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| Russell Banks | |
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Auteur | Message |
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Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Russell Banks Lun 11 Fév 2008 - 14:01 | |
| - Fantaisie héroïque a écrit:
- J'ai lu De beaux lendemains, j'avais beaucoup aimé. L'alternance des différentes voix m'avait plu, le récit en était beaucoup plus touchant.
... Ce que j'ai aimé c'est que personne n'accuse personne, ils essayent juste de comprendre Je partage aussi ton sentiment Fantaisie pour ce livre très touchant et qui n'essaie pas de juger. Cette faculté qu'à Russell Banks de se fondre dans le mental de chaque personnage nous permet justement d'y parvenir. On tente de comprendre chacun et il en ressort une très belle leçon d'humanité, un plaidoyer subtil sur la tolérance. Un très beau livre! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: American Darling Lun 18 Fév 2008 - 14:50 | |
| American DarlingHannah Musgrave, proche de la soixantaine et propriétaire d'une ferme au Keene Valley en Amérique, s'est mise à rêver de sa maison de Monrovia au Libéria. Cela fera dix ans qu'elle à fuit le pays en proie a la sauvagerie de la guerre civile. - Citation :
- Après bien des années où j'ai cru que je ne rêvais plus jamais de rien, j'ai rêvé de l'Afrique. C'est arrivé une nuit de la fin du mois d'août, ici, dans ma ferme de Keene Valley, pratiquement le lieu le plus éloigné de l'Afrique où j'ai pu m'installer. J'ai été incapable de me souvenir de ce que racontait ce rêve, mais je sais qu'il se déroulait en Afrique, au Libéria, dans ma maison de Monrovia. Les chimpanzés avaient dû y jouer un rôle, parce que des visages ronds et bruns semblables à des masques flottaient encore dans mon esprit quand je me suis réveillée bien à l'abri dans mon lit, dans cette vieille maison au milieu des monts Adirondacks. Et j'étais submergée par une évidence : j'allais bientôt y retourner.
Y retourner pourquoi ? Pour expier sa culpabilité d'avoir fuit le Libéria tombé sous le joug de la folie des hommes avides de pouvoir, abandonné sa maison, laissé la dépouille de son mari, largué ses enfants, cédé à l'appétit vorace des soldats les chimpanzés qu'elle avait pris en affection bien qu'ils servaient de cobayes pour le compte de sociétés pharmaceutiques américaines ? Retourner sur les scènes du crime et rechercher ses fils – pour autant qu'ils soient encore en vie – aux doux surnoms de Pire-que-la-mort, Mouche et Démonologie? - Citation :
- QUAND EST-CE QU'IL EST TEMPS de fuir son pays ? "Quand on tue vos chiens", voilà ce qu'on dit. Il n'y a pas eu d'avertissement – il y en a rarement -, pas même le bruit d'une voiture ou d'une camionnette qui s'arrête devant le grand portail cadenassé.
Sur le chemin de ce retour en Afrique, Hannah Musgrave ne peut s'empêcher de revenir sur son passé : comment une jeune fille issue d'un milieu bourgeois, engagée dans les mouvements contestataires de l'Amérique des années 60, activiste recherchée par le FBI et la CIA après avoir rejoint un groupuscule radical d'extrême gauche utilisant la violence et les attentats à l'explosif, a-t-elle pu se transformer en femme au foyer docile et dépendante de son époux libérien et mère de trois enfants en Afrique? Qu'a-t-elle fait de ses révoltes et de ses colères contre les injustices en s'enfermant dans sa demeure à l'abri de la pauvreté des autochtones ? Retour au point de départ. Hannah s'installe sous une fausse identité au Libéria après avoir échappé aux autorités américaine à l'aide d'un camarade de combat, seule et isolée de tous. Il nous faut remonter au début du XIXe siècle pour comprendre les particularités du Libéria. Les Etats-Unis veulent installer un comptoir à leur service en Afrique de l'ouest. Le prétexte trouvé est de favoriser, au début des années 1820, le retour des victimes de la traite négrière (les plus remuants et les plus gênants) sur le sol africain. Cette colonie d'esclaves libérés s'organisèrent et constituèrent la république indépendante du Libéria. Et c'est ainsi qu'a été créée en un temps record la première colonie américaine. Car très rapidement, les anciens esclaves – appelés les amérikos - écartent du pouvoir les autochtones noirs de la région. L'économie repose essentiellement sur le travail forcé imposé par les amérikos aux populations indigènes, en accordant préférentiellement les concessions aux sociétés américaines, facilitant ainsi le pillage des ressources locales au profit des entreprises occidentales. Dès son arrivée au Libéria, Hannah rencontre Woodrow, ministre délégué à la Santé Publique de la république du Libéria. Hannah est une femme blanche isolée des siens et paumée dans un pays qu'elle ne connaît pas. - Citation :
- Je suis tombée dans ses bras, me remettant à pleurer sans pouvoir me maîtriser. J'avais honte et je me sentais bête – une idiote d'américaine aux jambes tremblantes qui tombe dans les bras d'un Africain grand et fort.
