Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Joël Dicker [Suisse]

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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 8:22

Je suis d'accaord avec Coline, il semble que tout le monde aime bien lire ce livre mais il semble simpliste pour gagner un prix prestigieux censé récompenser l'oeuvre la plus aboutie tant au niveau du style que du récit. Ce livre est juste un bon roman c'est déjà beaucoup mais pour un tel prix cela ne semble pas assez
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 10:53

Hé bien il ne vous reste plus qu'à le lire pour vous faire votre propre avis! sourire
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 10:58

nezumi a écrit:
Hé bien il ne vous reste plus qu'à le lire pour vous faire votre propre avis! sourire

J'en ai lu la moitié.
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 11:03

Tu es en cours de lecture donc, ou tu l'as abandonné à la moitié ?
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 11:03

nezumi a écrit:
Tu es en cours de lecture donc, ou tu l'as abandonné à la moitié ?

Entre les deux, je réfléchis à l'idée de continuer Very Happy
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 11:10

aaah, moment critique alors! sourire
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 11:14

Oui, moment critique, d'autant plus qu'au milieu il se met à nous raconter ce qu'on sait déjà, qui plus est en reprenant certains passages mot à mot. intense reflexion Ca surprend, et agace, mais ça repart ensuite.
Allez Existenz, tu ne peux tout de même pas rater la spectaculaire métamorphose de Robert ! dentsblanches


Dernière édition par Armor-Argoat le Ven 14 Déc 2012 - 13:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 11:18

Armor-Argoat a écrit:
Oui, moment critique, d'autant plus qu'au milieu il se met à nous raconter ce qu'on sait déjà, qui plus est en reprenant certains passages mot à mot. intense reflexion Ca surprend, et agace, mais ça repart ensuite.

oh oui, c'est vrai ça! Laughing

Ce qui est marrant par la suite c'est que tous les personnages, ou presque, se mettent à être des suspects très potentiels à tour de rôle !
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coline
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 20:11

nezumi a écrit:
Hé bien il ne vous reste plus qu'à le lire pour vous faire votre propre avis! sourire

Je ne suis pas tentée... jypeurien
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyVen 14 Déc 2012 - 21:46

coline a écrit:
nezumi a écrit:
Hé bien il ne vous reste plus qu'à le lire pour vous faire votre propre avis! sourire

Je ne suis pas tentée... jypeurien
Je suis bien d'accord avec toi, Coline... Si encore le bouquin faisait 200 pages... Je tente des auteurs qui "a priori ne devraient pas me plaire mais sait-on jamais ?".
Là, 670 pages... euh... juste pour me faire mon avis ? jemetate
Mon avis, c'est que je vous fais confiance, et que je vous remercie de m'avoir fait gagner pas mal de temps... et 670 pages (bon, elles se lisent probablement plus vite que celles d'autres auteurs).
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyMer 2 Jan 2013 - 11:52

nezumi a écrit:
La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert
2012, De Fallois/ L'Age d'Homme
670 pages


dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 51odyd10


Quatrième de couverture:
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.
Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.


Ma lecture de ce pavé encensé par la critique me laisse avec une impression mitigée et surtout une vraie surprise de voir ce roman primé.

Un thriller à l'américaine, La Vérité en est assurément un, et presque plus vrai que nature. J'avais l'impression d'avoir entre les mains un des polars d'Harlan Coben et je me surprenais à me demander régulièrement quel était le texte original pour telle ou telle phrase, un réflexe que j'ai en lisant une traduction de l'anglais. Je pensais à Coben donc, pour la mécanique bien huilée du suspense et les rebondissements à répétitions jusqu'aux dernières pages. Le parcours en dents de scie du héros (gloire - chute - rédemption) m'évoquait aussi le schéma favori des romans de Douglas Kennedy. Sur ce plan-là, La Vérité est un tourne-pages, un roman efficace qui se lit avec plaisir et dont on a hâte de connaître le dénouement.

