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| Philippe Claudel | |
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Auteur | Message |
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Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Philippe Claudel Jeu 11 Oct 2007 - 11:27 | |
| - Citation :
Pétri d'une humanité poignante,« La petite fille de Monsieur Linh » est un conte magnifique et bouleversant. Philippe Claudel, avec ce roman, révèle une fois encore son immense talent à nous dévoiler des pans de l'humanité dans ce qu'elle a de plus profond et de plus émouvant. Il nous offre ici un conte universel sur l'exil, la solitude et les traumatismes que la guerre peut occasionner sur des âmes innocentes. En contrepoint, il nous livre un grand message d'espoir sur la complicité qui peut naître, par un simple regard ou par un geste désintéressé, entre des individus séparés par leurs cultures et leurs langues respectives.
Ouvrir un livre de Philippe Claudel, le lire, puis l'achever et le méditer, c'est faire un pas supplémentaire dans notre connaissance de l'âme humaine, c'est accepter, c'est refuser, c'est sourire et c'est pleurer. C'est devenir plus humain. Bravo pour ton commentaire Bibliomane...Tes derniers mots sont très émouvants, merci. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Philippe Claudel Jeu 11 Oct 2007 - 18:18 | |
| - Le Bibliomane a écrit:
- "La petite fille de Monsieur Linh"
Ouvrir un livre de Philippe Claudel, le lire, puis l'achever et le méditer, c'est faire un pas supplémentaire dans notre connaissance de l'âme humaine, c'est accepter, c'est refuser, c'est sourire et c'est pleurer. C'est devenir plus humain. A lire vos commentaires, il y en deux que je n'éviterai pas: -Le rapport Brodek - La petite fille de Monsieur Linh | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Philippe Claudel Jeu 11 Oct 2007 - 18:20 | |
| Effectivement, La petite fille de Monsieur Linh est un petit livre en nombre de pages mais un grand livre de par son contenu tout en émotions. Le bibliomane nous en parle avec beaucoup de chaleurs |
| | | monilet Sage de la littérature
Messages : 2658 Inscription le : 11/02/2007 Age : 75 Localisation : Essonne- France
| Sujet: Re: Philippe Claudel Sam 27 Oct 2007 - 18:23 | |
| Je viens de lire en deux jours " le rapport de Brodeck" et moi qui n'avais plus lu Claudel depuis quelque temps j'ai su à nouveau pourquoi il me séduit au plus haut point. Pour être honnête je dirais qu'après une très très bonne première moitié ( à mes yeux) il y a presque cent pages plus convenues (thème de l'étranger et de son rejet) où mon intérêt a un peu baissé, mais c'est vite racheté par l'éblouissance des cent dernières. J'ai même préféré ce livre à celui d'O. Adam dont j'ai dit beaucoup de bien. | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Philippe Claudel Mar 6 Nov 2007 - 15:01 | |
| Je viens de lire La petite fille de Monsieur Lihn. J'ai aimé, beaucoup aimé même cette histoire, ce récit empreint de grâce et de tristesse. C'est vos commentaires qui m'ont amenés à le lire et j'y ai retrouvé tout ce que vous présentiez : la simplicité, la beauté... Le parcours de M. Lihn, l'auteur nous le fait revivre avec beaucoup d'émotions ! Et malgré toutes les pistes laissées par Philippe Claudel (qui semblent évidentes après coups) je n'avais pas compris qui était vraiment la petite fille de Monsieur Lihn. Ce livre, assez simple, m'a remué, tout simplement ! | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Philippe Claudel Sam 10 Nov 2007 - 9:39 | |
| J'ai beaucoup aimé "La petite fille de Monsieur Linh"...émotion garantie!
"C'est un viel homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi."