Woodrow est un homme ambitieux qui sait que marier une femme blanche pourrait lui apporter quelques crédits auprès de ses supérieurs. Le mariage ne tardera pas. - Citation :
- Que voyais-je donc en lui, alors, à part un bienfaiteur et un protecteur ?
En juin 1978, Hannah met au monde son premier enfant. Elle n'est pas de ces femmes qui trouvent dans la maternité un rôle naturel et épanouissant. Au lieu et place de se sentir plus femme, comme on lui avait prédit après son accouchement, elle se sent au contraire davantage étrangère à elle-même. Suivront les jumeaux l'année suivante. - Citation :
- De la baleine qui porte un marsouin dans son ventre, je suis passée à la peau de serpent vidée – une enveloppe. Jusqu'à ce que peu à peu, une fois le bébé et, un an plus tard, les jumeaux enfin sortis de moi, je me remplisse de nouveau et, gonflée alors de sang et d'un lait qui se déverse, goutte, ruisselle et parfois même gicle de mon corps, je me rendre compte que j'étais devenue un réservoir nutritif percé, un navire de ravitaillement. Dépersonnalisé. Chosifié. Mon corps transformé en vaisseau privé de tout lien avec mon moi antérieur.
Hannah se dit froide, insensible, incapable d'exprimer ses sentiments à ses enfants qu'elle perçoit comme étrangers à elle-même, comme s'ils n'étaient pas vraiment réels et en éprouve beaucoup de remords. - Citation :
- Cependant, j'étais détachée de mes bébés, détachée de façon inhabituelle. Je le sais et je le savais déjà à l'époque parce que, quand il s'est agi de mes chimpanzés, je n'ai pas ressenti le même détachement et j'ai donc pu constater la différence. Je pouvais contempler les yeux ronds et marron des chimpanzés, y compris les grands yeux souvent féroces des mâles adultes, et j'avais l'impression que mon regard plongeait jusqu'à leur âme, atteignait le mystère de leur être essentiel. Mais jamais, pas une seule fois, je n'ai été capable de pénétrer si loin dans les yeux bleus de mes fils.
De femme activiste et rebelle, la voilà transformée en femme au foyer totalement dépendante de son mari libérien. De femme blanche gauchisante, idéaliste, éprise de justice, elle devient cette dame blanche bourgeoise qui demeurera à jamais exclue de ce pays d'Afrique. Voilà un coup dur pour cette femme qui a toujours voulu combattre les préjugés basés sur la couleur de peau et qui se trouve à son tour impuissante à combattre ceux basés sur sa propre couleur. - Citation :
- J'aurais tellement voulu être invisible, pourtant ! Ma peau blanche s'affichait, faisait carrément du bruit. Elle proclamait ma caste et mon statut aux oreilles de tous. Et pour cela, l'on me haïssait et l'on m'enviait. Pendant longtemps, au marché, j'ai été accueillie par des regards hostiles et l'on m'a traitée avec froideur. Puis, quand les boutiquiers et les marchands ambulants ont su que j'étais la femme du ministre délégué Sundiata, que j'étais manifestement enceinte de ses œuvres et que j'allais rester au Libéria, la froideur a alterné avec la servilité. Les marchands laissaient les gens ordinaires attendre dans la queue pour me servir en premier. J'aurais pu supporter l'un des deux : le rejet ou la servilité, la haine ou l'envie. Peut-être l'un des deux m'aurait-il même arrangée parfois. Mais les subir ensemble me faisait l'effet d'un orgelet : une douleur impossible à éviter si l'on veut y voir quelque chose.
