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| Holy motors [Leos Carax] | |
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Auteur | Message |
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Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Holy motors [Leos Carax] Mar 3 Juil 2012 - 0:42 | |
| Leos Carax, de son vrai nom Alex Christophe Dupont, né le 22 novembre 1960 à Suresnes, est un réalisateur français. Il est le fils de la journaliste américaine et critique de cinéma, Joan Dupont (International Herald Tribune) et du journaliste scientifique français Georges Dupont1. Son nom d'artiste est une anagramme d'Alex qui est le prénom du personnage principal de la plupart de ses films et d'Oscar en référence à l'Oscar du cinéma : « Je suis né en 1976, dans une chambre noire, et ce serait très dur pour moi qu'on me fasse naître avant, sous un nom sorti de paperasses. J'ai fait du cinéma pour être orphelin. Avant, c'était comme si j'avais dormi pendant dix-sept ans. », déclare Carax2. - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages
Courts métrages 1980 : Strangulation blues 1997 : Sans titre 2008 : Tokyo ! - segment Merde Longs métrages 1984 : Boy Meets Girl 1986 : Mauvais Sang 1991 : Les Amants du Pont-Neuf 1999 : Pola X 2012 : Holy Motors Pages 1 à 4 - Citation :
- Arrêté à la page 4 le 4/02/2013
- traversay a écrit:
Ensuite, ce fut donc Holy Motors de Leos Carax, qui sort mercredi prochain, revenu bredouille de Cannes, ce qui n'est pas loin d'être un scandale. Il a mis un tigre dans son moteur, le réalisateur maudit du cinéma français, avec ce film indescriptible qui évoque le cinéma, les actrices, sa propre existence, la vie, la mort et une multitude de thèmes qu'il faut deviner tant Carax s'amuse à brouiller les pistes. C'est une sorte de suite de sketches où Denis Lavant, génial, change sans cesse de déguisement et se retrouve dans des situations invraisemblables qui font partie de son prétendu métier. Il y a du fantastique, du réalisme, de l'érotisme (Eva Mendes), du drame (Kylie Minogue), et du ludique, beaucoup, avec des scènes saugrenues ou carrément burlesques. Le film monte en puissance au fil des scènes et se termine en apothéose. Il est fortement conseillé de laisser son cartésianisme au vestiaire. C'est assez jouissif et mérite au moins 2 (3 ?) visions. Un Carax décomplexé, déconcertant, délirant. Une expérience vrombissante, à l'affiche dès le 4 juillet. J'y reviendrai. Ah oui, Edith Scob y est formidable aussi.
Holy Motors avait beaucoup d'ingrédients pour me plaire mais il n'a pas fonctionné pour moi et je vais essayer de dire pourquoi... Traversay résume bien le schéma du film qui est clairement affiché dès le départ comme une ambitieuse rêverie à la gloire du cinéma par Leos Carax himself qu'on voit initialement se réveiller pour ouvrir une brèche dans le mur d' une sorte de chambre d'hôtel qui le conduit jusqu'à un immense cinéma où le visage et le regard des spectateurs sont invisibles. Nous voilà donc dans l'esprit en ébullition de cet artiste maudit qui propose d'une certaine façon sa propre version du récent "Visage" de Tsai Ming Liang (tellement plus sidérant) qui croiserait l'univers de Tati et de Lynch en convoquant quelques grands moments de l'histoire du cinéma revisités et en faisant de ces limousines blanches de véritables loges d'acteurs prêts à endosser tous les rôles auxquels ils ont été destinés. Je n'ai pas compté le nombre de références qui jalonnent ce film mais elles sont innombrables. Il y a du Sharunas Bartas (le chien qui déambule majestueusement dRans le cinéma), du Kubrick (la mort du vieil homme dans la chambre), du Tsai Ming Liang (la scène du cimetière avec Eva Mendès), Apichatpong Weeraserhakul in extremis sur l'affiche du film, du Franju, du Lynch, du Resnais, du Tati, du Pixar avec les "Cars"? sa propre filmographie et tant d'autres. Tout cela à travers un prisme surréaliste très ostentatoire. Je reconnais une grand cohérence d'ensemble et une montée en intensité qui rend la dernière demi-heure très belle dans un climat mortifère qu'accompagne la marche funèbre de Shostakovich. Le problème est que chaque scène est à la fois maladroite dans l'hommage rendu qui n'arrive jamais à la magie de l'original, prétentieuse dans la volonté d'en foutre plein les yeux en changeant constamment de registre, rendue souvent médiocre en grande partie à cause de Denis Lavant qui a de chouettes maquillages mais qui joue parfois horriblement mal (la scène du cimetière est calamiteuse de grotesque surréaliste). Heureusement Kylie Minogue fait décoller le film dans une séquence chantée et ascensionnelle magnifique. Cette rencontre surréaliste entre deux entités incarnant tous les possibles narratifs du cinéma