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| Wajdi Mouawad | |
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Auteur | Message |
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Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Lun 14 Mai 2012 - 8:09 | |
| - Citation :
- C’est un recueil de textes très intimes qui vient de sortir aux Editions Boréal (collection « Liberté grande » en hommage à Julien Gracq).
Composé de textes plus ou moins longs, pas très longs de toutes façons, cet ouvrage évoque « le poisson soi » que l’auteur voudrait atteindre à l’intérieur de lui, ce « poisson soi » qui s’est nourri de son histoire aux épisodes tragiques (guerre, bombes, mutisme dans l’enfance, exil, mort de sa mère…) et qui nourrit en retour son écritur Je ne suis pas sûre que ces textes soient pour moi, je préfèrerais les voir joués, mais la métaphore est belle et le personnage de Wajdi Mouawad attachant. Un jour je tenterai son théatre... Merci pour les extraits Coline! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Lun 14 Mai 2012 - 13:24 | |
| - Aeriale a écrit:
-
- Citation :
- C’est un recueil de textes très intimes qui vient de sortir aux Editions Boréal (collection « Liberté grande » en hommage à Julien Gracq).
Composé de textes plus ou moins longs, pas très longs de toutes façons, cet ouvrage évoque « le poisson soi » que l’auteur voudrait atteindre à l’intérieur de lui, ce « poisson soi » qui s’est nourri de son histoire aux épisodes tragiques (guerre, bombes, mutisme dans l’enfance, exil, mort de sa mère…) et qui nourrit en retour son écritur Je ne suis pas sûre que ces textes soient pour moi, je préfèrerais les voir joués, mais la métaphore est belle et le personnage de Wajdi Mouawad attachant. Un jour je tenterai son théatre... Merci pour les extraits Coline! Effectivement, ce recueil de textes touchera davantage ceux qui connaissent déjà, au moins un peu, l'oeuvre de Wajdi Mouawad... Je poste tout de même, bien qu'il n'ait pas beaucoup d'amateurs ici, pour marteler son nom tant il a sa place sur un forum littéraire! ...Un nom qui compte énormément dans le théâtre contemporain tout de même! Une oeuvre si dense déjà, et si particulière, si puissante!...Et plusieurs spectacles dans le Festival IN d'Avignon ces dernières années (artiste associé même il y a deux ou trois ans! Je regrette que tu n'aies pas pu voir le spectacle Temps à Grasse...J'aurais voulu avoir ton avis...Et mon commentaire sur la pièce n'a pas su pousser les Parisiens à se déplacer à Chaillot... Je suis presque sûre que la pièce a de quoi emballer Queenie par exemple... | |
| | | shéhérazade Agilité postale
Messages : 926 Inscription le : 01/11/2009 Age : 41
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Sam 4 Aoû 2012 - 19:46 | |
| J'ai regardé ce matin des extraits de Un obus dans le coeur sur le net. Ca m'a sacrément secoué. Serai-je trop sensible pour écouter ou lire Wadji Mouawad ? | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Sam 4 Aoû 2012 - 19:58 | |
| - shéhérazade a écrit:
- J'ai regardé ce matin des extraits de Un obus dans le coeur sur le net. Ca m'a sacrément secoué. Serai-je trop sensible pour écouter ou lire Wadji Mouawad ?
Ses textes peuvent être à certains moments très violents (l'imaginaire de Wajdi Mouawad, auteur d'origine libanaise, est marqué par la guerre). Sa dernière pièce, Temps, est sous le signe de l'inceste. Il n'épargne pas le spectateur ou le lecteur mais sa prose est si belle...Trop lyrique diront certains, moi je la trouve belle... Si tu parcours les fils qui lui sont consacrés sur le forum tu auras une idée plus nuancée sur son oeuvre (mais elle est dure, oui): clicclicclicclic | |
| | | shéhérazade Agilité postale
Messages : 926 Inscription le : 01/11/2009 Age : 41
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Sam 4 Aoû 2012 - 20:09 | |
| Merci pour les indications. Ce que j'ai vu ce matin m'a pris aux tripes en fait, je ne sais pas comment dire. En le voyant joué, même sur internet et non pas en vrai, ça a eu une résonance très forte en moi, bien plus qu'en lisant juste les textes. Difficile pour moi d'exprimer ça, mais ce n'est pas négatif du tout (la prochaine fois, je ne choisirai pas le matin au ptit déj' pour regarder ) | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Sam 4 Aoû 2012 - 20:26 | |
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| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Ven 10 Aoû 2012 - 18:22 | |
| Au printemps de l’année passée j’ai vu jouer en avant-première Temps par le théâtre du Trident de Québec, mise en scène par Wajdi Mouawad aidé par Alain Roy.
