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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Sujet: Re: André de Richaud Ven 23 Aoû 2013 - 11:14
Constance a écrit:
A propos de cette revue, qui fut publiée de janvier 1927 à janvier 1931, les noms de ses contributeurs qui, pour la plupart, y firent leur début en littérature, donnent une idée de sa haute qualité : René Char, René Clair, Jean Cocteau, Henry Daniel-Rops, René Daumal, Joseph Delteil, Louis Delluc, André de Richaud, Marceline Desbordes-Valmore, André Dhôtel, Georges Duhamel, Maurice Fombeure, Max Jacob, Pierre Louÿs, Pierre Mac Orlan, Heinrich Mann, Henry de Montherlant, Pierre Reverdy, Georges Ribemont-Dessaignes, Philippe Soupault, Jules Supervielle, Marguerite Yourcenar, etc ... quel beau monde, n'est-ce pas ?
Impressionnant ! Cela m'inspire pour visiter quelques fils
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: André de Richaud Ven 23 Aoû 2013 - 11:32
Et encore, j'ai raccourci la liste de ces auteurs, afin de ne conserver que les plus connus du grand public, GGG. Henri Lamblin, le fondateur de cette revue, fut un fin littéraire pour reconnaître le talent de ces jeunes auteurs en devenir d'accéder à la reconnaissance, pour certains, universelle.
Exini Zen littéraire
Messages : 3065 Inscription le : 08/10/2011 Age : 51 Localisation : Toulouse
Sujet: Re: André de Richaud Ven 23 Aoû 2013 - 11:49
Je viens de lire tes deux premiers commentaires et je suis déjà "hameçonné". Le premier m'a fait penser au fantastique onirique qu'on peut retrouver dans certains films d'une époque ("Les yeux sans visage" par exemple, ou "La jetée"), même si j'ai bien compris que ce n'est pas ce que j'y trouverai. Le deuxième, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons, accroche tout autant. Dans la LAL, et plus vite que ça !
GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
Sujet: Re: André de Richaud Ven 23 Aoû 2013 - 12:01
Exini a écrit:
Je viens de lire tes deux premiers commentaires et je suis déjà "hameçonné". Le premier m'a fait penser au fantastique onirique qu'on peut retrouver dans certains films d'une époque ("Les yeux sans visage" par exemple, ou "La jetée"), même si j'ai bien compris que ce n'est pas ce que j'y trouverai. Le deuxième, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons, accroche tout autant. Dans la LAL, et plus vite que ça !
Exini : une nouvelle victime du Richau(d)ffement littéraire
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: André de Richaud Sam 24 Aoû 2013 - 17:19
Exini a écrit:
Je viens de lire tes deux premiers commentaires et je suis déjà "hameçonné". Le premier m'a fait penser au fantastique onirique qu'on peut retrouver dans certains films d'une époque ("Les yeux sans visage" par exemple, ou "La jetée"), même si j'ai bien compris que ce n'est pas ce que j'y trouverai. Le deuxième, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons, accroche tout autant. Dans la LAL, et plus vite que ça !
A lire les références que tu indiques, j'ai la conviction que tu apprécieras l'étrange atmosphère de ses romans.
GrandGousierGuerin a écrit:
Exini : une nouvelle victime du Richau(d)ffement littéraire
Tes jeux de mots auraient amusé André de Richaud, qui écrivit dans "La nuit aveuglante" : "J'aime les calembours et les à peu près de mauvais goût, et aussi l'irrévérence ... " (p.61)
GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
Sujet: Re: André de Richaud Sam 24 Aoû 2013 - 19:16
Constance a écrit:
GrandGousierGuerin a écrit:
Exini : une nouvelle victime du Richau(d)ffement littéraire
Tes jeux de mots auraient amusé André de Richaud, qui écrivit dans "La nuit aveuglante" : "J'aime les calembours et les à peu près de mauvais goût, et aussi l'irrévérence ... " (p.61)
Hum ... Serait-ce un alter-echo ?
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: André de Richaud Sam 24 Aoû 2013 - 23:02
colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
Sujet: Re: André de Richaud Dim 25 Aoû 2013 - 21:10
Constance a écrit:
Nous avons tous notre propre univers littéraire qui, parfois, se rejoignent, Coli.
