Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 John Banville

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swallow
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MessageSujet: John Banville   John Banville EmptyMar 17 Juil 2007 - 18:47

John Banville Banvil10

JOHN BANVILLE

Citation :
Biographie source Evene :

Cadet d'une soeur et d'un frère, John grandit à la campagne dans une famille de la petite bourgeoisie. A dix-sept ans, il quitte son village natal détesté et au lieu de continuer ses études, il travaille chez Air Lingus, ce qui lui permet de voyager à prix cassés, comme par exemple à San Francisco. A son retour à Dublin en 1969, il devient éditeur à l'Irish Press et ensuit au Irish Times. En 1970, Banville publie son premier livre, 'Long Lankin', un recueil de nouvelles, suivi de deux romans 'Nightspawn' (1971) et 'Birchwood' (1973). En 1976 paraît le premier livre de sa tétralogie scientifique 'Dr Copernicus' (récompensé par le James Tait Black Memorial Prize), complétéé par 'Kepler' (1981, the Guardian Fiction Prize), 'The Newton Letter : An Interlude' (1982) et 'Mefisto' (1986). Dans un mélange de style baroque et d'humour noir, ses romans oscillent entre postmodernisme et réalisme magique, interrogeant la nature de nos perceptions, le conflit entre imagination et réalité ainsi que la solitude de l'individu. Banville poursuit ces méditations avec une trilogie sur les arts visuels 'The Book of Evidence' (1989, le premier traduit en français 'Le livre des aveux', 1999), sélectionné pour le Booker Prize, 'Ghosts' (1993, 'Le monde d'or', 1994), et 'Athena' (1995, 2005). Depuis 1990, Banville contribue régulièrement au New York Times Review of Books. Le Booker Prize lui est attribué en 2005 pour son dernier roman 'The Sea' (2005, 'La mer', 2007).


Bibliographie

Citation :
Index: (cliquez sur les numéros de page pour y accéder directement)

· Long Lankin
· Nightspawn
· Birchwood
· Doctor Copernicus: A Novel
· Kepler, Flammarion,
· La lettre de Newton, Flammarion,
· Mefisto (1986)
· Le livre des aveux, Flammarion, (1990); rééd. Actes Sud (1999)
· Le monde d'or, Flammarion, (1995)
· Athena, Robert Laffont, (2005)
· The Ark (1996) (only 260 copies published)
· L'intouchable, Flammarion, (1998) Pages 7
· God's Gift: A Version of Amphitryon by Heinrich von Kleist (2000)
· Eclipse, Flammarion, (2002) Pages 1, 2, 4
· Impostures, Robert Laffont, (2003)
· Prague Pictures: Portrait Of A City (2003)
· La mer, Robert Laffont, (2007) - Prix Booker Pages 1, 2, 3, 5, 6, 7
· Love In The Wars (2005)
· Infinis, trad. de Pierre-Emmanuel Dauzat, Robert Laffont, Paris (2011) Pages 7
· The Sinking City, à paraitre


Citation :
mise à jour le 20/02/2012 page 7



Vous le savez, j´ai un faible pour les écrivains discrets, ceux qui vivent cachés, loin du tintamarre. BANVILLE est un de ceux-là.
"LA MER" est une leçon de style et de vie aussi. Çà danse comme la mer.
C´est l´histoire d´un homme qui partira en pélerinage vers son passé ( enfance, adolescence), pour essayer de survivre à l´agonie et au deuil récents de la femme qu´il aimait.
Le style et l´écriture de Banville sont si élegants, precis, qu´on en viendrait à les considerer comme propres sujets de son roman.
"Les amples phrases de Banville semblent s'élancer, s'enrouler autour d'un objet, d'une émotion, pour les cerner dans leur complexité et capter leurs infimes résonances, avant de se délier avec grâce jusqu'au point final, portées par un rythme si naturel que jamais le lecteur ne se perd en route"

Il y a le passé aussi, et surtout. Un passé pourtant presque denué de nostalgie, puisque ce sont les souvenirs ressuscités qui permettront d´affronter la douleur du présent: " le passé cogne en moi comme un second coeur".Un passé qui berce et qui permet de relativiser car : "Qu’est-ce que grandir, aimer, souffrir, vieillir, mourir ? D’une vie vécue, que reste-t-il finalement ? Rien d’autre, peut-être, qu’« un formidable rien » – rien de plus qu’un « haussement d’épaules indifférent du vaste monde
Si aMER si sensuel à la fois, la vie même...
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyMer 18 Juil 2007 - 0:43

Tu me donnes envie de découvrir cet auteur...:)
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swallow
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptySam 21 Juil 2007 - 17:31

