Ce qui est intéressant, aussi et peut-être surtout, c'est l'aspect dresdois du livre. Toutes ces références à la Rome orientale, au culte de la culture dans un certain milieu, au bombardement de février 45 : j'imagine la perplexité de celui qui ne connaîtrait absolument rien de l'histoire de la ville. A noter les pages, et elles sont nombreuses, qui évoquent la nature comme un refuge.
Si on veut des romans moins littéraires et plus directs sur la vie en RDA et, notamment, la surveillance des citoyens et la paranoïa, il faut lire Julia Franck. Sauf que, personnellement, je n'aime pas trop ses livres.