répérages nouveautés 2012

Will Self, Le Piéton de Hollywood

Citation :

Présentation de l'éditeur
Hollywood Psycho, fonctionnant en réseau les trois novellas qui composent ce livre auscultent la maladie mentale, trouble individuel mais surtout psychose collective. On croise ainsi Self, ou plutôt ses doubles de fiction, obsédés par le nanisme, en proie à des hallucinations et arpentant les rues de Los Angeles afin de découvrir « qui a tué le cinéma ». Salman Rushdie, Bret Easton Ellis, Orson Welles et quelques scientologues célèbres font aussi une apparition dans ces contes de la folie peu ordinaire qui revisitent les grands classiques de l’imaginaire hollywoodien comme le film noir ou la théorie du complot. Au-delà de la satire et d’une irrésistible fantaisie, Will Self rend surtout hommage à son maître, J.G. Ballard, en interrogeant la place de chacun dans une modernité au bord du précipice.

son fil

Felice Beato : Japon, rêves d'éternité.

Monsieur l'éditeur a écrit:

En 1863, moins de dix ans après l'ouverture du Japon à l'Occident, obtenue par le commodore Perry, Felice Beato - déjà rendu célèbre par ses reportages sur la guerre de Crimée (1855), la révolte des Cipayes (1857) et la seconde guerre de l'Opium (1860) - rejoint à Yokohama son compatriote Charles Wirgam, avec lequel il fonde une société de photographes. Les vues du Japon qu'il rassemble dans ses deux albums publiés en 1868, Native types et Views of Japan, créent un choc pour le public occidental et contribuent grandement à la fascination durable qu'exercera sur lui cette civilisation ainsi révélée. Inspiré par la peinture et l'estampe japonaises, Beato colorie à la main, délicatement, ses épreuves, à la fois par souci de vérité du détail et pour rendre plus sensible l'harmonie et la poésie, jusque-là inédites, des lieux, des rites et des gens. Beato influence à son tour les artistes locaux - tel Kusakabe Kimbei, son élève - qui, désignés aujourd'hui sous le vocable générique d'"école de Yokohama" ou simples photographes anonymes, restituent de leur pays une image idéalisée, précise et immuable, en imitant les techniques et le style de leur modèle occidental. Étonnante et féconde osmose : l'adoption immédiate de la technique étrangère sert à magnifier et à approfondir le sentiment d'une identité propre, en en fixant l'image et l'idée. Ce goût paradoxal mais si caractéristique des Japonais pour l'immémorial joint à l'innovation tranche avec notre faculté d'oubli. Jadis pourtant, le raffinement de cet esprit trouva de multiples échos chez les poètes symbolistes et des reflets dans la peinture des impressionnistes, des Nabis, des artistes de la Sécession viennoise ou de l'expressionnisme abstrait... D'un format in-folio et d'une qualité plastique exceptionnels, le livre fait la part belle aux artistes autochtones qui évoquent la douceur ineffable des paysages, naturels ou composés par l'homme ; celle, surtout, de l'univers féminin - aristocrates, geishas, enfants, adolescentes. Pourtant guerrier, l'univers masculin est la grâce même, somptueux uniformes chamarrés, corps au décor tatoué. La dureté que l'on devine des travaux et des jours se pare à son tour d'une noblesse hiératique qui la sublime sans la nier. Haïkus de Bashô, de poétesses contemporaines (la princesse Masako) ou médiévales (Nukata no Okimi, Kasa no Iratsume), préceptes du bouddhisme zen et de l'art des samouraïs sous-tendent, tels des fils de soie, la délicate architecture de ce rêve d'éternité.

Je n'ai pas pu le feuilleter, le seul exemplaire que j'ai vu était sous emballage plastique. Mais il se remarque : 144 pages... et un format atypique : 34 cm × 48,8 cm.

Sortie le 30 octobre (en anglais)

Citation :

After eight commanding works of fiction, the Pulitzer Prize winner now turns to memoir in a hilarious, moving, and always surprising account of his life, his parents, and the upstate New York town they all struggled variously to escape.
Anyone familiar with Richard Russo's acclaimed novels will recognize Gloversville once famous for producing that eponymous product and anything else made of leather. This is where the author grew up, the only son of an aspirant mother and a charming, feckless father who were born into this close-knit community. But by the time of his childhood in the 1950s, prosperity was inexorably being replaced by poverty and illness (often tannery-related), with everyone barely scraping by under a very low horizon.
A world elsewhere was the dream his mother instilled in Rick, and strived for herself, and their subsequent adventures and tribulations in achieving that goal—beautifully recounted here—were to prove lifelong, as would Gloversville's fearsome grasp on them both. Fraught with the timeless dynamic of going home again, encompassing hopes and fears and the relentless tides of familial and individual complications, this story is arresting, comic, heartbreaking, and truly beautiful, an immediate classic.

