Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Expositions Dim 22 Mar 2015 - 23:35
Ca peut être l'occasion d'aller visiter la Fondation Louis Vuitton : l'exposition Les Clefs d'une passion, du 1er avril au 6 juillet 2015.
Citation :
La Fondation Louis Vuitton présente, dans le cadre de la troisième phase de son inauguration, une importante exposition intitulée Les Clefs d’une passion. Cette exposition à caractère historique se tiendra du 1er avril au 6 juillet 2015. Elle réunit un choix restreint d’œuvres majeures fondatrices de la modernité qui ont contribué à changer le cours de l’histoire de l’art du XXe siècle – de Mondrian et Malevitch à Rothko, de Delaunay à Léger et Picabia, de Munch à Dix et Giacometti, de Matisse à Kupka et Severini.
Rothko, Matisse, On pourra voir quatre oeuvres présentées de Rothko, Léger, Matisse et Munch sur : http://www.vogue.fr/mode/news-mode/diaporama/les-clefs-dune-passion-la-fondation-louis-vuitton/18929/carrousel#lexposition-les-clefs-dune-passion-la-fondation-louis-vuitton :
Citation :
Ce que l’on sait pour l’instant de ces œuvres de premier ordre, c’est qu’elles incluent La Danse (1910) d’Henri Matisse, qui n’a pas été vu à Paris depuis une quinzaine d’années, Le Grand Déjeuner (1921) de Fernand Léger, No 46 (1957) de Mark Rothko, et Le Cri (1910 ?) d’Edvard Munch. Le New York Times allonge la liste de deux indiscrétions côté prêts américains : la Colonne sans fin de Constantin Brancusi, La Femme aux cheveux jaunes de Pablo Picasso. [...] Le Figaro relève un tour de force particulier au millieu de ces collaborations : le prêt par le Munch Museet de son célèbre Cri, d’Edvard Munch (1863-1944), portrait grimaçant et mortifère par lequel le peintre norvégien a communiqué l’angoisse existentielle et le désespoir de l’homme moderne (il en existe cinq versions au total). Après les vols de la version du Nasjonal Museet en 1994, puis de celle abritée par le Munch Museet en 2004, les deux tableaux avaient finalement été retrouvés par la police norvégienne en 2006. Depuis, ces deux versions pour lesquelles les foules se déplacent jusqu’à Oslo ne voyageaient plus... Jusqu’à maintenant. Le Centre Pompidou, qui avait dédié une rétrospective à Edvard Munch à l’automne 2011, avait pour sa part dû se passer de cette icône.
Totalité de l'article à lire sur : http://www.lemonde.fr/arts/article/2015/02/04/la-fondation-vuitton-va-aussi-exposer-les-tresors-des-autres_4569269_1655012.html
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Expositions Ven 27 Mar 2015 - 7:57
Au Grand Palais : Icônes Américaines, chef-d'oeuvres de San-Francisco MOMA et de la collection Fisher. A voir du 08 Avril 2015 au 22 Juin 2015.
Citation :
Durant la rénovation du San Francisco Museum of Modern Art, le Grand Palais accueille les oeuvres les plus emblématiques du musée, ainsi que des pièces de la collection Fisher - dont le SF Moma est dépositaire - l’une des collections privées d’art moderne et contemporain les plus importantes du monde.
Commencée dans les années 1970, la collection de Doris et Donald Fisher, co-fondateurs de l’entreprise Gap, rassemble plus d’un millier d’oeuvres signées de 185 artistes tels que Alexander Calder, Roy Lichtenstein, Agnes Martin, Richard Serra ou encore Andy Warhol.
Le dépliant au format pdf est à regarder sur : http://www.grandpalais.fr/pdf/Depliant_VF_Icones_americaines.pdf
Citation :
Cette exposition présente 49 oeuvres emblématiques de l’un des plus importants fonds d’oeuvres d’art de la seconde moitié du 20ème siècle. Elle est historique à double titre : elle marque la première présentation des oeuvres du San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA), et de la collection de Donald et Doris Fisher réunies par un partenariat exceptionnel tissé depuis de longues années et préfigure ainsi le grand projet d’extension du SFMOMA.
