Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Henry James

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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyMar 11 Mar 2014 - 9:01

Brooksmith


Brooksmith est le nom du domestique de Mr Offord. Et, une fois n'est pas coutume, c'est son portrait que Henry James nous propose dans cette courte nouvelle.

Le salon de Mr Offord était particulièrement couru. Par des habitués qui vouaient un véritable culte à l'homme aujourd'hui décédé. Société intelligente et cultivée dont le narrateur faisait partie.

A bien y repenser, le succès de ce salon n'était pas entièrement dû à son heureux propriétaire qui, pour des raisons de santé, ne quittait jamais son home sweet home. C'est bel et bien Brooksmith qui, dans l'ombre, organisait les soirées, filtrait les convives, veillait à ce que rien ne manque. Un ami plus qu'un domestique.

Une nouvelle originale de par son thème. Une nouvelle agréable, simple car dénuée du faste des riches salons (Mr Offord, lui, n'avait rien de riche), sobre, pudique.
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyMar 11 Mar 2014 - 9:01

L'avertissement moderne


Agatha Grice et sa mère sont en villégiature sur les bords du lac de Côme dans le nord de l'Italie. Mrs Grice n'est pas en bonne santé et ses médecins lui ont conseillé de troquer son climat new-yorkais contre un temps plus sec et plus chaud.

Macarthy, le fils, rejoint mère et soeur. Ils ne se sont pas vus depuis longtemps et frangin apprend avec irritation que frangine fréquente de façon assez assidue un lord anglais aussi agréable que gentleman. Mais Macarthy n'aime pas les anglais. Pour plein de bonnes raisons. Il obtient que frangine mette un terme à cette relation naissante.

Seulement voila, maman eut la mauvaise idée de succomber à sa maladie alors que frangin avait regagné le sol américain. Sir Rufus, ayant appris la nouvelle, s'empressa de venir consoler l'orpheline : en tout bien tout honneur car il était réellement un parfait gentleman. Et le mariage fut décidé. Pourtant les deux beaux-frères ne devaient jamais tomber dans les bras l'un de l'autre. L'américain nourrissait de solides préjugés à l'égard du vieux continent corrompu et à bout de souffle et l'anglais avait beaucoup d'idées préconçues sur la jeune Amérique frivole et sauvage.

Pourtant, le mariage fut très heureux. Du moins, jusqu'à ce que Sir Rufus se mette en tête de rendre un immense service à son pays en rédigeant un livre révélant l'horrible vérité sur le nouveau monde. Du moins, sa vérité, nettement teintée de partialité. L'ouvrage intitulé "l'avertissement moderne" blessa profondément son épouse américaine.

Désormais, il y eut de l'eau dans le gaz...

Une nouvelle sur le thème de prédilection de Henry James sur les relations impossible entre anglais et américains. Sur leurs unions orageuses, sur les nombreux préjugés et méfiances respectives qui opposent les deux nations.
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyMar 11 Mar 2014 - 15:50

L'humiliation des Northmore


Lord Northmore vient de mourir. L'Angleterre est sous le choc : c'est un grand homme qui s'éteint.

Mrs Hope, elle, est furieuse : toutes ces larmes pour un homme de peu qui, toute sa vie, avait exploité Warren son époux. Le génie était Warren, non John. Mais l'homme de l'ombre est resté dans l'ombre et tout en bas de l'échelle. Mrs Hope l'a un peu mauvaise. Surtout que son époux, en mauvaise santé, était resté des heures au cimetière sous la flotte. Monsieur a pris une bonne crève qui s'est muée en pneumonie. Et qui a fini par le conduire lui aussi au cimetière.

Avec la mort de Warren, le choc subi par l'Angleterre fut nettement moins retentissant. Seuls les proches avaient envoyé leurs sincères condoléances. La vie se montrait bien injuste ! La veuve cherchait comment réhabiliter son époux et faire éclater la vérité quand Lady Northmore la contacta : elle désirait publier un recueil avec la correspondance de feu son époux. "Comme s'il était un épistolier talentueux" ironisa Mrs Hope qui, pourtant, lui expédia les lettres conservées par Warren.

La fureur monta encore d'un cran : elle venait de participer malgré elle à un nouveau sacre de l'imposteur. Elle se sentait trahie, humiliée.

Pourtant l'humiliation changea de camp lorsque le premier recueil fut édité...
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyJeu 5 Juin 2014 - 10:15

La maison natale


Morris Gedge végète dans un poste d’obscur bibliothécaire d’un établissement de troisième zone dans une campagne reculée. La situation menaçait de durer éternellement quand Mr Grant-Jackson, un ami au bras long lui procure l’emploi rêvé : guide dans la maison natale d’un immense écrivain britannique mort depuis belle lurette. Maison qu’Henry James veille à placer à Stratford-upon-Avon, faisant de ce grand homme, qui n’est jamais nommé, W.S. himself.

