[2010] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Et voilà.
Nouvelle année, nouveau fil.

Ci-dessous, la liste des films cités dans le topic.


Page 1
Just another love story, Ole Bornedal
Gigantic, Matt Aselton
Une vie toute neuve, Ounie Lecomte

Page 2
Tsar, Pavel Lounguine
Bliss, Drew Barrymore

Page 3
Complices, Frederic Mermoud

Page 4

Page 5
La corne d'abondance, Juan Carlos Tabio
Disgrace, Steve Jacobs
Sherlock Holmes, Guy Ritchie
Lebanon, Samuel Maoz

Page 6
L'autre Dumas, Safy Nebbou

Page 7
Une exécution ordinaire, Marc Dugain

Page 8
Tatarak, Andrzej Wajda
La régate, Bernard Bellefroid
I love you Phillip Morris, Glenn Ficarra, John Requa

Page 9
Harragas, Merzak Allouache
Chant des mers du sud, Marat Sarulu
L'arbre et la forêt, Olivier Ducastel et Jacques Martineau (2)

Page 10
Les chèvres du Pentagone, Grant Heslov
La rafle, Roselyne Bosch (& page 11)
Nord, Rune Denstad Langlo
La buena vida, Andrés Wood
La révélation, Hans-Christian Schmid (2)
Paisito, Ana Diez
The Good Heart, Dagur Kari

Page 11
Cher John, Lasse Hallström
La rafle, Roselyne Bosch (& page 10)
Ensemble, nous allons vivre
White Lightnin', Dominic Murphy
Tout ce qui brille, Géraldine Nakache et Hervé Mimran
Tête de turc, Pascal Elbé

Page 12
Téhéran, Nader T. Homayoun
Green Zone, Paul Greengrass
Amelia, Mira Nair

Page 13
Mourir comme un homme, Joao Pedro Rodrigues (& page 15)
Teza, Haile Gerima
La Prima Linea, Renato de Maria

Page 14
London Nights, Alexis dos Santos
Salle N°6 Tchekhov, Karen Shakhnazarov
Femmes du Caire, Youry Nasrallah (2)
Âmes en stock, Sophie Barthes (2)
Les Arrivants, Claudine Bories et Patrice Chagnard
Le fil, Mehdi Ben Attia
Le mariage à trois,  Jacques Doillon (& page 15)


Page 15
Le mariage à trois,  Jacques Doillon (& page 14)
Freddy les griffes de la nuit, Samuel Bayer
Estomago, Marcos Jorge
Policier, adjecti, Corneliu Porumboiu
Mourir comme un homme, Joao Pedro Rodrigues (& page 13)

Page 16
Robin des Bois, Ridley Scott
L'autre rive, George Ovashvili
Les secrets, Raja Amari
Rabia, Sebastian Cordero
Sweet Valentine, Emma Luchini

Page 17
The World is big, Stephan Komandarev
Les mains en l'air, Romain Goupil

Page 18
When you're strange, Tom DiCillo
Marga, Ludi Boeken
Baaria, Giuseppe Tornatore
Les mains libres, Brigitte Sy
Dioses, Josué Mendez
Dog pound, Kim Chapiron (& page 19)
Le caméléon, Jean-Paul Salomé
Où vas-tu Moshé ?, Hassan Benjelloun
A 5 heures de Paris, Leon Prudovsky

Page 19
Dog pound, Kim Chapiron (& page 18)
La disparition d'Alice Creed, J. Blakeson
Petits meurtres à l'anglaise, Jonathan Lynn
Question de cœur, Francesca Archibugi
Lluvia, Paula Hernandez
Norteado, Rigoberto Perezcano
Yo, tambien, Antonio Naharro et Alvaro Pastor (& page 24)
Desierto adentro, Rodrigo Pla

Page 20
Night and day, James Mangold
L'heure du crime, Giuseppe Capotondi (& page 21)
Cellule 211, Daniel Monzon
L'âge de raison, Yann Samuell
Ce que je veux de plus, Silvio Soldini
Ch@troom,  Hideo Nakata

Page 21
D'amour et d'eau fraîche, Isabelle Czajka
Rudo et Cursi, Alfonso Cuaron

Page 22
Une chinoise, Xiaolu Guo


Page 23
Le dernier été de la Boyita, Julia Solomonoff (& page 31)
Soldat de papier, Alexei German Jr
Les Runaways, Floria Sigismondi (& page 24)
Happy Few, Antony Cordier

Page 24
Ces amours-là, Claude Lelouch
Yo, tambien, Antonio Naharro et Alvaro Pastor (& page 19)
Les Runaways, Floria Sigismondi (& page 23)

Page 25
Chantrapas, Otar Iosseliani

Page 26
Un homme qui crie, Mahamat Saleh Haroun (& page 31)
Sans queue ni tête, Jeanne Labrune
Le dernier exorcisme, Daniel Stamm

Page 27
Captifs, Yann Gozlan
Rouge comme le ciel, Cristiano Bortone

Page 28
Lost Persons Area, Caroline Strubbe
Illégal, Olivier Masset-Depasse
On verra demain, Francisco Avizanda