Depuis 2013, le musée, fermé pour des travaux d’extension, a choisi de faire voyager son exceptionnelle collection d’œuvres d’art pour la présenter en France, au Grand Palais dans la Galerie sud-est. Ainsi le Grand Palais accueille les plus grands artistes américains du XXe siècle et principalement de l’après-guerre : Andy Warhol, Alexander Calder, Roy Lichtenstein, Ellsworth Kelly, Agnes Martin, Richard Diebenkorn, Chuck Close et beaucoup d’autres.
Parmi les œuvres à voir :
- la "Red Liz" de Andy Warhol - le "Tire" de Roy Lichtenstein - les portraits de Chuck Close - des tableaux et sculptures de 14 artistes américains - 3 à 7 œuvres de chacun des artistes
Il y aura des oeuvres de : Andy Warhol, Chuck Close, ,Roy Lichtenstein, Carl Andre, Dan Flavin, Sol LeWitt, Carl Andre, Donald Judd, Philip Guston, Richard Diebenkorn, Cy Twombly, Brice Marden, Ellsworth Kelly, Agnes Martin
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Expositions Mer 15 Avr 2015 - 6:56
un centenaire qu'il faut célébrer
du 14 avril 2015 au 23 août 2015 François-Mitterrand / Galerie 2
site
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Expositions Mer 15 Avr 2015 - 20:03
120 ans de cinéma : Gaumont, depuis que le cinéma existe. Du 15 avril au 05 août 2015, au Cent-Quatre. Entrée libre.
Citation :
Gaumont, 120 ans ! Beaucoup d’autres entreprises de cet âge ne sont plus que des souvenirs, des sujets d’études universitaires ou des prétextes pour la mélancolie qui s’attache à l’aube du XXe siècle. Gaumont vit encore, plus que jamais, et fête aujourd’hui 120 années d’existence, d’inventions, de réussite industrielle, commerciale et artistique. Cette exposition-spectacle, mise en œuvre par Dominique Païni, offre au public un voyage à travers l’histoire du cinéma grâce à des pièces du musée Gaumont, du musée des Arts forains, des extraits de films, des affiches, des costumes, des appareils anciens et des objets rares… Des films de patrimoine restaurés ainsi que des films prochainement à l’affiche seront présentés en avant-première. Et des ateliers ludiques et originaux seront proposés à toute la famille pour découvrir les origines, les techniques et les métiers du cinéma.
Messages : 601 Inscription le : 24/05/2012 Localisation : centre
Sujet: Re: Expositions Jeu 16 Avr 2015 - 12:27
Sculptures souabes de la fin du Moyen Âge
musée de Cluny : 1er avril 2015 - 27 juillet 2015
Citation :
Douceur paisible, sensibilité délicate, mais aussi force expressive et puissance des volumes : autant de caractéristiques qui distinguent au premier coup d’oeil les sculptures souabes de la fin du Moyen Âge. Pour donner à ressentir et comprendre cet art majeur dans l’Empire germanique et plus largement le coeur de l’Europe, le musée de Cluny lui consacre pour la première fois en France une exposition, ouverte au public du 1er avril au 27 juillet 2015. Ancienne région historique du sud de l’Allemagne située entre la Forêt-Noire et la Bavière, la Souabe est le théâtre d’une production sculptée abondante et de haute qualité entre les années 1460 et 1530. Le changement des sensibilités religieuses dans le contexte de la Réforme protestante y met fin. Des centres urbains tels que Ulm, Augsbourg ou Ravensburg abritent une intense activité commerciale et artistique. Des artistes y développent un travail virtuose du bois et une science raffinée de la polychromie qui conjuguent leurs effets subtils.
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Expositions Mar 12 Mai 2015 - 19:41
Les Maîtres de la sculpture de Côte d'Ivoire au Quai Branly (14 avril - 26 juillet). Cette exposition a déjà fait étape à Zürich, Bonn et Amsterdam.
Citation :
L’Afrique de l’Ouest a ses maîtres. Mésestimé durant plusieurs décennies, l’art des Sénoufo, des Lobi, des Gouro ou encore des Dan retrouve ses lettres de noblesse, à travers une exposition témoignant du savoir-faire artistique et personnel de ses créateurs.
