Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Roberto Rossellini

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Queenie
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyDim 1 Fév 2009 - 21:03

animal a écrit:
sur ce coup là c'est surtout merci Queenie et Bellonzo !

Merci de voir aussi bien "mes" films.

(Faudrait qu'on arrête avec les "merci", ça commence à faire sirupeux non ? Non)
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyLun 16 Fév 2009 - 15:57

Rome ville ouverte

plus dépouillé que les deux suivants, extrêmement sombre. c'est les hommes et les femmes pour tourner autour de la guerre et réciproquement. terriblement poignant dans son apparente simplicité ce film. Anna Magnani assure. c'est le détail, les expressions et les nuances pas toujours là où on les attend. surprenant. vu "d'ici"... pudique aussi.

les forces, les lâchetés, la méchanceté, un peu d'espoir, des enfants... une sorte d'engrenage profondément effrayant. c'est la deuxième guerre mondiale mais pas que. c'est là que ça fait encore plus mal.

dépouillé et sobre ça n'exclut encore une fois pas les belles images et le jeu des acteurs et actrices.

difficile de ne pas repenser au grain de sable de Luciano Bolis : clic (terrifiant).

encore une fois très impressionné, avec le sentiment qui se prolonge, et je ne le croyais pas forcément avant, que ça peut changer, que ça change, ça modifie le regard sur le cinéma... pas simple à tourner cette idée.
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyMar 17 Fév 2009 - 20:26

Animal bonjour enthousiaste bisous
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyJeu 6 Aoû 2009 - 12:30

Roberto Rossellini - Page 2 11736

La peur (Roberto Rossellini, 1954).
D'après une nouvelle de Zweig, ce drame bourgeois pourrait n'être qu'anodin. Le style de Rossellini, entre néo-réalisme et film noir, fait toute la différence avec la présence d'Ingrid Bergman, dans une de leurs dernières collaborations. A noter qu'il existe plusieurs fins dont une avec happy end
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyMar 20 Oct 2009 - 22:29

Le coffret parrainé par Télérama(sacré Télérama) est bien attrayant:Rossellini une encyclopédie historique avec notamment Descartes et Pascal. L'occasion de rappeler l'extraordinaire curisoité intellectuelle de cet homme,intelligence faite cinéma.J'y reviendrai car ça promet d'être passionnant.
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyDim 24 Oct 2010 - 20:54

Roberto Rossellini - Page 2 Genera10
Le Général Della Rovere

En 1944, à Milan, le petit escroc Bertone endosse, à la demande des Allemands, l'identité du général Della Rovere, héroïque patriote qui vient d'être tué, afin d'espionner les résistants. Il est aussitôt contacté par Bianchelli qui, torturé, meurt sans parler. Bertone, bouleversé, comprend alors son erreur et refuse de collaborer.

Ce film est un chat. Il multiplie les démonstration d'aisance séduisante... Vittorio De Sica en tête mais aussi l'aimable Colonel Müller (Hannes Messemer). Et cette image posée l'est comme un chat, posée mais mobile et sur le qui-vive. Magnétique malgré des décors à plat parfois voyants. De temps en temps ça bouge le plus naturellement du monde...

Et en suivant ce chat on découvre beaucoup de choses, un retour progressif vers les conditions d'une occupation de l'allié allemand avec ses peurs, ses drames mais aussi ses arrangements et ses profits, ses culpabilités. Le faire avec d'un homme qui a un fort penchant pour les femmes et le jeu qui fait comme si, qui fait avec... jusqu'à ce qu'il se retrouve coincé. Et cette descente teintée d'espoir est la suite de la découverte. la découverte du choix à travers l'exemple de ceux qui ont choisi, humblement, de résister et en paye le prix. Simple sans l'être, loin de là... les visages, les situations entrevues comme un décor qu'on ne veut pas voir... la sensation d'une fausse indifférence. Il n'y a comme pas d'insistance dramatique formelle exagérée.

