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| Mikhaïl Boulgakov [Russie] | |
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Auteur | Message |
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Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Dim 4 Mai 2008 - 12:13 | |
| "Le maître et Marguerite " est dans mon challenge ABC. Mais il va falloir que je choisisse: lire les livres du cerclage ou avancer dans mon défi et lire des auteurs du mois Pfff Je ne vais jamais m'en sortir....heu, on ne pourrait pas ouvrir un fil "séance de rattrapage des auteurs du mois"? | |
| | | kali Main aguerrie
Messages : 419 Inscription le : 18/06/2007 Age : 40
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Dim 4 Mai 2008 - 13:07 | |
| Si ça peut te rassurer, j'ai commencé vendredi, le 2 mai, donc, le livre du mois d'avril d'un autre club de lecture... | |
| | | Fantaisie héroïque Sage de la littérature
Messages : 2182 Inscription le : 05/06/2007 Age : 37 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Dim 4 Mai 2008 - 13:23 | |
| Tu vas te régaler !!! | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Dim 4 Mai 2008 - 19:34 | |
| - Chatperlipopette a écrit:
- "Le maître et Marguerite " est dans mon challenge ABC. Mais il va falloir que je choisisse: lire les livres du cerclage ou avancer dans mon défi et lire des auteurs du mois Pfff Je ne vais jamais m'en sortir....heu, on ne pourrait pas ouvrir un fil "séance de rattrapage des auteurs du mois"?
Je crois que tu as le même problème que Sentinelle, j'ai cru comprendre qu'elle finissait ses auteurs du mois dernier actuellement Mais Le maître et Marguerite est vraiment un livre exceptionnel, ce serait dommage de t'en priver. Finalement c'est un bon choix de ne pas participer au cerclage. | |
| | | Isidore Ducasse Envolée postale
Messages : 166 Inscription le : 17/08/2007 Age : 34
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Ven 9 Mai 2008 - 18:15 | |
| J'adore Boulgakov, je n'ai lu que Morphine et Diablerie, mais ça m'a laissé une forte impression. Je compte en acheter d'autres. Par moment ça me fait un peu penser à Gogol, dans le rêve et la folie. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Lun 19 Mai 2008 - 13:27 | |
| - Isidore Ducasse a écrit:
- J'adore Boulgakov, je n'ai lu que Morphine et Diablerie, mais ça m'a laissé une forte impression. Je compte en acheter d'autres. Par moment ça me fait un peu penser à Gogol, dans le rêve et la folie.
La Garde Blanche, c'est très différent des Diableries. Réaliste. Boulgakov l'a adapté au théâtre ("Les Journées des Tourbine"), et ça a été sa seule pièce autorisée de représentation par Staline car il en a fait une interprétation personnelle : les héros sont des "blancs", ils sont super sympas et tout ça, mais ils finissent pas perdre, les "rouges" l'emportent. Interprétation de Staline : la victoire des "rouges" est inéluctable. | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Mer 3 Sep 2008 - 18:19 | |
| Le Maître et Marguerite Par une belle journée printanière, deux moscovites, Berlioz, rédacteur en chef d'une revue littéraire, et Ponyriev dit Biezdomny, jeune poète plein d'avenir. Ils se rendent dans un parc, faire la promenade de l'étang du Patriarche. Alors qu'ils devisent sur un banc, un inconnu, bien hardi, se mêle à leur conversation. D'où vient-il, qui est-il, que fait-il à Moscou? Telles sont les questions qui assaillent nos deux amis. Leur trouble n'en devient que plus grand lorsque l'inconnu, répondant finalement au nom de professeur Woland, leur certifie que Jésus a existé, qu'il la vu, et qu'il leur avance tout une série d'évènements à venir. Bien entendu, nos deux compères, sachant reconnaître l'opium du peuple, n'en croient pas un mot, malgré les étranges visions et paroles vues et perçues par Berlioz! Tout s'emballe lorsque, après le départ du professeur Woland, Berlioz perd sa tête victime d'un accident de tramway....comme l'avait signalé Woland! Le pauvre Biezdomny, horrifié et perturbé par ce qu'il vient de voir, ne sait plus où donner de la raison: la Milice le croira-t-il? Doit-il expliquer par le menu cette rencontre insolite sans risquer d'être arrêter pour folie? Mikhaël Boulgakov, avec Woland, tout droit sorti du Faust de Goethe, narre, décrit, souligne discrètement mais avec grande efficacité, la venue à Moscou, en visiteur, du Diable et de ses accolytes, plus farfelus, ironiques