Sinon, je continue à creuser, et j'ai découvert que le premier écrit de René Char, paru dans "La revue Le Rouge et le Noir", numéro d' oct-nov 1927, portait sur une critique du premier roman d'André de Richaud intitulé "Comparses". J'ai donc cassé ma tirelire, et j'ai commandé "Comparses"
A propos de cette revue, qui fut publiée de janvier 1927 à janvier 1931, les noms de ses contributeurs qui, pour la plupart, y firent leur début en littérature, donnent une idée de sa haute qualité : René Char, René Clair, Jean Cocteau, Henry Daniel-Rops, René Daumal, Joseph Delteil, Louis Delluc, André de Richaud, Marceline Desbordes-Valmore, André Dhôtel, Georges Duhamel, Maurice Fombeure, Max Jacob, Pierre Louÿs, Pierre Mac Orlan, Heinrich Mann, Henry de Montherlant, Pierre Reverdy, Georges Ribemont-Dessaignes, Philippe Soupault, Jules Supervielle, Marguerite Yourcenar, etc ... quel beau monde, n'est-ce pas ?
Quelques noms connus dans cette liste et pour les autres... une nouvelle invitation à la découverte ?
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: André de Richaud Lun 26 Aoû 2013 - 16:20
colimasson a écrit:
Constance a écrit:
Nous avons tous notre propre univers littéraire qui, parfois, se rejoignent, Coli.
Sinon, je continue à creuser, et j'ai découvert que le premier écrit de René Char, paru dans "La revue Le Rouge et le Noir", numéro d' oct-nov 1927, portait sur une critique du premier roman d'André de Richaud intitulé "Comparses". J'ai donc cassé ma tirelire, et j'ai commandé "Comparses"
A propos de cette revue, qui fut publiée de janvier 1927 à janvier 1931, les noms de ses contributeurs qui, pour la plupart, y firent leur début en littérature, donnent une idée de sa haute qualité : René Char, René Clair, Jean Cocteau, Henry Daniel-Rops, René Daumal, Joseph Delteil, Louis Delluc, André de Richaud, Marceline Desbordes-Valmore, André Dhôtel, Georges Duhamel, Maurice Fombeure, Max Jacob, Pierre Louÿs, Pierre Mac Orlan, Heinrich Mann, Henry de Montherlant, Pierre Reverdy, Georges Ribemont-Dessaignes, Philippe Soupault, Jules Supervielle, Marguerite Yourcenar, etc ... quel beau monde, n'est-ce pas ?
Quelques noms connus dans cette liste et pour les autres... une nouvelle invitation à la découverte ?
Une vie ne suffirait hélas pas à connaître en profondeur les auteurs connus, alors pour les méconnus.
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: André de Richaud Mar 27 Aoû 2013 - 12:52
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Quatrième de couverture :
Henri, jeune propriétaire terrien dont les parents sont morts, vit " libre et sans désirs ", dans la ferme dont s'occupe la famille Chanu, près d'Avignon, quand on lui annonce l'arrivée de son frère aîné qu'il n'a pas vu depuis une dizaine d'années. Pourquoi Marc revient-il de Paris ? Les deux frères ont du mal à se parler. Malgré leurs efforts, une distance, une étrangeté les sépare. Henri commence à boire, tombe malade. Comme il ne peut aimer Marc, il le hait. L'un des fils Chanu aussi, pour d'autres raisons ... Richaud, l'auteur maudit de La Barette rouge, livre ici une version déviante et hantée d'Abel et Caïn. " Deux corps de la même famille, d'apparence très différents, et inoffensifs, peuvent en se mêlant produire de violents poisons, des détonations, des cataclysmes ..."
Madame Mongeon, fille de riches paysans, commet l'impardonnable l'adultère aux yeux de son époux, un professeur enseignant : le divorce est prononcé. Alors qu'il n'est âgé que de quelques mois, Henri est confié à la garde de sa mère, tandis que celle de son aîné de six ans, Marc, est attribuée à son père qui décède en 1924, "des suites de blessure de guerre".
Dans les premiers temps, par convention entre les époux, les deux frères se retrouvent aux grandes occasions mais, convaincue que son fils Marc "ne l'aimait pas; que la famille de son mari lui montait la tête contre elle" et que le jeune Henri "était malheureux à l'approche des visites de son frère", la mère use de tout motif oiseux pour se soustraire à ces rencontres, jusqu'à y mettre fin. Les deux frères ne se reverront plus que pour l'enterrement de leur mère " Henri vit son frère Marc à l'enterrement [...] Il marchait à petits pas, la main dans celle de cet inconnu. Il n'avait rien de commun avec lui que le morceau de crêpe que leur grand'mère leur avait cousu en hâte à la manche" Orphelin à l'âge de dix ans, Henri devient alors le propriétaire de la ferme maternelle et de sa maison des maîtres - propriété gérée jusqu'à sa mort par un vieil oncle pingre et acariâtre - tandis que Marc reprend le cours de son existence à Paris, au sein de la famille paternelle.