Et celui-ci, qui est déjà sorti depuis quelques semaines mais que j’ai oublié d’acheter (honte à moi) et qui regroupe quatre nouvelles, dont deux déjà connues, avec des illustrations de sa fille Kate

Francis Peeters : Le Japon des jardins.

Monsieur l'éditeur a écrit:

L'Occidental est fasciné par le jardin japonais, mais il est dérouté par les règles particulières qui en codifient la lecture. D'un côté, il existe de très beaux livres de photos, qui donnent quelques clés symboliques, mais superficielles. D'un autre côté, il existe des livres très théoriques, inutilement hermétiques, qui déroutent le non-initié. Le lecteur n'avait, jusqu'à ce livre, d'autre alternative que regarder le jardin japonais comme une belle carte postale ou le disséquer jusqu'à en perdre la substance.
C'est la voie du milieu, tellement orientale, qui a été adoptée par l'auteur : si le jardin est un art, dont les photos du livre témoignent, sa compréhension passe obligatoirement par l'analyse de l'histoire et de la culture de son peuple.
Dans ce livre, Francis Peeters invite le lecteur à visiter avec lui les jardins japonais, par ordre chronologique, pas à pas, à la manière d'un guide illustré. Chaque chapitre s'ouvre sur une introduction des faits qui ont forgé la société nippone et conduit à la naissance des différents styles de jardins, et se poursuit par la présentation, abondamment illustrée, des plus prestigieux d'entre eux.

Francis Peeters est conférencier, journaliste, spécialiste de l'art asiatique et passionné de jardin. Il a créé en Belgique, entre Bruxelles et Tournai, un jardin riche d'environ 1 500 espèces et cultivars. Il anime également depuis quelques années, dans une émission de télévision belge, une chronique sur la culture des plantes et la façon de les associer.

tes deux messages concernant livres sur le Japon devraient se trouver sur le fil fil "tentations"
argl.. je sens que le Père Noël va se retrouver avec une longue liste encore cette année

Vous pouvez consulter un extrait du livre Le Japon des jardins ici : http://www.editions-ulmer.fr/img/doc/1349950669.pdf

Il me fait penser à Jardins du Japon de Venturi Ferriolo, que j'avais emprunté à la médiathèque ; celui-ci comporte à la fois des plans simples permettant de comprendre l'agencement des jardins, et des photos superbes. Mais il date tout de même de 1993, et la qualité des images s'en ressent.

Celui trouvé par eXPie est trop tentant, il me le faut !!! Hop dans ma liste !

Epi a écrit:

Sortie le 30 octobre (en anglais)

Citation :

After eight commanding works of fiction, the Pulitzer Prize winner now turns to memoir in a hilarious, moving, and always surprising account of his life, his parents, and the upstate New York town they all struggled variously to escape.
Anyone familiar with Richard Russo's acclaimed novels will recognize Gloversville once famous for producing that eponymous product and anything else made of leather. This is where the author grew up, the only son of an aspirant mother and a charming, feckless father who were born into this close-knit community. But by the time of his childhood in the 1950s, prosperity was inexorably being replaced by poverty and illness (often tannery-related), with everyone barely scraping by under a very low horizon.
A world elsewhere was the dream his mother instilled in Rick, and strived for herself, and their subsequent adventures and tribulations in achieving that goal—beautifully recounted here—were to prove lifelong, as would Gloversville's fearsome grasp on them both. Fraught with the timeless dynamic of going home again, encompassing hopes and fears and the relentless tides of familial and individual complications, this story is arresting, comic, heartbreaking, and truly beautiful, an immediate classic.

Et celui-ci, qui est déjà sorti depuis quelques semaines mais que j’ai oublié d’acheter (honte à moi) et qui regroupe quatre nouvelles, dont deux déjà connues, avec des illustrations de sa fille Kate

Tu es chargée de me faire un résumé en....français

Armor-Argoat a écrit:

Celui trouvé par eXPie est trop tentant, il me le faut !!! Hop dans ma liste !

avec le lien que tu as donné, c'est de même chez moi.. quel beau livre

darkanny a écrit:

Epi a écrit:

Sortie le 30 octobre (en anglais)

Citation :

After eight commanding works of fiction, the Pulitzer Prize winner now turns to memoir in a hilarious, moving, and always surprising account of his life, his parents, and the upstate New York town they all struggled variously to escape.
Anyone familiar with Richard Russo's acclaimed novels will recognize Gloversville once famous for producing that eponymous product and anything else made of leather. This is where the author grew up, the only son of an aspirant mother and a charming, feckless father who were born into this close-knit community. But by the time of his childhood in the 1950s, prosperity was inexorably being replaced by poverty and illness (often tannery-related), with everyone barely scraping by under a very low horizon.
A world elsewhere was the dream his mother instilled in Rick, and strived for herself, and their subsequent adventures and tribulations in achieving that goal—beautifully recounted here—were to prove lifelong, as would Gloversville's fearsome grasp on them both. Fraught with the timeless dynamic of going home again, encompassing hopes and fears and the relentless tides of familial and individual complications, this story is arresting, comic, heartbreaking, and truly beautiful, an immediate classic.

