poèmes obèses et moches. De quatre paumés dans l'univers clos du mouvement on passe à cinq avec Thérèse, actrice. Un paysage de désolation. Si des confidences s'échangent entre les protagonistes, leur univers est asséché depuis trop longtemps pour espérer les voir émerger dans un quelque sursaut. (Le premier rôle de Nastassja Kinski) - " Les Années d'apprentissage de Wilhem Meister", c'est aussi un roman de Goethe : un héros chemine et doit faire son apprentissage de la vie tout en déjouant les différents obstacles qui se dressent devant lui.: Wilhelm est un jeune marchand qui se croit une vocation d’acteur dramatique… Il se fait engager dans une troupe errante et découvre le monde, l’amour, les sociétés… Pour lui, la littérature et le théâtre peuvent changer la société car ils permettent d’approcher la réalité et l’idéal qui sont deux pôles indissociables ! | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Wim Wenders Mar 10 Juil 2007 - 9:17 | |
| - Citation :
- Retrouvé les paysages de ville "trompe-l'oeil" de Hopper dans Don't come knocking...
Sam Shepard et Jessica Lange,aussi....J'ai beaucoup aimé ce film. Autant que Paris Texas,je trouve que c'est la même ambiance. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Wim Wenders Mar 10 Juil 2007 - 10:02 | |
| - Marie a écrit:
-
- Citation :
- Retrouvé les paysages de ville "trompe-l'oeil" de Hopper dans Don't come knocking...
Sam Shepard et Jessica Lange,aussi....J'ai beaucoup aimé ce film. Autant que Paris Texas,je trouve que c'est la même ambiance.
J'adore ces peintures de Hopper... Une forte impression de solitude, de gens qui se croisent sans pouvoir se rapprocher, chacun dans sa bulle. Par contre si Paris Texas m'a fortement marquée, Don't comme knocking m'a un peu déçue (J'aime énormément Wenders comme vous!:) ) | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wim Wenders Mer 25 Juil 2007 - 15:29 | |
| Alice dans les villesFilm de Wim Wenders Scénario : Wim Wenders Avec : Rüdiger Vogler (Philip), Yella Rottländer (Alice), Lisa Kreuzer (Lisa)… J’ai revu hier soir avec un grand bonheur et beaucoup d’émotion ce film de Wim Wenders qui date de 1974. Comme dans Paris Texas, l’errance (genre road-movie) d’un homme un peu paumé avec un enfant, ici une petite fille. Errance à la fois physique et psychique. Dans ce film-là, la petite fille n’est pas la sienne. Elle lui a été confiée dans un aéroport à New York par une jeune mère elle-même un peu déboussolée. Le cinéma de Wim Wenders est souvent associé au thème de l’errance : errance sur fond de doute et de solitude (Paris Texas, Les ailes du désir…). S’y ajoute le mal de vivre . « J’ignore comment on doit vivre. Personne ne m’a montré » déclare la jeune mère lors de sa brève rencontre avec Philip. Tandis que lui, Philip, est un jeune journaliste allemand en panne d’inspiration : il ne parvient pas à écrire l’article sur les États-Unis que son éditeur munichois lui a commandé. Changeant sans cesse de lieux, il n’a pu prendre que quantité de photos. C’est un homme en quête d'identité qui photographie pour trouver des preuves de son existence, se trouver lui-même … Mais les photos " ne montrent jamais ce qu'on a vu" dit Philip. Les images prolifèrent et lui ne ressent que le vide. La solution n'est pas en allant toujours « ailleurs ». « Il n'y a pas besoin de parcourir l'Amérique pour ça. » lui dit Lisa. L’homme, la mère et l’enfant sont allemands et s’apprêtent à reprendre un avion du retour mais il y a grève dans les transports aériens à destination de l’Allemagne. Lisa demande à Philip d’emmener sa fillette, Alice, à Amsterdam (la seule destination encore assurée) où elle les rejoindra. Alice est âgée de 9 ans. Lorsqu’ils sont arrivés en Europe, Philippe et Alice font peu à peu connaissance en attendant Lisa … Lisa qui se fait attendre. Lisa qui ne vient pas. Alice suggère à Philip de l'emmener chez sa grand-mère qui habite, croit-elle, à Wuppertal. Alice et Philip vont errer dans l’Allemagne des villes à la recherche de cette grand’mère. La petite n’a pour indice que la photo de sa maison. Fatigué, à court d'argent, Philip tente de confier la petite à la police mais elle se sauve, le rejoint et l’entraîne à nouveau