La Havane (Cuba)

Maline a écrit:

Je viens de voir (Musée de l'Elysée à Lausanne, jusqu'au 24/08/2014) une exposition des photographies de Luc Chessex qui vécut de 1961 à 1975 à Cuba. Elles précèdent bien celles que tu nous présente ici, I.T.


© Luc Chessex, La Havane, 1963. Collection Musée de l’Elysée, Lausanne

Merci Maline, je vais voir sur le net s'il y a possibilité de voir ses oeuvres et ce qui est dit sur cet homme..   Amicalement

j'ai cherché des écrits sur ce photographe témoin de la Revolution à Cuba et j'ai trouvé un site Suisse interessant qui explique sa demarche, je dois dire que le cheminement de cet homme est empreint d'objectivité dont je partage les grandes lignes notamment en ce qui concerne l'approche des effets de la Revolution de ses débuts à nos jours, je met ici le lien :

sur Luc Chessex

Ma jeep willys 1948 avec Lazaro et Maykel dans ma rue à San Miguel del Padron banlieue de La Havane :

tu fumes là non ?  

une couleur bien gaie pour la Jeep !

j'ai remonté le fil : ta fille est très charmante, les deux bambins aussi et la fillette dans les bras de ta fille.

c'est sympa de nous montrer ses photos, merci !

Je dirai que tu nous montres plusieurs couleurs de Cuba.

la Santeria dans Esclave à Cuba Esteban en prle aussi un peu.

J'aurais préféré casser les oeufs aussi   

Bédoulène a écrit:

tu fumes là non ?  

une couleur bien gaie pour la Jeep !

oui, mon cigare préféré : un cohiba siglo VI, cubain bien sur   

zut j'ai fait édit, tu n'as pas tout lu

Le baryton Ulysses Aquino Guerra, Directeur de la compagnie "Opéra de la calle"



Ulysses est un artiste du chant lyrique célèbre au niveau internationnal puisqu’il a partagé la scène avec Montserrat Caballé, Placido Domingo, Victoria de los Angeles ou José Bross. Il est considéré comme un des plus importants lyriques de ces dix dernières années.
En 2006 il montait une troupe : « l’Opera de la calle », il trouva un lieu à La Havane pour se produire. Au lieu-dit « Le bois de La Havane » près du puente de hiero qui enjambe la rivière Almendares, Ulysses installa « le Cabildo », une salle de spectacle de qualité en plein air. L’endroit est splendide, en pleine nature luxuriante, il offrait un panel des racines de la culture musicale cubaine.
Servis par un personnel agréable, les clients pouvaient déguster des plats caraïbes à des prix abordables avant d’assister au spectacle. Mais voilà, l’Administration dame de vertu jalouse ne pouvait admettre ce succés, en Juillet 2012 brutalement, l’établissement était fermé, l’eau et l’électricité coupés, les clients évacués.
Motif invoqué : enrichissement personnel. Ulysses mettait pourtant dans l’affaire une bonne partie de l’argent de ses cachets de « cantante » à l’étranger. Ce que les Castro s’autorisent à eux-mêmes ils ne peuvent le concevoir pour d’autres. Ulysses refuse de quitter Cuba et lutte pour la liberté de la culture dans son pays.
L’état depuis est revenu pour partie sur son excés de zèle, le Cabildo reste fermé mais Ulysses Aquino est autorisé à produire l’Opéra de la calle à l’etranger, il devrait se produire à Paris, en Colombie, dans diverses villes européennes et des Etats Unis. L’affaire nourissait entre 130 à 200 personnes (chanteurs, musiciens,techniciens, serveurs, cuisiniers etc…), ils touchaient chacun l’équivalent de 4 fois le salaire moyen d’un cubain soit dans les 80 Euros par mois.
Moralité : à Cuba le négoce est « libéralisé » à condition de pouvoir tout juste en vivre et ne pas attirer l’attention des jaloux.

source
autre source

Bédoulène a écrit:

j'ai remonté le fil : ta fille est très charmante, les deux bambins aussi et la fillette dans les bras de ta fille.

c'est sympa de nous montrer ses photos, merci !

