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Sujet: Marco Lodoli [Italie] Lun 2 Sep 2013 - 19:20
Marco Lodoli est né en 1956 à Rome où il enseigna dans un lycée. D' abord connu comme poète, il s 'est lancé dans le roman avec succès. Il a obtenu le Prix Viareggio, et a su aussi satisfaire les lecteurs les plus exigeants.
Sciascia est indisociable de la Sicile, Saba et Svevo de Trieste, Pavese des Langhe, Biamonti de laLigurie... Lodoli, comme Pasolini est de Rome.
Louise Boudonnat, sa traductrice occasionnelle, mais très remarquable, écrit :
"L' espace romain a nourri l' imaginaire et, en retour, l' écrivain y invente une géographie de la langue, il la transforme en une substance où la rue devient verbe. Marco Lodoli appartient à cette veine d' écrivains, et depuis Pasolini jamais Rome n' avait servi de matière littéraire avec autant d' intensité.
Elle alimente un magma onirique et ce surréel fatidique qui agit presque tous les personnages. Lodoli connait sa vile et il en tient rubrique depuis des années...
L 'espace lui est devenu un espace littéraire. La topographie romaine, présente dès ses premiers récits, est explicitement nommée à partir de 1986. A l' exemple du peintre Scipione qu' il admire, il "capte l' onirisme sombre de la ville" et le réalisme magique, dont abonde la peinture romaine de la prmière moitié du XXe siècle, peut sans retenue s 'appliquer aux ouvrages de Lodoli, à cete écriture tout à la fois ombreuse et scintillante.
Les mots ne fixent pas ici le réel, ils ont le pouvoir de le mettre en mouvement... On reconnait au détour, des silhouettes fantasques de la rue romaine, le coup de crayon ou de gueule est à peine outrancier, mais c' est pour mieux en faire cette cour des miracles, dont nous sommes tous les estropiés, les laches et les enfants aux reves brisés."
Marie Boudonnat : Postface à : Les Prétendants. - P.O.L.
Cette littérature a en effet quelque chose de fatal dans sa noirceur dont seul le style brille, comme un diamamant noir. Quelqu' un a écrit à propos de Lodoli :
"Chacun des livres de Marco Lodoli, est un petit fragment de cahos."
A la simple mais impressionnante lecture de : Les Prétendants, je me demande si Lodoli n' est pas le plus grand romancier italien actuel.
BIBLIOGRAPHIE
1987 Chronique d'un siècle qui s'enfuit 1987 Snack-Bar Budapest 1991 Le Fainéants 1992 Le Clocher brun 1994 Courir, mourir 1997 Boccacce 2009 Iles : guide vagabond de Rome 2011 Les Prétendants 2013 Les Promesses
Dernière édition par bix229 le Lun 2 Sep 2013 - 19:52, édité 1 fois
Ah le voilà, ce fil... comme je l'ai dit sur le fil sur la littérature italienne, j'ai lu Les Prétendants lors de sa parution en 2011, mais pas ouvert de fil
en fait il s'agit d'une trilogie de livres: l'éditeur parle d'une première partie - Les prémices, dont je ne vois nulle part une traduction, puis il y a eu en 2011 Les Prétendants et le 5 septembre on va avoir la dernière partie avec Les Promesses :cheers:j'ai hâte de le lire...
Ah le voilà, ce fil... comme je l'ai dit sur le fil sur la littérature italienne, j'ai lu Les Prétendants lors de sa parution en 2011, mais pas ouvert de fil
en fait il s'agit d'une trilogie de livres: l'éditeur parle d'une première partie - Les prémices, dont je ne vois nulle part une traduction, puis il y a eu en 2011 Les Prétendants et le 5 septembre on va avoir la dernière partie avec Les Promesses :cheers:j'ai hâte de le lire...
Oui, c' est étrange, il me semblait bien que tu avais ouvert le fil. J' ai cherché à plusieurs reprises... Rien. Voilà une lacune comblée. Je vais revenir sur Les Prétendants. En effet, il s' agit d' une trilogie de trois court romans, je crois qu' on appelle celà novella, mais je ne sais plus très bien dans quelle langue.
je crois qu' on appelle celà novella, mais je ne sais plus très bien dans quelle langue.
tout à fait... en anglais cela s'appelle novella, en allemand Novelle, à la demande de mon dictionnaire, le mot français serait nouvelle... mais à mon avis cela ne rend pas bien l'aspect de ces 'courts romans'
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Mar 3 Sep 2013 - 10:04
Avant Les Prétendants il y a eu ce livre
Iles : Guide vagabond de Rome
Citation :
La Rome vagabonde de Lodoli n'appartient à aucun guide touristique : c'est une ville d'îlots de beauté et de poésie qui émergent d'un dimanche pluvieux, ou d'un après-midi ensoleillé, mais que seul un œil clairvoyant est capable de saisir. On pourrait ajouter mille facettes à cet autre visage de Rome: le cordonnier sans âge de la via San Martino ai Monti, le fronton de San Giovanni dei Fiorentini que les gueules-de-loup pourpres et les câpriers chevelus transformaient en jardin au printemps, la trattoria de la via Attilio Zuccagni Orlandini où l'on mange les meilleurs gnocchis du monde...