En 1980, la guerre civile éclate. Hannah veut faire des choix en fonction de ses principes et de ce qu'elle pense devoir à son mari et ses enfants, sans oublier ses chers chimpanzés, les plus démunis entre tous avec lesquels elle aura noué peut-être les liens les plus sincères. Mais a-t-elle encore le choix ? Si oui, lesquels et quelles en seront les conséquences ? A l'heure du retour, cette femme pétrie de culpabilité et de remords de n'avoir pu sauver le monde ne se pose plus qu'une seule question : quelle sera la sentence prononcée pour ses crimes et ses péchés ? American Darling est un magnifique portrait de femme qui veut se poser en tant qu'actrice dans une vie où finalement tellement d'événements historiques, culturels, politiques et sociaux vous broient et vous entraînent tel un fétu de paille prit dans la tornade. Beaucoup de thèmes seront abordés dans ce roman : la question de l'identité (qui suis-je ? qu'est-ce qui fait que je suis moi ? mes choix ? mes parents ? ma famille ? mon pays ? mon époque ? ma culture ? ma couleur de peau ? quel est mon espace de liberté dans la constitution de mon identité ?), la question raciale, l'engagement politique, les différences culturelles, la maternité, l'impérialisme américain, la manipulation, la difficulté de respecter ses propres engagements. Un roman percutant qui peut se résumer en une simple phrase : quelle est notre marge de manœuvre dans le cour de l'histoire ? Je laisse une dernière fois la parole à Hannah : - Citation :
- Dans la nouvelle histoire de l'Amérique, la mienne n'était que celle d'une petite Américaine gâtée, et l'avait été dès le début.
Un grand roman et un vrai coup de cœur. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Russell Banks Mer 20 Fév 2008 - 19:20 | |
| Il y plusieurs raisons qui m'ont mené à ma lecture de Russel Banks. Tout d'abord j'avais vu son nouveau roman en librairie: une couverture que je ne pouvais pas ignorer.. et un résumé qui m'a plus que tenté.. mais je savais aussi qu'il me restait un livre de lui dans ma PAL.. et en plus il est pour l'instant parmi nos auteurs du mois - donc pleines de raisons pour lire cet auteur. SURVIVANTSUn recueil avec 14 nouvelles - écrit entre 1970 et 1974. Et je note les dates parce que je trouve que dans le contexte de ses textes c'est importants. A part quelques exception où on peut trouver en dedans du texte une allusion à l'année où les événements prennent place - toutes ces récits on bien 'vieillis'.. il sont toujours actuel, toujours à lire, ils pourraient se passer tout à fait comme cela à ce moment même. Son écriture, son point de vue qu'il choisi pour raconter une histoire est fort, me plait beaucoup. A tel point que j'ai naturellement aujourd'hui acheté son nouveau roman Bien qu’il y a beaucoup de citation que je pourrais partager avec vous, j’ai choisi un extrait de la nouvelle « Le Défenseur » où un homme âgé revient sur ses souvenirs d’enfants quand son père lui a appris du patin à glace. Les circonstances qui entourent un événement, ce qui en fait la texture physique, émotionnelle et spirituelle, tout cela nous reste en propre ; les données spécifiques d’un événement, ce que nous utilisons pour le désigner à des étrangers, cela ne nous appartient pas davantage que notre date de naissance. C’est peut-être pourquoi l’acte de se souvenir est un acte corporel ; et c’est pourquoi, lorsque je suis assis tard le soir dans ma salle de séjour, je ne peux me rappeler aucune des expériences particulières, isolées qui me reviennent inévitablement aussitôt, en bloc, solide et entier, quand à la fin d’une journée de novembre, je décroche mes patins à glace de leur clou dans la grange, je traverse la route et je marche sur les tiges grises de l’herbe à fourrage pour descendre à l’étang. Le ciel ressemble à un drap couleur pêche tendu à l’horizon, à un bord rehaussée entourant de loin – à des kilomètres de là – le centre de l’étang. L’air est immobile, léger et froid. Dans une semaine, une épaisse fourrure de neige recouvrira tout ce qui aujourd’hui s’étale devant moi avec la teinte grise, brunâtre et lavande de l’os, tout ce qui est nettoyé et récuré par le froid sans être mort ni dormant, tout ce qui est seulement fixé et rivé dans le temps de la même façon qu’un instantané gèle un geste dans son achèvement. Et tant que la lumière du jour décline sans disparaître, l’étang, aussi noir et lisse qu’une lentille