et effrayants que jamais, le chat Behemoth, le grand échalas Koroviev et le tueur, d'une laideur sans nom, Azzazello, qui vont provoquer agitation, incident et diverses autres fantaisies parmi les moscovites. Le Diable qui se moque des principes et des lois, qui ne voit que le coeur des hommes et ne leur dit que ce qu'ils souhaitent entendre. La venue du Diable est loin d'être un fleuve tranquille: entre hallucinations collectives (les passages du spectacle de magie au théâtre et des tenues de soirées revêtues par les femmes qui se retrouvent ensuite en sous-vêtements dans les rues de Moscou, sont absolument délectables, iconoclastes et drôlissimes) et folie Moscou connaît le désordre et l'anarchie, le pouvoir est tourné en ridicule, à mots couverts par un Boulgakov opiniâtre et dénonciateur. En même temps, le lecteur fait connaissance avec des personnages secondaires, mais importants, tels que "le Maître", poète déchu et Marguerite, sa maîtresse et fidèle admiratrice qui, pour rejoindre pour l'éternité son amant dans son enfer personnel, accepte le statut de sorcière et enfourche joyeusement un balai magique. Il côtoie aussi Ponce-Pilate dont l'histoire poignante (cet homme est rongé par le remords d'avoir été lâche et laissé ainsi condamner un Jésus qu'il savait innocent) est contée par Boulgakov entre sincérité et troublante ironie. Dans un déchaînement de récits dignes du meilleur fantastique, Boulgakov écrit un véritable chant d'amour pour son pays, riche en rêves, traditions et en inspirations, tout en dénonçant âprement, sans concession, le régime de la Terreur instauré par Staline: les passages de Biezdomny à l'hôpital psychiatrique où les séances de rééducation mentale sont déguisées en vertueuses prises de calmant accompagnées des sourires des soignants, sont d'une saveur et d'un sel incroyables! "Le Maître et Marguerite" est un roman à l'image des Matriochkas: il y a d'abord l'inspiration du "Faust", puis celle de Méphistophélès ou de la Lune, grâce auxquelles Boulgakov expose son refus de toute forme de pouvoir qui pourrait asservir la pensée ou la création. Il fait de Woland et sa bande de joyeux drilles plus grinçants les uns que les autres, des coupeurs de têtes délirants pourfendeurs de l'institution artistique assujettie au pouvoir mais aussi d'étranges anges-gardiens qui sauvent les âmes à coups de scandales dignes du plus grand Guignol (j'en reviens au théâtre qui se transforme, sous la houlette du magicien retors Woland, en magasin de confection pour dames). Le Diable en rit encore lorsqu'il permet de retrouver le manuscrit brûlé du Maître: la censure peut toujours sévir, il restera toujours des traces de la liberté d'écrire et de penser et les facéties de la bande de Pieds Nickelés de Woland mettent en évidence cette grande vérité...surtout si on ne craint pas la mort! Le burlesque est l'âme vive et brûlante de ce roman dont la lecture n'est jamais ennuyeuse, toujours très instructive sur le quotidien difficile des moscovites des années 30 (la vie en appartement communautaire est d'un glauque certain) et la terreur viscérale inspirée par le pouvoir. Le Mal existe toujours même si on éradique toute croyance religieuse: il vit dans la lâcheté de tout un chacun, lâcheté qui fait renoncer à dire non à l'absurde ou qui fait regarder ailleurs quand l'inacceptable survient. Le plus surprenant est que le Diable, en personne, s'exclame "Les manuscrits ne brûlent pas", paroles d'espoir et porteuses de rêve. D'ailleurs, à y regarder de près, le Diable, dans "Le Maître et Marguerite" est tout sauf un personnage négatif et sombre, bien au contraire: sa sarabande amène la libérté d'être et d'agir à plusieurs personnages et est une pierre essentielle à l'amour éternel du Maître et Marguerite...quant à penser que la main de Dieu n'est guère éloignée de tout cela, il n'y a qu'un petit pas à franchir car l'un et l'autre pourraient être étroitement liés. Un roman foisonnant, luxuriant, palpitant, regorgeant de rebondissements et de scènes improbables où le burlesque et le sérieux s'entrecroisent et s'emmêlent pour le ravissement du lecteur. Une lecture édifiante et sublime! | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Mer 3 Sep 2008 - 18:57 | |
| Comme toujours une très belles présentation Chappy, si tu n'arrives pas à convaincre ceux qui hésitent encore à lire ce livre merveilleux, la cause est définitivement perdue.