et rejouant d'éternelles histoires d'amour et de blessures est un moment presque bouleversant. Carax me donne le sentiment de trop vouloir faire du grand cinéma et de se hisser au niveau des modèles cités mais sans en avoir réellement les moyens et surtout la profondeur ou la magie véritables. ça se veut libre, bricolé, dérisoire et sublime, d'une poésie auto-proclamée mais pour moi ça ne fonctionne pas. Je ne vois que les intentions et beaucoup de prétention. J'ai trouvé les 2 premiers tiers laborieux mais j'avoue m'être un peu ranimé dès que Kylie Minogue arrive. Je suis certainement très dur mais j'ai toujours senti chez lui cette tentation d'un univers de vagabonds célestes dont on percevrait trop les grosses ficelles. Même si le projet d'Holy Motors est justement de montrer ces ficelles, les coulisses et de parvenir à raconter une histoire avec tout cela. C'était une belle idée et il y a quelques moments de vrai cinéma mais pas suffisamment à mon goût. Visage de Tsai Ming Liang m'avait complètement subjugué alors qu'ici je regarde tout ça avec distance et parfois un peu d'ennui. Il aura ses inconditionnels et ses détracteurs. Je me situe un peu entre les deux. Qu'il ne soit pas au Palmarès ne me dérange pas. Nanni Moretti a recentré ses choix sur l'humain et moins sur la forme. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Mer 4 Juil 2012 - 14:22 | |
| Pour en revenir à Holy Motors, Carax a toujours eu une certaine idée de la "grandeur" de son cinéma. Ce qui est nouveau, c'est l'auto-dérision qu'il instille dans Holy Motors, d'autant plus étonnante quand on sait ce qu'il a vécu ces dernières années, tant sur le plan professionnel, que personnel (la mort de sa compagne, l'actrice lituanienne vue notamment chez Bartas). Il a peut-être de la prétention, mais il a de l'humour contrairement à certains "auteurs" qui ont tendance à en prendre un peu trop, de la hauteur, et à me gonfler, excusez l'expression, par la même occasion. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Mer 4 Juil 2012 - 17:58 | |
| Moi c'est Carax qui me gonfle Je le trouve inauthentique et faussement inspiré. Mais c'est un concept difficile à argumenter. Et je me trompe peut-être. Certains critiques me font penser que ce que je ressens n'est pas forcément erroné. Je vais d'ailleurs revoir ses premiers films pour mieux me faire une idée en essayant de ne pas avoir trop d'a priori. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Holy motors [Leos Carax] Mer 4 Juil 2012 - 19:24 | |
| - Marko a écrit:
- Moi c'est Carax qui me gonfle Je le trouve inauthentique et faussement inspiré. Mais c'est un concept difficile à argumenter. Et je me trompe peut-être. Certains critiques me font penser que ce que je ressens n'est pas forcément erroné. Je vais d'ailleurs revoir ses premiers films pour mieux me faire une idée en essayant de ne pas avoir trop d'a priori.
Tu es vraiment masochiste Tu ne connais pas un bon docteur ? Avec Avadoro, on a vu, hors festival, un bon premier film américain, Summertime. J'en reparlerai. Suivi d'un atroce mélo finlandais du désormais incontournable Teuvo Tulio. On était proche du fou rire dans la dernière demi-heure. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Mer 11 Juil 2012 - 11:28 | |
| Holy Motors Je n'en ressors pas du tout bouleversifiée par la forme ou le fond. Mais je ne me suis pas ennuyée. La forme est un vrai pastiche (on s'en rend compte même sans avoir la moindre idée des références et clins d’œil qui parsèment le film), et les scènes sont assez bien écourtées pour retenir l'attention. En même temps, ce n'est pas trop compliqué puisque lorsqu'une scène commence on se concentre à essayer de voir ce qui va se passer, pendant la scène on découvre un nouveau décor, de nouveaux personnages, une nouvelle situation. Il se passe un truc, une action, un dialogue, un mouvement. Et pschitt. On passe à autre chose. Le sens est là : du monde artificiel, du métier du cinéma machine à rêves soumise au bon vouloir du spectateur, de l'amour, des relations humaines, de la solitude... Seulement, ça passe un peu au-dessus. C'est trop désincarné - peut-être à force de passer d'un personnage à l'autre. Et Denis Lavant ne m'a pas soufflée... Alors que je m'attendais à une prestation d'acteur à tomber, vu son rôle, ça n'a pas été fulgurant du tout. Parfois il est juste, à d'autres moments un peu trop grand Guignol, et même totalement absent. Pour un corps qui se transforme et se déforme, je trouve qu'il manque de chair, également. Régulièrement, de très jolies images sur lesquelles l’œil s'arrête. C'est beau, c'est bien trouvé. Mais même si ça fait parti du thème du film, je trouve qu'on sent trop les ficelles. Trop le démonstratif. C'est à la limite de la leçon de cinéma (mais je trouve, heureusement, que Carax parvient à ne pas tomber dans ce pédantisme). Bref. Pourquoi pas. Plus étonnant : l'étrangeté de voir ce film sortir à quelques mois près en même temps que Cosmopolis. Avec ce même contexte de la limousine comme lieu de vie, lieu de transition, lieu de contrôle et de mise en place du monde extérieur. Même le thème se recoupe. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Mer 11 Juil 2012 - 15:41 | |
