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| Tony Gatlif | |
| | Auteur | Message |
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Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Tony Gatlif Sam 19 Juil 2008 - 17:39 | |
| Tony Gatlif # 1975 : La Tête en ruine # 1978 : La Terre au ventre # 1981 : Corre gitano # 1981 : Canta gitano # 1982 : Les Princes (également acteur) # 1985 : Rue du départ (également scénariste) # 1989 : Pleure pas my love (également scénariste) # 1990 : Gaspard et Robinson (également scénariste) # 1993 : Latcho Drom # 1995 : Mondo # 1997 : Gadjo Dilo (également scénariste et compositeur) # 1998 : Je suis né d'une cigogne (également scénariste et compositeur) # 2000 : Vengo (également producteur) # 2001 : Swing (également scénariste) # 2005 : Exils (également scénariste et compositeur) # 2006 : Transylvania Vengo (2000) Avec Antonio Canales, Orestes Villasan Rodriguez, Bobote. - Citation :
- >Synopsis :
Caco tient un boîte de strip-tease dans une petite ville andalouse. Il ne s'est jamais remis de la mort, quelques années auparavant, de sa fille, Pepa. Depuis, il a reporté son affection sur son neveu, Diego, handicapé mental. Pour distraire ce dernier, Caco, entre deux visites au cimetière, organise des fêtes, auxquelles il convie les plus grands chanteurs de flamenco. Au cours de ces soirées endiablées, Caco noie volontiers son chagrin dans l'alcool. Sa vie, déjà peu reluisante, vire au cauchemar quand une famille rivale, les Caravaca, accuse son frère, Mario, enfui au Maroc, d'avoir tué l'un des leurs. Lorsque ceux-ci menacent de s'en prendre à Diego… Plongée musicale et mafieuse en Andalousie. Persistante haine entre deux familles. Caco ne fait pas le deuil de sa fille Pepa. "Tu muerte me fuego" Entre deux soirées festives musicales offertes à son neveu Diego qui est handicapé, quelques plans esthétiques, fixes et lents, sur son recueillement devant les cendres de sa fille scellées dans un autel, photographies, bougie derrière la vitre. Les murs de pierre blanche de la maison familiale sont taguées en catimini. Vengo : vengeance. - Plan : les vieilles femmes du clan vêtues de noir repeignent d'un blanc rapide par-dessus l’avertissement de la famille ennemie, les Caravaca. Dette de sang. Sud de l’Italie du sud. Départ flamenco, retours sur flamenco. Flamenco. Danse, chants, guitare, au cœur d’assemblées où trois générations viennent se mêler. Tandis que Caco rêve, nouvel avertissement sur la pierre blanche : - Citation :
- "Sandro, ceux qui restent te vengeront"
Plan (trop bref) : les femmes en noir tournent un lait blanc bouillonnant de peinture et l’apposent au balai sur le mur, recouvrant la menace. Sandro, frère de Caco, s’est réfugié au Maroc après le meurtre de Sandro (l’un des Caravaca). Plan (trop bref) : les vieilles femmes en noirs frappent les branches d’olivier pour en faire tomber les fruits. ClicLa musique de Pepa : "J e suis de nulle part Je n’ai pas de paysage Je n’ai pas de patrie Avec mes doigts j’allume le feu Les cordes de mon cœur sanglotent Je suis née de l’amour..." | |
| | | Li Main aguerrie
Messages : 462 Inscription le : 09/05/2009
| Sujet: Tony Gatlif Mar 20 Oct 2009 - 22:26 | |
| Ce week-end, à Tours, première édition d'un festival très prometteur " Cinéma et politique". Des documentaires, des chefs-d’œuvre ( Le Soleil de Sokourov ( ), des films d'intérêt : Bokassa de Herzog, L'oeuf du Serpent de Bergman, This is England, Le Caïman ... des avant-premières parmi lesquelles : Liberté de Tony Gatlif, avec Marc Lavoine, Marie-Josée Croze, James Thiérrée... Un film sur la déportation des Tsiganes lors de la seconde guerre mondiale. Très beau, surtout dans la manière qu'il a de saisir l'essence non sédentaire de cette communauté, ses superstitions, son attachement au groupe, à la nature, à la "liberté", à la musique, à la danse. James Thiérée est complètement bluffant! Marc Lavoine et M-J. Croze jouent des résistants qui cherchent à les protéger. Je n'en dis pas trop car le film ne sort qu'en décembre, mas très belle surprise! Tony Gatlif était présent. Il racontait que ce sujet est complètement absent des manuels scolaires, qu'il avait mis du temps à se décider à faire ce film alors que les gitans lui demandaient depuis longtemps de le faire. Eux, ne racontent pas, car ils ne veulent pas "réveiller leurs morts". Son espoir est donc de déterrer un peu ce fait... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Tony Gatlif Lun 1 Mar 2010 - 0:57 | |
| Liberté de Tony Gatlif - Citation :
- Théodore, vétérinaire et maire d'un village situé en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, a recueilli P'tit Claude, neuf ans, dont les parents ont disparu depuis le début de la guerre. Mademoiselle Lundi, l'institutrice fait la connaissance des Tsiganes qui se sont installés à quelques pas de là. Ils sont venus pour faire les vendanges dans le pays. Humaniste et républicaine convaincue, elle s'arrange, avec l'aide de Théodore, pour que les enfants Tsiganes soient scolarisés.