Longtemps considérées en Occident comme de simples pièces d’artisanat, les sculptures sur bois produites en Afrique de l’Ouest – et principalement en Côte d’Ivoire – déploient leurs qualités techniques et leur force esthétique au sein d’un parcours retraçant les styles majeurs de la région.
L’exposition défend la position selon laquelle l’art africain – à l’instar de l’art occidental – est le fait d’artistes individuels. Partir de la présentation des ateliers des maîtres sculpteurs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, c’est affirmer leur identité profondément artistique. C’est aussi introduire le contexte géographique, religieux et social dans lequel quelques-unes des œuvres majeures furent créées et, par la même occasion, initier l’œil occidental à la beauté et aux codes esthétiques de la région. Les œuvres et installations contemporaines présentées en conclusion de l’exposition confirment la force de cet héritage.
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Expositions Mar 26 Mai 2015 - 22:13
A voir à Nice, jusqu'au 30 mai :
Citation :
Sylvester Stallone se défend comme peintre
Que Rambo travaille du couteau, ça ne surprendra personne. Qu’il s’en serve pour faire de la peinture, c’était moins connu : Sylvester Stallone expose ses tableaux dans la galerie contemporaine du Musée d’art moderne de Nice. Pas ceux de sa collection – il possède notamment un superbe Bacon, Œdipe et le Sphinx –, non, ceux qu’il peint avec ses petits bras musclés. Et depuis fort longtemps, comme en témoigne le tableau qui ouvre l’exposition, daté de 1975. Il est intitulé Trouver Rocky, et c’est lui qui a inspiré le film, et non l’inverse, ainsi qu’en témoigne Stallone dans le catalogue [...]
Le film a fait la gloire de son auteur. La peinture, moins. Les responsables du musée ont été très réticents à l’idée d’accueillir cette exposition voulue par le maire (UMP) de Nice, Christian Estrosi. Certains artistes ont manifesté leur mécontentement de voir les lieux – pourtant modestes, cette salle étant généralement dévolue aux jeunes – consacrés à un monstre sacré du cinéma. Comme Gérald Thupinier, auteur d’un tract intitulé « Rambo… et con à la fois », qui dénonce l’interventionnisme du maire et « l’ombre de Jacques Médecin » qui « plane toujours sur la ville ». En revanche, en termes de communication, l’événement est une réussite : on en a parlé jusque sur la chaîne américaine Fox News. Le vernissage, le 16 mai, en présence de Stallone, a attiré une foule si dense qu’il était bien difficile d’apercevoir les tableaux, ce dont d’ailleurs personne ne se souciait.
Eh bien, avouons-le au risque de surprendre, c’est bien dommage. On peut ne pas aimer le style expressionniste exacerbé de Stallone, qu’on imaginait de toute façon assez mal en artiste minimaliste, mais force est de constater que « c’est peint », comme on disait autrefois dans les ateliers. Les amateurs de belles matières, en particulier, seront à la fête : Stallone maîtrise admirablement l’art difficile de l’empâtement – qui vire si facilement à la croûte, défaut auquel il échappe, mais toujours d’un rien. Il sait travailler les jus, les glacis, n’hésite pas à inciser la pâte ou au contraire à la charger de « drip » à la Jackson Pollock, laissant la peinture liquide couler en lacis, voire utilisant la truelle pour projeter la couleur sur la toile.
Suite sur http://www.lemonde.fr/arts/article/2015/05/24/sylvester-stallone-se-defend-comme-peintre_4639598_1655012.html
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Expositions Mar 26 Mai 2015 - 22:30
pourquoi z'ont pas fait ça ici ?
ptet quand on aura un musée tout neuf pour le moderne ?
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Expositions Lun 1 Juin 2015 - 22:50
Henry Darger. Du 29 mai au 11 octobre 2015 au Musée d'art moderne de la ville de Paris.
Citation :
Suite à un don exceptionnel de 45 oeuvres de la succession Darger en 2012-2013, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris consacre une exposition à l’une des figures mythiques du XXe siècle : Henry Darger (1892-1973). Complétée par des prêts d’institutions internationales, l’exposition Henry Darger recrée le monde imaginaire de l’artiste reconnu aujourd’hui comme l’un des représentants majeurs de l’art brut. Autodidacte et longtemps resté en marge du monde de l’art, Henry Darger a créé un monde singulier et étrange, mêlant imaginaire, récit historique et culture populaire américaine dans une oeuvre unique.