Il y a tant d´idées à partager avec Banville. Par exemple l´impression que la période qui précède l´adolescence pourrait bien être capitale (et très utile pour peu que l´on sache s´en servir de manière dynamique et fertilisante à la période adulte) pour le reste de la vie de chacun.
C´est effectivement la période où tout nous arrive pour la première fois. Les experiences (mémorisées on non) seront indélébiles, décisives.
Les jumeaux du roman, Chloé et Myles n´ont que 11 ans. Ils appartiennent justement à l´époque instinctivement choisie par Max ( le protagoniste sexagénère de ”La mer” ) celle qui calmera le présent douloureux en lui donnant un nouveau souffle, un nouveau goût plus tonique, plus impétueux, plus insolent aussi.
Des tranches de passé si vigoureuses qu´elles permettront au présent de se désengorger du malheur et de la souffrance qui voudraient desormais tout envahir et tout bâillonner.
«L'enfance est une période où l'on est encore vierge d'expériences. C'est pourquoi les sensations ressenties alors nous marquent à jamais», remarque l'écrivain
Sortir tant bien que mal d´un premier naufrage ( et si jeune!) peut aider à faire face à un nouveau coup bas de la vie, souffert bien plus tard. C´est du passé que surgira une nouvelle perspective, capable de rendre le présent vivable.
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptySam 4 Aoû 2007 - 11:19

Je suis tombée à multiples reprises sur quelques critiques de cet auteur et j'ai vraiment envie de le découvrir !

Et je ne sais pas vous, mais moi, quand je regarde la tambouille de M. BANVILLE, je me dis qu'avec une tête pareille il a forcement quelque chose à me dire Very Happy
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyLun 17 Sep 2007 - 18:50

Banville est de ces auteurs que l´on devine extrèmement respectueux de ses lecteurs ( tout comme Auster). Il leur laisse des blancs, des espaces vides et des non-dits- comme les invitant à s´ asseoir à ses côtés- tandis qu´il rédige- les priant quelquefois de participer à l´élaboration du roman, depuis leur imagination propre .
C´est peut-être ce qui pourrait dérouter un lecteur plus passif, un peu trop timide pour interpreter, combler et parachever l´oeuvre.
En échange de ce travail de cooperation exigé à son récepteur, Banville offre un style de totale clarté, même lorsqu´il doit imbriquer passé, présent et futur dans une même page.
Je crois que Banville n´est pas dans la foulée des écrivains " à la mode". Il a beau explorer son interieur, il ne poussera jamais son lecteur à cette fouille égocentrique ( ce que Queenie appelerait "l´autobio"?) ce qui amène le lecteur à l´écoeurement, au système clos et hyperpersonnel de l´écrivain, si au goût du jour et pas seulement à Paris.
"Le roman psychologique anglo-saxon est certainement à l’autofiction parisienne d’aujourd’hui ce que l’huile est au vinaigre. Il nage implacablement au-dessus
A côté de cette exploration intérieure prenante, un roman français contemporain ordinaire est insipide de complaisance narcissico-narcissique vulgaire.

Le roman laisse la pénétrante sensation d’un nœud mouillé qui s'assèche et se lubrifie lentement, pour se défaire sans douleur et pour de bon. Un doute par phrase, souvenir par souvenir, et le canevas se tisse comme une psychanalyse au long cours. Jamais et il faut le stabiloter trois fois, jamais de pathos dans cette histoire aussi dense et précise. Les unes après les autres, les émotions sont restituées, riches parce qu' intactes dans leur contexte, sans jugements retrospectifs. La modestie face à la vie, le sens du détail, l’honnêteté face au désir l’emportent systématiquement sur l’orgueil, ses falsifications, et tous les autres aveuglements du moi. Ce qui s’est passé s’est passé
"
Propos trouvés à http://www.zone-litteraire.com/actu.php?art_id=1244
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyJeu 29 Nov 2007 - 8:19

Eclipse

Alexander Cleave est un comédien talentueux bronzant au soleil du succès. Mais un soir, le choc se produit, il a un trou, il ne peut plus jouer. Cherchant ses mots et ses idées, l’homme se voit obligé de puiser au fond de lui-même à la recherche de nouvelles forces et de l’inspiration. Pour ce faire, il va se livrer à une véritable psychanalyse qui mettra en avant ou réveillera de vieux fantômes cachés, des pans de vie heureux ou peu glorieux et des souvenirs parfois douloureux. Le comédien se mêle à l’homme, quand s’arrête le jeu et où débute la réalité ? Alex Cleave a-t-il joué avec sa vraie vie, son épouse Lydia ou sa fille Cass ? Le théâtre qu’il affectionne tant n’a-t-il pas imposé un jeu de dupes et d’apparences dans lequel il a été fait prisonnier ?
Réflexions ardues et profondes qui poussent Alex Cleave à s’isoler pour réfléchir dans l’ancienne demeure maternelle. Il doit faire le point et décortiquer ce dédoublement de personnalité dont il pense être victime. Difficile, voire impossible, de distinguer l’être et le paraître. Et si cela rendait Alexander Cleave complètement fou ?

