Expositions vues par les parfumés

Suite de Camoin :







--- quelle légèreté  !!!



---Les années fauves...


--- dessins de Marquet représentant Camoin au "bordel" :


















--- à suivre

Chamaco a écrit:

--- à suivre

merci pour cette visite partagée

--- en Corse à Piana





--- Au Maroc avec Matisse :



--- Promenade des Anglais à Nice :


Le Printemps :



---  Autour de l'expo, vue sur le patio :

Très chouette. On sent qu'il a pas mal d'influences. Un peu de Bonnard (la femme nue de dos à la fenêtre), de Matisse, de Cézanne. J'aime bien notamment la femme en violet devant la table. La femme au chapeau aussi. Ça devait être une belle visite. Ce musée est très agréable. Et je lui dois ma lecture de L'œuvre de Zola que j'avais acheté à la librairie en sortant. Merci pour le partage.

oui Marko, tres tres agréable et nous avons été à la librairie en face aussi

---la rue



---la librairie :

Oui !!

----Le patio du Musèe :




Le printemps, peinture fauve :

Merci Chamaco pour ce reportage Un peu loin de chez moi et je n'aurai malheureusement pas l'occasion de voir cette exposition dont j'ai entendu le plus grand bien ; un fauve passé injustement aux oubliettes de l'histoire de l'art et qui méritait une réhabilitation !

Un petit mot pour inciter, ceux qui le peuvent, à voir cette exposition. Paul Klee est pour moi l'un des artistes majeurs de la première moitié du 20 siècle. Je le place à l'égal des plus grands comme Picasso, Matisse ou Kandinsky. La dernière grande rétrospective en France sur ce peintre date de près de 50 ans. La présentation actuelle comporte environ 230 oeuvres (comptez au moins 2 h. de visite) et je doute, compte tenu de l'inflation des coûts de transport et d'assurance, des réticences légitimes des propriétaires à se dessaisir de ces oeuvres, qu'on puisse revoir un tel déploiement de chefs d'oeuvre. Le fil directeur, l'ironie, convient tout à fait à Klee qui a su "jongler" avec les différents courants esthétiques en conservant sa personnalité créatrice. Un première partie est consacrée aux dessins satiriques du début, puis vient la confrontation avec le cubisme avec le fameux voyage en Tunisie et ces paysages qui hésitent entre réalisme et abstraction. Après guerre, ce sera la confrontation au dadaïsme, puis l'époque du Bauhaus et du constructivisme. Après, la référence aux civilisations anciennes (Egypte, Assyrie, art pariétal). Enfin, un dialogue fructueux avec Picasso et les années de crise au moment de la prise du pouvoir par les nazis et le refuge en Suisse, également la paralysie qui l'empêche de travailler et dont il meurt en 1940. Ce que je trouve fabuleux dans le travail de Klee, c'est cette qualité toujours présente de poésie, de légèreté et "d'ironie" même pendant les moments les plus difficiles. Désolé, pas de photos (j'avais oublié mon appareil ) mais j'ai acheté le catalogue.

et c'était plein plein plein de monde ?

(autrement dit : entrée d'abord ou même pas en rêve ?)

animal a écrit:

et c'était plein plein plein de monde ?

(autrement dit : entrée d'abord ou même pas en rêve ?)

Ben non, justement. J'y suis allé le 15 juillet et c'était très très fluide. Si tu as l'occasion Animal, n'hésites pas. Je n'oserais te conseiller de voir également au même étage la Beat generation.hum, hum

on ne sait jamais...

C'est ce qu'on m'avait dit, aussi, qu'il n'y avait pas foule. Je vais essayer d'y aller la semaine prochaine.
Sinon, il y a toujours le moyen de réserver, je suppose.

faut voir si je négocie une extension du prochain weekend j'imagine.

ArenSor a écrit:

La Beat generation

Centre Pompidou 23 juin - 3 octobre 2026

J’ai lu de très mauvaises critiques sur cette exposition. Certes, elle est un peu « foutraque », pas didactique pour un sou et la présentation est souvent agaçante – pourquoi ne pas traduire en français les légendes en anglais des photos présentées ? Bref, un visiteur qui n’a aucune notion de ce que revêt le terme « beat generation »  risque de sortir de là avec le même point d’interrogation. Ceci dit, cette scénographie reflète bien l’esprit de ce mouvement culturel basé sur des expérimentations diverses, en littérature, musique, cinéma, photo, peinture… Le fil conducteur choisi est celui des différents lieux qui ont abrité les acteurs de la « Beat » : New-York, San-Francisco, le Mexique, Tanger, Paris. Bien entendu, ce sont les acteurs majeurs sur lesquels on s’attarde –Kérouac, Ginsberg, Burroughs – mais d’autres personnalités surgissent, que je ne connaissais pas, comme Bruce Conner ou Brion Gysin. Alors, c’est pour moi une exposition où il faut picorer de ci de là sans volonté d’exhaustivité (ou alors, il faut bien connaître) parmi textes, photos, films. J’en retiens une extraordinaire période créative dont certaines tentatives ont abouti et d’autres non (mais qui seront peut-être reprises un jour sous une nouvelle formulation ?).
Pour les aficionados : présentation du fameux rouleau de « On the road » et de reliques de Jack : ses tatanes, sa casquette et surtout sa fiole de survie !

je n'avais même pas remarqué le fil conducteur

je n'avais pas d'attentes à décevoir et j'ai pu déambuler nonchalamment dans l'espace très ouvert de cette expo. quelques poèmes qui pendent en grand, du bric-à-brac, des photos, des films et des tentatives d'explications ou de présentations.

dans les photos il y a de belles choses avec entre autres Robert Frank et Bernard Plossu, dans les poèmes ça peut fonctionner aussi. Sur l'ensemble pour le non connaisseur et le pas très convaincu il en reste une énigme vaseuse qui est un peu la même qu'au départ : la vision romantique de la chose tient-elle franchement la route ?

oui et non sans doute dans tout ce bazar, le regard en négatif d'une époque de renaissance formatée et consumériste n'est pas inintéressant. peut-être aussi que cette renaissance induit l'émerveillement de la création... n'importe quelle création (exemple type : tiens je suis défoncé, j'écris deux lignes, c'est formidable !).

voir le rouleau de Sur la route ne me donne pas envie de relire le livre, les cultes imagés de la personnalité qui se dégagent facilement de l'ensemble me gardent sur la réserve. il est autant question d'art que d'image et de retour en culture (au sens pour la faire grandir) sur l'image.

mais dans certaines photos on aussi la phase brute du voyage et pourquoi pas le regard différent qu'on attend c'est à dire le regard tourné vers l'autre, vers le monde vraiment différent (du pays d'à côté ou pas).