Dix années s'écoulent ...
A Paris, Marc mène une existence dissolue dans le maelstrom festif de l'entre-deux guerres, lorsqu'il ne voyage pas à travers l'Europe dans des trains de luxe, jusqu'à l'usure de l'âme et du corps. En Provence, avec ce qu'il est nécessaire de distance avec les domestiques, Henri règne en maître sur les métayers de son domaine, les Chanu - le père, la mère, leurs fils Maximin et Honoré,leur jeune soeur Antoinette, et le fantôme d'un fils autrefois décédée, né difforme, Le Nanet - il survole ses vingt ans en une totale oisiveté rythmée par la cadence des batteuses à blé, le rituel de l'apéritif anisé avec Maximin et Honoré après leur journée de labeur, et les repas pris en commun dans la cuisine des Chanu.
A la ferme les saisons glissent paisiblement mais, un soir, "Hyppolite du Bon Dieu", le "messager de l'au-delà de la rivière et de la montagne", délivre les mots annonciateurs du chaos : "Votre frère arrive demain à la gare d'Orange et il demande qu'on aille le chercher ... " "C'est de la bagarre qui vient ..." marmonne le père Chanu.
Chacun portant en soi les blessures d'une enfance malmenée, chacun geôlier solitaire de sa propre prison de tourments, étrangers l'un à l'autre, dans un premier temps, les deux frères se jaugent; sans vécu commun, ils donnent portant le change en paraissant surmonter leurs différences mais l'abîme est profond qui les sépare de l'amour fraternel. La méfiance s'insinue sournoisement, les regards s'évitent, l'allusion sonne comme un reproche, la rivalité silencieuse infuse lentement en ces lieux de l'esprit exarcerbés par la détresse mutuelle de ne pas être à la hauteur de l'autre, en ces lieux destructeurs, autodestructeurs, nés de la mésestime de soi; la haine couve sous la jalousie, l'agressivité se mue en fureur au moment fatidique de l'inévitable affrontement "Ils étaient fait pour se haïr, cela ne pouvait faire aucun doute et ils cherchaient tous deux des raisons précises de le faire." Mais la vengeance pourrait prendre le masque de Maximin Chanu "un type sombre qui pense tout le temps à quelque chose""il a l'air d'attendre un crime", car Antoinette ... mais la proie convoitée décide de sa destinée ...
Comme à l'accoutumée, André de Richaud situe ce roman dans le Comtat Venaissin, sa terre, terre natale où la cruauté et la violence frayent avec la superstition, quand elles ne s'en nourrissent pas. D'ailleurs, il y fait savamment planer une amosphère maléfique entretenue par l'inclination au surnaturel des paysans du Comtat. On retrouve les mêmes thèmes que dans ses romans précedénts : la mort du père, la faute de la mère et son décès prématuré, la solitude, la pauvreté et son cortège d'humiliations qui condamnent l'enfant à la réclusion intérieure; le malheur de l'enfant qui n'a pas demandé à naître. Une nouvelle fois, je n'ai pas été déçue, tant par la fluidité du style, la finesse de l'analyse psychologique des personnages, que par la construction de l'intrigue à la mécanique implacable.
