Sacha Gervasi

Sacha Gervasi est un journaliste, réalisateur et scénariste anglais né en 1966 à Londres.

Filmographie

Réalisateur
2008 : Anvil: The Story of Anvil (documentaire)
2013 : Hitchcock
prochainement : My Dinner with Herve

Scénariste
1999 : The Big Tease de Kevin Allen
2004 : Le Terminal (The Terminal) de Steven Spielberg
2004 : Braquage à New York (Henry's Crime) de Malcolm Venville
prochainement : My Dinner with Herve de lui-même

Producteur délégué
1999 : The Big Tease de Kevin Allen
2008 : Anvil: The Story of Anvil (documentaire) de lui-même
2004 : Henry's Crime de Malcolm Venville




Hitchcock de Sacha Gervasi

Citation :

Alfred Hitchcock, réalisateur reconnu et admiré, surnommé « le maître du suspense », est arrivé au sommet de sa carrière. A la recherche d’un nouveau projet risqué et différent, il s’intéresse à l’histoire d’un tueur en série. Mais tous, producteurs, censure, amis, tentent de le décourager. Habituée aux obsessions de son mari et à son goût immodéré pour les actrices blondes, Alma, sa fidèle collaboratrice et épouse, accepte de le soutenir au risque de tout perdre. Ensemble, ils mettent tout en œuvre pour achever le film le plus célèbre et le plus controversé du réalisateur : Psychose.

Alfred au travail. Alfred boulimique. Alfred et les blondes. Alfred et sa femme. Alfred jaloux. Alfred et ses pulsions de meurtre. Oui, il y a tout ça dans le Hitchcock de Sacha Gervasi, des éléments éparpillés dans un récit linéaire qui suit le maître au moment de la gestation, du tournage et de l'accueil public de Psychose. C'est un film élégant et divertissant dont le caractère anecdotique est patent avec son scénario qui manque d'une ligne directrice forte, son seul suspense étant : Mme Hitchcock va t-elle tromper son mari ? Un peu court quand on s'attaque à l'un des maîtres du cinéma dont le portrait, terriblement édulcoré, ne fait qu'effleurer les grandes obsessions et névroses. Anthony Hopkins, gêné par sa prothèse du cou, ne démérite pas mais c'est Helen Mirren, remarquable en épouse/muse/collaboratrice/femme de l'ombre qui remporte les suffrages. Quant à Scarlett Johansson, elle est piquante à souhait dans le rôle de Janet Leigh, y compris sous la douche. Hitchcock est un hommage sympathique et inoffensif au réalisateur de Vertigo qui choisit la clarté au détriment des zones d'ombre qui faisaient la complexité de sa personnalité. Pas de sueurs froides en perspective.

traversay a écrit:

Hitchcock de Sacha Gervasi

Citation :

Alfred Hitchcock, réalisateur reconnu et admiré, surnommé « le maître du suspense », est arrivé au sommet de sa carrière. A la recherche d’un nouveau projet risqué et différent, il s’intéresse à l’histoire d’un tueur en série. Mais tous, producteurs, censure, amis, tentent de le décourager. Habituée aux obsessions de son mari et à son goût immodéré pour les actrices blondes, Alma, sa fidèle collaboratrice et épouse, accepte de le soutenir au risque de tout perdre. Ensemble, ils mettent tout en œuvre pour achever le film le plus célèbre et le plus controversé du réalisateur : Psychose.

Alfred au travail. Alfred boulimique. Alfred et les blondes. Alfred et sa femme. Alfred jaloux. Alfred et ses pulsions de meurtre. Oui, il y a tout ça dans le Hitchcock de Sacha Gervasi, des éléments éparpillés dans un récit linéaire qui suit le maître au moment de la gestation, du tournage et de l'accueil public de Psychose. C'est un film élégant et divertissant dont le caractère anecdotique est patent avec son scénario qui manque d'une ligne directrice forte, son seul suspense étant : Mme Hitchcock va t-elle tromper son mari ? Un peu court quand on s'attaque à l'un des maîtres du cinéma dont le portrait, terriblement édulcoré, ne fait qu'effleurer les grandes obsessions et névroses. Anthony Hopkins, gêné par sa prothèse du cou, ne démérite pas mais c'est Helen Mirren, remarquable en épouse/muse/collaboratrice/femme de l'ombre qui remporte les suffrages. Quant à Scarlett Johansson, elle est piquante à souhait dans le rôle de Janet Leigh, y compris sous la douche. Hitchcock est un hommage sympathique et inoffensif au réalisateur de Vertigo qui choisit la clarté au détriment des zones d'ombre qui faisaient la complexité de sa personnalité. Pas de sueurs froides en perspective.

