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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
Sujet: Re: Expositions Mar 7 Juin 2016 - 17:50
kenavo a écrit:
trop bon cette petite rencontre parfumée
Chamaco a écrit:
La librairie Actes Sud (splendide)
veinards, je rêve de la visiter...
on pourra dire : "on y était"...Oui c'est une belle et grande librairie dommage qu'elle se trouve à 98 kms de chez moi....
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Expositions Mar 7 Juin 2016 - 17:54
Chamaco a écrit:
Oui c'est une belle et grande librairie dommage qu'elle se trouve à 98 kms de chez moi....
je dirais plutôt "heureusement"
si tu dis dommage... qu'est-ce que je devrais dire, elle se trouve à 796 km de chez moi mais je vais la voir un de ces jours...
Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
Sujet: Re: Expositions Mar 7 Juin 2016 - 17:56
oui "heureusement" pour mon portefeuille
Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
Sujet: Re: Expositions Mar 7 Juin 2016 - 19:41
L'intérêt de cette exposition : le cheminement de l'artiste d'une oeuvre aux couleurs sombres de ses débuts aux Pays Bas, son passage à Paris au contact des impressionnistes et de la peinture japonaise à son arrivée en Arles inondée de lumière, et malheureusement les débuts de sa maladie...
En préalable je m'excuse auprès de vous pour le manque de qualité des photos (mon appareil n'était pas programmé pour des photos en intérieur )
le peintre aux Pays Bas :
le même quelques années plus tard en Arles :
Une oeuvre des Pays Bas avant celle tres célèbre des mangeurs de pommes de terre :
A Paris, il prend des cours de dessin, il n'apprécie pas son professeur, il le quitte au bout de trois mois, s'achète des plâtres et s'entraîne, ainsi :
son travail est payant pour les formes et le jeu de lumières, ainsi quelques années plus tard en Arles :
Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
Sujet: Re: Expositions Mar 7 Juin 2016 - 20:22
les couleurs et lumière dans les natures mortes aux Pays Bas, des pommes :
plus tard en Arles, des pommes de terre :
l'influence des impressionnistes à Paris (la butte Montmartre)
un sous-bois
l'influence de la peinture japonaise :
les débuts de la maladie en Arles :
Ce que j'ai apprécié : l'agréable rencontre d'Arturo, un gars plein de tact, agréable et tolérant (vu que je cause beaucoup et malgré mes efforts de contrôle déborde souvent sur les caraïbes (excuses moi et merci Arturo), la ville : Arles recèle des trésors d'Histoire et d'Architecture, l'expo bien sûr, on a eu la même réflexion : ce n'est pas assez, il aurait fallu plus de peintures, de salles, de Van Gogh...!!! Une belle journée en résumé.... ah oui j'ai bien aimé :
ce dernier a une petite ressemblance avec un certain Chamaco
Dernière édition par Chamaco le Mar 7 Juin 2016 - 20:50, édité 1 fois
ArturoBandini Sage de la littérature
Messages : 2748 Inscription le : 05/03/2015 Age : 38 Localisation : Aix-en-Provence
Sujet: Re: Expositions Mar 7 Juin 2016 - 20:44
Merci pour la balade, et la retrospective.
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Expositions Mar 7 Juin 2016 - 22:46
merci pour la petite histoire.
Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
Sujet: Re: Expositions Mar 7 Juin 2016 - 23:38
Merci pour ce récit !
jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
Sujet: Re: Expositions Mer 8 Juin 2016 - 7:28
Sur Facebook, quelqu'un a affiché cette exposition de la fondation Cartier-Bresson :
Disparue tragiquement en 1981 à l'âge de 22 ans, l'artiste américaine Francesca Woodman est une véritable météorite dans l'histoire de la photographie contemporaine. Constituée principalement d'autoportraits, son œuvre explore avec une force inédite, le labyrinthe de l'identité, l'énigme du corps féminin. Mise bout-à-bout, l'ensemble de ses images, environ 800, réalisées sur une période de 9 ans (elle réalise ses premières images à l'âge de 13 ans), constitue une quête existentielle d'une charge poétique exceptionnelle. La Fondation Henri Cartier-Bresson lui consacre une exposition, à voir jusqu'au 31 juillet 2016.
C'est pas mal «vendeur», mais j'ai tendance à garder une curiosité avec une certaine réserve... Je vous encourage à y aller et regarder au moins le vidéo... ça a l'air pas mal. Il faut avoir une ouverture d'esprit, c'est sûr...
ArenSor Main aguerrie
Messages : 516 Inscription le : 16/11/2014
Sujet: Re: Expositions Mer 15 Juin 2016 - 18:31
Du 22 juin au 3 octobre au Centre Pompidou : la Beat generation
Communiqué de presse : "Le Centre Pompidou présente « Beat Generation », une rétrospective inédite consacrée au mouvement littéraire et artistique né à la fin des années 1940 et étendant son influence jusqu’à la fin des années 1960. C’est tout le Centre Pompidou qui se met à l’heure de la Beat Generation à travers une riche programmation d’événements conçue avec la Bpi et l’Ircam, en écho à l’exposition : lecture, concerts, rencontre, cycle de films, colloque, programmation au Studio 13/16, etc.