| Ecouté le Masque et la plume, dimanche, et forcément, Carax a divisé et carrément : génial pour les uns, nulissime pour les autres. Wait and see... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Mer 11 Juil 2012 - 17:58 | |
| - Queenie a écrit:
Plus étonnant : l'étrangeté de voir ce film sortir à quelques mois près en même temps que Cosmopolis. Avec ce même contexte de la limousine comme lieu de vie, lieu de transition, lieu de contrôle et de mise en place du monde extérieur. Même le thème se recoupe. c'est une bonne comparaison et pour moi l'illustration de l'abime qui sépare l'artifice bricolé et creux de Carax (qui se contente de recycler maladroitement l'histoire du cinéma) de la puissance créative de Cronenberg (qu'on aime ou qu'on rejette mais qui nous immerge dans un monde unique et incroyablement riche). Pour moi faire du Carax c'est se dire: "je vais faire une scène où un type traverse la rue en faisant des roulades en évitant les voitures puis prend une petie impasse qui le transporte dans une église où un vieux clochard borgne pleure devant une représentation de Lucifer pendant que des nains sur des échasses tapent des mains pour faire rire une petite fille qui prend notre type par la main et le conduit dans une fête foraine où un train fantôme le conduit en enfer avant de se réveiller comme après un long cauchemar lynchien et cinéphilique". Et on dirait: "ouahh! Quelle imagination! Quelle liberté pour traverser les ruines du cinema et montrer la puissance de l'acte créateur". Le problème est que ça ne resterait qu'au niveau de l'intention et de l'artifice sans proposer une vraie "vision" personnelle. Contrairement à tous ceux que Carax cite et qui sont tous de vrais inventeurs de mondes qui nous enchantent. Je ne sais pas si c'est clair mais j'ai toujours du mal à traduire ce qui me semble être de l'art et ce qui se contente de vouloir l'imiter. Subjectif? Pas si sur... Je viens de lire un roman qui lorgne du côté de Mc Carthy ou de Selby et qui pourtant ne depasse pas un niveau purement scénariste redigé à gros traits. D'un côté des créateurs d'univers puissants et de l'autre un faiseur qui peut faire illusion en surface mais qui ne laisse que du vide. Idem pour Carax. Et si je me plante et que je me rends compte plus tard qu'il était quand même génial je promets de revenir faire mon mea culpa. J'en reste pour l'instant à la supercherie (dans la mesure ou il ambitionne d'etre un grand artiste maudit) même s'il réussit quelques beaux plans.
Dernière édition par Marko le Mer 11 Juil 2012 - 18:24, édité 1 fois | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Mer 11 Juil 2012 - 18:05 | |
| - bix229 a écrit:
- Ecouté le Masque et la plume, dimanche, et forcément, Carax a divisé et carrément : génial pour les uns, nulissime pour les autres. Wait and see...
Et encore il n'y avait pas Michel Ciment qui déteste encore plus. Sophie Avon est assez proche de ce que je ressens. Neuhoff n'aime de toute façon pas beaucoup le cinéma expérimental et abstrait. .
Dernière édition par Marko le Jeu 12 Juil 2012 - 23:42, édité 2 fois | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Jeu 12 Juil 2012 - 21:31 | |
| Très bon article sur le film dans Les Cahiers du cinema avec une carte blanche à Leos Carax qui commente des images de son film avec un certain talent littéraire. Ça ne change pas mon avis sur le film mais je me dis que Carax aurait du écrire plutôt que de faire des films...
P.S. Ce même numéro des cahiers comporte un dossier extra sur le thème de l'érotisme au cinéma
Dernière édition par Marko le Jeu 12 Juil 2012 - 23:42, édité 1 fois | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Jeu 12 Juil 2012 - 23:29 | |
| - coline a écrit:
- Marko a écrit:
- Pour moi faire du Carax c'est se dire: "je vais faire une scène où un type traverse la rue en faisant des roulades en évitant les voitures puis prend une petie impasse qui le transporte dans une église où un vieux clochard borgne pleure devant une représentation de Lucifer pendant que des nains sur des échasses tapent des mains pour faire rire une petite fille qui prend notre type par la main et le conduit dans une fête foraine où un train fantôme le conduit en enfer avant de se réveiller comme après un long cauchemar lynchien et cinéphilique".