Les doutes, faiblesses, lâcheté, espoirs... et histoire. c'est beau. et en plus ça tient sur un homme pas à l'aise qui mime de bout en bout sa grandeur et tout en se trouvant de plus en plus faible devant une responsabilité toujours plus grande.

Doucement impressionnant, un peu inquiétant aussi (le prix du film juste) et la durable sensation du mouvement... quelque chose d'à part. c'est du cinéma et un peu en dehors en même temps.

(et des belles femmes aussi).
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyMar 19 Avr 2011 - 22:12

Roberto Rossellini - Page 2 Deside10

La proie du désir (Desiderio, Roberto Rossellini/Marcello Pagliero, 1943/1946)
Commencé par Rossellini, interrompu par la guerre, repris par Pagliero en 46, le film appartient davantage au deuxième réalisateur. Un mélodrame qui atteint au moins 7 sur l'échelle de Richter du roman-photos. L'histoire d'une fille entretenue, condamnée à susciter le désir bestial des mâles. Mis en scène sans nuances, ce n'est pas du néo-réalisme, plutôt du vieillot-misérabilisme.
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyDim 23 Oct 2011 - 18:59

Roberto Rossellini - Page 2 80321312

Un pilote revient (Un pilota ritorna, 1942)
Le sujet du deuxième film de Rossellini est dû à un certain Vittorio Mussolini, fils de et, parmi les scénaristes, figure Michelangelo Antonioni. L'odyssée d'un pilote italien capturé par les britanniques au moment où la Grèce se bat contre les envahisseurs fascistes n'est pas le prétexte, stricto sensu, à une oeuvre de propagande. Sans être néo-réaliste, la mise en scène de Rossellini annonce déjà le style de Rome ville ouverte ou Paisa. C'est un film d'aventures, pas dénué de qualités, qui ne vole cependant pas très haut, contrairement à ce que son titre laisse penser.

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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyJeu 3 Nov 2011 - 10:45

Roberto Rossellini - Page 2 Amore10

L'amore (1948)
Un film en deux parties, hommage à l'art de la grande Magnani. Dans le premier segment, La voix humaine, adapté de Cocteau, l'actrice est seule au téléphone avec son amant qui l'abandonne. Un monologue, puisqu'on entend que ses paroles à elle, un tantinet longuet. Dans Le miracle, sur un scénario de Fellini, Anna Magnani est une bergère qui voit apparaître Saint Joseph. Nouveau monologue. Puis, lorsqu'elle se réveille, elle est enceinte et devient un objet de moquerie dans son petit village. Il fallait bien tout l'art de l'actrice pour donner un peu de lumière à ces deux histoires traitées avec une austérité sèche par Rossellini.
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyDim 4 Déc 2011 - 14:50

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Anno Uno (1974)

Le film se pose comme un retour au cinéma après une longue pause (je répète car je ne maitrise pas assez la carrière). On voit assez vite les limites des moyens engagés dans les reconstructions de bataille et un fond de rue qui est une toile peinte (ça reste impressionnant quand on y pense), un peu comme dans le général... Cependant ça ne dessert pas vraiment le film qui garde une avancée historique très schématique et même un "fond social vivant" aussi schématique. En effet ce qui a pu contribué à certains de ses précédents films est ici esquissé, principalement à travers la fin de la guerre et la "libération de l'Italie". La place est laissée à une histoire politique, l'histoire politique de la reconstruction de l'Italie à travers essentiellement l'engagement de De Gasperi leader démocrate chrétien qui cherche à tout prix à maintenir une unité anti-fasciste ce qui apparait plus simple, presque, avant la fin de la guerre.