Je voudrais juste signaler que le diable de Boulgakov doit aussi beaucoup au Faust de Gounod, qui était l'opéra préféré de l'auteur, et pour continuer dans les liens musicaux, Berlioz a aussi composé La damnation de Faust. | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| | | | Cachemire Sage de la littérature
Messages : 1998 Inscription le : 11/02/2008 Localisation : Francfort
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Mer 3 Sep 2008 - 23:01 | |
| - Chatperlipopette a écrit:
Le Maître et Marguerite Un roman foisonnant, luxuriant, palpitant, regorgeant de rebondissements et de scènes improbables où le burlesque et le sérieux s'entrecroisent et s'emmêlent pour le ravissement du lecteur. Une lecture édifiante et sublime! Cette lecture ancienne est restée gravée dans ma mémoire...Un véritable éblouissement! Chappy, je suis entièrement d'accord avec toi! | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Mikhail Boulgakov Mer 3 Sep 2008 - 23:22 | |
| Le Maitre et Marguerite : un livre unique par son mélange d'humour, de fantastique et de poésie... J'en ai gardé le souvenir et l'envie de le relire. Merci d'en avoir bien parlé Chapy ! Le reste de l'oeuvre m'a laissé sur ma faim à l'exeption des Oeufs fatidiques. Mais Staline et la censure ont certainerment perturbé Boulgakov et pas seulement lui ! | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Jeu 4 Sep 2008 - 20:09 | |
| Comment ne pas me joindre aux éloges pour „Le maître et Marguerite » ? L’auteur utilise largement les moyens de la satire, si repandus dans la littérature russe (et aussi soviétique). C’est à se demander si ce n’est pas un moyen par excellence de parler de choses qu’on ne peut pas nommer ouvertement?! Mais on a déjà beaucoup parlé de ce livre ici, donc je vais me concentrer à présenter un peu plus «La garde blanche ».
CONTENU : C’est l’histoire fortement imprégnée par des traits autobiographiques de trois frères et sœurs (Alexandre, Hélène, Nikolka) en Décembre 1918. En Russie c’est la guerre civile et des restes de troupes allemandes et d’autres forces tiennent des larges parties de l’Ukraine. Kiev rassemble des gens venus de partout et de toutes les origines : des banquiers, des aristocrates, des gens douteux fuyant les forces bolchéviques. Sous l’assaut des troupes nationalistes de Petlioura les Allemands et leurs alliés, comme le « Hetman », prennent la fuite. Jusqu’à l’arrivée de l’Armée Rouge en Février 1919 s’écouleront seulement deux mois. L’histoire « personnelle » des trois figures principales est imbriquée dans la « grande Histoire » : Hélène va être abandonné par son mari « collaborateur et faisant confiance dans les Allemands. Alexandre (sous certains égards l’Alter Ego de Boulgakov) se met à disposition en sa qualité de médecin et sera blessé. Nikolka va s’engager dans les combats tandis que Hélène attend avec crainte à la maison.
IMPRESSIONS :Des grandes confusions et mélanges, des combats sans fins, des changements de fronts marquaient la situation de ces années dans le pays de la révolution d’Octobre. Et on pressent fortement que les changements en Russie n’étaient pas le résultat d’un seul jour, mais que les conflits s’allongeaient, se compliquaient pendant des longues périodes (et au-delà par d’autres formes de résistance et de combat). Et quelques fois il y en avait bien plus que deux partis en questions, ainsi en Ukraine ! Je suis reconnaissant entre autre que ce livre fait connaître un peu de cette complexité des années révolutionnaires. Cela reste presque impensable, quel chaos ce pays a traversé…
Il me semble que ce livre n’est pas de la même veine si fortement satirique que d’autres livres de Boulgakov, même si aussi ici on trouvera l’une ou l’autre situation grotesque. Au centre de ce livre si marqué par les événements historiques est quand même l’individu, la personne, ces trois frères et sœurs Tourbine (nom de la famille maternelle de Boulgakov !) et leurs amis proches. C’est comme si pour le lecteur attentif on lit que l’individu n’est pas aboli. Au milieu de ces turbulences politiques ils continuent à chercher pour ce qu’on pourrait appeler un peu pathétiquement « le sens et la vraie vie ». Et en fait : au tout début paraît cette grande question universelle et typiquement russe : « Comment vivre ? » Cela me semble une vraie perspective de lire ce roman avec la question comment on peut bien survivre de tels temps de conflits et de désespoir. Qu’est-ce qui pourra nous sauver ? Ici c’est certainement le rôle de chacun, la contribution de chacun : ils prennent part actif à l’histoire… | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Jeu 4 Sep 2008 - 20:50 | |
| La garde blanche est un beau roman, pas aussi intense et original que Le maître et Marguerite, mais je l'ai trouvé très touchant à cause de l'aspect autobiographique, on imagine le jeune Boulgakov. Et puis cette période révolutionnaire où tout était bouleversé mais tout restait possible est passionnante, évidemment notre vision des choses est un peu faussée par le fait que nous savons comment tout cela s'est en fin de compte terminé, mais pour les gens qui l'ont vécu, il a du y avoir des moments très exaltants. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Le roman de monsieur de Molière Dim 14 Fév 2010 - 10:50 | |
| Le roman de monsieur de Molière - Citation :
- Quatrième de couverture
Une accoucheuse qui avait appris son art à la maternité de l'Hôtel-Dieu de Paris sous la direction de la fameuse Louise Bourgeois délivra le 13 janvier 1622 la très aimable madame Poquelin, née Cressé, d'un premier enfant prématuré de sexe masculin. Je peux dire sans crainte de me tromper que si j'avais pu expliquer à l'honorable sage-femme qui était celui qu'elle mettait au monde, elle eût pu d'émotion causer quelque dommage au nourrisson, et du même coup à la France.