Là où le bât blesse, c'est que la "réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias" est un projet bien ambitieux mais qui n'est pas abouti ici. L'histoire ne reprend en fait que des clichés usés sur les petites villes américaines "typiques" cachant des secrets honteux sous des façades lisses et couleurs franches à la Hopper, le cynisme mercantile des éditeurs considérant les auteurs comme des produits périssables, le lynchage médiatique, le manque de scrupules des avocats... Quant à la littérature, la mise en abyme est assez intéressante mais on n'échappe pas aux poncifs non plus. En témoignent les conseils et sentences que Quebert dispense à son protégé Marcus pour qu'il devienne un "vrai" écrivain: un premier chapitre doit accrocher le lecteur, il faut donner un sens aux mots, il faut se donner entièrement à son écriture, l'oeuvre finit par échapper à son auteur etc.
Une chose se révèle cependant très réaliste et troublante dans ce livre, c'est la façon dont un livre se retrouve propulsé best-seller grâce au buzz et à l'emballement médiatique, à la surprise de son jeune auteur qui n'a encore qu'un roman à son actif. Etrange similitude entre Marcus Goldman et Joël Dicker, quoique ce dernier semble plus sympathique que son héros et on peut se réjouir pour lui de son succès, sans le soupçonner d'avoir appliqué avec cynisme la recette du best-seller.

La biographie de Dicker sur son site personnel nous apprend que, pour ce livre, il a travaillé avec acharnement son écriture à la lumière des critiques reçues pour son premier roman. La narration est comme je l'ai dit assez efficace, mais ce n'est pas terrible quant on en vient aux personnages, trop stéréotypés pour être vraiment crédibles et ayant tendance à s'exprimer de façon peu naturelle voire naïve. Difficile aussi de croire que Les Origines du Mal, le roman de Quebert sur l'amour fou et interdit entre lui et Nola, est l'oeuvre sublime et le "grand roman américain"' décrits par Marcus, quand ses extraits évoquent plus Marc Levy que Nabokov ou Albert Cohen. Suspect .

Ce sont ces défauts qui me font me demander ce que la critique peut bien trouver à un polar bien ficelé mais à l'écriture et au style encore très perfectibles? . J'en déduis que si Harlan Coben écrivait en français et qu'il se piquait un peu de fresque sociale et de mise en abyme littéraire il aurait toutes ses chances pour le Goncourt ?

Globalement d'accord avec nezumi mais bon, je ne vais pas cracher sur un livre que j'ai lu en peu de temps, bien embarqué malgré tout.

Qui a tué Nola ? C'est la question centrale de La vérité sur l'affaire Harry Quebert. Comme dans tout bon thriller qui se respecte, il faut attendre la réponse à la fin du roman de Joël Dicker, après avoir découvert, comme de bien entendu, pas mal de suspects potentiels. De rebondissements en révélations, l'auteur mène sa barque avec aplomb et professionnalisme. Comment se fait-il que l'on se fiche en fin de compte de l'identité du coupable alors qu'on s'est laissé prendre, un peu contre son gré, à tourner les pages avec l'envie de savoir jusqu'où l'auteur pousserait les feux ? L'intérêt serait donc en grande partie ailleurs ! Mais où ? Pas dans le style, d'une platitude totale, purement fonctionnel. Un peu dans les personnages, nombreux, qui tour à tour se retrouvent en première ligne et ont tous une faille qui les rend sinon attachants, du moins humains. Dans le portrait d'une petite ville américaine avec ses mesquineries et ses secrets inavouables ? On a déjà vu ça ailleurs, et bien mieux décrit. L'Amérique profonde ne l'est plus vraiment pour les amateurs de sa littérature. Plus intéressant est l'analyse des tourments qui agitent un romancier dont l'obsession est d'écrire The chef d'oeuvre, qui deviendra fatalement un best seller, parce que, quand même, ça rapporte des dollars et la gloire en sus. Ce sujet là semble particulièrement tenir à coeur à Dicker dont la personnalité imprègne finalement beaucoup son livre, ce qui n'est pas si courant dans un thriller. Tous les commentateurs semblent cependant oublier que le coeur de livre, au-delà de son suspense, qui répond à une fabrication standard bien maîtrisée, est constitué par une histoire d'amour entre un homme d'une trentaine d'années, "presque" célèbre et une jeune fille de 15 ans "presque" naîve et dont on découvre au fil du roman la belle névrose. Une romance interdite, donc, contée de manière mièvre, à se demander si ce n'est pas volontaire, et sans laquelle "l'affaire" n'existerait pas. Le vrai mystère de La vérité sur l'affaire Harry Quebert n'est pas dans son succès, les ingrédients y sont habilement dosés, mais dans l'espèce de plaisir coupable qu'on peut y trouver. Le roman est loin d'être mémorable, mais il se révèle assez addictif, suffisamment en tous cas pour avancer à grand pas dans sa lecture. Pour mieux le critiquer ensuite parce franchement ce n'est pas le bouquin du siècle, ni même du mois. Il y a une douce vengeance à se gausser d'un livre aussi manipulateur dont on a beau jeu de dire, une fois avalé, qu'il ne vaut pas tripette. Ce qui est un peu à se mentir à soi-même, non ? Mais si !
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptySam 19 Jan 2013 - 16:20