Je dirai que tu nous montres plusieurs couleurs de Cuba.

la Santeria dans Esclave à Cuba Esteban en prle aussi un peu.

J'aurais préféré casser les oeufs aussi   

Merci Bédoulene  

Remouleur dans une rue pas loin de chez moi, il existe plein de vieux metiers à Cuba (comme on ne jette les choses que quand elles ne peuvent plus servir : un principe dont on devrait bien se servir chez nous), ainsi on trouve des reparateurs de montres (relojeros), des personnes qui rajoutent du gaz dans les briquets jettables ou non (Fosforeros) etc..etc..

Les cubains sont des gens majoritairement simples, intelligents souvent, tres intelligents souvent, mais ils savent se rendre sympathiques, abordables, rendant service quelle que soit leur profession (à part bien sur les policiers et l'armée tenus à garder leurs distances avec les etrangers de peur de perdre leur boulot..), mais même avec une policière qui travaillait à l'immigration et que je devais voir à l'entrée et à la sortie de l'île tous les deux mois pour mon visa A2, j'etais arrivé à sympathiser avec elle (discretement pour ne pas lui nuire), je lui ramenais du parfum en cachette...  

le rémouleur, souvenir d'enfance, il passait une fois d'an dans l'impasse où j'habitais.

Bédoulène a écrit:

le rémouleur, souvenir d'enfance, il passait une fois d'an  dans l'impasse où j'habitais.

oui, beaucoup de vieux metiers toujours vivants à Cuba, on ne peut pas dire que cette île est figée dans le passé ce serait continuer à galvauder un cliché prisé par les touristes, non, disons qu'elle offre un melting pot de cultures qui permet à tous de s'y retrouver quelque soit leurs possibilité financières ou leur niveau social, cultures encadrées cependant mais dont la jeunesse arrive à se liberer tant bien que mal. La jeunesse a tendance à s'éloigner des modes de vie imposés par les nostalgiques de la révolution qui pour la plupart sont des personnes de plus de 60 ans. Personnellement j'espère que toutes les valeurs issues de la Révolution ne seront pas gommées définitivement, mais que se developpera une autre culture qui ne sera pas que capitaliste ou que totalitaire, je ne dirai pas "liberale" car de nos jours il faut se méfier de ces mots utilisés à toutes les sauces dans l'intéret des hommes politiques. 

Allez pour le plaisir, barde un petit texte!!! :

Hemingway.. ? Connais pas !!



Calle Aguilera, Santiago de Cuba, septième mojito plus loin…

La vieille radio diffuse « Cienfuegos tiene su guaguanco… » d’Ibrahim Ferrer.


Le gars quitte l’ombre de la bodega minable de Luis pour la lumière blanche de la calle.

---Mais qui c’est ce gars ? Murmure l’ivrogne.

---Deux mètres et un bicytaxi le frôle. Pas le temps d’entrevoir un visage que déjà la roue se trouve trois nids de poule plus loin. Son conducteur se déhanche à la Tati, limite comique si la présence de la grosse dame à l’arrière ne le conduisait à l’infarctus.
Les mojitos s’étaient succédé nerveux aujourd’hui et la portion de Ron avait augmenté dans les verres. Bouc blanc, moustache blanche le gars à la table de gauche avait un petit air de …
Oui, de qui au fait ???
Ramon avait voulu le charrier en s’essuyant la goutte qui pendait à son nez tout en évitant de se servir de ses mains imprégnées de jus de platanos. Il avait lancé à la cantonade : « Tu n’écris plus aujourd’hui Papy ?? »
Mais l’homme avait gardé la tête baissée dans son verre, sa guayabera toute neuve achetée au Duty free de l’aéroport ouvrant sur un collier indien.
---Mais à qui il ressemble ce gars là ???
Sers m’en un autre Luis !!! et n’oublies pas le citron vert…

Ibrahim Ferrer céda la place à Omara Portuondo qui entama : » Y tu que te has hecho… » Ruben est au piano….