Monsieur Linh est un vieil homme qui fuit les horreurs de la guerre ravageant son pays, cette ancienne Indochine française. Il embarque vers une autre vie en compagnie de sa petite fille, Sang Diû: il n'a pris que quelques affaires et une poignée de terre natale. L'ailleurs est devant lui, ses racines à jamais derrière lui. L'ailleurs est un port français où l'attend une chambre à partager avec deux familles. Monsieur Linh est solitaire, perdu dans cet inconnu qui lui semble effrayant, déstabilisant: tous ces gens qui s'empressent sans regarder autour d'eux, tête baissée, visage fermé. Il tient fermement le nourisson, toujours très sage, contre son coeur: Sang Diû est sa seule famille depuis que son fils et sa belle-fille ont été victimes d'une mine alors qu'ils étaient à la rizière, elle seule a survécu...un miracle. Un jour, l'ailleurs va venir à Monsieur Linh en la personne de Monsieur Bark, veuf inconsolable, qui chaque jour vient dans le parc où tourne le manège de sa défunte épouse. Malgré le barrage de la langue, ces deux solitudes vont apprendre à se comprendre, à s'apprécier, à s'estimer et à nouer des liens d'amitié. Monsieur Linh serre toujours sa petite fille dans ses bras, lui chantonne une chanson séculaire transmise par les femmes, dans son village. Une chanson qui se chante aux petites filles dès qu'elles font leur entrée dans le monde "Toujours il y a le matin/ Toujours revient la lumière/ Toujours il y a un lendemain/ Un jour c'est toi qui seras mère." La petite fille de Monsieur Linh est toujours sage, ne pleure jamais, même au café, même au restaurant. Il réduit en bouillie le riz des repas pour la nourrir, pour qu'elle prenne des forces, pour qu'elle grandisse et devienne une jolie jeune fille. Jamais elle ne refuse la bouillie, jamais elle ne fait de caprice. Monsieur Linh se souvient de sa vie au village, il songe aux traditions de son village, il rêve de cet endroit où tout le monde se connaît, où tout le monde se salue, où personne n'est un étranger pour l'autre. Il pense aux charrettes qui au rythme des buffles emmènent les paysans au marché, leur permettant de converser avec les passants qu'ils croisent en chemin. Quel étrange rapport au temps a cet ailleurs si pressé et si avare de discussions....sauf le dimanche où le temps ralentit l'espace d'un après-midi au parc. Monsieur Linh, un jour, est ausculté par un médecin. Et sa petite fille? Peut-elle être examinée par le médecin? Elle, si sage, si apaisée, elle qui ne crie et ne pleure jamais! Peu de temps après, on vient les chercher pour les emmener dans un autre endroit: le centre d'hébergement ferme. Monsieur Linh arrive dans un grand établissement où les résidents doivent porter un pyjama, sa petite fille est toujours contre son coeur, sage et patiente. La compagnie et les conversations de Monsieur Bark lui manquent...mais pourquoi l'empêche-ton de sortir du beau parc? Monsieur Linh décide alors de sortir malgré tout...il suffit simplement de se faire oublier et de trouver le moment propice pour rejoindre Monsieur Bark. Monsieur Linh sort, sa petite fille dans les bras et marche longtemps avant de retrouver le banc où il s'assoit aux côtés de Monsieur Bark...mais Monsieur Linh, dans sa joie de voir à nouveau Monsieur Bark, a oublié que sur les routes de l'ailleurs, les charrettes tirées par les buffles ne sont pas de mise. Un roman d'une intense émotion où la rencontre entre deux hommes de cultures différentes apprennent à se connaître, à se respecter et à aller au-delà la singularité. Philippe Claudel réussit un merveilleux portrait d'homme, et nous fait réfléchir sur la condition humaine et la capacité à accepter l'altérité, la différence et de s'en enrichir intimement....accepter l'autre: être digne d'être appelé "être humain". Un roman dont on sort ému au plus haut point: les digues se rompent en lisant le parcours de ce Monsieur Linh si attachant et si touchant dans son profond amour pour Sang Diû, sa petite fille. "La petite fille de Monsieur Linh" rejoint "Les âmes grises" et "Le rapport de Brodeck": une méditation sur la guerre et la cohorte d'inhumanités qui en découle mais aussi une lueur d'espoir dans les rencontres empreintes d'humanité des protagonistes de ces romans.
Je rajouterai aussi que dans chacun de ces romans, les horreurs de la guerre engendrent diverses folies....comme celle de la femme de Brodeck ou celle de Monsieur Linh (le coup de théâtre final éclaire le comportement exemplaire de Sang Diû). Une folie provoquée par une émotion d'une telle indicible intensité que le regard porté sur le monde ne peut plus être le même. Il ne peut que se retirer au plus profond de soi. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Philippe Claudel Ven 16 Nov 2007 - 18:15 | |
| Mentionné dans un autre fil, j'ai déjà dit, que j'aimais bien les critiques littéraires dans l'hebdomadaire 'Le Jeudi' (Luxembourg) - celui sur Philippe Claudel de cette semaine est en ligne - Citation :
- L'Histoire serait-elle «une vérité majeure faite de millions de mensonges individuels cousus les uns aux autres», à l'image de ces vieilles couvertures que fabriquait la brave Fédorine pour nourrir Brodeck lorsqu'il était enfant, et qui paraissaient neuves et splendides, dans leur arc-en-ciel de couleurs, alors qu'elles étaient faites de rebuts de tissus disparates? Le roman de Philippe Claudel prend en tout cas la forme du patchwork pour mieux raconter, par petites touches merveilleusement cruelles, cet univers saturé de mort, cette époque qui, repoussant toute limite, «bat les existences comme les cartes d'un grand jeu de hasard».
