[2013] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Traversay m'a dit qu'il a vu son premier film de 2013... donc, voici le fil  


Page 1
Le roi du curling, Ole Endresen
Une histoire d'amour, Hélène Fillières
Renoir, Gilles Bourdos (& page 2&4)

Page 2
Renoir, Gilles Bourdos (& page 1&4) (2)
Gimme the loot, Adam Leon
Mon père va me tuer, Daniele Cipri

Page 3
Aujourd'hui, Alain Gomis

Page 4
Comme un lion, Samuel Collardey
Une histoire d'amour, Hélène Fillières
Renoir, Gilles Bourdos (& page 1&2)
Mundane History, Anocha Suwichakornpong
L'homme qui viendra, Giorgio Diritti
Ultimo Elvis, Armando Bo
La parade, Srjan Dragojevic

Page 5
El estudiante, Santiago Mitre
Rendez-vous à Kiruna, Anna Novion (2)
Shadow Dancer, James Marsh (2)
Ici et là-bas, Antonio Méndez Esparza
Des morceaux de moi, Nolwenn Lemesle
Invisible, Michal Aviad

Page 6
Goodbye Morocco, Nadir Moknèche
La fille de nulle part, Jean-Claude Brisseau
La demora, Rodrigo Pla
Lore, Cate Shortland (& page 25)
Les chevaux de Dieu, Nabil Ayouch
Möbius, Eric Rochant (2) (& page
Week-end royal, Roger Michell
Un week-end en famille, Hans-Christian Schmid
Le Mur invisible, Julian Pösler (& page 7)
L'artiste et son modèle, Fernando Trueba

Page 7
Spring Breakers, Harmony Korine
Jappeloup, Christian Duguay (2)
Queen of Montreuil, Solveig Anspach
Les équilibristes, Ivano de Matteo
Le Mur invisible, Julian Pösler (& page 6)
40 ans : mode d'emploi, Judd Apatow

Page 8
Warm Bodies, Jonathan Levine 
Le premier homme, Gianni Amelio
Inch'Allah, Anaïs Barbeau-Lavalette
Sous le figuier, Anne-Marie Etienne
Mobius, Eric Rochant (& page 6)
11.6., Philippe Godeau
Le diable dans la peau, Gilles Martinerie
Le repenti, Merzak Allouache
Mariage à l'anglaise, Dan Mazer

Page 9
Les Gamins, Anthony Marciano (2)
Les coquillettes, Sophie Letourneur
What Richard did, Lenny Abrahamson
La Sirga, William Vega

Page 10

Page 11
Clip, Maja Milos
Upside down, Juan Solanas

Page 12
Le cœur a ses raisons, Rama Burshtein
Photo, Carlos Saboga
Sous surveillance, Robert Redford
L'hypnotiseur, Lasse Hallström
Enfance clandestine, Benjamin Avila (& page 15)

Page 13
Pierre Rabhi, Au nom de la terre, Marie-Dominique Dhelsing (& page 17)
Evil dead, Fede Alvarez
Tu seras un homme, Benoît Cohen

Page 14
Fast & Furious 6, Justin Lin

Page 15
Vanishing Waves, Kristina Buozyte
La Playa, Juan Andrés Arango
Rock the Casbah, Yariv Horowitz
L'attentat, Ziad Doueiri  (& page 16)
Enfance clandestine, Benjamin Avila (& page 12)

Page 16
Heavy Girls, Axel Ranisch
L'attentat, Ziad Doueiri '& page15)
Alata, Michael Mayer
Diaz - Un crime d'Etat, Daniele Vicari
La fille du 14 juillet, Antonin Peretjatko
Just the Wind, Bence Fliegauf (& page 17)
Blackbird, Jason Buxton (& page 17)
Millefeuille, Nouri Bouzid
Offline, Peter Monsaert

Page 17
Eat Sleep Die, Gabriela Pichler
Just the Wind, Bence Fliegauf (& page 16)
Blackbird, Jason Buxton (& page 16)
Oh boy, Jan Ole Gerster (& page 19)
The iceman, Ariel Vromen
Pop Redemption, Martin Le Gall
Un mois en Thaïlande, Paul Negoescu
Pierre Rhabi au nom de la Terre, Marie-Dominique Dhelsing (& page 13)

