| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Marcel Carné | |
| | Auteur | Message |
---|
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Marcel Carné Mer 15 Fév 2012 - 14:04 | |
| Marcel s'est incarné le 18 août 1906 à Paris. Papa est ébéniste, maman meurt alors qu'il n'a que 5 ans. Il suit des cours de photographie à l'Ecole des Arts et Métiers. Il exerce tout un tas de métiers : employé de banque, d'épicerie, de compagnie d'assurances. Rencontre Jacques Feyder dont il devient l'assistant. Il écrit également des critiques de cinéma. Réalise en 1929 un court-métrage documentaire : Nogent, Eldorado du dimanche. Tourne son premier long-métrage en 1936 : Jenny. Carné + Prévert = Drôle de drame, Le quai des brumes, Hôtel du Nord, Le jour se lève, Les enfants du paradis, Les portes de la nuit. Sans Prévert, la qualité de ses films baisse : Les tricheurs, Trois chambres à Manhattan, Les assassins de l'ordre ... En 1991, il débute le tournage de La mouche, inachevé pour des raisons financières. Il cacha une grande partie de sa vie son homosexualité. Marcel Carné meurt à Paris le 31 octobre 1996. Les enfants du paradis, Hôtel du Nord, Le Quai des brumes. - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)
1929 : Nogent, Eldorado du dimanche 1936 : Jenny 1937 : Drôle de drame 1938 : Le Quai des brumes 1938 : Hôtel du Nord 1939 : Le jour se lève 1942 : Les Visiteurs du soir 1945 : Les Enfants du paradis 1946 : Les Portes de la nuit 1947 : La Fleur de l'âge (inachevé) 1950 : La Marie du port 1950 : Juliette ou la Clé des songes 1953 : Thérèse Raquin 1954 : L'Air de Paris 1956 : Le Pays d'où je viens Page 11958 : Les Tricheurs 1960 : Terrain vague 1962 : Du mouron pour les petits oiseaux 1965 : Trois chambres à Manhattan Page 11968 : Les Jeunes Loups 1971 : Les Assassins de l'ordre Page 11974 : La Merveilleuse Visite Page 11977 : La Bible 1991 : Mouche (inachevé) - Citation :
- Arrêté à la page 1 le 11/02/2013
| |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Marcel Carné Mer 15 Fév 2012 - 14:30 | |
| ( une note personnelle sachant que pour certains le souvenir est lointain) 1936 : Jenny XX 1937 : Drôle de drame XXX 1938 : Le Quai des brumes XXXX 1938 : Hôtel du Nord XXX 1939 : Le jour se lève XX 1942 : Les Visiteurs du soir XX 1945 : Les Enfants du paradis XXX 1946 : Les Portes de la nuit XX 1950 : La Marie du port XX 1950 : Juliette ou la Clé des songes X 1953 : Thérèse Raquin X 1954 : L'Air de Paris XX 1956 : Le Pays d'où je viens XX 1958 : Les Tricheurs XXX 1960 : Terrain vague XX 1965 : Trois chambres à Manhattan XXX 1971 : Les Assassins de l'ordre XXX | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Marcel Carné Ven 17 Fév 2012 - 14:44 | |
| Les assassins de l'ordre (Marcel Carné, 1971) Un juge d'instruction enquête sur la mort suspecte d'un homme, lors d'un interrogatoire au commissariat de police. Malgré les pressions, il va jusqu'au bout. Etonnant de voir Carné marcher sur les brisées d'un Cayatte, dans un film à charge qui dénonce, entre autres, les liaisons incestueuses entre justice et police. Le film fut d'ailleurs reçu avec tiédeur dans la France pompidolienne de 1971. Malgré une emphase occasionnelle et quelques excès démonstratifs, l'oeuvre est passionnante à suivre, reflet réaliste de l'époque post-soixantehuitarde. En Don Quichotte sans son Pança, Jacques Brel est particulièrement convaincant. Et Denner, en avocat diabolique, Lonsdale, en commissaire onctueux, sont excellents. Rien à voir avec le Carné d'avant-guerre, certes, c'est néanmoins le dernier bon film du réalisateur de Quai des brumes. Trois chambres à Manhattan (Marcel Carné, 1965) Une adaptation de Simenon, dans une atmosphère grisâtre d'un New York qui poisse. Le film fut démoli par la critique à sa sortie, il est vrai que Carné n'avait pas la "carte" auprès des jeunes loups de la Nouvelle vague. Malgré l'absence de rythme, le ton jazzy de cette rencontre de deux solitudes, d'un bar de nuit à l'autre, de whisky en whisky, de cigarettes en cigarettes, est fascinant. Il rappelle d'ailleurs certains films américains des années 50, de Wise, Ritt ou Rossen. Maurice Ronet est très bon et