La Beat Generation est née à l’initiative de William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac qui se rencontrent à New York, à Columbia University en 1944. Le mouvement se déplace ensuite sur la côte ouest et gravite autour de la librairie de Lawrence Ferlinghetti à San Francisco, la maison d’édition City Lights et brièvement, autour de la Six Gallery où a lieu, le 7 octobre 1955, la célèbre lecture par Ginsberg de son poème Howl, qui donnera lieu à un retentissant procès pour obscénité et apportera aux poètes beat une célébrité paradoxale. Entre 1957 et 1963, Paris sera un des foyers essentiels de la Beat Generation : William Burroughs, Gregory Corso, Allen Ginsberg, Peter Orlovsky, Brion Gysin, etc. logent régulièrement au Beat Hotel, 9 rue Gît-Le-Coeur, haut lieu de la bohême du Paris d’après-guerre et un véritable laboratoire pour les expérimentations visuelles et sonores. C’est là en particulier que Brion Gysin, William Burroughs et Antony Balch développent la technique du « cut-up », que Burroughs écrit Naked Lunch, et que Brion Gysin invente sa Dreamachine.
Aux États-Unis au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale et aux premiers jours de la Guerre froide, l’émergence de cette Beat Generation « scandalisa » l’Amérique puritaine et maccarthyste et préfigura la libération culturelle, sexuelle et le mode de vie de la jeunesse des années 1960. D'abord perçus par la culture dominante comme des rebelles subversifs, les beats apparaissent aujourd’hui comme les acteurs d’un mouvement culturel parmi les plus importants du 20e siècle que le Centre Pompidou se propose de traverser, de New York à Los Angeles, de Paris à Tanger.
L’exposition du Centre Pompidou éclaire le mouvement beat dans un horizon élargi et protéiforme. Les pratiques artistiques de la Beat Generation - lectures, performances, concerts, films... - témoignent d’un décloisonnement des mediums et d’une volonté de collaboration qui met en question la notion de singularité artistique. À côté d’artistes plasticiens majeurs, en particulier issus de la scène artistique californienne (Wallace Berman, Bruce Conner, George Herms, Jay DeFeo, Jess…), une place importante est réservée à la dimension littéraire du mouvement, à la poésie parlée dans les relations qu’elle entretient avec le jazz, à la poésie noire américaine (LeRoi Jones, Bob Kaufman...). La photographie, essentiellement des portraits, d’Allen Ginsberg et de William Burroughs mais aussi les ensembles de Robert Frank (Les Américains, From the bus…), de Fred McDarrah, de John Cohen, d’Harold Chapman, fait partie intégrante des médiums utilisés par la génération beat. Il en est de même pour le cinéma (Christopher MacLaine, Bruce Baillie, Stan Brakhage, Ron Rice...) dont la pratique a toujours accompagné les développements et l’histoire de ce mouvement.
Cette exposition exploite délibérément des modes de présentation des œuvres sonores et visuelles « low tech » (disques vinyles et tourne-disques, carrousels de diapositives, projecteurs 16 mm...). Elle illustre à quel point la Beat Generation, dans sa liberté d’expression, sa volonté de décloisonnement des disciplines et des cultures, son esthétique pauvre, extatique et contemplative, sa violence aussi, a conditionné les développements ultérieurs des contre-cultures contemporaines, dont elle apparaît comme l’origine et auxquelles elle permet de donner sens."
Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
Sujet: Re: Expositions Mer 22 Juin 2016 - 15:17
Je viens de voir le reportage de nos deux compères à Arles ! pendant que j'étais absente.
merci !
Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
Sujet: Re: Expositions Mer 22 Juin 2016 - 15:24
Bédoulène a écrit:
Je viens de voir le reportage de nos deux compères à Arles ! pendant que j'étais absente.
merci !
Merci pour nous, ton mot est l'occasion de demander à Arturo si il est prêt à aller voir Camoin à Aix...?
"La Fondation Henri Cartier-Bresson présente l’oeuvre fulgurante de la photographe américaine Francesca Woodman (1958-1981). Par son travail profondément intime et sensible, fondé sur l’exploration perpétuelle du soi et du médium, elle fait de la photographie sa seconde peau. Francesca Woodman a quasi exclusivement utilisé son corps dans ses images, ainsi je suis toujours à portée de main, explique-t-elle, quand l’urgence de la représentation se manifeste. Malgré sa disparition prématurée à l’âge de vingt-deux ans, Francesca Woodman laisse une impressionnante production visuelle. Ses photographies dévoilent de multiples influences allant notamment du symbolisme au surréalisme mais sa précocité est prodigieuse.
Francesca Woodman explore sa propre image mais son impétueuse imagination la mène également vers des réflexions sur la technique photographique et l’écrit. Ses mises en scène à l’intérieur de pièces dépouillées, l’apparition fantomatique du corps au milieu d’espaces en décrépitude, de maisons sur le point d’être démolies dépassent le strict genre de l’autoportrait. Les accessoires et mises en scène tendent vers des influences surréalistes assumées, verres, miroirs, peinture écaillée, papier peint déchiré. Le corps quant à lui est trituré et fragmenté jusqu’à se fondre dans son environnement et soulever des questions sur la métamorphose ou le genre. Ces images insolentes, déroutantes et d’une d’une rare intensité évoquent l’éphémère, la fugacité du temps. Les oeuvres de l’artiste font partie de collections de musées internationaux comme la Tate Modern à Londres ou le Metropolitan Museum of Art à New York. La première exposition itinérante du travail de Francesca Woodman date de 1986 et ses principales expositions européennes, des années 1990. La Fondation Cartier et les Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles ont été les premiers ont été les premiers à lui consacrer une rétrospective en France, en 1998.
L’exposition est constituée d’une centaine de tirages, vidéos et documents. Elle est conçue par Anna Tellgren en collaboration avec l’Estate Francesca Woodman à New York. Après le Moderna Museet de Stockholm et FOAM à Amsterdam, la tournée européenne s’achèvera au Moderna Museet de Malmö."