Cette année dès la rentrée les meilleurs jeunes acteurs de langue allemande (la troupe du Deutsches Theater à Berlin) vont jouer Incendies de Wajdi Mouawad. La mise en scène sera de Tilman Köhler (né en 1979), reconnu parmi la jeune génération des metteurs en scène allemands pour son travail à Weimar (Faust, Othello) et Dresde (Sainte Jeanne des abattoirs). Dimanche matin, je me mettrai sur les rangs pour avoir une place pour une des premières représentations.
Si vous voulez déjà regarder des photos, pour la galerie c'est ici. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Ven 10 Aoû 2012 - 18:24 | |
| - Maline a écrit:
- Dimanche matin, je me mettrai sur les rangs pour avoir une place pour une des premières représentations.
Et bientôt un commentaire | |
| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Ven 10 Aoû 2012 - 18:40 | |
| - Marko a écrit:
- Maline a écrit:
- Dimanche matin, je me mettrai sur les rangs pour avoir une place pour une des premières représentations.
Et bientôt un commentaire ... oui, dans un mois la première est le 2 septembre. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Ven 10 Aoû 2012 - 19:15 | |
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| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Dim 26 Aoû 2012 - 18:56 | |
| ANIMA
Mais quels démons exercent leur emprise sur l’inspiration de cet auteur à la voix si douce et à la langue souvent si poétique ? Quelle(s) violence(s), quelles horreurs dans ce nouveau roman écrit en secret pendant dix années, en marge de l’écriture et de la mise en scène de nombreuses pièces de théâtre! Une piste dans ces mots ? « Le scarabée est un insecte qui se nourrit des excréments d’animaux autrement plus gros que lui. Les intestins de ces animaux ont cru tirer tout ce qu’il y avait à tirer de la nourriture ingurgitée par l’animal. Pourtant, le scarabée trouve, à l’intérieur de ce qui a été rejeté, la nourriture nécessaire à sa survie grâce à un système intestinal dont la précision, la finesse et une incroyable sensibilité surpassent celles de n’importe quel mammifère. De ces excréments dont il se nourrit, le scarabée tire la substance appropriée à la production de cette carapace si magnifique qu’on lui connaît et qui émeut notre regard : le vert jade du scarabée de Chine, le rouge pourpre du scarabée d’Afrique, le noir de jais du scarabée d’Europe et le trésor du scarabée d’or, mythique entre tous, introuvable, mystère des mystères. Un artiste est un scarabée qui trouve, dans les excréments mêmes de la société, les aliments nécessaires pour produire les œuvres qui fascinent et bouleversent ses semblables. L’artiste, tel un scarabée, se nourrit de la merde du monde pour lequel il œuvre, et de cette nourriture abjecte il parvient, parfois, à faire jaillir la beauté. » Wajdi Mouawad
Je repense à un passage de Rêves, l’une des pièces de Wajdi Mouawad, dans laquelle un auteur, aux prises avec son inspiration, se réfère à Lautréamont. Et l’inspiration dit à l’auteur: « Et lorsque tu seras enchaîné aux mailles de mon texte Tu trouveras, En vérité, Face à toi, Les monstres les plus ignobles de ta conscience. Je crache sur ton visage hideux les mots de mon désespoir ! Je les crache en bouquets de rasoirs »
« (Satan) Il s’approcha de toi Et te cracha à la bouche les lambeaux de toi-même, en te hurlant à l’âme : « Réjouis-toi car je te fais don de l’idiotie : tu seras poète ! et tu écriras dans la cruauté et la haine. »
« Tu compris que le malheur serait sur toi Si tu trempais ta plume Ailleurs que dans le sang des autres. »
Rentrant chez lui après le travail, Waach Debch découvre sa femme assassinée à leur domicile. Pire que tout ce qu’on peut imaginer ! Le meurtrier a ouvert son corps au couteau et éjaculé dans la plaie béante, tuant Léonie et la petite fille qu’elle portait! Alors Waach veut retrouver le monstre. Dans la folie de son désespoir, il redoute plus que tout d’être lui-même le coupable de cette horreur. On comprend par d’infimes indices que dans la mémoire de Waach Debch, profondément enfouis, des images et des souvenirs ne demandent qu’à venir au jour.