Page 18
L'oncle de Brooklyn, Daniele Cipri et Franco Maresco
Hijacking, Tobias Lindholm (& page 19)
Belle du Seigneur, Glenio Bonder

Page 19
Oh boy, Jan Ole Gerster (& page 17)
Hijacking, Tobias Lindholm (& page 18)
Jeunesse, Justine Malle
Ma meilleure amie, sa sœur et moi, Lynn Shelton
Grisgris, Mahamat-Saleh Haroun
Une journée à Rome, Francesca Comencini
Météora, Spiros Stathoulopoulos (& page 21)

Page 20
Kick-Ass 2 (Jeff Wadlow) (& page 22)
Gold, Thomas Arslan
Chez nous c'est trois, Claude Duty
Landes, François-Xavier Vives

Page 21
Météora, Spiros Stathoulopoulos (& page 19)
Les chansons populaires, Nicolas Pereda
Cha cha cha, Marco Risi
American Nightmare, James DeMonaco
Lone Ranger, Gore Verbinski
Keep smiling, Rusudan Chkonia (& page 22)

Page 22
Keep smiling, Rusudan Chkonia (& page 21)
Aya de Yopougon, Marguerite Abouet & Clément Oubrerie
Les apaches, Thierry de Peretti
Kick-Ass 2, Jeff Wadlow (& page 20)
Yema, Djamila Sahraoui
Magic Magic, Sebastian Silva
Chaque jour que Dieu fait, Paolo Virzi

Page 23
La Danza de la Realidad, Alejandro Jodorowsky
You're Next, Adam Wingard (2) (& page 24)

Page 24
La tour de guet, Pelin Esmer
Tirez la langue, mademoiselle, Axelle Ropert
You're Next, Adam Wingard (& page 23)

Page 25
Rock the Casbah, Laïla Marrakchi
Gare du Nord, Claire Simon (2)
L'oeil du cyclone, Fred Schepisi
Lore, Cate Shortland (& page 6)

Page 26
Rush, Ron Howard
Les amants du Texas, David Lowery (2)
Mon âme par toi guérie, François Dupeyron (& page 29)
Papa vient dimanche, Radu Jude
La vie domestique, Isabelle Czajka

Page 27
Parkland, Peter Landesman (& page 30)
Sur le chemin de l'école, Pascal Plisson

Page 28
La tendresse, Marion Hänsel
Northwest, Michael Noer
Vandal, Hélier Cisterne

Page 29
Lettre à Momo, Hiroyuki Okiura
C'est la fin, Seth Rogen & Evan Goldberg
Mon âme par toi guérie, François Dupeyron (& page 26)
Miele, Valeria Golino

Page 30
Gabrielle, Louise Archambault
Omar, Hany Abu-Assad
Nos héros sont morts ce soir, David Perrault (2)
Parkland, Peter Landesman (& page 27)
Imagine, Andrzej Jakimowski
Workers, José Luis Valle
Histoire de ma mort, Albert Serra

Page 31
Prince of Texas, David Gordon Green
Shérif Jackson, Logan Miller
Il était une fois une forêt, Luc Jacquet

Page 32

En solitaire, Christophe Offenstein
The Major, Yury Bykov
La maison à la tourelle, Eva Neymann (& page 33)

Page 33
Capitaine Phillips, Paul Greengrass
Les interdits, Anne Weil et Philippe Kotlarski
Una noche, Lucy Mulloy
La maison à la tourelle, Eva Neymann (& page 32)
Eka & Natia, Chronique d'une jeunesse géorgienne, Nana Ekvtimishvili et Simon Gross
Henri, Yolande Moreau
Montage, Jeong Geun-Seop
Zulu, Jérôme Salle

Page 34
Carrie, la vengeance, Kimberly Peirce
Black Dawn, Kentaro Horikirizono
La reine des Neiges, Chris Buck, Jennifer Lee

Page 35
El limpiador, Adrian Saba

Page 36
Albator, Shinji Aramaki

Merci, kena



Le roi du curling d'Ole Endresen

Citation :

Truls Paulsen est un champion de curling qui a tout gagné. Son perfectionnisme et sa névrose du millimètre se retournent un jour contre lui et il se retrouve alors hospitalisé sous le contrôle d’une psychologue et sous la tutelle de sa femme Sigrid. Sous traitement, il a interdiction formelle de revoir ses anciens partenaires sportifs et d’approcher une piste de curling.

