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| Jonathan Coe | |
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Auteur | Message |
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Camille19 Main aguerrie
Messages : 484 Inscription le : 24/06/2009 Age : 34
| Sujet: Re: Jonathan Coe Lun 26 Juil 2010 - 22:40 | |
| La pluie avant qu'elle tombeUn beau roman, dans lequel on se laisse embarquer très facilement, car la plume de Coe est, comme d'habitude, très douée pour ça... Cependant j'ai moins accroché avec ce roman qu'avec les autres du même auteur. Il est vrai que le propos est différent, c'est en quelque sorte moins "artificiel" et plus réaliste que les romans précédents (au niveau de la construction) et pourtant c'est ce qui m'a manqué... Cet auteur m'avait sûrement trop habituée à des fins où tout se rejoint et tout se recoupe d'un coup... Ici, on se laisse simplement porter au fil des souvenirs. Il y a de beaux moments de poésie, mais pour moi c'est un peu retombé comme un soufflé, je suis un peu passée à côté de l'intérêt de l'histoire. Mais à lire tout de même car Jonathan Coe est toujours aussi bon pour ce qui est de rendre les instants, les sentiments, et la complexité des êtres et des vies... Pour moi le meilleur de ses romans reste tout de même Bienvenue au Club | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Jonathan Coe Lun 26 Juil 2010 - 23:25 | |
| - Camille19 a écrit:
- La pluie avant qu'elle tombe
Il y a de beaux moments de poésie, mais pour moi c'est un peu retombé comme un soufflé, je suis un peu passée à côté de l'intérêt de l'histoire. Tu n'as pas trouvé que la fin était quand même sacrément émouvante? Tu dis que ça retombe comme un soufflé alors que tous les éléments du puzzle d'assemblent pour nous mener vers un sacré climax émotionnel... | |
| | | Camille19 Main aguerrie
Messages : 484 Inscription le : 24/06/2009 Age : 34
| Sujet: Re: Jonathan Coe Mar 27 Juil 2010 - 21:14 | |
| Non vraiment Marko, la fin ne m'a pas spécialement fait vibrer... Je ne sais pas, peut être que je ne suis pas suffisamment rentrée dans l'histoire... Attention, je trouve que ça reste un bon livre, avec les qualités que j'ai citées dans mon post précédent, c'est bien écrit, c'est subtil et souvent très bien observé, mais il a manqué le "petit plus" qui va faire que tous ces bons éléments donnent un tout vraiment excellent, et que je devais sûrement trop attendre de la part d'un auteur comme Coe dont j'adore les livres. Dommage, apparemment je suis la seule à n'avoir pas vraiment accroché... peut être une lecture à retenter à un autre moment ? | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Jonathan Coe Mar 27 Juil 2010 - 21:43 | |
| - Camille19 a écrit:
- Dommage, apparemment je suis la seule à n'avoir pas vraiment accroché... peut être une lecture à retenter à un autre moment ?
Non tu n'es pas la seule à avoir ce ressenti et ce livre n'est de toute façon pas non plus un chef-d'oeuvre. En tout cas cette idée de "la pluie avant qu'elle tombe" est joliment illustrée. | |
| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Re: Jonathan Coe Lun 8 Nov 2010 - 22:51 | |
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| | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: Jonathan Coe Ven 19 Nov 2010 - 13:03 | |
| Bienvenue au ClubJ’avais depuis longtemps entendu beaucoup de bien de ce livre et ce fil en témoigne : Coe est un auteur très apprécié ici. C’est donc plein d’espoir que je l’ai abordé. L’histoire débute par un petit préambule de deux pages : deux jeunes sont à table dans un restaurant berlinois. La mère de la jeune fille et le père du jeune homme sont des amis d’enfance et viennent de se retrouver par hasard après s’être perdus de vue durant près de trente ans. Le jeune couple fait connaissance de façon gauche et viennent à évoquer l’adolescence de leurs parents. Leur discours ne me convainc absolument pas. Je le trouve forcé, difficile et finalement tout à fait improbable. Peu de chance à mon avis que deux jeunes ne se connaissant pas tiennent ce genre de conversation. Ma lecture partait bien mal, mais je ne me voyais pas envoyer le bouquin balader après seulement deux pages. Surtout qu’il avait une très bonne presse. Je persiste donc et entame la première des trois parties : Le chevelu et la minette. J’ai beaucoup de mal à entrer dans le livre. Je souffre encore de mon mauvais départ, je ne suis pas dans de bonnes dispositions, et inconsciemment cherche la petite bête à la chaque mot, chaque phrase, chaque paragraphe. Et c’est fou ce qu’un lecteur déçu parvient à trouver comme défaut dans un texte au demeurant de très bonne facture. Mais petit à petit, ma vision se modifie. J’entre dans le jeu, suis