On se croirait dans un tableau de Bruegel l'Ancien, où des visages tranquilles comme des masques cachent des faces sanglantes, aux yeux déments et aux bouches continuellement ouvertes. On se croirait en plein milieu du XXe siècle, quelque part entre Auschwitz et Dachau, là où la route fait un curieux serpentin «dans un gazon tendre comme une joue d'enfant». Par beau temps, on aperçoit encore à l'horizon la frêle silhouette de l'Anderer en pleine conversation avec cet âne qu'il s'obstine à appeler Monsieur Socrate… ah.. si je pouvais écrire de telles critiques | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Philippe Claudel Ven 16 Nov 2007 - 22:40 | |
| Le rapport de Brodeck
Je me suis fait violence pour lire ce roman sombre mais ne le regrette pas. Je crois qu’il me sera inoubliable. Comme il est beau ce personnage de Brodeck !…Quelle belle âme !... Brodeck , le dernier homme à qui la guerre n’a pas ôté son humanité… Quelle guerre ?...Peu importe…Celle-là ou une autre…Toutes pareilles…Enfer et cruauté qui finissent par anéantir chez les individus toute humanité…Même après qu’elles soient terminées…Et pourtant inlassablement elle se répètent… Dans ce roman, l’espoir (fragile, menacé) est représenté par Brodeck, le seul homme qui sache encore respecter et aimer.
Dans un village sans nom, après une guerre, un étranger arrive et s’installe dans l’auberge. …C’est l’Anderer, l’autre . Vêtu comme un poète, il sourit, il écrit et dessine et ne répond pas aux questions…C’est plus que n’en peuvent supporter les hommes du village. « Ca ne pouvait que se terminer comme ça. Cet homme, c’était comme un miroir, il n’avait pas besoin de dire un seul mot. Et les miroirs ne peuvent que se briser. » Alors un soir, a lieu l’« Ereigniës », le meurtre collectif …Et tous y participent…Sauf Brodeck qui n’était pas là… Brodeck, rescapé de l’horreur des camps où il avait été envoyé sur dénonciation des gens du village…Parce qu’il était lui aussi un étranger qui avait fui les pogroms… Un homme qui appartenait à un peuple « nuisible et inférieur ». Brodeck qui sait écrire et rédiger des rapports pour l’administration, c’est son métier. Des rapports sur la nature (flore, faune, climat). C’est pour cela que les meurtriers ordonnent à cet homme magnanime de rédiger le rapport qui va les dédouaner.
« J’ai toujours eu un peu de mal à parler et à dire le fond de ma pensée. Je préfère écrire. Il me semble alors que les mots deviennent très dociles, à venir me manger dans la main comme de petits oiseaux, et j’en fais presque ce que j’en veux, tandis que lorsque j’essaye de les assembler dans l’air, ils se dérobent. »
Sur ce fil, il a déjà été dit beaucoup de choses sur ce grand roman... Des passages poignants ont été relevés par Chap' et Biblio. Je vais prendre le temps de recopier quelques autres passages.