de ville en ville. Lui qui disait : "Je n'ai jamais écouté jusqu'au bout" à propos de la radio, il va écouter Alice. Entre eux s’instaurent des rapports parfois conflictuels, parfois tendres, complices et souvent plein d’humour. Philip change, il n’est plus exclusivement tourné vers lui-même… La photo est entre eux un objet de communication. Les images sont dans ce film d’une grâce inouïe, en noir et blanc…Des images qui subliment leslieux traversés, des paysages urbains. La petite Yella Rottländer est irrésistible, très mutine et émouvante. On connaît la passion de Wim Wenders pour la musique. Ici encore elle est omniprésente. Pour signer une époque, il y a même la participation de Chuck Berry (en concert). Et à un autre moment, dans un café, un petit garçon chantonne près d'un juke-box "On the road again" de Canned heat. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Wim Wenders Mer 25 Juil 2007 - 18:29 | |
| Dire que je ne connais pas du tout ce film de Wim Wenders..?? Je vais tacher de me le procurer, car l'histoire telle que tu la racontes me tente vraiment beaucoup, merci Coline! ... mais celà ne doit pas être facile? | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wim Wenders Jeu 2 Aoû 2007 - 0:52 | |
| AU FIL DU TEMPS Prix de la Critique à Cannes en 1976 Avec : Rüdiger Vogler (Bruno), l’acteur qui était déjà la vedette de Alice dans les villes, Hanns Zischler (Robert)….. Wim Wenders (le spectateur au théâtre), Peter Kaiser (le projectionniste)… A mes yeux pourtant beaucoup moins réussi que Alice dans les villes, un peu ennuyeux il me semble, Au fil du temps est encore un road-movie. C’est après Alice dans les villes et Faux mouvement, le dernier volet de “ la trilogie de l’errance” de Wim Wenders. Esprit indépendant, solitaire et marginal, Bruno vit dans un grand camion de déménagement. A l’intérieur, un juke-box et tout un matériel hétéroclite qui lui sert à aller dépanner les petites salles de cinéma éparpillées dans les villages. Un matin, alors qu’il vient de se réveiller, stationné au bord de l’Elbe, il voit arriver une voiture lancée à toute vitesse qui finit dans l’eau. Son passager, Robert Lander, s’en extrait et Bruno l’accueille pour continuer la route. L’homme s'est séparé de sa femme et voyage avec une valise vide. Ces deux-là, assis côte à côte, ne vont pas échanger beaucoup de paroles. Pourtant une amitié naît entre eux, et ils réfléchissent sur leur vie. Sur leur route ils ont croisé d’autres personnages comme cet homme responsable de l’accident qui a tué sa femme. Au bout du périple, Robert va renouer avec son père et Bruno retrouver la maison de son enfance…Ils vont pouvoir se séparer… (1976) :« C’est la toute première fois où j’ai mis les pieds à Cannes. On était en compétition. On est tous arrivés - à cinq - dans le gros camion de déménagement qui “joue” dans le film pour faire des économies ! On s’est même battus avec les flics lors de la projection parce qu’ils ne voulaient pas nous laisser passer, avec notre camion, jusqu’à l’ancien Palais. On rétorquait : “Mais on est le film !” Et comme ils n’ont pas voulu nous croire, on a renversé la barrière et on a déboulé devant le Palais avec notre engin. Ce qui m’avait le plus frappé cette année-là, c’était le nombre de photographes. Je n’avais jamais rien vu de semblable ! A la fin, j’ai partagé le Prix de la Critique avec Alexander Kluge (cinéaste allemand qui présentait Ferdinand le radical à la Quinzaine). Et sur le diplôme, il y avait deux fautes à mon nom ! » ( Wim Wenders) L'image de trop:Une scène que j'ai trouvée parfaitement inutile et choquante! Rüdiger Vogler en train de déféquer sur le sable!...La caméra prend son temps...et lui aussi! ...On assiste vraiment en direct à la chose... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wim Wenders Ven 3 Aoû 2007 - 22:24 | |
| Dans mon trip Portugal en ce moment, je voudrais trop me procurer Lisbon Story de Wim Wenders...mais je crois qu'il n'en existe pas de version française... Si vous trouvez, dites-le moi s'il vous plaît... | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Wim Wenders Sam 4 Aoû 2007 - 2:22 | |
| - Citation :
- Si vous trouvez, dites-le moi s'il vous plaît...