---Il devait bien avoir dans les 70 ans ce gars là, grand et fort, cheveux blancs, genre vieux loup de mer…
---Mais bon sang, à qui me fait il penser ??? Allez Luis remets nous la mémoire en place, sers m’en un autre, gracias…

I.T.Nayrant a écrit:

Bédoulène a écrit:

le rémouleur, souvenir d'enfance, il passait une fois d'an  dans l'impasse où j'habitais.

oui, beaucoup de vieux metiers toujours vivants à Cuba, on ne peut pas dire que cette île est figée dans le passé ce serait continuer à galvauder un cliché prisé par les touristes, non, disons qu'elle offre un melting pot de cultures qui permet à tous de s'y retrouver quelque soit leurs possibilité financières ou leur niveau social, cultures encadrées cependant mais dont la jeunesse arrive à se liberer tant bien que mal. La jeunesse a tendance à s'éloigner des modes de vie imposés par les nostalgiques de la révolution qui pour la plupart sont des personnes de plus de 60 ans. Personnellement j'espère que toutes les valeurs issues de la Révolution ne seront pas gommées définitivement, mais que se developpera une autre culture qui ne sera pas que capitaliste ou que totalitaire, je ne dirai pas "liberale" car de nos jours il faut se méfier de ces mots utilisés à toutes les sauces dans l'intéret des hommes politiques. 

Allez pour le plaisir, barde un petit texte!!! :

Hemingway.. ? Connais pas !!



Calle Aguilera, Santiago de Cuba, septième mojito plus loin…

La vieille radio diffuse « Cienfuegos tiene su guaguanco… » d’Ibrahim Ferrer.


Le gars quitte l’ombre de la bodega minable de Luis pour la lumière blanche de la calle.

---Mais qui c’est ce gars ? Murmure l’ivrogne.

---Deux mètres et un bicytaxi le frôle. Pas le temps d’entrevoir un visage que déjà la roue se trouve trois nids de poule plus loin. Son conducteur se déhanche à la Tati, limite comique si la présence de la grosse dame à l’arrière ne le conduisait à l’infarctus.
Les mojitos s’étaient succédé nerveux aujourd’hui et la portion de Ron avait augmenté dans les verres. Bouc blanc, moustache blanche le gars à la table de gauche avait un petit air de …
Oui, de qui au fait ???
Ramon avait voulu le charrier en s’essuyant la goutte qui pendait à son nez tout en évitant de se servir de ses mains imprégnées de jus de platanos. Il avait lancé à la cantonade : « Tu n’écris plus aujourd’hui Papy ?? »
Mais l’homme avait gardé la tête baissée dans son verre, sa guayabera toute neuve achetée au Duty free de l’aéroport ouvrant sur un collier indien.
---Mais à qui il ressemble ce gars là ???
Sers m’en un autre Luis !!! et n’oublies pas le citron vert…

Ibrahim Ferrer céda la place à Omara Portuondo qui entama : » Y tu que te has hecho… » Ruben est au piano….


---Il devait bien avoir dans les 70 ans ce gars là, grand et fort, cheveux blancs, genre vieux loup de mer…
---Mais bon sang, à qui me fait il penser ??? Allez Luis remets nous la mémoire en place, sers m’en un autre, gracias…

je te suis là-dessus.

un de tes textes ?  oui bien ok mais es-tu aussi bon dans les commentaires de livres ?  à te lire, faut jouer le jeu du forum aussi !

bonjour, dès que j'ai réglé un probleme avec mon ordi je pose un commentaire sur un auteur ou un bouquin, vois tu vu que je suis lent en lecture et que je lis peu de livres à part les poètes cubains je ne puis être aussi productif que les membres de ce forum qui sont de grands lecteurs, je ne vis pas au même rythme, j'en suis désolé, mais je vous lis et decouvre des pistes de lectures. Y a t'il un problème à poser certains de mes petits textes ou poèmes sur ce fil..? Si c'est le cas je ne les partagerai plus je n'y ai mis que des textes concernant Cuba ou l'Afrique selon le cas (je suis perplexe...)suis je dans l'erreur..? Dois je continuer à ecrire sur Cuba ou la Tunisie...?   ......

tes fils sont très intéressants je me permets simplement (entre retraités   suis pas chef hein !) de t'inciter à participer davantage par des coms aux autres fils

amigo ! (tu vois j'apprends)