Les prix littéraires

Stella a écrit:

Le prix Goncourt des lycéens 2008 a été décerné à Catherine Cusset pour Un brillant avenir.

Je ne l'ai jamais lue, mais sa participation l'an dernier à "Carnets nomade", une émission de France Culture, m'avait vraiment frappée. Elle y parlait de New-York, sa ville d'adoption, de façon tout à fait extraordinaire. Si elle a écrit là-dessus, je suis preneuse.

Stella a écrit:

Le prix Goncourt des lycéens 2008 a été décerné à Catherine Cusset pour Un brillant avenir.

Je suis contente pour elle, je l'avais écoutée présenter son livre à la rencontre Fnac avec les autres goncourables lycéens (du moins une partie)
Elle même et Del Amo étaient sortis du lot pour moi.
Mais je suis tout de même déçue que ce dernier n'ait eu que le prix Laurent Bonelli 2008 pour l'instant

A propos de Cusset, j'ai regardé sur Amazon Le problème avec Jane, qui se passe dans les milieux universitaires américains, et voilà le résumé qui en est fait:

Citation :

Description du produit

Sans aucun doute, Catherine Cusset est une bonne technicienne : Le Problème avec Jane est construit autour d'une intrigue savamment ficelée qui ne manque ni de rebondissements en tout genre, ni de suspense. Son héroïne, jeune professeur de lettres aux États-Unis, reçoit un jour un manuscrit qui reprend point par point l'existence qu'elle a menée depuis dix ans. Le texte n'est pas signé. Qui l'a écrit ? Ce sera le fil rouge du roman. Si l'auteur, via son personnage, ne cesse de se référer à la "grande littérature", le livre quant à lui ne peut s'en réclamer. L'écriture y est conventionnelle et fade. Les dialogues ressemblent à ceux des mauvais téléfilms. La fin ne nous épargne même pas le happy end.

Toutefois, que ceux qui ont envie de se familiariser avec le milieu universitaire américain ne se détournent pas de ce thriller psychologique : indéniablement, il offre une juste radiographie du "petit monde enseignant" outre-Atlantique.

"Ils" auraient pu trouver plus vendeur..

Nezumi a écrit:

A propos de Cusset, j'ai regardé sur Amazon Le problème avec Jane, qui se passe dans les milieux universitaires américains, et voilà le résumé qui en est fait:

celui là est un de ceux que j'ai lu d'elle

Qu'Amazon eux-même le flinguent à ce point, je n'ai jamais vu ça.

Nezumi a écrit:

Qu'Amazon eux-même le flinguent à ce point, je n'ai jamais vu ça.

oui.. c'est étrange.. mais ce sont les mots que mon amie m'avait à peu près dit (en plus gentille ) quand elle avait lu ce livre après ma recommandation
Je pense aussi que ce n'est pas LA grande littérature... mais, ma foi.. parfois on a le droit de s'offrir une pause

Et quelqu'un connaissait Tierno Monénembo?

Citation :

Né en 1947 en Guinée, Tierno Monénembo a fui, en 1969, la dictature de Sékou Touré et a parcouru près de 150 kilomètres à pied pour rejoindre le Sénégal. Il est l'une des grandes plumes de la littérature francophone. Avec son dernier livre, il est entré dans l'histoire coloniale par la porte des Blancs : il s'est mis dans la tête d'un explorateur et colonisateur français, le vicomte Aimé Victor Olivier de Sanderval (1840-1919), qui a voulu se tailler un empire en Afrique de l'Ouest.

"Nous avons récompensé un écrivain qui a une oeuvre conséquente", a jugé Jean-Noël Pancrazi, l'un des jurés, qui a été particulièrement marqué par L'Aîné des orphelins (Seuil, 2000). "Pour que les Français lisent des auteurs africains, il faut qu'ils soient primés au préalable", constate l'écrivain Patrick Besson, autre juré qui a défendu très tôt ce roman. Le Roi de Kahel avait aussi le soutien de J.M.G. Le Clézio, juré Renaudot et récent Prix Nobel de littérature. Absent de Paris, il a pu voter par téléphone, selon les statuts du Renaudot. Le lauréat était lui aussi retenu hors de Paris. De La Havane (Cuba), où il séjourne dans le cadre d'un programme du ministère des affaires étrangères, Tierno Monénembo a dédié "ce prix à la Guinée et aux Guinéens, si braves mais si meurtris par l'Histoire".

Le prix Renaudot essai est revenu à Boris Cyrulnik pour Autoportrait d'un épouvantail (éd. Odile Jacob)

Marie a écrit:

Et quelqu'un connaissait Tierno Monénembo?

non
Si ce n'était que pour les listes avec les auteurs en ligne pour les prix je ne saurais même pas qu'il a écrit un livre

kenavo a écrit:

Nezumi a écrit:

Qu'Amazon eux-même le flinguent à ce point, je n'ai jamais vu ça.

oui.. c'est étrange.. mais ce sont les mots que mon amie m'avait à peu près dit (en plus gentille ) quand elle avait lu ce livre après ma recommandation
Je pense aussi que ce n'est pas LA grande littérature... mais, ma foi.. parfois on a le droit de s'offrir une pause

Il m'avait bien plu moi, mais j'avais trouvé quelques longueurs...
Je l'avais comparé à une sorte de Journal de Bridget Jones plus profond et plus maîtrisé stylistiquement (pas compliqué vous me direz).

Queenie a écrit:

Il m'avait bien plu moi, mais j'avais trouvé quelques longueurs...
Je l'avais comparé à une sorte de Journal de Bridget Jones plus profond et plus maîtrisé stylistiquement (pas compliqué vous me direz).

tout à fait!! et parfois je m'en f un peu du compliqué

Je note quand même ce titre (cette femme m'avait bien plu à la radio comme je le disais), pour un jour où j'aurai envie de légèreté.

D'ailleurs cette histoire ressemble assez (et même beaucoup, à un point que c'en est suspect ) à Cherche auteur désespérément, chroniqué quelque part sur le forum, là aussi de la chick-lit un peu plus fouillée que d'hab.

Prix Décembre 2008 pour "Zone" de Mathias Enard

Nathria a écrit:

Prix Décembre 2008 pour "Zone" de Mathias Enard

Nathria a du flair...

coline a écrit:

Nathria a du flair...

« Contes carnivores » de Bernard Quiriny a reçu le prix Rossel.
« Voyage de Luca » de Jean-Luc Outers a quant à lui reçu le prix Rossel des jeunes.
Le prix Rossel est le prix plus prestigieux des prix littéraires belges.
Pour rappel, l’année passé, le prix Rossel et Rossel des jeunes avait été attribué à Diane Meur pour son roman « Des vivantes et des ombres ».

« Contes carnivores » de Bernard Quiriny est le titre du recueil d’histoires étranges, insolites et extraordinaires. Il a été plébiscité à l’unanimité « Pour son inventivité dans l’écriture et la matière fictionnelle,par sa singularité, son esthétique, son humour », ont souligné les jurés. Digne héritier d'Edgar Allan Poe et de Borges dans la virtuosité avec laquelle il compose ses nouvelles, teintées de fantastique, Bernard Quiriny est né en Belgique en 1978, et vit aujourd'hui en Bourgogne. Il s'est fait connaître par ses papiers à Chronic'Art dans le domaine de la littérature et dans celui du jazz.

Nul doute que ces messieurs auront un fil prochainement sur Parfum