Eclipse est un roman fort et prenant, le portrait sans concession d’un homme qui se cherche et ne se trouve pas. Beaucoup de zones d’ombres qui peu à peu sont mises en lumière, non pas pour briller mais au contraire pour révéler toute leur noirceur. Banville va au fond des choses, il explore la pensée de son héros sans concession, et tant pis si tout n'est pas beau. Ça nous donne à réfléchir sur nous-mêmes, c'est intéressant à plus d'un titre.
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyJeu 29 Nov 2007 - 8:20

La mer

Anna est malade, le docteur Todd a l'air inquiet, Max sait que de longs moments d'errance vont se dessiner dans les semaines qui viennent.
Parallèlement à l'évolution de la maladie de sa femme, Max entame une plongée dans des souvenirs d'enfance qui se recréent au fur et à mesure que son esprit a besoin d'oublier la douloureuse réalité. Des souvenirs esquissés, parfois trompeurs, parfois trompés. La mémoire peut jouer des tours, vilains ou non, et nous laisser croire que tel ou tel morceau du passé conservé à l'abri du cerveau est le reflet de la réalité alors qu'il n'en est rien; la confrontation aux traces laissées derrière soi peut alors faire mal, mais aussi servir de révélateur et de déclencheur.
C'est ce qui se passe avec Max, retourné dans les pas de ses vacances d'enfance au bord de la mer, en compagnie de Myles et Chloé, les enfants du couple Grace, qui loue la ville des Cèdres pour l'été. Des drames se jouent, certains ne connaîtront leur véritable signification que cinquante ans plus tard, lorsque Max entreprend ce long voyage dans les territoires de la mémoire.

Chassé-croisé entre le présent (la maladie d'Anna, le travail de Max, les difficultés relationnelles avec sa fille Claire, son besoin de sécurité en se cachant dans les souvenirs) et le passé (la séparation de ses parents, le bungalow minable des vacances, la belle villa des Grace, la séduction de Connie, les premiers baisers avec Chloé, le mystère Rose, l'étrange Myles...).
Ces aller-retours incessants sont une véritable merveille. Non seulement parce que l'auteur possède un style et un vocabulaire qui laissent pantois, mais aussi parce qu'il réussit brillamment ces voyages entre réalité et souvenirs, entre époques différentes, entre chimères et fantômes. Le lecteur se laisse emporter par ce tourbillon d'images, il participe lui-même à la construction de l'histoire en se glissant d'une peau à l'autre. L'émotion est palpable et John Banville n'a pas son pareil pour décrire le ressenti de chacun à tout moment.

Je suis tombée sous le charme de cette douceur, de cette gravité, de cette violence sous-jacente à tout récit abordant de manière aussi intérieure les sentiments humains qui animent les protagonistes. Un vrai coup de coeur qui demeure, encore et encore, une fois le livre refermé.
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyJeu 29 Nov 2007 - 8:36

C'est le deuxième que je note ce matin...J'ai bien fait d'être matinale pour une fois... content
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyJeu 29 Nov 2007 - 14:00

j´ai lu la Mer cet été, et je n´en suis pas encore revenue! aime
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyJeu 29 Nov 2007 - 19:50

swallow a écrit:
j´ai lu la Mer cet été, et je n´en suis pas encore revenue! aime
Ha oui, il est magnifique!
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyVen 30 Nov 2007 - 10:14

swallow a écrit:
j´ai lu la Mer cet été, et je n´en suis pas encore revenue! aime

Moi aussi j'ai découvert cet auteur avec ce livre. Après j'ai encore lu 'Eclipse' et 'the Untouchable' attend encore sur ma PAL
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyVen 7 Mar 2008 - 17:18

Normalement j'aime bien utiliser un évènement (comme parution d'un livre en poche, interviews ou reportage sur un autre site) pour remonter un fil 'perdu'. Aujourd'hui je n'ai d'autres excuses que cet auteur se retrouve trop loin des yeux des parfumés.. et il vaut tellement la lecture Very Happy
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyVen 7 Mar 2008 - 17:34

La mer est dans ma PAL depuis plusieurs mois et je compte bien le lire d'ici un mois ou deux innocent
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyVen 7 Mar 2008 - 18:32

sentinelle a écrit:
La mer est dans ma PAL depuis plusieurs mois et je compte bien le lire d'ici un mois ou deux innocent
Je vais le noter pour une nomination pour les 11 auteurs du mois Very Happy
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MessageSujet: Re: John Banville   John Banville EmptyVen 7 Mar 2008 - 19:05

Kenavo a trouvé le truc pour me motiver à lire certains auteurs avant d'autres Razz
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