géante d’appareil photo, constitue le centre précis de la sphère spatiale où je me suis placé. De là, je ne peux voir ni la maison ni la route, je ne peux apercevoir aucune issue. Je m’assois sur la rive orientale en pente, aussi dure que de la roche, et j’enlève mes chaussures pour mettre mes patins. Quand je me relève, je suis sur la glace, et je me déplace sur l’étendue noire de l’étang comme un homme qui traverse lentement un rêve sur une surface plane, mais aussi à l’intérieur d’une matrice, comme si j’étais sous l’eau, libéré de l’énervante force de gravité et libre aussi de faire jouer avec grâce le poids de mon corps contre les mesures du temps qu’il ressent. | |
| | | soliman Envolée postale
Messages : 124 Inscription le : 17/02/2008 Age : 56
| Sujet: russel banks suite... Mar 26 Fév 2008 - 21:47 | |
| Les livres de russels me procurent chaque fois un sentiment de mélancolie. Affliction ou l'histoire d'un pauvre gars dénué de toute aptitude au bonheur qui accumule les déboires sentimentaux et professionnels. le parcours d'une vie plombée,qui démarre sous les coups du père alcoolique. Russel banks réussit à narrer cette histoire tragique et bannale avec doigté sans excès mais justesse.En lisant ce livre je me demandais pourquoi je m'empressais de tourné la page au lieu dans finir avec cette histoire déprimante . J'ai pensé que l'utilisation du frère comme narrateur permet de toujours conserver la distance " de sécurité" me préservant de la compassion ou du rejet. le frère "trinque "à la place du lecteur. Par la suite j'ai découvert trailerpark dans lequel Russel Banks nous raconte la vie de ces milliers ( millions?) d'américains sédentarisés dans ces fameux "mobiles home". l'histoire plus légère ne manque pas de piquant car les personnages biens trempés chacun dans son style,sa névrose ou ces obsessions ne diffèrent pas des rapports de voisinnage de notre pays. Mais quant même je suis sidéré du degré d'accceptation par les individus (anglosaxons) de leur condition.A ne pas manqué un passage sur une méthode de calcul du taux de reproduction des cochons d'indes en univers confiné!
Enfin Américain darling ... Je partage votre sentiment sur le personnage d'Hanna. Le roman que j'ai aimé me rappelle une frontière que je connais très bien. Ce roman me rammène automatiquement à ce celui de khourouma "allah n'est pas obligé" de part leur proximité géographique mais aussi par les méthodes expéditives des gens du cru.Si le roman traduit parfaitement les sentiments d'hanna il n'en est rien de woodrow. Peut être faut-il initié au coeur de la forêt...
Russel banks est un écrivain terriblement efficace. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Russell Banks Ven 29 Fév 2008 - 11:10 | |
| Le livre que je suis en train de lire de Russel Banks va sortir (3 mars) en France. Pour l'instant c'est un vrai coup de - Citation :
- Quatrième de couverture
Quand en juillet 1936 le peintre Jordan Groves rencontre pour la première fois Vanessa Cole, lors d’une soirée donnée par le célèbre neurochirurgien newyorkais dont elle est la fille adoptive, dans son luxueux chalet construit dans “la Réserve”, en bordure d’un lac des Adirondacks, il ignore qu’il vient de franchir, sans espoir de retour, la ligne qui sépare les séductions de la comédie sociale et les ténèbres d’une histoire familiale pleine de bruit et de fureur. Très loin de là, en Europe, l’Histoire est en train de prendre un tour qui va bientôt mettre en péril l’équilibre du monde. Déjà, certains intellectuels et des écrivains, tels Ernest Hemingway ou John Dos Passos, un ami de Jordan Groves, ont rejoint l’Espagne de la guerre civile afin de combattre aux côtés des républicains. Si attaché qu’il soit à sa femme et à ses deux jeunes garçons, ou aux impératifs d’une carrière artistique déjà brillamment entamée, Jordan ne peut longtemps se soustraire à l’irrésistible attraction qu’exerce sur lui la sulfureuse Vanessa Cole, personnalité troublante et troublée, prétendument victime, dans son enfance, d’agissements pervers de la part de ses insoupçonnables parents… Au sein du cadre majestueux et sauvage d’une nature préservée pour le seul bénéfice de quelques notables de la société new-yorkaise, les feux d’artifice célébrant la fête de l’Indépendance ont éclaté dans le même ciel que traverse, de l’Allemagne à l’Amérique, le zeppelin Hindenburg bardé de croix gammées et d’où s’abattront aussi les bombes qui vont détruire Guernica… Sur les rives du lac, Jordan Groves et Vanessa Cole s’approchent l’un de l’autre, l’avenir du premier déjà confisqué par le passé de la seconde, pour explorer leurs nuits personnelles dont l’ombre s’étend sur chacun de ceux qui les côtoient… | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Russell Banks Ven 29 Fév 2008 - 14:03 | |