Puisque j’aime beaucoup cette ville, ce livre ne pouvait pas m’échapper.
La façon de Marco Lodoli pour raconter sa ville, s’est retrouvée dans mon cheminement lors de mon dernier séjour. Loin des chemins touristiques, j’ai opté pour les petites ruelles, les chemins à côté des trop battus, découvrant la vie quotidienne d’une ville autant fréquentée par des étrangers (je dois dire que j’étais accompagnée d’une amie qui y a vécu pendant 8 ans, cela a beaucoup aidé de découvrir des « trésors » un peu caché)
Marco Lodoli prend ainsi son lecteur par la main pour lui faire un tour de ville tout à fait extraordinaire et il arrive à communiquer son amour pour Rome en seulement quelques pages…
Lecture faite il y a déjà un bon moment, mais j’ai trouvé un très bon commentaire dans Le Matricule des Anges
Je ne peux malheureusement pas partager des extraits avec vous, puisque j'avais choisi de faire la lecture en allemand
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Mar 3 Sep 2013 - 17:27
Je viens de le terminer le premier : La nuit. Je prends des notes pour parler des trois. Pour l' instant je suis sous le charme absolu de cette écriture tellement particulière et si parfaitement traduite.
Vertiges de l' amour et de la passion non partagés ! Frustrations de ne ps etre à meme de les communiquer !
Je pense, personnellement, qu' il y a une certaine parenté entre Lodoli et un autre écrivain italien Tommaso Landolfi. Moins dans la thématique que dans l' étrangeté particulière des histoires, la noirceur ambiante, - une partie des livres de Lodoli se passe la nuit - Le style poétique.
Si vous souhaitez commencer la lecture de Lodoli, essayez Chronique d' un siècle qui s' enfuit. - P.O.L., son premier roman, mais déjà très réussi.
Dernière édition par bix229 le Mar 3 Sep 2013 - 19:33, édité 1 fois
Ah, j' aurais peut etre du mettre ce post sur le fil de Lodoli, mais comme je n' ai pas achevé la lecture des Prétendants...
Qu' en penses-tu, Kenavo ?
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Mar 3 Sep 2013 - 19:15
bix229 a écrit:
Ah, j' aurais peut etre du mettre ce post sur le fil de Lodoli, mais comme je n' ai pas achevé la lecture des Prétendants...?
J'ai quand même fusionné avec son fil, puisqu'il s'agit de 3 courts romans, on peut aussi bien en parler de chacun d'eux et non seulement du tout lors de la fin... je te rejoins sur tes premières impressions... et te souhaite bonne lecture pour la suite
shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Mar 3 Sep 2013 - 20:57
Mais... c'est que vous donnez sacrément envie... j'avais noté le nom de cet auteur mais j'avais eu peur de ne pas m'y retrouver. Mais si belle écriture et textes courts se rassemblent, cela donne très envie !!
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Mer 4 Sep 2013 - 6:27
shanidar a écrit:
Mais... c'est que vous donnez sacrément envie...
tu peux tenter le coup en visitant le site de l'éditeur, tu y as la possibilité de lire tout le livre sur écran... même si tu choisis seulement quelques pages pour te faire une idée
et je trouve qu'il est adorable pour présenter son livre
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Mer 4 Sep 2013 - 14:00
Elle est bien, Shanidar ! On lui donne deux brins de laine et elle vous tricote illico un superbe pull d' hiver ! Bon, je suis plongé dans le 2e roman de la trilogie et j' éprouve toujours le meme plaisir...
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Mer 25 Sep 2013 - 20:51
LES PRETENDANTS. - P.O.L. Traduction de Louise Boudonnat
"A quoi sert la poésie ? A maintenir en vie ce que la vie nous promet en vain."
Noir est la couleur de Lodoli et les courts romans qui forment une trilogie romanesque n' échappent pas à la règle. Meme quand l' action ne se passe pas la nuit. Autre point commun, Rome. Ses places, ses rues et ses ruelles, ses venelles, ses faubourgs. Jamais peut etre, depuis Pasolini, Rome n' avait servi de matière littéraire avec autant d' intensité.