Ce que tu as écrit, Marko, m'a rappelé Ça tourne à Manhattan, de Tom DiCillo, avec l'excellent Peter Dinklage dans le rôle du nain qui s'énerve à un moment : - Citation :
- [Little person Tito is not happy with the dream sequence]
Tito: Why does my character have to be a dwarf? Nick: He doesn't have to be. Tito: Then why is he? Is that the only way you can make this a dream, to put a dwarf in it? Nick: No, Tito, I... Tito: Have you ever had a dream with a dwarf in it? Do you know anyone who's had a dream with a dwarf in it? No! I don't even have dreams with dwarves in them. The only place I've seen dwarves in dreams is in stupid movies like this! "Oh make it weird, put a dwarf in it!". Everyone will go "Woah, this must be a fuckin' dream, there's a fuckin' dwarf in it!". Well I'm sick of it! You can take this dream sequence and stick it up your ass! | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Jeu 12 Juil 2012 - 23:53 | |
| Très drôle! Je n'ai pas vu ce film mais par contre il y a un nain chez Lynch Carax convoque plutôt des bonobos. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Ven 13 Juil 2012 - 0:07 | |
| - eXPie a écrit:
- coline a écrit:
- Marko a écrit:
- Pour moi faire du Carax c'est se dire: "je vais faire une scène où un type traverse la rue en faisant des roulades en évitant les voitures puis prend une petie impasse qui le transporte dans une église où un vieux clochard borgne pleure devant une représentation de Lucifer pendant que des nains sur des échasses tapent des mains pour faire rire une petite fille qui prend notre type par la main et le conduit dans une fête foraine où un train fantôme le conduit en enfer avant de se réveiller comme après un long cauchemar lynchien et cinéphilique".
Ce que tu as écrit, Marko, m'a rappelé Ça tourne à Manhattan, de Tom DiCillo, avec l'excellent Peter Dinklage dans le rôle du nain qui s'énerve à un moment : - Citation :
- [Little person Tito is not happy with the dream sequence]
Tito: Why does my character have to be a dwarf? Nick: He doesn't have to be. Tito: Then why is he? Is that the only way you can make this a dream, to put a dwarf in it? Nick: No, Tito, I... Tito: Have you ever had a dream with a dwarf in it? Do you know anyone who's had a dream with a dwarf in it? No! I don't even have dreams with dwarves in them. The only place I've seen dwarves in dreams is in stupid movies like this! "Oh make it weird, put a dwarf in it!". Everyone will go "Woah, this must be a fuckin' dream, there's a fuckin' dwarf in it!". Well I'm sick of it! You can take this dream sequence and stick it up your ass! Excellent... eXPIe, tu m'étonneras toujours...Tu connais beaucoup de dialogues de cinéma par coeur?... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Ven 13 Juil 2012 - 0:41 | |
| Pour ceux qui voudraient mieux comprendre le pourquoi du comment le site ciné-club de Caen propose un décryptage partiel qui vaut le coup d'oeil: Ici
J'ai beau ne pas aimer le film sa construction me titille et il y a quelques trucs intéressants à y puiser... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Holy motors [Leos Carax] Ven 13 Juil 2012 - 7:29 | |
| - Marko a écrit:
- Très drôle! Je n'ai pas vu ce film mais par contre il y a un nain chez Lynch Carax convoque plutôt des bonobos.
Dans le film, Steve Buscemi est l'archétype du réalisateur new-yorkais branchouille qui veut faire un film intello super profond (et donc obscur), mais bien sûr tout part en carafe. J'aime bien les films dans lesquels on suit le tournage d'un film... la scène du rêve est bien ridicule et, effectivement, après je n'ai pas pu voir un film de Lynch sans y repenser un peu... C'était aussi la première apparition de Peter Dinklage au cinéma, semble-t-il. - coline a écrit:
- eXPIe, tu m'étonneras toujours...Tu connais beaucoup de dialogues de cinéma par coeur?...
Ah non non, je me souvenais de cette scène, j'ai retrouvé et copié/collé la citation depuis imdb, je me doutais bien qu'elle y serait. Je n'ai pas la mémoire des dialogues. A l'armée, j'avais essayé, spontanément, de refaire un peu de Full Metal Jacket ("You will give your rifle a girl's name"), mais ça n'était pas facile, en tout cas ça a surpris. | |
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