Le couple Gedge est bouleversé par cette opportunité. Euphorique à l’idée de côtoyer l’intimité de ce génie littéraire (qui est déifié dans le texte de James par l’emploi de majuscules comme il est habituel de le voir pour JC, « son Fils unique, notre Seigneur ») mais aussi tétanisé à l’idée de tant approcher un tel homme, de vivre dans un tel lieu considéré comme un lieu saint.

Morris Gedge entre en fonction et déchante rapidement par la bêtise des visiteurs, la stupidité de leurs questions, la superficialité du discours qu’il doit leur débiter. Désireux d’élever le propos, Gedge entre alors dans certaines considérations que les touristes ne comprennent pas.

Le niveau culturel entre le guide (vu comme un serviteur de Dieu) et le quidam moyen (considéré comme un pèlerin venu se recueillir) est tel que des plaintes ne tardent pas à parvenir aux oreilles du Comité, propriétaire de la demeure. Mr Grant-Jackson reprend contact avec le couple et le somme de se reprendre. Gedge met alors son esprit critique en veilleuse et rentre dans le rang. Pour un temps, du moins : lui qui a été réprimandé pour avoir abordé certaines vérités que les visiteurs n’étaient pas préparés à entendre, va tomber dans l’extrême inverse et se mettre à enjoliver la réalité en agrémentant son discours de d’abondants détails inventés par son imagination créatrice.
Si la vérité a fait fuir les touristes et contraint le comité à sévir, le mensonge séduit les visiteurs dont le nombre augmente aussitôt et rapidement… ce qui valut au guide félicitation et primes.

Une nouvelle sibylline dans laquelle Henry James ne parle qu’à mots couverts obligeant le lecteur à continuellement lire entre les lignes. Le début est donc un peu difficile à suivre. Mais le scénario s’éclaircit ensuite, et on perçoit nettement l’humour et l’ironie du propos. Une nouvelle que j’ai trouvé très agréable et assez atypique dans l’œuvre de l’auteur.
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyMer 18 Juin 2014 - 9:37

Les journaux



En ce début de XXe siècle à Londres, une nouvelle presse est en train de voir le jour. Une presse qui n’est plus investigatrice et informative mais indiscrète et importune. Ce sont les débuts de la presse people qu’Henry James décrit de façon si juste, si inspirée, si prémonitoire.

Une presse « artistique » dans laquelle le journaliste devient créateur. Il ne se contente plus de relater des faits avérés et vérifiés. Il cherche, pourchasse, imagine, arrange la vérité pour les besoins de son papier. N’hésite plus à provoquer l’événement si celui-ci tarde trop. Voire à inventer s’il n’a rien à dire. L’événement n’importe plus. Il s’efface devant les nécessités de ces nouveaux chroniqueurs : sortir son papier avant les autres, dégoter le premier le scoop qui passionnera le public et assurera à son inventeur gloire et fortune.

Une presse qui ne s’embarrasse plus de scrupule ni de retenue. Décence et conscience professionnelle gisent au fond du caniveau. Le journaliste fouille, harcèle et calomnie à tour de bras, poussant parfois sa victime au faux pas, au geste désespéré. Pour le plus grand plaisir d’un lectorat devenu voyeur et avide de cancans.

Dans cette nouvelle Henry James montre également les petits bourgeois, les anciennes idoles sur le retour qui voient en cette nouvelle presse le moyen de grimper sur le devant de la scène ou de rétablir une position perdue. Tout plutôt que d’être ignoré ou oublié. L’important est qu’on parle d’eux, qu’importe le discours. Ces gens deviennent solliciteurs, gravitent autour des journaleux qu’ils voient comme tous puissants, comme seuls capables de les mettre en lumière. Ils se font mielleux, obséquieux, corrupteurs. N’hésitent pas à s’abaisser plus bas que terre, à titiller l’égo de ses nouveaux grands hommes pour un article, un entrefilet, un paragraphe ou seulement quelques lignes : un coup de projecteur si modeste soit-il sur leur insignifiante personne, un instant de gloire dont ils pourront s’enorgueillir ensuite des jours durant.  Des solliciteurs méprisés, moqués par la nouvelle presse qui s’imagine alors à la tête d’un monde nouveau. Un monde à deux dans lequel les journalistes utilisent les flagorneurs sur lesquels écrire autant que ces derniers ont besoin des premiers pour exister.