La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert

Fausses pistes, coups de théâtre, rebondissements, relations scabreuses et interdites, toutes les recettes sont mises à contribution pour donner envie au lecteur de tourner les pages au plus vite. Un roman agréable à lire mais un peu longuet sur la fin où je n’ai pas pu m’empêcher de penser que le filon commençait à s’épuiser. Tous les personnages ont quelque chose à cacher, de peu glorieux si pas carrément obscène et immoral et on s’amuse à lever le voile sur chacun d’eux, allant de surprise en révélation. On se laisse manipuler joyeusement en tenant compte des 31 leçons dispensées tout au long du roman pour arriver à écrire un best-seller, leçons qui à l’instar du narrateur sont tout simplement appliquées à la lettre par l’auteur. Au final, un roman délassant et plaisant, ni plus ni moins. Qui a dit facile ? Car à force de nous donner des leçons sur la meilleure façon d’écrire un roman à succès, on peut finir par penser que la recette n’est finalement pas si compliquée que cela. Au point qu’on peut se sentir agacé de s’être laissé prendre aussi aisément au jeu. A tort ou à raison.
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyDim 3 Mar 2013 - 13:47

Il m'a bien plu ce roman. Je l'ai trouvé parfois caricatural (la mère juive est vraiment trop) mais le suspense monte peu à peu, et on découvre toutes sortes de secrets au point qu'on oublie presque l'intrigue principale. Je voulais absolument connaître la suite, ce qui fait que j'ai lu le livre très vite. Et j'ai particulièrement aimé le personnage de l'éditeur, qui vend les droits du livre au cinéma alors qu'il n'y a que quelques pages d'ecrites. Peu m'importe que ce soit exagéré, j'ai trouvé ça jubilatoire. D'ailleurs le roman lui-même avec ses retours en arrière et ses coups de théâtre, évoque davantage le monde du cinéma que de la littérature.
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyMer 27 Mar 2013 - 16:40

La vérité sur l'affaire Harry Quebert


J'ai passé les 700 pages de ce livre à errer entre les : « Ah ! Là, il est vraiment bon ! » Et « Ah ! Là, il en fait vraiment trop ». L'ambivalence est vraiment le sentiment principal qui clôt ma lecture.

Oui, ce qui m’a gênée dans ce livre ce n'est pas tellement le style qui est souvent plat certes, mais pas toujours. Ce qui m'a gênée, ce sont les excès fondamentaux.