pris dans les aventures lycéennes de ces jeunes et de plus en plus sensibles à l’humour palpable du texte. Bientôt, je suis avec eux, souffre à leurs côtés, me réjouis de leurs petites tranches de bonheur. Et me retrouve même à rire tout seul de leurs blagues, indifférent aux regards interrogatifs que je sens pointés sur moi et cherchant à identifier le titre du livre qui me fait tant marrer. Car, à certains moments, Jonathan Coe est irrésistible. Grave à d’autres, tragique parfois. Car nos lycéens, s’ils ne se préoccupent d’abord pas de l’actualité du monde dans lequel ils vivent, n’en sont pas moins impliqués. On suit en parallèle leurs parents qui, eux, posent leur regard sur une Angleterre en pleine mutation, entre syndicats, l’arrivée de Thatcher au pouvoir, la guerre en Irlande et l’activité terroriste de l’IRA. L’angoisse suit le rire. Le rire suit l’angoisse. J’aime aussi le mélange des styles : roman traditionnel avec un narrateur extérieur, puis confidence d’un protagoniste (Benjamin, en général), roman épistolaire avec la publication de lettres adressées à certains personnages de l’histoire, publication d’extraits du journal du lycée (tout à fait excellents), articles de presse, interviews… On ne s’ennuie jamais, on est pris dans les multiples rebondissements, on est ému par l’amour de Benjamin pour Cicely… Mais le livre s’achève sans donner toutes les réponses. Certains points, laissés en suspens, frustreront un peu le lecteur laissé dans l’incertitude. J’imagine que le second volet (Le Cercle fermé) apportera des éclaircissements… En bref, un livre qui débutait mal et qui, au bout du compte, se révéla prodigieux : l’une de mes meilleures lectures de l’année 2010 ! Vous allez peut-être me juger bon public, vu que la plupart des commentaires que je poste ici sont élogieux. C'est de votre faute. Ou plutôt, grâce à vous, car la quasi totalité des lectures que j'entreprends m'ont été soufflées par l'un de vous. Je choisis mes livres en fonction de vos avis qui m'influencent énormément. Et j'ai tout lieu de m'en féliciter car, à de rares exceptions près, je ne tire que des bons numéros. Je profite de cette critique coup de coeur pour vous en remercier sincèrement : merci à tous ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jonathan Coe Ven 19 Nov 2010 - 20:45 | |
| Je suis contente qu'il t'ait plu, et tu aimeras encore plus la suite, Le Cercle fermé, que j'ai trouvé supérieur au premier tome Et merci à toi pour ton enthousiasme Harelde |
| | | Livvy Main aguerrie
Messages : 530 Inscription le : 11/03/2010 Age : 46 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Jonathan Coe Sam 20 Nov 2010 - 20:33 | |
| - Camille19 a écrit:
- Non vraiment Marko, la fin ne m'a pas spécialement fait vibrer...
Pour ma part, c'est avec le début que j'ai eu un tout petit peu de mal. Difficulté à l'y immerger complètement, mais j'ai persisté, car Coe est un auteur que j'aime vraiment beaucoup et j'ai bien fait : La pluie avant qu'elle tombe m'a fait sourire, m'a rendue triste par moments et j'ai trouvé l'explication du titre très jolie. Pour moi, un bon moment de lecture, même si La Maison du sommeil reste en tête. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jonathan Coe Jeu 6 Jan 2011 - 9:43 | |
| Jonathan Coe sur la route de T.S. Eliot
Deux ans après avoir opéré un tournant dans sa carrière avec le très réussi 'La pluie, avant qu'elle tombe', au ton grave inédit, Jonathan Coe revient au style satirique qui a fait son succès avec 'La vie très privée de Mr Sim'. Ce road-trip d'un représentant en brosses à dents amoureux de son GPS est certainement un des meilleurs romans de la rentrée de janvier.source et suite | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Jonathan Coe Mer 19 Jan 2011 - 20:17 | |
| Le top du top chez Jonathan Coe fut Le Testament à l'anglaise. Après avoir récidivé avec La Maison du sommeil : The House of Sleep (Prix Medicis 1998), où l'intrigue se déroulait en 1984 dans les chapitres impairs et en 1996 dans les chapitres pairs, je restai sans savoir sur quel pied danser (humour britannique abusif ou fable véritablement dramatique?). J'avais oublié Coe jusqu'à ma lecture l'an dernier de La Pluie avant qu'elle tombe : - Citation :
- Rosamond vient de mourir, à 73 ans, et laisse derrière elle des cassettes dans lesquelles elle raconte l'histoire de sa vie, en décrivant vingt photos. Ces cassettes sont destinées à Imogen, une jeune femme aveugle, la fille de Théa, qui a a vécu chez Rosamond et sa compagne quand elle était enfant. Mais Imogen restant introuvable, ce sont Gill, la nièce de Rosamond, et ses filles qui vont écouter les cassettes, se plongeant ainsi dans un passé familial dont elles ignoraient tout.