« Qu'est-ce qui m'empêche de dire la vérité en riant ? » Horace Aujourd’hui considéré comme un des plus grands écrivains de la littérature contemporaine russe, l’auteur Mikhaïl Boulgakov - né en 1891 et plus connu pour son roman Le Maître et Marguerite - publie en 1936 Le Roman de monsieur de Molière. Ce passionné de théâtre ne pouvait que rendre hommage au grand dramaturge Jean Baptiste Pocquelin, dit Molière. En lui consacrant une biographie romancée très éloignée du ton neutre d’un biographe quelconque mais au contraire en s’immisçant dans le récit par l’entremise d’un narrateur omniscient, Mikhaïl Boulgakov nous livre là un récit dynamique et très vivant en retraçant toutes les étapes importantes de la vie de Molière, de sa naissance à la fin de sa vie, non sans humour et à-propos. Mikhaïl Boulgakov prend d’autant moins de distance par rapport à Molière qu’il éprouve lui-même tous les affres de la création en étant brimé et censuré : tout comme Molière avant lui qui écrivit des missives au roi Louis XIV pour le protéger des dévots outragés, des médecins offensés et des précieux irrités, Mikhaïl Boulgakov ne cessera d’écrire plusieurs lettres à Staline afin de lui demander protection et soutien. Outre l’hommage rendu au dramaturge Molière, cette biographie romancée permet donc également à Mikhaïl Boulgakov de témoigner des relations difficiles entre l’artiste et le pouvoir, quelle que soit l’époque. A titre d’illustration, Le Roman de monsieur de Molière sera lui-même expurgé de plusieurs passages et devra attendre l’année 1989 pour être publié dans son intégralité en Russie. Cette présente édition n’est malheureusement que la traduction de la version censurée de l’œuvre sous Staline et nous attendons toujours la version intégrale traduite en français… Le roman de monsieur de Molière de Mikhaïl Boulgakov, traduit du russe par Michel Pétris, Editions Gallimard, Collection Folio, février 1993, ISBN 2070385957, 283 pages |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mikhaïl Boulgakov [Russie] Dim 14 Fév 2010 - 18:42 | |
| - sentinelle a écrit:
- A titre d’illustration, Le Roman de monsieur de Molière sera lui-même expurgé de plusieurs passages et devra attendre l’année 1989 pour être publié dans son intégralité en Russie. Cette présente édition n’est malheureusement que la traduction de la version censurée de l’œuvre sous Staline et nous attendons toujours la version intégrale traduite en français…
Le roman de monsieur de Molière de Mikhaïl Boulgakov, traduit du russe par Michel Pétris, Editions Gallimard, Collection Folio, février 1993, ISBN 2070385957, 283 pages Je crois que finalement, la version "intégrale" a été traduite en français, mais n'est pas disponible en poche : - La Pléiade a écrit:
- En 1989, une nouvelle édition, plus satisafaisante, de cette oeuvre paraît dans le tome II des Oeuvres de de M. Boulgakov, éditées à Kiev chez Dnipro [...]
En 1990 paraît, dans Oeuvres IV, l'édition de La Vie de M. de Molière que nous avons choisie de traduire. L'éditeur, I.Erykalova, prit le parti de publier le texte sur la base du premier dactylogramme, "le seul qui ne présente aucune coupure de caractère censorial", amis en tenant compte "de la dernière correction stylistique, des précisions et adjonctions du manuscrit et des interpolations introduites par Boulgakov au dos des feuillets." Dans la traduction nouvelle que nous présentons ici, nous mettons en évidence entre crochets les passages manquants dans l'édition originale censurée de 1962. (Boulgakov, La Pléiade, Volume 2 "Le Maître et Marguerite et autres romans suivis du Théâtre", page 1647.) La Vie de Monsieur de Molère est traduit par Edith Scherrer. | |
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