Expositions vues par les parfumés

        

         

     

   



 



    

 

On arrive dans une grande salle où se trouvent des tirages d'époque. Les dimensions des photos sont beaucoup plus petites que celles que l'on avait vues jusqu'à présent.

        

Une vidéo montre Seydou Keita à l'oeuvre : il place sa cliente, positionne sa tête, ses mains... et clic-clac, on voit le résultat, toujours très beau.



On quitte la salle des "vintages" pour retrouver des tirages argentiques récents.



Voici une photo qui amusait les visiteurs de l'exposition :

        



            

     

On approche de la fin... Voici quelques autoportraits :

    

     
1953, tirage argentique d'époque ; à droite : 1959, tirage argentique moderne de 1994.

 
C'est fini ! C'était bien beau !



 
A la librairie, il y avait quelques livres (Amadou Hampate Ba...).
Quelques CD, aussi, par exemple de Toumani Diabaté & Sidiki Diabaté, dont voici Rachid Ouiguini :

merci pour cette visite... je ne connaissais pas du tout ce photographe...

Frits Thaulow, Au musée des Beaux-Arts de Caen, du 16 avril au 26 septembre 2016

Frits Thaulow, est un peintre norvégien né à Christiania (actuelle Oslo) en 1847, et l’un des plus importants paysagistes européens durant les périodes impressionniste et post-impressionniste.
Lors de sa première visite à Paris en 1874, Frits Thaulow découvre la révolution picturale ouverte par Claude Monet. Il développe cependant un style personnel,
relevant dans les années 1880 d’une peinture de « pleinair », puis dans les années 1890 « d’atmosphère ». Sa vision écologique et humaniste obtient rapidement un immense succès, tant en Europe qu’aux États-Unis.

L’exposition du musée des Beaux-Arts de Caen est la première rétrospective d’une telle ampleur jamais présentée. Elle réunit près de soixante-dix oeuvres de Frits Thaulow, peintes ou dessinées au pastel, prêtées par de grandes institutions françaises et internationales. Elle s’attache à retracer l’itinéraire singulier de l’artiste, qui séjourna en France pendant plus de dix ans. L’exotisme de la nature septentrionale – lumineuse ou mystérieuse selon l’heure, la saison ou l’état d’âme – apparaît comme l’un des fils rouges de l’exposition.

source et suite : normandie-impressionniste.fr

Petit musée que le musée des beaux-arts de Caen mais très très jolie exposition. C'est ça qui passe d'abord : c'est beau. Certains paysages ont beau être assez rudes, il y a quelque chose de serein qui se dégage de la peinture, un regard appréciateur confiant. Un regard dont on sent qu'il nous a choisi avec soin et mesure la vision qu'il partage. Plus qu'avec d'autres on a cette impression, parfois paradoxale, que le sujet et l'intention ont été mis devant la peinture.

Pourtant côté technique c'est fin, c'est propre, précis tout ce que vous voulez mais par exemple par rapport à Caillebotte (pour choisir un parfait contemporain) et l'expo d'il y a quelques temps au musée Jacquemart André qui était très 'jolie' aussi, un sens décoratif du beau sans rien de péjoratif et une précision et une détermination techniques évidentes et bien pour moi Frits Thaulow ça parle beaucoup plus, ça captive et émerveille.

Le sujet qui passe d'abord ou le moment où on est ni tout à fait dans un confort attendu (le beau 'simple') ni dans le respect devant le tour de force, une immédiateté aussi des forces en présences, la nature s'impose, les murs rouges s'imposent, la présence humaine est là c'est évident mais elle n'a pas besoin d'envahir le cadre ?

Je ne sais pas mais si vous êtes ou passez dans le coin : allez-y !

J’ai lu de très mauvaises critiques sur cette exposition. Certes, elle est un peu « foutraque », pas didactique pour un sou et la présentation est souvent agaçante – pourquoi ne pas traduire en français les légendes en anglais des photos présentées ? Bref, un visiteur qui n’a aucune notion de ce que revêt le terme « beat generation »  risque de sortir de là avec le même point d’interrogation. Ceci dit, cette scénographie reflète bien l’esprit de ce mouvement culturel basé sur des expérimentations diverses, en littérature, musique, cinéma, photo, peinture… Le fil conducteur choisi est celui des différents lieux qui ont abrité les acteurs de la « Beat » : New-York, San-Francisco, le Mexique, Tanger, Paris. Bien entendu, ce sont les acteurs majeurs sur lesquels on s’attarde –Kérouac, Ginsberg, Burroughs – mais d’autres personnalités surgissent, que je ne connaissais pas, comme Bruce Conner ou Brion Gysin. Alors, c’est pour moi une exposition où il faut picorer de ci de là sans volonté d’exhaustivité (ou alors, il faut bien connaître) parmi textes, photos, films. J’en retiens une extraordinaire période créative dont certaines tentatives ont abouti et d’autres non (mais qui seront peut-être reprises un jour sous une nouvelle formulation ?).
Pour les aficionados : présentation du fameux rouleau de « On the road » et de reliques de Jack : ses tatanes, sa casquette et surtout sa fiole de survie !

Il faudrait peut-être que je lise Kerouac...

Vu l'expo Camoin et le fauvisme à Aix, je ne tarderai pas à mettre les photos, amitiés...

shanidar a écrit:

Il faudrait peut-être que je lise Kerouac...

je ne sais pas si c'est une expo pour le panda.

animal a écrit:

shanidar a écrit:

Il faudrait peut-être que je lise Kerouac...

je ne sais pas si c'est une expo pour le panda.

tu n'as pas envie de t'extasier devant une paire de tatanes célestes ??

pas forcément mais ça pourrait désenfumer ma vision de tout ça ?

Chamaco a écrit:

Vu l'expo Camoin et le fauvisme à Aix, je ne tarderai pas à mettre les photos, amitiés...

Je suivrai ton fil...

animal a écrit:

Frits Thaulow, Au musée des Beaux-Arts de Caen, du 16 avril au 26 septembre 2016

Je ne sais pas mais si vous êtes ou passez dans le coin : allez-y !

J'aimerais bien !!

Marko a écrit:

Chamaco a écrit:

Vu l'expo Camoin et le fauvisme à Aix, je ne tarderai pas à mettre les photos, amitiés...

Je suivrai ton fil...

Merci amigo, je mettrai des photos cet aprem'

Charles Camoin est né en 1879 à Marseille, mort à Paris en 1965.
Il fut l'élève de Gustave Moreau aux Beaux Arts de Paris, il rejoint le "fauvisme", il se servit de la couleur pour la mettre au service de l'impressionnisme. Il fut l'ami de Matisse, Manguin et Marquet au cours de sa vie au service de la peinture et du dessin, malgré la guerre, et lors de ses voyages.

L'expo offre de tres nombreux tableaux sur deux étages, allant du dessin, au noir et blanc et à la couleur sur toiles. Le cadre du musèe Granet est tres agréable dans une rue un peu excentrée d'Aix qui offre une belle balade en été, un patio interieur au Musèe offrant une fraîcheur appréciable





















--- un dessin de Cezanne :





Camoin  soldat:
















---une vue d'Agay avec ses roches rouges de l'Esterel (j'adore...)





--- une paysanne Aixoise :




--- prostituées marseillaises :