Les personnages aussi ont des points communs. Costantino, Luca et Tito, les protagonistes de La Nuit, Le Vent, Les Fleurs sont des anti héros, des vélléitaires, des chasseurs de chimères. Ils cherchent, ils prétendent à l' impossible. Rien de moins.
Prétendre, c' est aussi vouloir, désirer, et c' est ce qu' ils font au nom de leur volonté, de leurs exigences intérieures tout autant que de leur crédulité. Ils poursuivent ainsi leur chemin à l' aveugle. Jamais en ligne droite mais par des chemins de traverse.
Leur logique est celle du reve. De leurs reves. Une logique qui nie l' absurdité de la vie et qui tend à la remplacer. Dans leur errance, ils associent parfois à leur recherche des gens de rencontre qui deviennent aussitot tout aussi chimériques. Dans Le Vent, Lodoli lui-meme intervient, mais il est aussitot dépassé par la situation et ses personnages qui exigent de lui qu' il les guide. En vain. Ces histoires, les siennes, n' ont vraiment "ni queue ni tete" !
Ils s' imaginent parfois que quelqu' un les observe, les épie dans l' ombre, sans nom et sans visage. Qu' il les manipule comme des pantins, et qui les laisse à leur fatale perplexité.
Tout cela, histoire, personnages ne seraient rien ou sinon un assemblage grotesque, s' il n' y avait le style de Lodoli, tour à tour lyrique, imagé, métaphorique, onirique. Et d' un humour bien à lui.
En fin de compte, ces trois histoires m' ont rapelé les les contes de l' enfance. Des histoires qui nous faisaient extraordinairement peur et plaisir à la fois. Qui incendiaient notre imagination et se fixaient dans notre mémoire.
Et c' est ainsi que nous cheminons à travers les livres, à la recherche d' une enface perdueet que nous rechechons. Inconsolés à n' en plus finir.
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Dim 29 Sep 2013 - 19:39
Appuyé à son rateau, Costantino scrutait ce monde qui va et vient au dessus de la terre, le sillage des avions, les nuages aux contours incertains, les rubans de fumée. Il était émerveillé par les nuées d' étourneaux qui dans le ciel de Rome se déploient et changent inlassablement de forme, et c' était comme s' il fixait la danse des vagues ou du feu, un spectacle qui n' en finit pas de changer...
Costantino préssentait obscurément que la beauté croit au voisinage de la douleur, que le plaisir et la grace, aussi légers soient-ils qu' un battement d' ailes étaient une parade contre la mort.
Les prétendants, pp. 62-63
Il n' y a pas très longtemps (combien de temps au juste ? J' ai oublié, mais à présent, j' ai les cheveux blancs et les souvenirs qui vont avec), je vivais dans un village de deux mille ames, je léchais des timbres, je tamponnais des enveloppes, je transmettais des télégrammes, je payais les retraites aux vieux.
Les lettres défilaient devant mes yeux telles des pages blanches. Mes collègues affirmaient que certaines venaient de pays lointains, d' Amérique, d' Allemagne, de Finlande, et ils prononçaient ces noms avec enthousiasme. C' est partout pareil, pensais-je, on colle, on s' attache et on crève quel que soit l' endroit...
...Je n' aurais jamais pensé que mon existence puisse changer. C' était une existence à ma taille, du pret à porter qu' il ne fallait ni agrandir ni rétrécir. En été, pourtant, quand j' allais nager le soir dans le lac, je pensais que ce puits obscur était à sa manière relié à la mer, qu' une veine d' eau s' écoulait souterrainement jusqu' à l' océan pour y faire flotter des navires, les corps de femmes, les dauphins. Alors je pissais, je larguais un peu de ma chaleur, je la laissais voyager.
Les prétendants, P. 246
Je ne devais pas baisser la garde ou sombrer dans le sommeil, il fallait résister et comprendre. J' ai pensé bien des fois au cours de ces congues années : tout cela est trop grand pour moi - et ce n' était pas une simple pensée, c' était une tempete, qui de la tete aux pieds entrechoquait chacune de mes cellules, un séisme effrayant qui ébranlait toutes mes certitudes et me jetait dehorsen courant, pareil à l' homme qui sent sa maison s' écrouler, et se précipite dans la rue, fuyant au petit bonheur, le coeur dans les talons.
Les prérendants, P. 344
Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Lun 25 Nov 2013 - 17:01
Je sors de la lecture des Prétendants subjuguée par l’écriture de Lodoli, la tournure des phrases, les métaphores étonnantes, étranges, la poésie, le chant des mots même quand il s’agit d’évoquer la Mort.