Annie Girardot, carrément exceptionnelle, a été récompensée au festival de Venise. Le pays d'où je viens (Marcel Carné, 1956) C'est entendu, le cinéma de Carné des années 50 n'a rien à voir avec celui d'avant-guerre (Prévert n'est plus là). Entre L'air de Paris et Les tricheurs, ses deux réussites majeures de l'époque, Le pays d'où je viens parait nettement plus faible. Ce conte de Noël destiné à booster la carrière d'acteur de Gilbert Bécaud est un vaudeville melliflu avec quiproquos et sosies comme ingrédients pour corser une petite romance à trois sous. Premier film en couleurs de Carné qui vaut avant tout par la séduction pétillante de Françoise Arnoul. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Marcel Carné Mar 28 Fév 2012 - 22:36 | |
| La merveilleuse visite (1974) Ainsi donc, une nuit de la Saint-Jean, un ange blond s'échoue sur les galets d'une plage bretonne. Avec pour seul viatique sa bite et son couteau. Enfin, même pas, puisqu'il est nu et que le sexe des anges, hein ? La population locale ne va pas tarder à prendre en grippe cet éphèbe qui se promène à moitié à poil et effraie les animaux. Tiré d'un récit méconnu de H.G. Wells, dialogué par Didier Decoin, ce quasi dernier film de Carné fut fort moqué à sa sortie pour sa naïveté et pour l'interprétation consternante de l'inconnu Gilles Kohler, et qui le resta, inconnu, aussi expressif qu'un bigorneau. Ce conte, qui oppose la pureté de la créature céleste à l'incompréhension et l'hostilité d'une foule pas très sentimentale, malgré les envolées celtiques d'Alan Stivell, peut se prévaloir de quelques ilots de poésie dans un océan de niaiserie qui fait sourire. Un ange passe. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Marcel Carné Dim 23 Juin 2013 - 16:30 | |
| L'air de Paris. Un ancien boxeur (Jean Gabin/Victor Le Garrec) vivote tranquillement en apprenant à des jeunes (des p'tits gars paumés des quartiers) à boxer. Alors qu'il rêve de trouver un jour la perle rare, le boxeur qui deviendra champion, sa femme (Arletty/Blanche Le Garrec) rêve d'aller s'installer à Nice, dans une maison qu'elle a hérité. Victor voit poindre la réalisation de ses rêves lorsqu'il rencontre André Ménard, alors que Blanche ronge son frein, et son aigreur. Un film peu palpitant, qui manque vraiment d'énergie, et de choses à dire. Il y a quelques très jolies scènes, quelques très jolies images, et quelques très bons acteurs, mais globalement, c'est l'ennui. On en sait et on en voit trop peu sur les relations des uns avec les autres (et Arletty est quasiment absente, alors qu'à chaque apparition elle apporte une respiration salvatrice au film), pourtant le thème du film. Les gens. Leur vie. Leurs rêves. Leurs espoirs. La possibilité de tout recommencer. De réussir. On suit André, de la misère au succès, passant par la discipline, la joie, et les déceptions. Carné ne laisse pas le temps au film de suivre l'évolution de ce personnage, pourtant central. Et puis... je n'ai pas trouvé l'acteur excellent. Belle gueule, oui. Mais... bofbof. Qui plus est, côté tombeur et charmé par une femme riche (mais escroc ? On ne comprend pas exactement ce qu'elle est), n'est pas du tout crédible (Roland Lesaffre est vraiment très en dessous, et semble même plus amoureux de Gabin que de l'actrice). Bref. Il reste quand même quelques bonnes qualités : une oeuvre qui arrive très rapidement à poser ses marques de film au réalisme social, sans avoir besoin d'en faire des tonnes. Des décors bien foutus, qui portent en eux toute l'atmosphère des scènes. Un Gabin tout doux et paternel. Une Arletty pleine de fissures. Le Vieux Paris entraperçu. Ça a son charme, désuet. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Marcel Carné Dim 1 Fév 2015 - 22:37 | |
| j'avais un œil sur Le Quai des brumes, ça doit faire un bon demi de plus que la première fois et ça fait une sacré différence. c'est bien mieux que pas moche et les dialogues sont au poil ! (surtout le film "fonctionne" et avec une histoire pareille... ) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Marcel Carné | |
| |
| | | | Marcel Carné | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|