A l’instar de deux autres nouvelles également publiées en 1903 (« La bête de la jungle » et « la maison natale »), « les journaux » sont écrits à mots couverts. Un texte un tantinet abscons qui oblige le lecteur à lire entre les lignes, à comprendre les conversations à demi-mots. A se servir de sa matière grise pour combler les trous, les non-dits, les évidences qui n’en sont pas toujours.

Une nouvelle très intéressante et plus que jamais actuelle.
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyVen 4 Juil 2014 - 9:56

Reverberator



George Flack est le correspondant permanent du Reverberator à Paris. Canard mondain, le journal est friand de tous les potins et ragots que ses journalistes peuvent dégoter sur les riches américains expatriés ou en visite sur le vieux continent. George Flack a toujours une oreille qui traine. Sa nature, comme sa profession, le pousse à poser d’incessantes questions à ses interlocuteurs. Avec lui, tout ce que vous direz pourra être retenu et publié.  

Mr Dosson et ses deux filles sont en villégiature depuis des mois dans un hôtel huppé. Ils se plaisent beaucoup à Paris et sont suffisamment à l’aise financièrement pour pouvoir en profiter largement. Francie, la cadette, est fort jolie. Un très beau parti pour l’homme qui saura la conquérir. George Flack est son principal soupirant. Il n’a, selon toute probabilité, pas l’étoffe nécessaire pour pouvoir espérer quoi que ce soit. Mais la famille est moderne et libérale. Et tellement riche qu’un mariage d’amour est envisageable. D’autant que Mr Dosson apprécie la compagnie du journaliste qui prend soin d’eux et leur fait visiter toute la ville.

Le lecteur accorde de réelles chances au jeune homme quand un autre candidat entre en lice : Gaston Probert. Américain francisé, il vit à Paris avec toute sa famille. Une famille appartenant à la très haute société dans laquelle on trouve quantité de comtesses, de duchesses et autres baronnes. Lui aussi tombe amoureux de Francie et souhaite l’épouser.

Le lecteur s’attend à assister à un combat de coq quand le correspondant du Reverberator est rappelé en Amérique par sa direction, perdant ainsi la bataille avant même d’avoir pu la livrer. Gaston, seul prétendant, fait sa cours et Francie l’accepte pour fiancé. La famille Probert n’est pas emballée, mais les Dosson sont après tout américains, très riches, et apparemment convenables. L’autorisation est donc donnée à Gaston.

C’est sans compter sur le destin : George Flack reparait sur la scène parisienne. Fidèle à son métier, il fait parler la jeune Francie qui livre au cours de la conversation les secrets les mieux gardés de sa future belle famille. Le journaliste se frotte les mains. Il a matière à un papier sensationnel. Et de sensations, il ne manque pas d’en faire à sa parution dans le Reverberator : la famille Probert est scandalisée.

De mariage, il n’est évidemment plus question !

Ah ces journalistes et leurs viles habitudes : toujours à fouiner, à mettre leur nez là où ils ne devraient pas, à écouter aux portes, à raconter, à publier, à médire. Voire à diffamer. C’est la naissance de l’odieuse presse mondaine, thème qui sera repris quinze ans plus tard lors de la parution en 1903 de la nouvelle « Les Journaux ».

Le Reverberator, c’est aussi le retour du thème phare de Henry James : les relations entre le nouveau monde et le vieux continent. Entre l’Europe – qui juge la jeune Amérique frivole et libertaire –, et l’Amérique qui trouve la vieille Europe conservatrice, austère et poussiéreuse. Les difficultés qu’éprouvent les couples mixtes et leurs familles. Les compromis, les accords, les conciliations ou les querelles, les disputes et engueulades de tout poil qui ne manquent pas d’éclater dans ces rapprochements.

Le Reverberator, c’est enfin une belle histoire d’amour. Celle de Francie et de Gaston qui doivent combattre leurs a priori et leurs fiertés pour parvenir à s’aimer. A prendre de la distance face à leur éducation, à leurs contraintes familiales.

Un texte évidemment magnifique et passionnant de bout en bout. Un très beau roman que je n’hésite pas à recommander à ceux qui souhaitent découvrir l’univers de Henry James.

A ce jour, un de mes romans préférés de l’écrivain américano-britannique.