Extraits :
"Les gens solitaires, en perdant beaucoup de mots qui nous servent à communiquer avec les autres, oublient aussi ceux avec lesquels nous nous parlons à nous-mêmes. Le retour de son frère l'emplissait de tristesse, d'inquiétude, de colère. Il sentait qu'il ne pourrait dormir de la nuit et son égoïsme se révoltait déjà. Marc, avant même d'arriver, troublait son repos." (p.50)
"Le salon, entre ses murs couverts d’un papier défraîchi, était comme un cube de lumière pauvre au milieu du monde baignant dans une étincelante nuit verte et bleue. Une once de lumière douloureuse et humaine parmi l’ordre bouleversant de la nature. Une larme sale dans le grand sourire de la nuit ... Et d’immenses étoiles, selon des lois impénétrables, s’étaient ce soir placées pour qu’une puissance mystérieuse pressât sur le coeur d’Henri et y semât le germe de la pourriture." (p.51)
"Henri devrait à partir du jour qui venait, penser à la présence de Marc, au fauteuil de Marc; attendre que Marc ait terminé un livre pour le commencer. Avoir des idées, des sentiments, des opinions afin de les mêler, de les opposer aux idées, aux opinions, aux sentiments dont Marc devait déborder. Se partager tout cela fraternellement. Ce mot le faisait frémir." (p.52)
"C'était un matin de septembre, comme il n'y en a que dans ce pays. Où tout est déjà doré sans mélancolie, où la nature a l'air de profiter du brouillard pour fuir vers un autre coin du monde plutôt que pour s'éteindre. Les feuilles luisent une dernière fois dans l'humidité du matin et les cris des oiseaux s'enfoncent dans l'air comme des aiguilles d'or. La terre paraît leur appartenir et ils tournoient au-dessus des toits comme pour les envelopper de lumière en prévision des mois d'hiver." (p.63)
"Rien n'est tragique comme un train dans la nuit. Rien ne donne une image plus effroyable du malheur d'être homme. Ces essaims de gens pourris de sommeil et de crampes, appuyés les uns sur les autres qui roulent dans une atmosphère sale et écoeurante pendant qu'au-dehors, la nuit ruisselle par toutes ses sources." (p.75)
"Mon frère ? Je l'aurais bien aimé s'il n'avait pas été mon frère : c'était un brave homme, mais, malheureusement, il y avait entre nous cette haine terrible qu'il doit y avoir entre frères depuis Caïn et Abel." (p. 168)
"La musique, qui tant de fois l'avait consolé de lui-même lui faisait savoir qu'elle l'avait abandonné.[...] On chantait la Sérénade de Schubert et le coeur de Marc en avait été bouleversé. C'était un hymne à la joie, à la jeunesse, et Marc lisait dans ce lied germanique chanté en grec par la nuit elle-même, un profond symbole. [...] Pourquoi n'avait-il pas compris ce que lui révélait le monde, cette nuit-là ? [...] Pourtant ... il lui semblait que s'il mettait le disque en marche, une voix miraculeuse s'élèverait, un oracle qui lui donnerait son chemin. Il ne pouvait pas à cause de son frère." (p.250)
Ce roman fut adapté pour la télévision par Gérard Vergez, les deux frères étant incarnés par Grégory Fitoussi et Andy Gilet.
GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
Sujet: Re: André de Richaud Mar 27 Aoû 2013 - 19:16
@Constance : merci à tes commentaires qui donnent envie de découvrir les brûlots de Richaud ... Que conseillerais-tu pour commencer avec cet auteur ?
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: André de Richaud Mer 28 Aoû 2013 - 11:37
GrandGousierGuerin a écrit:
@Constance : merci à tes commentaires qui donnent envie de découvrir les brûlots de Richaud ... Que conseillerais-tu pour commencer avec cet auteur ?
Un conseil pour aborder l'oeuvre de Richaud ? cela dépend de la personnalité du lecteur. Pour les âmes sensibles, mieux vaut commencer par "La douleur" et pour les lecteurs tout terrain, je conseillerais "La Barette rouge", que je considère comme son chef d'oeuvre.
GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
Sujet: Re: André de Richaud Mer 28 Aoû 2013 - 11:48
Merci Constance! Je choisis la version dur à cuire ... Et hop la barrette rouge dans ma LAL !
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: André de Richaud Mer 28 Aoû 2013 - 11:55
GrandGousierGuerin a écrit:
Merci Constance! Je choisis la version dur à cuire ... Et hop la barrette rouge dans ma LAL !
Un seul "R" au vocable Barette, qui est un nom propre.
Le mot "Barette" bien que faisant référence à la barrette des cardinaux, est le nom d'une propiété. Il s'agit sans doute d'une transcription de l'italien "baretta". (N.d.E)
GrandGousierGuerin Sage de la littérature
Messages : 2669 Inscription le : 02/03/2013
Sujet: Re: André de Richaud Mer 28 Aoû 2013 - 12:03
Constance a écrit:
GrandGousierGuerin a écrit:
Merci Constance! Je choisis la version dur à cuire ... Et hop la barrette rouge dans ma LAL !
Un seul "R" au vocable Barette, qui est un nom propre.
Le mot "Barette" bien que faisant référence à la barrette des cardinaux, est le nom d'une propiété. Il s'agit sans doute d'une transcription de l'italien "baretta". (N.d.E)