- Babelle a écrit:
- Ah! J'adore! Vitrier, Olivia Ruiz! Et l'orchestration, génial!
Son chant d'oiseau prolo... Il fout plus jamais les pieds sur l'trottoir...
Ca va un peu dans le sens de ce fil, de son cheminement, aussi je poste les paroles de cette chanson (tous les vitriers n'étaient pas à Paris mais tant pis!:) ):
Vitrier
Les mains sales et le corps lassé de porter de portes en portes
De gueuler d’une voix trop forte à en briser le verre
Vent glacial ou pluie mesquine
Tandis que la bourgeoise bouquine
Un livre sur la condition des hommes
Il rode sous ses fenêtres en se disant peut-être guelant de tout son être
Refrain :
Vitrier vitrier
Dans son bleu réglementaire
Vitrier vitrier
La casquette de travers qu’il était beau le père
Vitrier vitrier
Artisan ouvrier c’est ce qu’il le rendait fier
C’est ce qu’il le rendait fier
Il mettait tout son cœur à l’ouvrage
Pour que le vent prenne pas tout leur chauffage
Et puis un jour dans la modernité
Le double vitrage la mis sur le carreau
On entendit plus son beau chant d’oiseau prolo
Vitrier vitrier
Dans son bleu réglementaire
Vitrier vitrier
La casquette de travers qu’il était beau le père
Vitrier vitrier
Artisan ouvrier c’est ce qu’il le rendait fier
C’est ce qu’il le rendait fier
Il a rangé son bleu au placard
Il fout plus jamais les pieds sur le trottoir
Maintenant ses os se brisent comme du verre
Il espère que là-haut les prolos auront des choses à faire
Il s’occupera de la fenêtre du bon Dieu avec ses ailes attachées à son bleu
Le pauvre vieux chaque jour déraille il parle la nuit de réparer du vitrail
Et de chanter aux Cieux
Vitrier vitrier
Dans son bleu réglementaire
Vitrier vitrier
La casquette de travers qu’il était beau le père
Vitrier vitrier
Artisan ouvrier c’est ce qu’il le rendait fier c’est ce qu’il le rendait fier