Les trois histoires, se déroulant dans la ville éternelle, qui composent le livre : La nuit, le Vent, les Fleurs sont toutes de noir vêtues ; la mort à petits pas , suit les personnages, discrète pour ne pas les heurter. Constantino, Luca, Tito emportés sur le tapis roulant de la vie ne peuvent plus retenir leur destin, ni le diriger, chacun à son « maître » ; le Fou pour l’un, le romancier pour l’autre et le Poète pour le dernier. Ils sont piégés, mais ils ont accepté d’entrer dans le piège. Dans les plus tristes destins l’amour et l’amitié volent leur part à la mort.
Ces histoires sont absurdes, mais les mots et les pensées pour les conter sont magiques, et il ne faut point en révéler le contenu sous peine d’abolir le charme. Ne pas oublier aussi Rome partenaire des personnages.
La première histoire m’a un peu déroutée, mise mal à l’aise, j’ai pensé abandonner le livre malgré l’attrait de l’écriture.
« En amont du fleuve, vers le nord, la ville devient plus clairsemée, moins dense. Seules quelques personnes sont restées sur les berges pour saluer les amants, l’obélisque du Foro Italico ressemble à la barrière levée d’un passage à niveau désaffecté : Constantino et Serena le franchissent en un effort ultime. Mais elle est trop loin la source, un filet d’eau entre des montagnes dont on distingue même pas les sommets, et qui n’existe peut-être que dans le paysage du cœur. »
Bien m’a pris de persister, la seconde histoire « le vent » m’a emportée dans son souffle. Et Lodoli lui-même se met en jeu et en peine, c’est le Maître, mais à regarder vivre ses personnages il ne les maîtrise plus.
«Quand l’esprit carbure, il s’emballe tout seul, il récupère les vieilleries dissimulées dans les recoins habituels, il récite jusqu’à la nausée ce qu’il sait et qui ne lui sert à rien. Il passe du vernis incolore et il répète avec application, le même geste, obstinément, deux, trois, dix mille couches de vernis incolore, l’une sur l’autre, aller et retour sur l’enduit de façade. »
« J’ai dans l’idée que Dieu est un fichu commerçant, un vieux renard pour tout dire : nous lui achetons la vie à prix d’or, traite après traite, jour après jour, nous nous épuisons pour lui donner un sens et une valeur et puis nous la lui restituons pour pas un rond dans un râle. »
Les fleurs : C’est après des années de patience à regarder cette fenêtre qui luit la nuit que Tito prendra possession du destin qui lui était annoncé, lequel était niché la-haut au dernier étage de la maison. Il aura un ami Aurelio, une femme Morella, tous deux des blessés de la vie et une bande de chiens errants pour compagnons.
« Je n’aurais jamais imaginé que mon existence puisse changer. C’était une existence à ma taille, du prêt-à-porter qu’il ne fallait ni agrandir, ni rétrécir. En été, pourtant, quand j’allais nager le soir dans le lac, je pensais que ce puts obscur était, à sa manière, relié à la mer, qu’une veine d’eau s’écoulait souterrainement jusqu’à l’océan pour y faire flotter les navires, les corps de femmes, les cadavres, les dauphins. Alors je pissais, je larguais un peu de ma chaleur, je la laissais voyager. »
« La musique d’un orgue s’est engouffrée telle la bise dans l’église, les notes gerçaient. »
« Le fleuve courait devant nous gonflé d’eau, aussi livide qu’un noyé »
Conclusion de Tito « Je sens que la tristesse est une insulte faite à la vie, qu’elle est un résidu d’orgueil qui veut imposer son pourquoi à ce qui n’a pas de pourquoi. Je sais qu’il me serait impossible d’expliquer tout cela à quelqu’un, je n’aurais pas les mots pour me faire comprendre, je pourrais seulement dire : « c’est ainsi, c’est monstrueux, et je ne désire pas qu’il en soit autrement. »
J’espère que ces extraits vous inciteront à la lecture de ce livre.
ps : j'ai préféré lire ensuite la postface afin de ne pas être influencée
Dernière édition par Bédoulène le Dim 29 Déc 2013 - 0:36, édité 1 fois
Sujet: Re: Marco Lodoli [Italie] Lun 25 Nov 2013 - 17:27
Merci pour tes impressions, Bedou !
Oui, je crois qu' on peut éprouver parfois un peu de mal à la lecture d' un livre qui est tout sauf conventionnel. Mais que si on parvient à s' abandonner à ce style magique et inspiré, c' est vraiment un beau voyage dans l' maginaire d' un écrivain qu' on ne peut comparer à aucun autre...