[2013] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Kannskia a écrit:

colimasson a écrit:

J'ai failli aller le voir hier pour la fête du cinoch...

Mais même à ce tarif là, c'était plus fort que toi ?  

Y avait du soleil... j'ai préféré faire un pique-nique finalement

colimasson a écrit:

Y avait du soleil... j'ai préféré faire un pique-nique finalement

C'est un bon choix aussi  

Kannskia a écrit:

colimasson a écrit:

Y avait du soleil... j'ai préféré faire un pique-nique finalement

C'est un bon choix aussi  

  Je ne t'ai même pas dit ce qu'il y a eu dans le pique-nique !

colimasson a écrit:

  Je ne t'ai même pas dit ce qu'il y a eu dans le pique-nique !

Parce que, de base, un pique-nique ça ne peut pas être totalement mauvais.

Mais puisque tu évoques l'idée, je t'écoute, fais-moi rêver !

Kannskia a écrit:

colimasson a écrit:

  Je ne t'ai même pas dit ce qu'il y a eu dans le pique-nique !

Parce que, de base, un pique-nique ça ne peut pas être totalement mauvais.

Mais puisque tu évoques l'idée, je t'écoute, fais-moi rêver !

 C'était lundi soir, je me souviens déjà plus... mais me connaissant, il devait y avoir des courgettes grillées. Et je me souviens aussi de camembert fondu ! voilà, en gros...

Bon, je retire, un pique-nique peut ne pas faire rêver.  

L'oncle de Brooklyn (1995)

de Daniele Cipri et Franco Maresco

Comment parler de ce film... il ne se passe pas grand chose, il combien un certain humour avec beaucoup de non humour très gras (ce qui pourrait faire une parodie de film italien, expose un ensemble complet de clichés culturels et/ou de cinéma centrés sur la Sicile, le tout avec quelques vraiment sublimes images entre urbanisme abandonné et rural moyenâgeux.

Le problème reste que c'est un peu (au moins) chiant quand même et que les films avec fanfares quand le son sort trop fort dans la salle... (en même temps pour cette séance nous étions deux dans la salle).

Apparemment les réalisateurs sont deux comiques issus de la tv avec un humour qui penche vers l'absurde.

un extrait de  l'article du Monde :

ce film à l'esthétique léchée renvoie plus sûrement à une vision politique. Celle d'un monde perclus par la persistance du féodalisme, d'une humanité qui menace de se dessécher, entre l'assommoir des habitus ancestraux et l'usage immodéré de la perversion sexuelle. Cette misère du Sud est, en un mot, dépeinte par Cipri et Maresco de telle sorte qu'elle demeure un scandale, une obscénité, un chancre exposé en plein jour aux yeux du monde.

étonnamment solide et impressionnant visuellement (compte tenu du reste).

Remplaçons Jonathan Rhys Meyers et Natalia Vodianova par les premiers clampins venus –ni beautés outrageuses, ni laiderons fascinants. Que devient cette Belle du Seigneur réalisée par Glenio Bonder ? Une romance chaotique, pas très claire dans son développement, se déroulant sur fond d’antisémitisme naissant, et crachant sur la diplomatie timorée de la Société des Nations suisse. Le mélange semble intéressant, mais à trop vouloir en faire, à bondir d’un thème à l’autre sans ménager les liens qui relient une scène à une autre, le traitement des thématiques se fait superficiel. La romance se réduit à des disputes violentes qui trouvent leur apaisement dans des bains pleins d’une mousse aussi compacte qu’un gratin de pâtes de la cantine. L’antisémitisme ne trouve pas plus original qu’Hitler pour se manifester et la diplomatie timorée trouve sa superbe dans une rangée de petits hommes qui se coiffent tous la raie du même côté.

Heureusement pour Albert Cohen, Glenio Bonder est un grand admirateur de son œuvre et même sans avoir lu la Belle du Seigneur qui a servi de support à ce film, on ne doute pas que le livre mérite un détour sans doute plus passionnant que sa version made in Glenio Bonderland.

colimasson a écrit:

La romance se réduit à des disputes violentes qui trouvent leur apaisement dans des bains pleins d’une mousse aussi compacte qu’un gratin de pâtes de la cantine.

 

Heyoka a écrit:

colimasson a écrit:

La romance se réduit à des disputes violentes qui trouvent leur apaisement dans des bains pleins d’une mousse aussi compacte qu’un gratin de pâtes de la cantine.

 

Non mais sérieux... j'ai jamais vu une mousse qui résiste à autant de cataclysmes.

J'essaierai d'en dire quelques mots mais j'ai bien aimé l'adaptation de Marius et de Fanny par Auteuil malgré le côté un peu réactionnaire de Pagnol. Il y a de jolies choses. Et côté divertissement World War Z est plutôt réussi même si le scénario est pompé sur pas mal de films de zombies existants (Je suis une légende en tête).

Marko a écrit:

Et côté divertissement World War Z est plutôt réussi même si le scénario est pompé sur pas mal de films de zombies existants (Je suis une légende en tête).

Tu penses à quels éléments exactement de Je suis une légende ?

Marko a écrit:

J'essaierai d'en dire quelques mots mais j'ai bien aimé l'adaptation de Marius et de Fanny par Auteuil malgré le côté un peu réactionnaire de Pagnol. Il y a de jolies choses. Et côté divertissement World War Z est plutôt réussi même si le scénario est pompé sur pas mal de films de zombies existants (Je suis une légende en tête).

Pompé sur un film ? C'est l'adaptation d'un livre pourtant...

C'est un livre au départ mais qui s'inspire lui-même de tout ce qui a déjà été fait sur le sujet. Un des pionniers étant le roman de Matheson. World War Z en est presque un décalque. Même thématique du virus et de l'immunité de certains (dans World War Z ce sont les malades de pathologies virales qui sont invisibles pour les zombies). il a le mérite (ou le defaut pour certains) de ne jamais être gore. Il n'y a pas de sang ou de dévorations. C'est un film d'action et d'angoisse. Avec 2 belles scènes dans Jérusalem et dans un avion puis un final flippant qui m'a rappelé certains jeux vidéos. Ou comment traverser des corridors infestés de zombies (80) sensibles au moindre bruit. J'ai passe un bon moment

Marko a écrit:

Même thématique du virus et de l'immunité de certains

Et ça suffit à en faire un décalque ?  

Surtout que dans Je suis une légende, il n'y a pas d'immunité "pour certains" dans le livre.

Spoiler:

World War Z reprend certains éléments qui sont presque des incontournables du genre mais il apporte aussi des choses que, personnellement, je n'ai pas eu l'impression d'avoir déjà vu 50 fois. Rien à voir mais tu devrais peut être mettre en spoiler ta première parenthèse, c'est un peu le dénouement de l'enquête... Enquête et film que moi aussi j'ai aimé, pour les mêmes raisons que toi. Et Brad Pitt m'a encore une fois agréablement surprise, je ne l'attendais pas dans un rôle comme celui-là, le fantastique lui va très bien.