| Il faut encore le noter celui-là si je comprends bien? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Russell Banks Ven 29 Fév 2008 - 16:17 | |
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| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Russell Banks Ven 29 Fév 2008 - 16:20 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Russell Banks Dim 2 Mar 2008 - 21:54 | |
| Pas besoin de se jeter sur les grands formats - si on veut découvrir cet auteur - la collection BABEL vient de publier Hamilton Stark: - Citation :
- 4ème de couverture:
Qui a vraiment connu Hamilton Stark ? Le narrateur ? Sa fille, Rochelle, qui a entrepris d’écrire le roman paternel ? Ou ses cinq épouses dont on peut lire les témoignages recueillis au magnétophone ? Et puis, Stark, ce plombier volontiers violent, est-il aussi fruste que le suggèrent certains de ses comportements ? Ne vit-il pas plutôt selon les principes inattendus d’une véritable sagesse ? N’est-il pas l’un des derniers, dans l’Amérique contemporaine, à résister à la corruption et au mensonge ? Anecdotes, contes, récits, souvenirs, documents retraçant l’histoire du New Hampshire où vit Hamilton Stark se tissent autour de lui et du mystère de son identité. Paru en 1978, cet audacieux roman propose une analyse étonnante de la question du personnage en littérature en même temps qu’une méditation sur la fonction du héros et sur l’art de la fiction. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Russell Banks Sam 8 Mar 2008 - 18:10 | |
| Devinez un peu qui j'ai rencontré cet après-midi ? Russell Banks himself à la foire du livre de Bruxelles Beaucoup de sympathie et d'ondes positives se dégagent de sa personne, vraiment impressionnant. Je me suis empressée d'acheter son dernier roman La réserve pour qu'il le dédicace à... parfum de livres et euh à moi-même aussi (quand même). Il était très surpris en voyant le nom "Parfum de Livres", j'ai essayé de lui expliquer un peu de quoi il s'agissait, là-dessus, il m'a répondu quelque chose à laquelle je n'ai absolument rien compris mais cela ne m'a pas empêchée d'acquiescer avec un grand sourire Faut dire... il a un de ces accents américains ! Enfin voilà, ce monsieur est absolument charmant Evidemment j'avais oublié d'emporter mon appareil photo |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Russell Banks Sam 8 Mar 2008 - 18:19 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Russell Banks Sam 8 Mar 2008 - 18:23 | |
| Je n'en doute pas une seconde Franchement, je ne pouvais pas laisser passer l'occasion de rencontrer l'auteur de mon plus récent coup de coeur |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Russell Banks Sam 8 Mar 2008 - 18:59 | |
| - sentinelle a écrit:
- Devinez un peu qui j'ai rencontré cet après-midi ?
Russell Banks himself à la foire du livre de Bruxelles Beaucoup de sympathie et d'ondes positives se dégagent de sa personne, vraiment impressionnant. Je me suis empressée d'acheter son dernier roman La réserve pour qu'il le dédicace à... parfum de livres et euh à moi-même aussi (quand même). Enfin voilà, ce monsieur est absolument charmant WHAT??? Ô la chanceuse!! Tu vois Senti que tout arrive! Tu as fait tout ce que j'aurais fait à ta place: dédicace à Parfums, sourire du ravi et oubli du clic! Figure toi que je l'ai juste commencé cet après midi... je sais que cela va me plaire (en plus Kenavo le confirme ) | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Russell Banks Sam 8 Mar 2008 - 19:37 | |
| wouah la sentinelle!!!! Veinarde va! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Russell Banks Dim 9 Mar 2008 - 11:32 | |
| On aurait préféré lire l'interview de Sentinelle avec Russell Banks mais en attendant qu'il prenne quelques cours de français - voici une interview avec lui sur Evene.fr Lien | |
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| Sujet: Re: Russell Banks | |
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| | | | Russell Banks | |
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