Page 29
La vie au ranch, Sophie Letourneur
R U THERE, David Verbeek
Sound of noise, Ola Simonsson et Johannes Stjarne Nilsson

Page 30
Elle s'appelait Sarah, Gilles Paquet-Brenner
Je ne peux pas vivre sans toi, Leon Dai
L'homme qui voulait vivre sa vie, Eric Lartigau (& page 31)

Page 31
Vertige d'une rencontre, Jean-Michel Bertrand
Le dernier été de la boyita, Julia Solomonoff (& page 23)
Belle épine, Rebecca Zlotowski (2)
Un homme qui crie, Mahamat Saleh Haroun (& page 26)
Le dernier voyage, Tanya d'Aleksei Fedorchenko
L'homme qui voulait vivre sa vie, Eric Lartigau (& page 30)

Page 32
Tribulations d'une amoureuse sous Staline, Borys Lankosz
L'Empire du milieu du sud, Eric Deroo & Jacques Perrin

Page 33
Chouga, Darezhan Omirbaev
Welcome to the Rileys, Jake Scott
Pieds nus sur les limaces, Fabienne Berthaud
Le secret, Chanda d'Oliver Schmitz
La tête ailleurs, Frédéric Pelle
Les trois prochains jours, Paul Haggis
Nowhere boy, Sam Taylor-Wood

Page 34

De vrais mensonges, Pierre Salvadori (2)
Everyone else, Maren Ade

Page 35
Le Soldat Dieu de Koji Wakamatsu
La Yuma, Florence Jaugey
Octubre, Daniel et Diego Vega
Encore un baiser, Gabriele Muccino

Page 36

Mardi, après Noël, Radu Muntean
Nous sommes la nuit, Dennis Gansel

Page 37
Le braqueur, Benjamin Heisenberg

Pour les sorties du premier mercredi 2010, nous aurons (roulement de tambour) [Est-ce que ça va refléter ce que nous aurons durant l'année?] :



Agora.



Bright Star!!


Bliss ! (Ellen Page - Drew Barrymore - Juliette Lewis : ça vaut le déplacement non?)

ça démarre fort même si la presse n'est pas tendre avec Amenabar. Mais je suis curieux de voir son Péplum et surtout Bright Star!!! Depuis qu'on l'attendait celui-là!

Queenie a écrit:

Bright Star!!

Une merveille! Il lui faut donc un fil...

Just another love story de Ole Bornedal

Citation :

Jonas est un photographe de crime et un homme attaché à sa famille jusqu'à ce qu'il se retrouve impliqué dans un accident de la route, qui laisse une jeune femme, Julia, inconsciente à l'hôpital. Lorsque la curiosité pousse le jeune homme à lui rendre visite, il rencontre la famille de la jeune femme qui le prend pour son petit ami, Sébastien. Un rôle que Jonas endosse facilement...

Outre Le veilleur de nuit (original et remake), Ole Bornedal a tourné Dina (drame) et Vikaren (horreur parodique), l'un passé inaperçu, l'autre toujours inédit en France. Avec Just another love story (titre idiot), le cinéaste danois va renforcer sa réputation de bon faiseur de thrillers noirs comme l'encre, baignés par la pâle lumière nordique (Dieu que le ciel semble bas et lourd de sombres menaces). Le scénario, pris de manière linéaire, serait déjà suffisamment tordu et sordide mais Bornedal en rajoute encore avec un montage haché et quelques effets de manche dans sa mise en scène qui rendent l'atmosphère davantage malsaine. "Ce n'est pas une fin hollywoodienne" dit une voix off sépulcrale, à quelques encablures du dénouement. C'est une évidence, et qui fait la force (originalité du traitement) et la faiblesse (abus de rebondissements) de ce long-métrage, peu recommandé aux âmes sans cible. C'est à dire à ceux qui n'ont pas de goût pour les glauques ambiances de contrées sans soleil.


Je t'aime, je te tue (ou l'inverse).

Gigantic de Matt Aselton

Citation :

Brian Weathersby est un jeune homme ordinaire : célibataire, employé dans un magasin de literie. Enfant né tardivement, Brian ne se sent pas à la hauteur face à ses deux grands frères qui ont brillamment réussi, il n'en demeure pas moins le petit dernier chéri de toute la famille. En réalité, Brian n'aime pas sa vie et passe son temps à poursuivre son rêve d'enfance : adopter un bébé en Chine.
Il fait un jour la rencontre de Al Lolly, personnage certes riche mais bourru venu acheter un lit, précisant qu'une personne viendra se charger de la livraison. C'est ainsi qu'il rencontre Harriet, fille de Al venue s'occuper de la livraison, endormie sur le fameux lit...