Du sport et de la comédie. Les américains se sont faits une spécialité du genre, avec des cocktails qui fleurent bon le mauvais goût. Dédié aux frères Farrelly et Coen, Le roi du curling est une tentative méritoire mais bien laborieuse d'adapter la recette façon omelette norvégienne. L'absurde et le burlesque sont au rendes-vous mais risquent fort de laisser de marbre tant l'humour est décalé qu'il sort carrément de la piste. Les compétitions de curling, cette curieuse pétanque sur glace, sont encore ce qu'il y a de mieux dans le premier film d'Ole Endresen qui juxtapose des bribes de dialogues lunaires dans des scènes qui ont du mal à se raccrocher les unes aux autres pour former un tout homogène. Le film a obtenu le "prix du peuple" au festival du film grolandais 2012 et il est présenté comme "la comédie sportive pour se remettre du jour de l'an." Effectivement, ce sont des arguments contre lesquels il est difficile de lutter.

J'attends celui-ci, pour le fun.

Et moi j'ai hâte de voir celui-ci:

Esperluette a écrit:

Et moi j'ai hâte de voir celui-ci:

Euh, il est déjà sorti, non ? Ou alors j'ai rêvé que je l'avais vu et que j'en avais parlé (et je n'étais pas le seul : Mimi, par exemple : https://parfumdelivres.niceboard.com/t7867p349-2012-a-l-affiche-ou-bientot-sur-les-ecrans-vu-ou-a-voir ).

Une histoire d'amour



Sortie le 9 janvier 2013 (1h 20min)
Réalisé par Hélène Fillières
Avec :Benoît Poelvoorde, Laetitia Casta, Richard Bohringer

Coproduction franco, belo-luxembourgoise

Citation :

Elle l’a rencontré un soir de printemps, elle est devenue sa maîtresse.
Il lui a offert un revolver, elle une combinaison en latex.
Imprudent, il lui a proposé un million de dollars.
Insatiable, elle est venue lui rappeler ses promesses...

Vu ce soir en avant première dans mon cinéma préféré, suivi d'un débat avec la réalisatrice.

Librement inspiré du livre de Régis Jauffret, Sévère, lui même inspiré d'un fait réel. Un riche banquier, français, est retrouvé mort, dans une combinaison en latex, assassiné par sa maîtresse.....
Premier long-métrage d'Hélène Fillière, ce film frappe par la maîtrise de l'image, et l’esthétisme volontairement épuré, quasiment dénué de couleur.L'ambiance sombre de cette singulière histoire d'amour est accentuée par les clairs -obscurs qui donnent une dimension inquiétante, et une tension tout au long du film. Tension accentuée sur le plan musical, par les compositions, très réussies, et fort bien utilisées d'Etienne Daho.
Sans jugement, ni parti-prix, la réalisatrice laisse le spectateur cheminer tout au long de l'ouvrage construit en flashback; le même spectateur devant lui aussi comprendre ce que Hélène Feuillère refuse de dévoiler d'emblée.
Bien que l'affaire Stern, (parce que c'est bien d'elle dont il s'agit) est fortement imprégnée de SM, et que certes, certaines images peuvent, comme on dit heurter le public non averti, Hélène Fillère s'est d'avantage attachée aux personnages, et à ce qui fait les relations humaines, intimes, et à la façon dont chacun vit l'amour, ou le subit, qu'au SM .Et ce qui donne à mon sens donne une beauté supplémentaire à ce film qui d'un bout à l'autre m'aura à la fois, fascinée, gênée, éblouie, scotchée.
Ajoutons à cela une distribution bien choisie. Richard Bohringer et extraordinaire dans son mutisme,ses silences, et sa douleur. Laétitia Casta parvient à mettre à la fois une sensualité plus que poussée, et une froideur dans ses rapports au banquier;banquier " faible avec les forts, et fort avec les faibles" ,incarné par un Benoit Poelvoorde , à mon sens excellent.