Extrême sobriété dans le procédé bien que la capacité à filmer le déplacement dans les coins laisse songeur ainsi que quelques autres simplicités déconcertantes. C'est dans le fond qu'il faut s'accrocher, relativement peu aisé quand on ne connait ni les protagonistes ni l'histoire politique de l'Italie sortie de ses grandes lignes. On se souviendra au moins que dans les années 70 les revendications de la gauche et l'opposition à cette gauche reste une affaire compliquée et violente (me corriger si je me plante dans les chronologies). Tout est là : une opposition du nord et du sud, des communistes (surtout) aux autres partis, une monarchie compromise... le poids des alliés, mais alliés des uns comme des autres. Et les impératifs d'une reconstruction qui est vue ici sous l'angle d'une ruralité quasi antique.

Le film est concentré sur l'aspect politique, le peuple n'intervient pas autrement que sous forme de décor (c'est une façon de le dire), les protagonistes sont toujours en costume et discutent avec des paroles parfois de représentation mais jamais gratuites. C'est une des distances significatives du film, quoi qu'il fasse l'homme politique est dans sa sphère. Et les sphères des uns et des autres sont souvent en décalage avec la réalité des engagements... des uns et des autres finalement. Le film parle beaucoup de clarification des positions et il y a de nombreuses attentes de prises de positions fermes. Le film n'associe pas non plus les "masses" à une doctrine communiste, soviétisée ou non, pas plus qu'il ne l'assimile brutalement à une tradition trop figée. Derrière les séparations politique il reste une forme composite globale des gens, des italiens des villes et d'ailleurs.

Il y aurait certainement beaucoup à dire sur les intérieurs si on avait le savoir nécessaire à leur lecture, on se contente, et c'est déjà beaucoup, d'une vision forte d'un film politique significatif et mesuré. Il n'y a pas d'autre prise de position marquée que contre des dérives fascistes et la duplicité des positions et la manipulation de l'information. En ça et sans prétendre détenir une quelconque solution ou vérité absolue il se retrouve dans le personnage de De Gasperi qu'il montre.

Pas de grand spectacle mais monumentalement intéressant sur un sujet historique et dont l'actualité reste vive. De quoi réfléchir aussi à l'idée de démocratie chrétienne en politique, chose floue dans notre contrée aux moins pour les djeunz et demi-djeunz.

Et tout est justifié par les images du début et la visite dans le village d'agriculteurs (c'est incroyable d'ailleurs cet endroit).

Pas fini d'y réfléchir à celui là. Il explique quand même une ou plusieurs ruptures significatives sur la place d'une gauche révolutionnaire mais endoctrinée ou entre des pouvoirs et des individus, ainsi que la place de l'individu dans le pouvoir. Et on pourrait encore discuter d'autres aspects, c'est assez ahurissant.
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MessageSujet: Re: Roberto Rossellini   Roberto Rossellini - Page 2 EmptyLun 19 Déc 2011 - 19:20

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La machine à tuer les méchants (La macchina ammazzacattivi, 1952)
En 1948, Roberto Rossellini, joyeux drille dans la vie, dit-on, en a plus qu'assez de sa réputation de cinéaste néo-réaliste et s'octroie une petite récréation. Ce sera une farce burlesque, très inspiré de la commedia dell'arte, un conte moral qui illustre avec malice la lutte du bien contre le mal. Le cadre est un petit village de la côte amalfitaine où un photographe découvre qu'il a la possibilité de tuer les mauvaises gens en les photographiant. Mais après avoir liquidé un certain nombre de ses concitoyens, il s'aperçoit que c'est le diable en personne qui lui a donné ce pouvoir. Au final, dans un genre qui convenait plutôt à un Germi ou un Monicelli, La machine à tuer les méchants est une bonne surprise, dans le sens où Rossellini garde son esprit documentaire tout en s'amusant avec un tableau social où le passé fasciste de l'Italie est loin d'avoir disparu. Inachevé, le film fut terminé en 1952 par les assistants du réalisateur. Il a été restauré récemment. C'est la première et unique comédie de Rossellini.

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