Les lectures de juillet 2013

Arabella a écrit:

La panne de lecture semble en tous les cas conjurée, et c'est tant mieux.

Effectivement, le plaisir de lire revient et ça fait un bien fou !

Armor-Argoat a écrit:

Arabella a écrit:

La panne de lecture semble en tous les cas conjurée, et c'est tant mieux.

Effectivement, le plaisir de lire revient et ça fait un bien fou !

  C'est terrible quand la panne de lecture est là, surtout quand l'envie est là, mais que les bons livres se font rares

Armor-Argoat a écrit:

Arabella a écrit:

La panne de lecture semble en tous les cas conjurée, et c'est tant mieux.

Effectivement, le plaisir de lire revient et ça fait un bien fou !

ça fait plaisir de lire ça !

Istanbul était un conte de Mario Levi
(je prend des notes il y a une foule de personnages)

bonne lecture (j'espère) exini !

Pitié pour les femmes de Henry de Montherlant.  

topocl a écrit:

Istanbul était un conte de Mario Levi
(je prend des notes il y a une foule de personnages)

en cours de lecture cette foule va devenir gérable... bonne lecture

Terminé une petite série de nouvelles de Henry James. Je les reprendrai en août.
J'achève également aujourd'hui un autre Balzac : Une fille d'Eve.

Ensuite, j'attaque la rivière noire d'Arnaldur Indridason.

L'actualité est toujours plus prenante que le roman, Israël le nouvel apartheid de Michel Bôle-Richard, ensuite je retournerai à la fiction.

Je termine Autobiographie de mon père : Pierre Pachet. - Autrement

Pourquoi un écrivain se décide-t-il à écrire la vie se son père ? Règlement de compte ? Pas du tout. On aurait pu le penser, vu que ce père, de son vivant, n' était pas celui que le fils aurait pu espérer.
Mais Pachet, par un phénomène d' empathie extraordinaire, parvient à le réhabiliter malgré lui. En faisant état de  son vécu de juif russe, chassé de son pays par la révolution de 1917. Menacé de mort ainsi que sa famille dans la France de Vichy. Exilé de tout, en plus de son pays. Un homme taciturne, secret, énigmatique. Mal à l' aise dans sa propre famille.

Pari réussi. Comme nous l' explique J.B. Pontalis dans sa postface.

Cet homme qui, dans ses propos n' inspirait pas de sympathie particulière.

"Cet homme,(écrit Pontalis) nous est soudainement proche. Et c' est quand son cerveau lui "est devenu étranger", qu' il devient de façon saisissante, totalement surprenante, notre prochain, alors que nous n' avons pas la moindre connaissance des troubles qui le hantent.
Le syle meme du récit se modifie du meme coup, mais sans rupture soudaine, telle la maladie gagnant peu à peu du terrain.

Longtemps froid et précis comme celui d' un procès verbal, voici qu' il se fait nuancé, se mue en poésie par brefs moents, quand il faut à tout prix saisir l' insaisissable.
Nous sommes témoins d' un bouleversement... Nous participons à une nouvelle expérience du monde qui rend la notre, habituelle, bien pauvre, bien rétrécie.
La "conscience malade" accède à un monde que la conscience vigilante, que l' attention soucieuse de cohérence et de continuité, ignorent nécessairement."

Conscient du silence de son père et impuissant à l' aider de son vivant, Pierre Pachet se sent presque forcé de le lui rendre justice par la parole.  Une parole que son père n' a pu lui-meme exprimer.

"La parole de mon père demandait à parler par moi, comme elle n' a jamais parlé, au delà de nos deux forces réunies."

Les poissons ne ferment pas les yeux d'Erri de Luca

La vie aux aguets de William Boyd

Lonesome Dove (Larry McMurtry)

Je ne rentre pas dans Twisted Tree après 70 pages. Je vais le laisser de côté et y revenir peut être plus tard. L'univers de Lawrence Durrell est trop envoûtant (avec son écriture hypnotique incroyablement belle) et je préfère donc poursuivre le Quatuor d'Alexandrie avec Balthazar. À une autre fois pour parler du Meyers...

Terminé "Léviathan" de PAUL AUSTER : même si ce n'est pas un des meilleurs pour moi , je savoure toujours autant l'art exceptionnel de ce "conteur"  .....Même si les ficelles sont quelquefois un peu grossières , le plaisir est toujours là !

Allez,sur ma lancée "Austérienne" , me voici avec La nuit de l'oracle .