Le monstre, Welson Woolf Rooney, est un Indien mohawk et Waach Debch retrouve vite sa trace dans leur réserve aux confins du Canada et des Etats-Unis. Rien n’est simple entre les différentes tribus elles-mêmes et les frontières voisines de leur territoire. Waach Debch n’est pas animé par un désir de vengeance et s’il poursuit Welson Woolf Rooney avec un couteau, c’est qu’il a été contraint de le faire.
Ce sont les animaux qui vont croiser sa route qui sont les narrateurs de ce récit que la maison d’édition (Actes Sud) présente comme « totémique et animiste ». Pourquoi les animaux ? Parce que hommes et animaux se reconnaissent réciproquement dans la sauvagerie de leur regard? Dans leur amour, leurs douleurs et leurs peines ? Parce que les mots humains ne pourraient dire l’inhumanité ?
La lecture de ce roman n’est pas toujours limpide, surtout au début, mais on n’a aucune envie de le lâcher. Le récit est terrifiant, barbare, et passionnant. La quête de Waach Debch va le conduire bien plus loin, dans l’Histoire et en lui-même, qu’il ne pouvait le supposer au départ. Loin des territoires Indiens, c’est dans la terrible mémoire éternellement inspiratrice de l’œuvre de l’auteur, que le lecteur est emporté une nouvelle fois. Les horreurs de la guerre sont les mêmes d’un continent à un autre, d’un siècle à un autre. Les guerres marquent pour longtemps de leur empreinte l’histoire des hommes, peuples et individus. « Certains êtres sont stratifiés de mondes lacérés, de terres déchirées, séparées en deux, plaques tectoniques de douleurs, exilées pour toujours l’une de l’autre, exilées de la parole, condamnées au silence et que rien ne saura jamais colmater sauf la dérive des continents qui les fera un jour se rejoindre à leurs antipodes. » (Wajdi Mouawad dan la note d’intention de Anima)
Je me demande quel accueil recevra, de la part du public et de la critique, ce roman d’une puissance et d’une violence inimaginables. Je ne saurais conseiller à quiconque de le lire, mais personnellement la langue de Mouawad et son imaginaire tout à fait singulier m’emportent, admirative, loin dans une violence où je ne sais pas d’ordinaire aller dans mes lectures.
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| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Dim 26 Aoû 2012 - 19:10 | |
| Un livre monstre donc... et qui me tente bien | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | zazy Sage de la littérature
Messages : 2492 Inscription le : 19/03/2011 Age : 75 Localisation : bourgogne
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Mar 28 Aoû 2012 - 20:39 | |
| J'ai eu la chance de lire Anima en avant-première et....................... j'ai vraiment vraiment beaucoup aimé, pas adoré, mais aimé. Il vous prend aux tripes et au coeur en même temps. Lorsque vous regardez sa vidéo, vous voyez un bel homme doux avec une voix calme alors où prend-il toute cette épaisseur ???? C'est mon plus gros coup de coeur pour cette rentrée 2012 Maintenant, le livre voyage chez d'autres lecteurs ============================= Comment parler d’un tel monument. J’ai pris un coup de poing dans l’âme à le lire. De retour à la maison, Wahhch retrouve sa femme morte, poignardée, la dépouille profanée d’une ignoble façon et c’est un doux euphémisme. Fou de douleur, Wahhch part à la recherche de son meurtrier, non pour le tuer mais pour le voir et être certain qu’il n’était pas, lui-même, le monstre. « Cet homme-là, si cela avait pu dépendre de sa volonté, aurait préféré confier sa raison à la démence au lieu d’être mesuré dans sa douleur comme il l’était » raconte le grand corbeau Les animaux seront les grands témoins de cette fuite en avant et, tout à tour, se relaieront pour raconter l’histoire. Cette figure de style, ces voix hors champ servent de soupape de décompression tant, à certains moments, le livre côtoie l’insoutenable. Dans les premier et second actes, le titre des chapitres, en latin, est celui de l’animal