Excès dans la description de la plupart des personnages , des caricatures d’ écrivain-professeur charismatique, jeune fille innocente faisant tourner les têtes, policier bougon, mère juive digne de Michel Boujenah, avocat véreux, éditeur outrageusement mercantile… Je pourrais continuer la liste assez longuement. C'est souvent touchant cependant, parfois drôle, mais souvent lourdingue. Comme pour se dédouaner, Joël Dicker donne à chacun une double personnalité qu'on découvre peu à peu, seulement ceci est si systématique et la deuxième personnalité est tellement aussi caricaturale que la première, que cela n'arrange rien. Armor a très bien expliqué cela à propos de Robert, mais il est loin d’ être le seul à obéir à un schéma improbable.
Et finalement je me demande si Joël Dicker n’insiste pas sur ces personnalités-clichés pour dire: c'est l’image que nous avons des gens, c'est à cause de tous ces schémas que nous avons dans le tête que nous nous fourvoyons dans nos amours, nos amitiés (et nos enquêtes). Ceci si je veux être indulgente avec l'auteur, il n'en demeure pas moins que c'est souvent exaspérant.

Excès de pathétique souvent, je ne dois pas être assez romantique pour supporter ces amours passionnées et entrecroisées,qui s'expriment de façon récurrente par des : Tu es le seul que j'aime, tu es un écrivain merveilleux, il n'y a pas d'autre amour que toi… Je m'arrête là (mais pas Joël Dicker). J'ai par contre été beaucoup plus touchée par sa façon de décrire l'amitié entre 2 hommes : entre 2 écrivains qui reproduisent les mêmes erreurs à 10 ans d'écart (malgré, par moments, un petit côté prêchi-prêcha), et celles entre le flic et l'écrivain, (à partir du moment où on a accepté l'idée impossible qu'un flic partage son enquête au vu de tout le monde avec un jeune écrivain ambitieux)

Excès dans les rebondissements, imbroglios, rebondissements, qui viennent perpétuellement modifier la situation, relancer l'enquête et qui m'ont d’abord vraiment accrochée, pour finir par me saturer. Mais il faut aussi noter qu'il est assez remarquable que Joël Dicker soit arrivé à raconter cette espèce de méli-mélo gigantesque, cette manipulation fabuleuse sans qu’on nous y perde en route, et que malgré des allers et retours dans le temps perpétuels, des renversements de situations contradictoires, cela reste d'une grande clarté d'un bout à l'autre.

J'ai été gênée aussi par le choix de Joël Dicker d'éviter toute allusion sexuelle entre Nola et Harry. Non que j'aime le croustillant (pas plus que le romantisme), mais, vue la précision des détails de tout son récit, il aurait dû, je pense, faire un choix entre relation platonique et relation torride, c'est un certain manque de courage dans son récit.

Quoi qu'il en soit malgré toutes ces réserves, et elles sont nombreuses j'en ai conscience, j'ai quand même pris un plaisir certain à cette lecture, agréable et stimulante. Je n'encouragerai pas à le lire, mais je ne découragerai pas non plus. C'est ce qui est le plus surprenant.Cela doit sans doute vouloir dire que Joël Dicker a un vrai talent, qui ne demande qu'à mûrir et comme il semble vouloir travailler, son troisième livre sera peut-être excellent.

Seulement il faut démarrer en sachant que c'est loin être parfait, l'accepter, et le plaisir n'en sera que meilleur..
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MessageSujet: Re: Joël Dicker [Suisse]   dicker - Joël Dicker [Suisse] - Page 3 EmptyJeu 28 Mar 2013 - 10:50

topocl a écrit:
L'ambivalence est vraiment le sentiment principal qui clôt ma lecture.
[...]
Seulement il faut démarrer en sachant que c'est loin être parfait, l'accepter, et le plaisir n'en sera que meilleur..

Je crois que nous nous retrouvons presque tous sur ces points, une belle unanimité sourire. Vraiment rares sont ceux sur ce fil à l'avoir soit adoré soit rejeté complètement.
Curieuse de voir ce que son prochain roman donnera...
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