Avec le sujet le plus dramatique, et de loin, qu'il ait abordé au cours de sa carrière, soit l'extermination planifiée du peuple tsigane par les nazis (et pratiquement jamais traité au cinéma), la question était de savoir si Tony Gatlif allait changer de style et oublier son exubérance habituelle. La réponse est clairement : non ! Liberté est un film généreux, fou, naïf, chaotique, débridé et, surtout, ... libre. Comme toujours chez lui, c'est un cinéma qui alterne des fulgurances inouïes et des scènes parfois maladroites. Le thème principal est ici quelque peu parasité par l'intrigue qui se noue autour des personnages incarnés par Marie-Josée Croze et Marc Lavoine, alors que le film redevient passionnant dès qu'il s'attache aux pas des Roms, indomptables nomades, aux prises avec une guerre qui "n'est pas la leur". Même si l'oeuvre n'est pas parfaite, merci pour la leçon d'histoire et pour le devoir de mémoire, monsieur Gatlif. Liberté, un beau mot qui convient à tous vos films. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Tony Gatlif Mar 23 Mar 2010 - 15:28 | |
| LibertéreportageJ'ai vu ce film hier...Je n'en suis pas sortie transportée mais pourtant c'est un bon film...avec de superbes images, une musique (de Bratsch notamment), et une histoire qu'il ne faut surtout pas oublier. L'arrestation et le placement en 39-45 des gitans dans des camps d'où grand nombre d'entre eux ensuite furent déportés puis mis à mort. L'histoire que raconte ce film est construite sur des faits vrais. Le maire d'un village du Forez va rendre une famillede Gitans propriétaires d'une maison lui appartenant. Laloi disait que s'ils avaient un toit, on ne pouvait les arrêter... - Pourquoi fais-tu cela? lui demande le notaire - Pour faire "quelque chose...Juste quelque chose..." répond-il. Oui mais...les Gitans ont un rapport spécial aux murs... bande-annonce(Aériale sera contente de retrouver dans la tribu son cher James Thierrée... ) | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Tony Gatlif Mar 23 Mar 2010 - 18:39 | |
| - traversay a écrit:
- coline a écrit:
- Liberté
Liberté est un film généreux, fou, naïf, chaotique, débridé et, surtout, ... libre. C'est toujours tellement chaotique et fou chez Gatlif que je me fatigue devant ses films, le foisonnement me perd, m'étourdit, m'éloigne de l'essentiel...Mais je trouve son travail vraiment intéressant pourtant et je vois tous ses films... - traversay a écrit:
- Le thème principal est ici quelque peu parasité par l'intrigue qui se noue autour des personnages incarnés par Marie-Josée Croze et Marc Lavoine, alors que le film redevient passionnant dès qu'il s'attache aux pas des Roms, indomptables nomades, aux prises avec une guerre qui "n'est pas la leur".
Oui, leurs rôles sont mal écrits je crois, un peu "bâclés"...La priorité est donnée aux Gitans...évidemment! N'empêche que ce film rend aussi hommage à la générosité et à l'engagement de ces deux personnes qui ont existé réellement et tenté de faire " Quelque chose...Juste quelque chose..." à leurs risques et périls... De même, je ne sais pas ce que tu as pensé de Taloche...Mais j'ai pensé qu'il n'était pas nécessaire de le "pousser" autant dans son rôle... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| | | | ArturoBandini Sage de la littérature
Messages : 2748 Inscription le : 05/03/2015 Age : 38 Localisation : Aix-en-Provence
| Sujet: Re: Tony Gatlif Dim 16 Oct 2016 - 16:12 | |
| J'ai trouvé son Gadjo Dilo assez touchant. Cette plongée dans l'univers des tsiganes, cette confrontation entre deux mondes. La barrière du langage qui s'estompe grâce à la musique. Bon j'aime beaucoup Duris, en tout cas dans ses premiers films. Le film a quelque chose de la tragédie inéluctable, et en même temps de la quête impossible. | |
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| | | | Tony Gatlif | |
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