[2012] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

J'en suis très heureux darkanny Le film va passer inaperçu à côté des grosses sorties de la semaine. Elementaire, mon cher Watson.

J'hésitais pour Sport de filles, là vous m'avez presque décidé.

Un film dont personne n'a parlé pour le moment (mais que fait donc Traversay ?) Les chants de Mandrin m'a fait une certaine impression. Pas pour l'histoire ni les dialogues, ni pour les acteurs qui ne donnent pas l'impression de l'être, mais la façon de filmer, les mouvements de caméra, des angles, enfin quelque chose qui m'a surpris et par moments vraiment embarquée, ce qui m'arrive vraiment de moins en moins souvent, en fait très très rarement au cinéma. Alors j'aimerais bien un autre avis.

Il ne passe point dans ma ville, pour l'heure. J'ai lu des choses assez contradictoires à son sujet, mais c'est le cas de tous les films, ou presque. Alors, pourquoi pas, si l'occasion se présente.

traversay a écrit:

ocean a écrit:

J'ai vu récemment "Le Havre" et "Les neiges du Kilimandjaro"...Très beaux films tous les deux...

Mais il faut en parler sur les fils idoines. Plus y'a d'avis, mieux c'est, non ?
A ce propos, Spielberg en a un aussi.

Mais je ne sais pas si je saurais trouver les mots pour dire ce que je ressens.

on ne peut pas dire tant que tu n'a pas essayé et que l'on n'a pas lu. et pourquoi seraient ils moins bons que d'autres de toute façon ?

huhu. mauvaise raison d'hésiter.

Oh, y'a pas que moi qui ne suis pa couhée

euh, je n'ai pas bu : c'est un jeu; il faut rajouter les lettres manquantes!!!!!!!!!!!!!

Et chacun fait comme il le sent ou le peut (y'a ka voir le nombre de konneries que j'ai pu écrire)

En tout cas, c'et très gentil de me soutenir....

En fait, nous sommes des mordus de cinéma. Nous avons la chance d'avoir un cinéma label Art et Essai, à côté de chez nous, à Pessac (le Jean Eustache), ce qui nous permet de voir aussi bien le films qui ont plein de salles pour leur et d'autres dont la sortie est plus confidentielle. Ils ont notamment une programmation enfants fabuleuse pour exercer l'oeil des petits amoureux du cinéma........

traversay a écrit:

[?
A ce propos, Spielberg en a un aussi.

OK je vais y reposter mon CR

et vous diriez quoi à celui qui hésite (les séances à 17h45 je trouve pas ça très pratique) ?

Sur la planche de Leïla Kilani

Citation :

Tanger - Aujourd’hui, quatre jeunes femmes de vingt ans travaillent pour survivre le jour et vivent la nuit. Toutes quatre ouvrières, elles sont réparties en deux castes : les textiles et les crevettes. Leur obsession : bouger. "On est là" disent-elles. De l’aube à la nuit la cadence est effrénée, elles traversent la ville. Temps, espace et sommeil sont rares. Petites bricoleuses de l’urgence qui travaillent les hommes et les maisons vides. Ainsi va la course folle de Badia, Imane, Asma et Nawal...

Sur la planche est le première oeuvre de fiction de Leïla Kilani, 41 ans, native de Casablanca. Primé au Festival de San Sebastian, à l'affiche de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, le film est représentatif de la "nouvelle vague" marocaine, par sa noirceur absolue et sa crudité. L'histoire raconte quelques jours dans l'existence d'une "fille-crevette", qui décortique des crustacés le jour avant de gagner sa vie autrement la nuit, au gré de rencontres et de soirées en bandes, magouilles et petits larcins en sus. Sur la planche est un film elliptique et opaque, rythmé par des dialogues qui ressemblent à du slam, au fil d'un scénario qui sème quelques cailloux, en laissant souvent au bord de la route. On y sent bien la rage de s'en sortir, l'attraction de la zone franche de Tanger, source de tous les désirs, les effets de la mondialisation..., tout cela dans un mouvement chaotique qui se transmet à la mise en scène, hachée et nerveuse. Aux confins du documentaire, du polar et du film social, Sur la planche désarçonne et stresse. L'expérience est inconfortable, voire pénible, elle vaut quand même la peine d'être vécue, si on aime se faire violence et sortir des sentiers battus d'une grande partie de la production cinématographique courante.

traversay a écrit:

Sur la planche désarçonne et stresse. L'expérience est inconfortable, voire pénible, elle vaut quand même la peine d'être vécue, si on aime se faire violence et sortir des sentiers battus d'une grande partie de la production cinématographique courante.

Ce que tu écris là me donne envie.

Arabella a écrit:

traversay a écrit:

Sur la planche désarçonne et stresse. L'expérience est inconfortable, voire pénible, elle vaut quand même la peine d'être vécue, si on aime se faire violence et sortir des sentiers battus d'une grande partie de la production cinématographique courante.

Ce que tu écris là me donne envie.

Je serais heureux que tu le voies. Même si je ne m'engage pas à rembourser (trop risqué)

4 euros au cinéma municipal. On peut vivre dangereusement à ce prix là.