Ce n'était plus le même Jonathan Coe. Une narration épaisse et sérieuse s'imposait, d'où toute ironie était bannie. Une histoire de femmes, de secret de famille, de cousinage et de transmissioo inscrite sur 4 générations. Je viens de récidiver avec le 1er roman de l'auteur, intitulé Une femme de hasard : 4ème de couverture : - Citation :
- Maria, une jeune fille de milieu modeste, vit aux environs de Birmingham. Indifférente par choix, indécise par nature, elle trouve que l'on fait beaucoup de bruit pour peu de chose. Que valent les succès aux examens et les déclarations de Ronny qui l'aime désespérément, que penser des amis de classe avec leurs vacheries et leurs cancans... Seul le chat, un exemple d'indifférence satisfaite, lui donne à penser qu'une forme de bonheur est possible. Mais comment être heureux lorsque votre vie est une succession d'accidents, de hasards... Premier roman de Jonathan Coe, La Femme de hasard décrit une sinistre histoire, celle de Maria et ses désillusions. Toujours soucieux de lucidité et de démystification, Jonathan Coe se livre à une descente en flammes de toutes les institutions prisées dans la société et des formes couramment admises de bonheur, et fait de ce premier roman une œuvre exemplaire.
Ici je ne dirais pas que ce 1er roman soit exemplaire côté démystification, on s'ennuie trop dans les dortoirs et sur les bancs d'Arvard, Maria ne croisant que des ados plus fêlées qu'elles, mais on entraperçoit, c'est sûr, le premier Coe qui déverse son flegme britannique et son humour corrosif. Maria cessa d'être bienheureuse aux alentours de 7 ans. A l'âge où, un dimanche au parc, elle se perdit quelques minutes avant qu'un promeneur ne trébuche sur elle et que ses parents la retrouve (elle était en larmes). Mais pour Maria cet épisode fait parti des jours heureux, des jours avant... Après, la question se pose ainsi "-De quoi et comment se réjouir?". Alors que sa réussite à l'examen d'entrée à Arvard l'indiffère, alors que son petit ami très amoureux ne la fait pas vibrer et dès lors que tout s'annonce sans problématique à l'horizon, pourquoi sourire, comment s'éclater, qu'est-ce qu'être heureuse, qu'est-ce que le bonheur? Ainsi se noue les 100 premières pages d' Une femme de hasard. | |
| | | Maryvonne Zen littéraire
Messages : 4259 Inscription le : 03/08/2009 Localisation : oui, merci.
| Sujet: Re: Jonathan Coe Sam 22 Jan 2011 - 17:24 | |
| Je commande le dernier ou pas ? | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Jonathan Coe Sam 22 Jan 2011 - 17:27 | |
| Oui oui et je te l'échange contre Naissance d'un pont quand tu l'auras lu | |
| | | Maryvonne Zen littéraire
Messages : 4259 Inscription le : 03/08/2009 Localisation : oui, merci.
| Sujet: Re: Jonathan Coe Sam 22 Jan 2011 - 17:34 | |
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| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Jonathan Coe Sam 22 Jan 2011 - 17:37 | |
| bah non si je te demande de me l'échanger par contre j'ai lu de bonnes critiques | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Jonathan Coe Dim 23 Jan 2011 - 12:11 | |
| Un road-trip du Jonathan Coe d'avant La pluie ça me donne envie. Et le commentaire d'Evene promet une loufoquerie de 450 p. mais très travaillée. Une aventure à saisir. | |
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