Serait-ce la nouvelle tendance outre-Atlantique : écrire des comédies romantiques biaisées qui ne doivent surtout pas se conformer aux canons du genre ? Et rechercher l'originalité à tout prix parce que tout a déjà été dit et vu sur le thème de la naissance d'un amour ? Gigantic, tout en s'inscrivant dans la continuité du cinéma indépendant américain, joue la carte du scénario léthargique, où tous les acteurs semblent sous Lexomil, avec des dialogues absurdes et des situations loufoques qui tentent de désamorcer l'ambiance globalement dépressive. Le charme agit en partie, grâce à une interprétation évanescente à souhait (Zooey Deschanel, Paul Dano, John Goodman sont irréprochables). Il y a quelque chose d'Anderson (Wes et/ou Paul Thomas) dans ce film mais devant tant d'indolence, le risque est d'endormir le spectateur, d'autant que de nombreuses scènes ont pour cadre un magasin de literie. Gigantic passe comme une sorte de rêve bizarre et ouaté. Le problème est qu'au réveil on l'a immédiatement oublié. Un film à dormir assis ?


Qui l'eut cru, Zooey ?

Citation :

Séoul, 1975. Jinhee a 9 ans. Son père la place dans un orphelinat tenu par des Soeurs catholiques. Commence alors l'épreuve de la séparation et la longue attente d'une nouvelle famille. Au fil des saisons, les départs des enfants adoptées laissent entrevoir une part du rêve, mais brisent aussi les amitiés à peine nées. Jinhee résiste, car elle sait que la promesse d'une vie toute neuve la séparera à jamais de ceux qu'elle aime.

L'abandon d'un père, l'orphelinat, l'adoption : avec un tel sujet, plus qu'inspiré de sa propre vie, Ounie Lecomte ne pouvait signer qu'un mélodrame, gavé de bons sentiments. Erreur sur toute la ligne, Une vie toute neuve est un film pudique et grave, qui épouse au plus près les sentiments d'une petite fille de 9 ans, seule dans sa révolte et son incompréhension. Comment rendre palpable tout ce qui passe par la tête d'une enfant déboussolée, à la fois mutique et rebelle ? Comment montrer cette solitude au milieu d'une communauté bruyante ? C'est tout le défi de la réalisatrice qui procède par petites touches, s'appuyant sur l'interprétation incroyable de Kim Saeron. Ounie Lecomte refuse la compassion facile, fuit tout effet mélodramatique : cela donne un film digne et épuré qui, en contrepartie, laisse parfois à distance et interdit à l'émotion de s'installer. Quoique, en l'occurrence, chacun réagira avec sa propre sensibilité et ses intimes parfums d'enfance.


Seule à ne pas sourire pour la photo.

Parmi les sorties de mercredi, un choix personnel :

Ah Mr. Nobody, ça me tente bien!

J'ai du retard! J'ai du retard! J'ai du retard! Tetro, Cracks, la merditude des choses, contes de l'âge d'or, le soliste, le père de mes enfants... Je n'y arriverai jamais! Et maintenant Eastwood et Van Dormael... Je vais bientôt devoir faire une liste de films à voir pour ne pas les louper en dvd...

Le mieux Marko serait de te faire inviter à 2 ou 3 festivals pour 2010. Tu te fais en avant 1ère les meilleurs non stop en quelques w-end. (As-tu des accointances avec Le Cercle ou autre table?)

Marko a écrit:

J'ai du retard! J'ai du retard! J'ai du retard! ...contes de l'âge d'or, le père de mes enfants...

Ces deux que j'ai vus avant toi (c'est si exceptionnel!), j'aurais bien voulu que tu les voies...

Babelle a écrit:

Le mieux Marko serait de te faire inviter à 2 ou 3 festivals pour 2010. Tu te fais en avant 1ère les meilleurs non stop en quelques w-end. (As-tu des accointances avec Le Cercle ou autre table?)

Le problème c'est que je n'aime pas trop les "non stop". Surtout quand on enchaine un chef-d'oeuvre et un film moyen. J'aime bien respirer entre 2 films. Mais j'adorerais assister à un festival au moins une fois. Dans une salle parallèle, pas avec les strass paillettes!

Et il faut dire que cette rentrée est paticulièrement riche en films intéressants. Qui a dit que le cinéma était mort???

coline a écrit:

Marko a écrit:

J'ai du retard! J'ai du retard! J'ai du retard! ...contes de l'âge d'or, le père de mes enfants...

Ces deux que j'ai vus avant toi (c'est si exceptionnel!), j'aurais bien voulu que tu les voies...

Je vais essayer de les voir ce week-end.

Marko a écrit:

Babelle a écrit:

Le mieux Marko serait de te faire inviter à 2 ou 3 festivals pour 2010. Tu te fais en avant 1ère les meilleurs non stop en quelques w-end. (As-tu des accointances avec Le Cercle ou autre table?)

Mais j'adorerais assister à un festival au moins une fois. Dans une salle parallèle, pas avec les strass paillettes!

J'en connais un où il n'y a ni strass ni paillettes...Unesemaine de bons films et d'autres plus moyens...Si ça te dit...
Ce pourrait être un autre genre de rencontre parfumée d'ailleurs...