témoin. Nous croiserons toute une gente ailée, des insectes, des animaux domestiques, sauvages, nocturnes…. Au 3ème, les titres sont ceux des villes traversées ou celles qui sont importantes pour son histoire. Ces villes ont des consonances connues : Oran, Jerusalem, Thebes, Cairo… Il y a là une inversion car c’est un dialogue à deux voix, celle de Wahhch et celle du canis lupus lupus, ce loup devenu chien, qui l’a sauvé d’une mort certaine et de l’enfer. En effet, il va retrouver les témoins de sa prime enfance. Il y a un parallèle entre son sauvetage par le loup-chien et ce qui a déterminé le reste de sa vie. Dans ce livre, nous passons de la guerre de sécession au martyr de Sabra et Chatila, des réserves indiennes à la Palestine, au Liban. Il faudra à Wahhch Debch traverser les Etats-Unis pour découvrir ce qui le hante, pour fermer les vannes des souvenirs, des questions et, surtout, comprendre. Il y trouvera des êtres immondes et violents, mais également des personnages qui le feront avancer, qui le soutiendront physiquement et moralement. Wahhch Debch est parti à la recherche de son Anima. Il y a sûrement perdu une partie de son âme, mais il a trouvé la vérité. La route de cette vérité se termine à Animas, petit village au sud du Nouveau-Mexique pour mieux repartir vers d’autres territoires. A certains moments, je ne pouvais plus quitter ce livre et, à d’autres, un ressort me sortait de ma chaise longue tant il fallait que je marche pour digérer ce que je venais de lire. C’est vraiment une belle œuvre. « Le fleuve glissait dans son vêtement de khôl, la glace en plaques cadenassait sa puissance. Il était dans sa lenteur et nous dans sa fraîcheur » nous dit le goéland poète. Des phrases belles comme celle-ci, il y en a beaucoup dans ce livre que j’ai aimé car quelle écriture ! C’est un livre dur, quelque fois cruel mais jamais voyeur. J’avais aimé sa pièce de théâtre « Rêves » jouée, entre autres, par Coline. Dans ce livre, il y a toujours l’urgence, la violence, la réalité, le surréalisme, le fait de passer par des « voix off », mais multiplié par 100 et une telle force dans l’écriture. Oui vraiment un gros coup de cœur. Je ne suis pas certaine d’avoir réussi à vous parler convenablement de ce livre tant tout se bouscule en moi, mais je vous le recommande chaudement. Quelques extraits
« Nous sommes perdus, toi et moi, mais toi plus que moi. Laisse-moi prier pour toi puisque tu es sans cette dans ton silence. Laisse-moi prier pour toi puisqu’il y a longtemps, lorsque nous avons été enterrés vivants, je n’avais rien su dire ni rien su faire pour consoler es semblables. Eux sont morts et m’ont sauvé. J’ai survécu à l’hécatombe »
« Les humains sont seuls. Malgré la pluie, malgré les animaux, malgré les fleurs et les arbres et le ciel et malgré le feu. Les humains restent au seuil. Ils ont reçu la pure verticalité en présent, et pourtant ils vont, leur existence durant, courbés sous un invisible poids » selon un commentaire du chimpanzé amateur de coca light. « L’humain est un corridor étroit, il faut s’y engager pour espérer le rencontrer… L’humain et un corridor et tout humain pleure son ciel disparu. Un chien sai cela et c’est pour cela que son affection pour l’humain est infinie » propos philosophie d’un terrier Staffordshire belliqueux.
Par son projet, par sa tenue, par son accomplissement, ce roman-Minotaure repousse les bornes de la littérature. Anima est une bête, à la foi | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Wajdi Mouawad Mar 28 Aoû 2012 - 22:07 | |
| Il n'est pas facile de trouver les mots pour faire aimer un tel roman...mais j'espère que les Parfumés auront bien senti, à nos commentaires, que c'est peut-être un livre qui compte dans cette rentrée littéraire. | |
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| Sujet: Re: Wajdi Mouawad | |
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| | | | Wajdi Mouawad | |
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