Je suis d'accord, un "biopic" sympathique au ton délibérément léger, d'ailleurs traité comme un épisode d'Alfred Hitchcock présente", séquences gore comprises. Le personnage central du film est en effet Helen Mirren, formidable comme d'habitude, une Alma Hitchcock dont j'ai appris à cette occasion le rôle fondamental dans la carrière de son mari, ses compétences de scénariste et même réalisatrice et monteuse (du moins tels que les montre le film) en faisant bien plus qu'une égérie.
Hopkins est à mon avis plus que gêné par ses nombreuses prothèses, qui n'accentuent pas tellement la ressemblance avec "Hitch" (mis à part la bedaine) et le font même bafouiller et postillonner .
Le meilleur moment du film est celui où, lors de l'avant-première de Psycho, Hitchcock écoute, depuis le hall du cinéma, la foule réagir à la fameuse scène de la douche, et tel un chef d'orchestre, "dirige" et ponctue du geste les hurlements de terreur et de surprise.

Hitchcock (Sacha Gervasi)

La fadeur de la mise en scène empêche d'être captivé même si les développements nous semblent familiers. Comme traversay et nezumi, je retiens la prestation d'Helen Mirren qui apporte une sensibilité et une sincérité bien trop rares dans un ensemble extrêmement terne.
Se recroquevillant derrière l'hommage, le récit ne fait que survoler son sujet avec lourdeur et maladresse. Anthony Hopkins fait ce qu'il peut mais est bien trop occupé à démontrer à maintenir une pose et la raideur d'une démarche. On reste toujours dans le registre d'une citation parfois agréable mais presque toujours inutile, sans ligne directrice et nécessairement sans personnalité.

Hitchcock.

Déception.
Tout pareil : c'est linéaire, plat, sans piment, sans originalité.
Un film divertissement auquel je me suis même un peu ennuyée.
Quelques scènes réussies comme lorsque Hitchcock fait parler ses pulsions lors du tournage de la scène de la douche, ou lorsqu'il écoute les réactions du public lors de leur vision de Psychose.
A part ça... on se tape les déboires d'un couple qui ne s'écoute plus, d'une pseudo amourette entre Alma Hitchcock et Whitfield Cook, les crises d'alcoolisme et de boulimie d'Hitch, ... etc... et tout ça en surface, gentiment brossé pour ne pas trop nous bousculer.

Un film d'anecdotes complètement anecdotique.

Et les pauvres acteurs, tous bons (enfin Hopkins je trouve décidément qu'il a l'expressivité d'un poisson rouge) mais engoncés dans un scénario à la limite du soporifique tant il est convenu. Du coup, ils font ce qu'ils peuvent, et on a l'impression qu'ils font souvent le minimum pour ne pas faire de vague dans cette torpeur omniprésente.

Oui, les acteurs sont bons, mis à part Mirren j'ai bien aimé l'interprétation de l'acteur (connais pas son nom) qui joue Anthony Perkins et dont les scènes sont trop rares, dommage. Scarlett Johansson est bien mais ne correspond pas vraiment à l'idée que je me faisais de Janet Leigh, plus réservée et moins glamour.

C'est vrai que l'acteur qui joue Perkins (James D'Arcy) est vraiment pas mal.

-Hitchcock-

Tout comme vous, pas emballée ni surprise par ce film assez convenu, qui ne m'a pas vraiment ennuyée, car on y retrouve l'ambiance des tournages de cette époque complètement glamour, mais que je me suis contentée de regarder passivement sans aucune émotion, comme on le ferait d'un catalogue touristique. On dirait que le cinéaste n'ose pas aborder le sujet de front, sans doute est-il dépassé par le mythe, en tout cas cela donne un petit film pas désagréable mais désespérément lisse, hormis ces quelques scènes dont vous avez parlé. La seule chose impoortante que l'on y apprend est, comme dit Nezumi, le rôle fondamental de sa femme Alma, jouée à la perfection par Helen Mirren. Il m'a surtout donné envie de me revoir une énième fois Psychose, par contre!