Musique et littérature

La couverture anglaise me plaît bien aussi, elle évoque un joli moment dans une de ces nouvelles.
Tu vas aimer je pense!

Nezumi a écrit:

La couverture anglaise me plaît bien aussi, elle évoque un joli moment dans une de ces nouvelles.

tu sais comment augmenter le 'suspense'

Nezumi a écrit:

Tu vas aimer je pense!

je le pense aussi.. tout comme toi, les romans ne m'ont pas fait le grand effet.. mais là, je le sens bien...

Oui, il y a pas mal d'avis mitigés sur le fil. Comme toi (je l'espère) et moi, ce recueil devrait réconcilier certains avec Ishiguro...

Alain Gerber, Insensiblement (Django)

Citation :

À la libération, les G.I. : ‘Where is Django ?’ Sa renommée a franchi l’Atlantique depuis belle lurette. Mais pas lui. À cause de la guerre. La paix revenue, invité par Duke Ellington en personne, il s’embarque enfin pour l’Amérique, terre natale de la musique qui l’a rendu célèbre : le jazz. Pourtant, au fond, que lui importe, à lui qui a grandi dans une roulotte, que le jazz ait vu le jour ici ou là ? Le jazz est partout. Ou plutôt : il est au bout de ses doigts. Le jazz est à lui, que ce soit à New York ou Paris. Ce qui, à sa connaissance, n’existe en revanche qu’à Paris, c’est la fille aux yeux noirs pour laquelle il a joué sans rien dire au Hot Feet, place de Clichy. Mais des yeux noirs peuvent-ils suffire à fixer un gitan ?

Nezumi a écrit:

Kazuo Ishiguro, Nocturnes, Cinq nouvelles de musique au crépuscule

sort le 01/03/10 aux éditions des Deux Terres

Citation :

Présentation de l'éditeur

Des piazzas italiennes aux collines de Malvern, d’un
appartement londonien à l’étage feutré d’un hôtel sélect de Hollywood,
ce cycle sublime de nouvelles explore l’amour, la musique et le temps
qui passe. Les personnages décrits sont des musiciens de rue, des stars
déchues et des rêveurs, chacun en quête intime, chacun dans un moment
de vérité. Comme le rythme de la musique qu’il évoque, imprégné de
thèmes obsédants, le quintette résonne de questions spirituelles et
éternelles : le combat humain pour s’éloigner du désenchantement, et
pour préserver intact le charme de la vie, même quand les relations
s’embourbent et que les espoirs de jeunesse s’émoussent.

Mon avis sur le fil de l'auteur.

Aïe Aïe Aïe! Ma résolution de ne plus acheter de livres va en prendre un coup. Trop tentant!

Marko a écrit:

Aïe Aïe Aïe! Ma résolution de ne plus acheter de livres va en prendre un coup. Trop tentant!

je suis en train de le lire.. et les deux premières nouvelles m'ont déjà conquises Nezumi a fait un commentaire ici

Ravie de l'apprendre!

Laisse-toi tenter Marko, tu peux exceptionnellement rompre tes voeux de non-achat pour ce recueil très réussi.

Nezumi a écrit:

Ravie de l'apprendre!

Laisse-toi tenter Marko, tu peux exceptionnellement rompre tes voeux de non-achat pour ce recueil très réussi.

Alors si tu m'y autorises!

Voilà! Et si jamais tu n'es pas convaincu par ce livre, tu n'auras qu'à te dire que ce n'était pas de ta faute mais (encore une fois) de ces satanés parfumés.

Joseph Colson, Le Blues des grands lacs


Pas autant pour la musique qui est dans le roman (bien qu'on en parle aussi), mais surtout à cause du style de l'écrivain qui a choisi de raconter ce roman comme une chanson de jazz

j'en parle ici

Dans Le chant de l'alouette nous suivons la vie de Thea qui va devenir cantatrice, et chanter entre autres Wagner. Et lire Willa Cather est vraiment un très grand plaisir.

Alain Gerber, Charlie

Citation :

Présentation de l'éditeur
C'est le roman d'une époque où la musique était le havre des déshérités, le roman d'un jazzman promis aux huées, puis touché par la grâce dans une ville ivre de blues. Qui se souvient que Charlie Parker brilla d'abord par ses couacs ? Que le fils à maman, tyrannique, paresseux et hâbleur, n'avait rien pour réussir ? Mal barré, Charlie, mais quand même assez inspiré pour voir le jour à Kansas City, où les Noirs sont mieux reçus qu'ailleurs ; le quartier des plaisirs accueillerait bientôt les aventuriers du swing, chassés des métropoles américaines par la Dépression. Malgré la crise, chaque nuit est une noce sans fin. C'est dans cette jubilation générale que le futur " Bird " prend son essor, dans l'ombre de Lester Young et de Count Basie : le saxophoniste a dix-huit ans quand il quitte sa ville pour mettre le monde à ses pieds.

parution en poche de ce beau livre.. un auteur que j'adore parce qu'il adore tellement les musiciens du jazz

kenavo a écrit:

Alain Gerber, Charlie

Citation :

Présentation de l'éditeur
C'est le roman d'une époque où la musique était le havre des déshérités, le roman d'un jazzman promis aux huées, puis touché par la grâce dans une ville ivre de blues. Qui se souvient que Charlie Parker brilla d'abord par ses couacs ? Que le fils à maman, tyrannique, paresseux et hâbleur, n'avait rien pour réussir ? Mal barré, Charlie, mais quand même assez inspiré pour voir le jour à Kansas City, où les Noirs sont mieux reçus qu'ailleurs ; le quartier des plaisirs accueillerait bientôt les aventuriers du swing, chassés des métropoles américaines par la Dépression. Malgré la crise, chaque nuit est une noce sans fin. C'est dans cette jubilation générale que le futur " Bird " prend son essor, dans l'ombre de Lester Young et de Count Basie : le saxophoniste a dix-huit ans quand il quitte sa ville pour mettre le monde à ses pieds.

parution en poche de ce beau livre.. un auteur que j'adore parce qu'il adore tellement les musiciens du jazz

Charlie Parker...
Merci Kenavo ! Voilà un livre qui me plairait bien ! oh,la,la encore un...

Noémie a écrit:

oh,la,la encore un...

et oui.. c'est la vie parfumée faut assumer

Il faudra que je vous parle un peu de Contrepoint d'Anna Enquist...