L’exposition rend compte des différents ensembles de cette oeuvre, découverte quelques mois avant sa mort : grands panneaux narratifs recto verso, drapeaux, portraits de personnages, ainsi que le chef-d’oeuvre Battle of Calverhine montré pour la première fois en France. Cette oeuvre de trois mètres de long représente la bataille inaugurale de la saga dargerienne ayant pour objet la révolte des enfants esclaves.
Né en avril 1892 à Chicago, Henry Darger, très tôt orphelin de mère, est placé dans un foyer pour handicapés mentaux. Il s’enfuit pour rejoindre à pied Chicago qu’il ne quittera plus, vivant de différents emplois modestes dans les hôpitaux. C’est pendant son temps libre, souvent la nuit, qu’il se livre à son grand oeuvre, dans une vie solitaire jusqu’à sa mort en 1973. Henry Darger produit en secret une oeuvre littéraire et picturale d’une ampleur exceptionnelle : un roman de plus de 15 000 pages dont le récit épique connu sous le titre The Realms of the Unreal (Les Royaumes de l’Irréel), est illustré par de grandes compositions (dessin, aquarelle et collage). Cette épopée relate l’histoire d’une guerre sans fin ayant pour origine la rébellion des enfants opprimés par le peuple des Glandéliniens. Une révolte soutenue par les Angéliniens, dont les aventures des héroïnes les Vivian Girls, sept petites filles, sont au coeur du roman.
La vie et l’oeuvre de Darger ont inspiré des générations d’artistes comme les frères Chapman, Paul Chan ou Peter Coffin ainsi que des auteurs contemporains comme Jesse Kellerman « Les Visages » ou Xavier Mauméjean « American Gothic ». Cet engouement témoigne de la fascination qu’il génère depuis plusieurs années.
Cet événement sera accompagné d’une publication de référence sur le sujet comportant différents essais sur la vie et l’oeuvre de l’artiste, de témoignages et d’un dictionnaire permettant de comprendre l’univers complexe de la mythologie de l’artiste.
Cette exposition est réalisée grâce aux prêts du MOMA de New-York, de la Collection d’Art Brut de Lausanne et de collections privées.
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Expositions Jeu 18 Juin 2015 - 20:48
A la Fondation Calouste Gulbenkian (39, bd de La Tour-Maubourg ; 75007 Paris), du 6 mai au 26 juillet 2015 : Modernités : photographie brésilienne (1940-1964)
Citation :
Oeuvres de Marcel Gautherot, José Medeiros, Thomaz Farkas et Hans Gunter Flieg
Au début des années 40, avec la deuxième guerre mondiale, le Brésil apparaît comme une terre d'élection pour des milliers d'émigrants, le pays vit alors un processus de modernisation unique qui agite tous les secteurs de la société brésilienne. Cette exposition explore cette transformation vertigineuse à travers le regard de quatre photographes aux sensibilités stylistiques très différentes. Marcel Gautherot (1910-1996) est un parisien issu d'un milieu ouvrier, admirateur des oeuvres de Le Corbusier et de Mies van der Rohe ; dès 1958, il a eu accès aux oeuvres de Brasília ? reflet de l'amitié qu'il entretenait avec Oscar Niemeyer. Hans Gunter Flieg (1923), juif allemand, a fui le nazisme et s'est réfugié au Brésil en 1939, il s'est spécialisé dans la photographie industrielle. Thomas Farkas (1924-2011), hongrois émigré au Brésil, est sans doute le plus connu des quatre photographes, il est aussi le plus avant-gardiste du groupe, il s'est intéressé très jeune à la photographie comme oeuvre d'art. Enfin, José Medeiros (1921-1990), photojournaliste né dans un Etat pauvre et sans grande tradition culturelle, attentif aux changements et aux ruptures dans toutes les classes sociales, a appris la photographie dans les rédactions cariocas.
