Muriel Barbery

Je me souviens que j'avais bien aimé car malgré tout, il dénonce les préjugés. Quelque chose m'avait parlé..

tina a écrit:

Je me souviens que j'avais bien aimé car malgré tout, il dénonce les préjugés. Quelque chose m'avait parlé..

Il dénonce certains préjugés je dirais...

Bonjour   

J'ai lu avec une grande attention   le commentaire de Sullien, comme j'ai déjà écrit mon plaisir à lire ce roman (et je ne rougis de l'avoir apprécié   ) je rebondirai juste sur cette phrase "Peut-être manquait-il une troisième voix, un regard critique sur Mme Michel elle-même !"
Quel personnage aurait pu entrer dans l'intimité de la concierge, "personnage" transparent de certains immeubles parisiens ? Une proposition serait la bienvenue.
La critique est, pour ma part, dite par les locataires, absence de regard et de dialogues, symptôme de la critique la plus acerbe et la plus négative qui soit. L'indifférence, autrefois on la justifiait par les classes sociales et aujourd'hui, le respect de l'intimité peut-être ? ... 
 

isabus2 a écrit:

comme j'ai déjà écrit mon plaisir à lire ce roman (et je ne rougis de l'avoir apprécié   )

Et tu n'as pas à en rougir ! J'étais moi-même beaucoup plus enthousiaste sur ce livre il y a 3 ans...   

isabus2 a écrit:

Quel personnage aurait pu entrer dans l'intimité de la concierge, "personnage" transparent de certains immeubles parisiens ? Une proposition serait la bienvenue.

Oui, c'est une bonne question : en l'état, aucun, à part Kakuro peut-être, mais il arrive trop tard.
Madame Lopes aurait pu aussi, pour une part...

Non, finalement, le mieux, ce serait son chat ! L'occasion pour l'espèce d'une petite vengeance... ^^

Citation :

La critique est, pour ma part, dite par les locataires, absence de regard et de dialogues, symptôme de la critique la plus acerbe et la plus négative qui soit.

Mais justement, cette critique n'a pas de fondement puisqu'elle n'est assise que sur l'indifférence : la concierge et Paloma ont le monopole de la satire, alors qu'eux-mêmes sont des personnages profondément ridicules, dans leur intelligence. La dissymétrie est assez gênante, je trouve...
Mais ce n'est que mon avis !

Merci pour ta critique, Sullien. Je suis bien d'accord avec toi, il y a des facilités, le Japonais est caricatural, ce qui est plutôt malvenu dans un livre qui veut s'attaquer aux préjugés.

Alors, personne pour son dernier La vie des elfes ? Vous l'avez lu ?