Je viens de faire le tour, il n'existe nulle part...Peut être sur un site américain? | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Wim Wenders Sam 4 Aoû 2007 - 2:31 | |
| oui, sur Amazon USA. Seulement, on ne sait pas en quelles langues il est sous-titré.....Si c'est en serbo-croate, c'est un peu gênant. Enfin, pour moi. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wim Wenders Sam 4 Aoû 2007 - 2:33 | |
| J'ai cherché pas mal et ne l'ai trouvé qu'en versions allemande et portugaise... Merci de ton aide Marie! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wim Wenders Lun 13 Aoû 2007 - 1:34 | |
| PARIS TEXAS de Wim WendersAvec : Harry Dean Stanton, Nastassja Kinski, Dean Stockwell, Aurore Clément, Hunter Carson, Sam Shepard, Tom Farrell... Palme d’Or à Cannes en 1984. Et Prix de la Critique Internationale.Paris, Texas est une des plus belles histoires d’amour passionnelle du cinéma.« Jane n'était pas seulement le grand désir de Travis et la force qui le pousse à vivre. Moi aussi, je l'ai attendue, plus que je n'ai jamais attendu quelque chose ou quelqu'un dans un film. Nous avons attendu jusqu'à la fin avec Travis, dans l'incertitude et la crainte... Je n'avais jamais fait un film d'amour, je n'étais jamais entré dans cette intimité entre un homme et une femme. » Wim Wenders. Avant Paris Texas , Wenders a réalisé un triptyque sur le thème de l'errance : Alice dans les villes (1973), Faux mouvement (1974) et Au fil du temps (1975).Paris,Texasest encore un road-movie.Dans les premières images, un homme en costume de ville marche dans le désert au Texas, près de la frontière mexicaine. Arrivé à une pompe à essence, il s'effondre. Il est muet. Il n’a pas de papiers sur lui, excepté un numéro de téléphone qui s’avère être celui de son frère.Cet homme c’est Travis, disparu depuis quatre ans. Lorsqu’il réapparaît dans la vie de son frère Walt, Travis, choqué mentalement, a tout oublié de son passé…Il va le redécouvrir peu à peu et retrouver son petit garçon de huit ans, Hunter, que Walt et sa femme élèvent avec tendresse depuis la disparition de ses parents.En effet, Jane, la mère de Hunter a elle aussi disparu. Le seul indice sur sa vie maintenant : chaque mois, le 5 je crois, elle se rend à une banque de Houston afin d’y déposer de l’argent pour son fils.Il faut un peu de temps à Travis pour regagner la confiance d’Hunter. Puis viendra le jour où ils vont partir ensemble à la recherche de Jane.Ils la retrouvent mais Jane travaille dans un peep-show. De part et d'autre d'une une glace sans tain, Travis et Jane vont renouer le dialogue dans une scène bouleversante.Travis, par amour pour eux, organise les retrouvailles de l'enfant et de sa mère…Mais lui doit repartir seul… et s’effacer car il sait qu’il lui est impossible de renouer une relation sereine avec Jane. Il est fou d’amour pour elle…Fou d’amour à pouvoir en devenir dément… La musique plaintive, lancinante, de la guitare solo de Ry Cooder, est en harmonie totale avec l’histoire, et ajoute à l’émotion.Les images aux couleurs saturées où domine le rouge, constituent de véritables tableaux. Les acteurs sont remarquables :- Harry Dean Stanton qui se métamorphose tout au long du film et donne une immense tendresse à son personnage.- Sur le visage de Nastassja Kinski se lit une superbe émotion à l’état brut.- Le petit Hunter Carson (le fils d’un des scénaristes) est touchant et naturel.- Le couple que forment Dean Stockwell (le frère de Travis) et Aurore Clément (sa femme) est sensible, déchirant.Paris, Texas est pour moi (je ne dois pas être la seule!) un film-culte. cliquer ici, c'est magnifique! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Wim Wenders Mer 20 Fév 2008 - 23:52 | |
| - coline a écrit:
- PARIS TEXAS
de Wim Wenders (inspiré à l’origine par un recueil de nouvelles de Sam Shepard) voilà, je viens de le voir ce film dont tout le monde vante tout le temps les qualités. J'en suis le souffle coupé. Les acteurs sont sublimes, les plans extraordinaires (ces mélanges de rouge, de vert, de bleu... ), tant d'onirisme, de solitude, de tendresse, d'amour, d'espoir, d'humanité. cette quête de soi qui détruit tout et à partir de laquelle on reconstruit peu à peu. Cet abandon pour l'autre, cette perte de soi, puis la redécouverte, la réappropriation, et puis les retrouvailles. J'ai versé ma petite larme. Et là, je crois que j'ai signé pour essayer de découvrir tous les films de wenders !! (et viva l'enregistreur disque dur ! maintenant paris, texas, je l'ai je le garde ! et si Travis veut se faire la malle je saurais où le retrouver !)
Dernière édition par Queenie le Ven 7 Aoû 2009 - 16:36, édité 1 fois | |
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