Dernière édition par le Sam 17 Nov 2007 - 15:03, édité 1 fois | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Philippe Claudel Sam 17 Nov 2007 - 0:09 | |
| La Petite fille de Monsieur Linh : Le film. Date de sortie : prochainement Réalisé par Richard Berry Avec : Gérard Depardieu et?... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Philippe Claudel Sam 17 Nov 2007 - 0:15 | |
| - coline a écrit:
- Le rapport de Brodeck
Des passages poignants ont été relevés par Chap' et Biblio. Je vais prendre le temps de recopier quelques autres passages. L'Anderer: " Ne me demandez pas son nom, on ne l'a jamais su. Très vite les gens l'ont appelé avec des expressions inventées de toutes pièces dans le dialecte et que je traduis: Vollaugä - Yeux pleins - en raison de son regard qui lui sortait un peu du visage; De Murmelnër - Le Murmurant - car il parlait très peu et toujours d'une petite voix qu'on aurait dit un souffle; Mondlich - Lunaire - à cause de son air d'être chez nous tout en n'y étant pas; Gekamdörhin - Celui qui est venu de là-bas. Mais pour moi, il a toujours été De Anderer - L'Autre -, peut-être parce qu'en plus d'arriver de nulle part, il était différent, et cela, je connaissais bien: parfois même, je dois l'avouer, j'avais l'impression que lui, c'était un peu moi. Son véritable nom, aucun d'entre nous ne le lui a jamais demandé, à part le maire une fois peut-être, mais il n'a pas, je crois, obtenu de réponse. Maintenant, on ne saura plus. C'est trop tard et c'est sans doute mieux ainsi. La vérité, ça peut couper les mains et laisser des entailles à ne plus pouvoir vivre avec, et la plupart d'entre nous, ce qu'on veut, c'est vivre. Le moins douloureusement possible. C'est humain. Je suis certain que vous seriez comme nous si vous aviez connu la guerre, ce qu'elle a fait ici, et surtout ce qui a suivi la guerre, ces semaines et ces quelques mois, notamment les derniers, durant lesquels cet homme est arrivé dans notre village, et s'y est installé, comme ça, d'un coup. Pourquoi avoir choisi notre village? Il y en a tellement des villages sur les contreforts de la montagne, posés entre les forêts comme des oe; ufs dans des nids, et beaucoup qui ressemblent au nôtre. Pourquoi avoir choisi justement le nôtre, qui est si loin de tout, qui est perdu?" | |
| | | Alfred Teckel Envolée postale
Messages : 259 Inscription le : 16/11/2007 Localisation : Lorrain en exil à Paris
| Sujet: Re: Philippe Claudel Sam 17 Nov 2007 - 0:16 | |
| Philippe Claudel est un excellent auteur, j'avais beaucoup apprécié son roman "Les âmes grises", un livre très noir, très torturé, mais bien écrit.
Je le croise parfois lorsque je retourne chez moi M. Claudel, il habite dans mon coin d'origine. | |
| | | Sophie Sage de la littérature
Messages : 2230 Inscription le : 17/07/2007 Age : 48 Localisation : Tahiti
| Sujet: Re: Philippe Claudel Sam 17 Nov 2007 - 1:02 | |
| - coline a écrit:
- La Petite fille de Monsieur Linh : Le film.
Date de sortie : prochainement Réalisé par Richard Berry Avec : Gérard Depardieu et?... Ah je ne savais pas; j'attends la sorite de son film avec impatience. | |
| | | Sophie Sage de la littérature
Messages : 2230 Inscription le : 17/07/2007 Age : 48 Localisation : Tahiti
| Sujet: Re: Philippe Claudel Sam 17 Nov 2007 - 1:05 | |
| - Alfred Teckel a écrit:
Je le croise parfois lorsque je retourne chez moi M. Claudel, il habite dans mon coin d'origine. Rhaaa (bruit d'évanouissement!); tu l'as déjà vu à Dombasle!? Non parce qu'autant le dire et le redire je suis une véritable fan de Philippe Claudel. | |
| | | Alfred Teckel Envolée postale
Messages : 259 Inscription le : 16/11/2007 Localisation : Lorrain en exil à Paris
| Sujet: Re: Philippe Claudel Sam 17 Nov 2007 - 1:14 | |
| Pas à Dombasle, mais à Paris et à Nancy oui, dans les gares, où nous prenons souvent les mêmes trains (mais je n'ai jamais vraiment parlé avec lui tu sais, je ne me sens pas vraiment de jouer le groupie hystérique, un clin d'oeil complice suffit à montrer qu'on l'a reconnu et qu'on ne veut pas l'ennuyer plus que ça). | |
| | | Sophie Sage de la littérature
Messages : 2230 Inscription le : 17/07/2007 Age : 48 Localisation : Tahiti
| Sujet: Re: Philippe Claudel Sam 17 Nov 2007 - 1:28 | |
| - Alfred Teckel a écrit:
- Pas à Dombasle, mais à Paris et à Nancy oui, dans les gares, où nous prenons souvent les mêmes trains (mais je n'ai jamais vraiment parlé avec lui tu sais, je ne me sens pas vraiment de jouer le groupie hystérique, un clin d'oeil complice suffit à montrer qu'on l'a reconnu et qu'on ne veut pas l'ennuyer plus que ça).
Je comrpends, si je le rencontrais je ne me transformerais pas en folle furieuse, je ferais comme toi. | |
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| | | | Philippe Claudel | |
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