Journal de ce que j'apprends chaque jour

Je ne saurais dire s'ils sont sympas, ce n'est pas si facile de les approcher. Des hindous nous mettent en garde si on veut les caresser, idem pour les babouins.
Quand je les ai approchés de très près ils étaient assez indifférents à mon approche, continuant à faire ce qu'ils étaient en train de faire.
Quand je suis passée à Vrindavan, il y a un "jardin de Krishna" où pullulent des singes par milliers. Les hindous laissent des oboles (des pommes par exemple) à Krishna et Rada dans un petit temple ouvert, de 4 m2 au fond de ce jardin. Le lendemain, il ne reste que les trognons... Des hindous vivant tout proche vous mettent en garde et vous expliquent, mais est-ce vrai ou faux, que celui qui se fait enfermer dans le jardin (vers 19 heures) est retrouvé mort le lendemain, mangé ou agressé par les singes. Il vaut mieux presser le pas lorsque arrive l'heure de la fermeture, d'autant que ces singes, immobiles, groupés, sont là à vous épier tout au long de votre balade, et ne vous donnent pas envie de faire un pas de travers ! Je pense que c'étaient des babouins et non pas des entelles, ces derniers étant plus sociables et reconnaissables à leur look !

eh oui ceux sont des bêtes sauvages donc, vaut mieux presser le pas comme tu dis !

Bédoulène a écrit:

le livre d'Alice Ferney pour ce qui concerne le  chien est à lire : Dans la guerre

Je viens de voir ton message Bédoulène. Justement je cherche des livres sur les chiens de guerre. Merci!

Il arrive que le fils d'un homme soit en fait être celui du frère de cet homme... un frère qui n'est pourtant jamais né !

C'est une histoire assez incroyable, racontée sur http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2015/11/01/lhomme-dont-le-fils-etait-de-lui-sans-letre/ :

Citation :

En temps normal, l'histoire, racontée sur le site Buzzfeed, pourrait n'être que la mise au jour d'un banal cocufiage. Elle commence ainsi : Monsieur et Madame X (ils ont voulu rester anonymes) sont américains et ont un fils, né en juin 2014. Or l'on s'aperçoit que ce dernier est du groupe sanguin AB alors que ses parents sont tous les deux du groupe A. Un test de paternité effectué à partir de cellules de Monsieur X récoltées à l'intérieur de sa joue confirme qu'il n'est pas le père.

Que s'est-il passé ? Y a-t-il eu échange à la naissance ?

Citation :

Voici ce qui s'est très probablement passé : dans le ventre de sa mère, Monsieur X avait un faux jumeau – porteur, dans son groupe sanguin, du fameux B dont tout est parti. Ce second embryon n'a pas survécu mais certaines de ses cellules ont été absorbées, assimilées par l'organisme de ce qui allait devenir Monsieur X, lequel a par la suite fabriqué des cellules porteuses des gènes de ce frère jumeau qui n'est jamais né. Monsieur X est donc bien le père de son enfant, en ce sens qu'il a produit le spermatozoïde qui a fécondé l'ovule, mais il ne l'est pas complètement en ce sens qu'il ne lui a pas transmis le matériel génétique qui le constitue principalement. Dans environ 10 % des spermatozoïdes que Monsieur X fabrique, c'est l'ADN de son "frère" qui s'exprime.

C'est bluffant.

eXPie a écrit:

C'est bluffant.

En effet! C'est un exemple de chimérisme, apparemment.

Ouais. C'est cool parce que ça remet en perspective ce qu'on doit faire de ces tests...
Parce qu'au final, la parentalité, ça reste un joyeux bordel.

ce mot : amphigourique "Qui a le caractère de l’amphigouri, figure de rhétorique qui consiste à écrire un discours ou un texte de manière volontairement burlesque, obscure ou inintelligible.
"

E.T.A. Hoffmann a écrit Casse-Noisette et le Roi des rats en 1816 et mentionne « Studentenfutter » (la nourriture des étudiants) – jusqu’à cette lecture j’avais pensé que cet en-cas était une invention de ces dernières années… on apprend tous les jours

Citation :

La nourriture des étudiants depuis le XVIIe siècle
La popularité du mendiant de luxe provient certainement de sa composition  originale et équilibrée. Assortiment minutieux constitué de noix de cajou naturelles, de noisettes décortiquées, d’amandes blanchies, de cerneaux de noix et de raisins secs, le mendiant de luxe est connu et consommé depuis le XVIIe siècle. À l’époque, il n’était constitué que de raisins et d’amandes, un aliment relativement coûteux, que seules les personnes issues des milieux aisés - comme par exemple les étudiants appartenant à de riches familles - pouvaient se permettre d’acheter. Lui fut alors donné l’appellation allemande de „Studentenfutter“, nourriture pour étudiants.
Aujourd’hui, ce nom fait également référence à la haute teneur en fructose des raisins et en acides gras insaturés des noix qui, combinés les uns aux autres, favorisent la concentration et facilitent l’apprentissage. Le produit-phare est donc à la fois très goûteux et particulièrement sain.

source

Très intéressant!

et très bon  

Un mendiant c'est aussi ça :

miam... bien qu'on quitte avec ces mendiants un peu le domaine du 'sain'

Mais à l'approche de Noël, c'est de saison.

tout à fait

Vous me surprenez    De la part d'une qui a grandi aussi grâce aux mendiants, mélange noix-raisins secs connus depuis toujours dans une famille de réticents en cuisine (les restaurants c’est pas fait pour les ...)