Dans cette exposition, nous verrons l'Amazonie intacte, les plages et le quotidien de Rio de Janeiro, mais aussi le carnaval, le football, les rites d'initiation des religions africaines, les ports fluviaux et les pêcheurs du Nord, les industries et les usines, les églises baroques, les tribus indiennes, l'outillage mécanique, les fêtes populaires, les bâtiments modernistes et la nouvelle capitale Brasília. Ces thèmes très hétérogènes dressent un portrait du Brésil à une époque donnée qui s'achève avec le début de la dictature militaire en 1964.
Source : http://www.gulbenkian-paris.org/expos_en_cours (il y a une petite vidéo de l'exposition).
Catalogue de l'expo : voir par exemple sur : http://www.librairie-portugaise.com/ShowProduct.aspx?id=9669&title=Modernites.-Photographie-bresilienne-%281940-1964%29
EXPOSITION VELASQUEZ, Grand Palais Du 24 mars au 13 juillet 2015
Un évenement, une gageure. La présence à Paris d' un ensemble du peintrA laquelle collaborent les musées et les collections du monde entier Dans un pays, la France,
un pays où Velasquez n' est présent que dans trois musées, Castres, Orléans, Rouen.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Expositions Sam 18 Juil 2015 - 11:16
Merci à Queenie pour l'info, je l'avais loupée:
Exposition à Londres, National Portrait Gallery du 2 juillet - 18 octobre
EXPOSITION Henry Darger (1892-1973) Musée d' art modenre de la ville de Paris 29 mai-11 octobre 2 015
Suite à un don exceptionnel de 45 oeuvres de la succession Darger en 2012-2013, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris consacre une exposition à l’une des figures mythiques du XXe siècle : Henry Darger (1892-1973). Complétée par des prêts d’institutions internationales, l’exposition Henry Darger recrée le monde imaginaire de l’artiste reconnu aujourd’hui comme l’un des représentants majeurs de l’art brut. Autodidacte et longtemps resté en marge du monde de l’art, Henry Darger a créé un monde singulier et étrange, mêlant imaginaire, récit historique et culture populaire américaine dans une oeuvre unique.
L’exposition rend compte des différents ensembles de cette oeuvre, découverte quelques mois avant sa mort : grands panneaux narratifs recto verso, drapeaux, portraits de personnages, ainsi que le chef-d’oeuvre Battle of Calverhine montré pour la première fois en France. Cette oeuvre de trois mètres de long représente la bataille inaugurale de la saga dargerienne ayant pour objet la révolte des enfants esclaves.
Né en avril 1892 à Chicago, Henry Darger, très tôt orphelin de mère, est placé dans un foyer pour handicapés mentaux. Il s’enfuit pour rejoindre à pied Chicago qu’il ne quittera plus, vivant de différents emplois modestes dans les hôpitaux. C’est pendant son temps libre, souvent la nuit, qu’il se livre à son grand oeuvre, dans une vie solitaire jusqu’à sa mort en 1973. Henry Darger produit en secret une oeuvre littéraire et picturale d’une ampleur exceptionnelle : un roman de plus de 15 000 pages dont le récit épique connu sous le titre The Realms of the Unreal (Les Royaumes de l’Irréel), est illustré par de grandes compositions (dessin, aquarelle et collage). Cette épopée relate l’histoire d’une guerre sans fin ayant pour origine la rébellion des enfants opprimés par le peuple des Glandéliniens. Une révolte soutenue par les Angéliniens, dont les aventures des héroïnes les Vivian Girls, sept petites filles, sont au coeur du roman.
La vie et l’oeuvre de Darger ont inspiré des générations d’artistes comme les frères Chapman, Paul Chan ou Peter Coffin ainsi que des auteurs contemporains comme Jesse Kellerman « Les Visages » ou Xavier Mauméjean « American Gothic ». Cet engouement témoigne de la fascination qu’il génère depuis plusieurs années.
Cet événement sera accompagné d’une publication de référence sur le sujet comportant différents essais sur la vie et l’oeuvre de l’artiste, de témoignages et d’un dictionnaire permettant de comprendre l’univers complexe de la mythologie de l’artiste.
Cette exposition est réalisée grâce aux prêts du MOMA de New-York, de la Collection d’Art Brut de Lausanne et de collections privées.