Premier film de l'année, et une forte impression. La barre est posée bien haute en tout début d'année !!!

eXPie a écrit:

Esperluette a écrit:

Et moi j'ai hâte de voir celui-ci:

Euh, il est déjà sorti, non ? Ou alors j'ai rêvé que je l'avais vu et que j'en avais parlé (et je n'étais pas le seul : Mimi, par exemple : https://parfumdelivres.niceboard.com/t7867p349-2012-a-l-affiche-ou-bientot-sur-les-ecrans-vu-ou-a-voir ).

eXpie a très bonne mémoire !!!

Un bon souvenir de ciné en plus

Vu ce soir Renoir...Un film pour rien!...Si ce n'est pour la peau et la lumière...
Qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer!

coline a écrit:

Vu ce soir Renoir...Un film pour rien!...Si ce n'est pour la peau et la lumière...
Qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer!

Les critiques ne donnaient pas envie de se précipiter pour le voir... Tu donnes le coup de grâce !

eXPie a écrit:

coline a écrit:

Vu ce soir Renoir...Un film pour rien!...Si ce n'est pour la peau et la lumière...
Qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer!

Les critiques ne donnaient pas envie de se précipiter pour le voir... Tu donnes le coup de grâce !

Pourtant Télérama est enthousiaste

mimi54 a écrit:

eXPie a écrit:

coline a écrit:

Vu ce soir Renoir...Un film pour rien!...Si ce n'est pour la peau et la lumière...
Qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer!

Les critiques ne donnaient pas envie de se précipiter pour le voir... Tu donnes le coup de grâce !

Pourtant Télérama est enthousiaste

Il ne faut pas toujours croire Télérama...

Citation :

Renoir père et fils dans un face-à-face sans relief
[...]
Gilles Bourdos filme cette relation triangulaire sans idéaliser les Renoir, mais sans toujours parvenir à dépasser une certaine imagerie picturale.

source : Les Inrocks (que je ne crois pas toujours non plus).

En plus, la presse française a tendance à dire du bien des films français.

Mais bon, peut-être que j'aimerais beaucoup, mais je ne suis pas bien sûr de le vérifier sur grand écran...

Je ne prend aucun critique pour parole d'Evangile. C'est juste que j'avais sous les yeux celle de T.

mimi54 a écrit:

Je ne prend aucun critique pour parole d'Evangile. C'est juste que j'avais sous les yeux celle de T.

Oui, je pense bien que tu ne crois pas dur comme fer aux critiques.
Et c'est vrai qu'elle est très enthousiaste, la critique de Télérama. Parfois, ils mettent le pour et le contre, mais parfois pas, alors même qu'ils sont divisés à la rédaction... Ils ne l'étaient peut-être pas assez ce coup-ci...
Du coup, j'étais allé voir ailleurs, et j'étais tombé sur Les Inrocks, beaucoup plus mitigés.
Mais en cherchant bien, on trouve toujours une critique négative, j'imagine !

eXPie a écrit:

coline a écrit:

Vu ce soir Renoir...Un film pour rien!...Si ce n'est pour la peau et la lumière...
Qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer!

Les critiques ne donnaient pas envie de se précipiter pour le voir... Tu donnes le coup de grâce !

eXPie a écrit:

Mais bon, peut-être que j'aimerais beaucoup, mais je ne suis pas bien sûr de le vérifier sur grand écran...

j'attendais des commentaires par ici pour trancher si j'allais le voir... je pense pour l'instant aussi que je ne vais pas aller au cinéma pour vérifier

Je verrai ce soir
N'oubliez pas Yossi, mal distribué hélas (ICI). En attendant Foxfire.