Dernière édition par Harelde le Lun 7 Juil 2014 - 8:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyVen 4 Juil 2014 - 16:03

Je ne l' ai pas lu, Reverberator, mais ton enthousiasme est communicatif. Il date de quelle époque
dans l' oeuvre de James ?
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyVen 4 Juil 2014 - 16:45

Celui-ci je ne l'ai pas encore lu, tu déniches des trésors, Harelde.
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyVen 4 Juil 2014 - 20:50

Wi, j'en parlais il y a deux pages, de The Reverberator, grand merci Harelde, je crois que tu finiras par intriguer assez les nombreux Jamesiens d'entre les Parfumés pour qu'enfin ils ouvrent ce livre, pas son plus notoire, mais il a quelque chose de tout à fait spécial: je ne saurais recommander de démarrer la lecture de James par celui-ci, je crois qu'être un peu rompu à son écriture permet de le recevoir avec davantage de délectation: sur la durée, ce titre-là fera date. Son heure n'est peut-être pas encore tout à fait venue.
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyVen 4 Juil 2014 - 22:23

je ne connais pas du tout cet auteur, tu m'as donné envie. Me le note pour une prochaine fois
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyLun 7 Juil 2014 - 8:36

bix229 a écrit:
Je ne l' ai pas lu, Reverberator, mais ton enthousiasme est communicatif. Il date de quelle époque
dans l' oeuvre de James ?

De sa période que je préfère : fin des années 1880 (le bouquin date de 1888). Je trouve que la verve de Henry James a été magistrale à cette période (1880 - 1900). C'est aussi au cours de cette période que furent écrits Les Papiers de Jeffrey Aspern, autre livre parmis mes préférés. Egalement Une vie à Londres, réellement passionnante.
Ensuite, avec le début du XXe, Henry James devient plus abscons. Sa prose est plus difficile (mais pas moins brillante, évidemment). Ses livres plus tardifs sont plus compliqués et je crois qu'il convient d'attendre de bien connaître l'auteur avant de les lire.
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyLun 7 Juil 2014 - 15:54

Assez d' accord avec toi sur l' évolution de James. J' ai à peu près tout lu et les comparaisons 
s' imposent d' elles-memes...
Il me reste quand meme encore quatre ou cinq recueils de nouvelles. Il en a écrit vraiment beaucoup.
Et certaines sont des chefs-d'oeuvre.
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyLun 7 Juil 2014 - 21:44

J'ai été prise d'une légère obsession dernièrement pour Le Tour d'Écrou, j'ai ainsi découvert quelques adaptations cette année :

- l'opéra de chambre de Britten récemment mis en scène par Valentina Carrasco à qui l'on a notamment reproché dans la critique la lourdeur des symboles dont il est fait usage par le biais de fils rouges ou d'une toile d'araignée par exemple. C'est visiblement un opéra que l'on a l'habitude de mettre en place avec plus d'ambiguïté, ou de légèreté dans le sous-texte, peut-être. Pourtant, cette lecture envahissante, ajoutant à l'atmosphère confinée voire étouffante ne m'a pas du tout déplue et me semble correspondre à une certaine lecture du texte, sinon peut-être du livret.

https://www.youtube.com/watch?v=aQ3ls2ChqCw

- Le Corrupteur de Michael Winner (rediffusé cette année aux Hallucinations collectives). Il s'agit d'une préquelle, donc d'une proposition de ce qui a réellement pu se passer entre Quint, Miss Jessel et les enfants avant que les premiers ne décèdent… autrement dit, on se retrouve face à de l'explicatif concernant un texte qui se fonde à la base sur de l'inexpliqué, du non-dit, du doute. Il n'y a d'ailleurs pas que de l'explicatif mais aussi de l'explicite (scènes de bondage notamment  Suspect ) C'est donc de mon point de vue une curiosité, en tout cas j'étais bien aise d'attribuer à Quint les traits de Brando, ça lui va bien.

https://www.youtube.com/watch?v=fCA8LrGz5U8

- Le Tour d'Écrou de Raymond Rouleau (édité en DVD par l'INA), un téléfilm de 1974. Malgré le rythme un peu lent et des acteurs un peu "rigides" (ce qui va bien aux enfants finalement et aucun acteur ne joue mal), une belle ambiance de mystère est là et l'accent n'étant pas mis sur les effets spéciaux, ces derniers n'ont pas vieilli, ce qui est un bon point.

http://www.ina.fr/video/CPF87006796
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyLun 7 Juil 2014 - 21:55

Pour moi la plus belle version de l'opéra de Britten est elle de Luc Bondy avec Mireille Delunsch. Le DVD est disponible.
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MessageSujet: Re: Henry James   Henry James - Page 14 EmptyLun 7 Juil 2014 - 22:12

J'ai un peu peur d'assister à un opéra en DVD, ceci dit il est assez court, peut-être que tenterai :)
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