Et celui-ci, qui est déjà sorti depuis quelques semaines mais que j’ai oublié d’acheter (honte à moi) et qui regroupe quatre nouvelles, dont deux déjà connues, avec des illustrations de sa fille Kate

Tu es chargée de me faire un résumé en....français

Tu es dure avec moi de si bon matin Trés résumé donc, ce n’est pas un roman, Russo raconte son enfance, ses parents, sa petite ville Gloversville, qui a servi de modèle à celles de ses romans. Le titre (Ailleurs) fait allusion à ce désir qu’avait sa mère de quitter cet endroit (pour mieux y revenir encore et encore).
Des mémoires à la Russo, c’est drôle et émouvant, comme il sait si bien le faire quoi
J'espère le recevoir au plus tard le 2 novembre !
Il devrait sortir en français assez rapidement j'imagine, il est maintenant bien connu en France.

De si bon matin à 10h17 ??

Promis j'attendrai le crépuscule dorénavant.

J'attends donc tes impressions pour voir si ça vaut le coup tout ça

darkanny a écrit:

De si bon matin à 10h17 ??

Promis j'attendrai le crépuscule dorénavant.

J'attends donc tes impressions pour voir si ça vaut le coup tout ça

10h17, c'est l'aube pour moi, je suis à peine arrivée au bureau et encore en train de prendre mon petit déj, tout en me réveillant en douceur en surfant sur Parfum et autres sites divers, à consulter mes mails, mon agenda, dire bonjour à tout le monde pour enfin descendre 10mn fumer une petite cigarette (c'est pas bien je sais pas la peine de me le dire ) et papoter un peu avec les fumeurs que je ne vois souvent que là, il faut bien se mettre au courant des derniers potins.
Après, c'est presque l'heure du déj.
Après, je bosse.
Et j'espère que mon boss ne lira jamais ceci

Mais je te dirai ce qu'il en est pour ces mémoires dès que ce sera lu !

vive le 2 novembre


Alessandro Baricco, Emmaüs

Citation :

Quatrième de couverture
Quatre garçons, une fille : d’un côté, le narrateur, le Saint, Luca et Bobby, et, de l’autre, Andre. Elle est riche, belle, et elle distribue généreusement ses faveurs ; ses parents, eux, sont des parvenus qui ne croient qu’au travail et à l’argent. Quant aux quatre garçons, ils ont dix-huit ans comme elle, mais c’est là leur seul point commun. Car ils sont avant tout catholiques, fervents voire intégristes. Musiciens, ils forment un groupe qui anime les services à l’église, et ils passent une partie de leur temps à rendre visite aux personnes âgées de l’hospice, les «larves». Alors qu’elle incarne la luxure, Andre les fascine, ils en sont tous les quatre amoureux. La tentation est forte, mais le prix à payer sera lui aussi considérable. Roman intime et habité par une authentique douleur, Emmaüs est un texte à part dans l’œuvre d’Alessandro Baricco, sans doute le plus personnel à ce jour.

son fil

Epi a écrit:

10h17, c'est l'aube pour moi, je suis à peine arrivée au bureau et encore en train de prendre mon petit déj, tout en me réveillant en douceur en surfant sur Parfum et autres sites divers, à consulter mes mails, mon agenda, dire bonjour à tout le monde pour enfin descendre 10mn fumer une petite cigarette (c'est pas bien je sais pas la peine de me le dire ) et papoter un peu avec les fumeurs que je ne vois souvent que là, il faut bien se mettre au courant des derniers potins.
Après, c'est presque l'heure du déj.
Après, je bosse.

Acceptes-tu de devenir mon modèle ?

Je suis sûre qu'elle acceptera. Tu pourrais même faire un détournement de sa signature.

kenavo a écrit:

vive le 2 novembre


Alessandro Baricco, Emmaüs

Cela fait longtemps que je veux lire un Baricco, ce sera peut-être l'occasion que j'attendais.

colimasson a écrit:

Epi a écrit:

10h17, c'est l'aube pour moi, je suis à peine arrivée au bureau et encore en train de prendre mon petit déj, tout en me réveillant en douceur en surfant sur Parfum et autres sites divers, à consulter mes mails, mon agenda, dire bonjour à tout le monde pour enfin descendre 10mn fumer une petite cigarette (c'est pas bien je sais pas la peine de me le dire ) et papoter un peu avec les fumeurs que je ne vois souvent que là, il faut bien se mettre au courant des derniers potins.
Après, c'est presque l'heure du déj.
Après, je bosse.

Acceptes-tu de devenir mon modèle ?

Ce n'est pas facile Coli mais avec un peu d'entraînement, on finit par y arriver.

Arabella a écrit:

Je suis sûre qu'elle acceptera. Tu pourrais même faire un détournement de sa signature.

Ma signature ne vaut pas grand chose (mais j'ai les numéros de CB de mon boss )