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| Boukhobza Chochana [Israel] | |
| | Auteur | Message |
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mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Boukhobza Chochana [Israel] Jeu 14 Oct 2010 - 21:51 | |
| Chochana Boukhobza, née en 1959 à Tunis, est un écrivain israélien. Elle a étudié les mathématiques en Israël. Elle est l'auteur de plusieurs romans : le premier, Un été à Jérusalem, a reçu le Prix Méditerranée 1986 alors que le second, Le Cri, a été finaliste au Prix Fémina 1987. Le troisième jourDenoël- 412 pages - Citation :
- Elisheva, musicienne connue dans le monde entier, et Rachel, son élève violoncelliste, arrivent de New York pour un concert à Jérusalem, en 1990, un matin de khamsin.
Tandis que Rachel retrouve sa famille, ses amis et un amour perdu, Elisheva prépare une très secrète entreprise. À l'hôtel, elle rencontre Daniel, un chasseur de nazis, et sur l'esplanade du Temple, Carlos, qui travaille pour le Vatican. Survivante des camps, puisant sa force dans la musique et la colère, Elisheva a embarqué les deux hommes dans son aventure. Sur l'échiquier de Jérusalem, deux histoires se superposent, l'une errante, qui ressuscite les blessures de l'enfance et l'intrigue amoureuse, l'autre pleine de la promesse faite aux morts. Dans un roman où chaque personnage livre sa vérité, Chochana Boukhoza tisse sur trois jours une aventure haletante dont Jérusalem, avec ses parfums et sa lumière intense, est le centre.
Pourquoi choisi t-on un livre plutôt qu’un autre, pourquoi Ce livre, alors que je ne connais pas, au départ son auteur ? Son sujet, le mot de l’éditeur appelle à l’ouvrir, la jaquette, immédiatement, invite au voyage, en l’occurrence Jérusalem. Mais il y a la rencontre irremplaçable entre un auteur et son lecteur déjà conquis .Madame Boukhabza aura les mots pour faire de son livre un coup de cœur avant même de l’avoir lu. Le troisième jour, jour où tout se dénoue ; le troisième jour, celui où j’ai refermé mon livre, la tête encore à Jérusalem, Fauré et l’élégie pour violoncelle que je fredonne encore et encore, et tous ces personnages si présents, si vivants, si humains avec leurs blessures, leurs espérances. Je referme ce livre avec encore bien ancrée cette ambiance tendue tellement palpable qui règne à Jérusalem. "La vie, la mort dans ce pays sont en perpétuel contrepoids" p 352 Le troisième jour est superbement écrit ; le rythme des phrases y est soutenu, et le sera d’autant plus que le dénouement approche. La musique, bien que discrète dans son évocation formelle, est omniprésente dans l’écriture, et dans la structure même du roman. Les chapitres, au nombre de trois sont dénommés cantiques ; évocation à la fois musicale et sacrée. Trois jours, durant lesquels Rachel, Elishéva, Eytan, Daniel,Carlos, sont à Jérusalem pour y accomplir leur destin ; Quatre personnages unis par une même culture. Quatre personnages dont la vie est marquée, par les tourments de l’histoire. Chacun d’eux aura à cœur d’affronter ce qui les hante. Est-ce la solution ? Vont-ils trouver l’apaisement une fois accomplie leur " mission" ? Tous les personnages sont attachants, et en particulier Rachel et Elishéva. Elisheva, rescapée des camps, meurtrie, animée d’une vengeance destructrice, mais tellement compréhensible. Elle porte en elle, et sur elle les stigmates d’un passé lourd et obsédant. Rachel, d’une autre génération, jeune, dont le parcours est radicalement différent, mais elle aussi meurtrie, rejetée, tiraillée entre un amour de jeunesse, sa passion, sa culture et ses convictions. Tout se tient, tout s’enchaine. Tout est clair. Madame Boukhobza a réussi, dans sa présentation, à ne pas perdre le lecteur dans les méandres de la mémoire des personnages qui se mélangent intimement avec leur présent. J’y suis particulièrement sensible. Un livre très peu médiatisé, et pourtant, quel livre. J'ai eu le bonheur de rencontrer son auteur lors d'un salon littéraire; Elle a su me parler au coeur de son livre. Le lire a été un bonheur. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Boukhobza Chochana [Israel] Ven 15 Oct 2010 - 0:43 | |
| - mimi54 a écrit:
Le troisième jour
Un livre très peu médiatisé, et pourtant, quel livre. J'ai eu le bonheur de rencontrer son auteur lors d'un salon littéraire; Elle a su me parler au coeur de son livre. Le lire a été un bonheur.
C'st vrai qu'ilen été peu question parmi les critiques professionnelles... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Boukhobza Chochana [Israel] Ven 15 Oct 2010 - 14:32 | |
| Coup de coeur aussi pour Le Monde des Livres "Le Troisième Jour", de Chochana Boukhobza : le cantique des exilésLE MONDE DES LIVRES | 14.10.10 | Emilie GrangerayC'est un livre exceptionnel, écrit par une femme exceptionnelle. Une femme qui porte en elle deux mille ans d'Histoire et d'histoires. Née à Sfax (Tunisie) en 1959, Chochana Boukhobza a toujours su qu'elle allait écrire. Comme sa grand-mère montait des mailles, elle monterait des mots. Mais en 1963, c'est le premier exil : "On s'est entassé à Paris dans un deux-pièces à trois générations." Et le grand-père, talmudiste respecté, de pleurer sur sa terre originelle, le parfum du jasmin et les orangers en fleur.
En 1976, elle part pour Jérusalem, où sa famille la rejoint un an plus tard. Par paresse et parce qu'elle ne maîtrisait pas suffisamment l'hébreu, elle s'inscrit en maths-physique avant de rentrer en France téter le lait de la langue maternelle pour "arracher du silence et de l'obscurité" les mots qu'elle portait. Seulement voilà. On refuse de lui délivrer une carte de séjour. Pendant sept ans, elle va donc vivre comme une clandestine, avec, au ventre, "la peur des flics et de l'expulsion". Quelques jours après que le précieux papier lui est enfin délivré, elle passe chez Bernard Pivot. Son premier roman, Un été à Jérusalem (Balland, 1986, et "Points"), vient d'obtenir le prix Méditerranée.
Déjà, tout est en place. Tiraillée entre ici et ailleurs, elle rend hommage aux transfuges, avec leur "trajectoire en accent circonflexe" (Afrique du Nord/Paris/Jérusalem) et "leurs éternuements de nostalgie". Elle dit la nécessité de l'oubli comme celle de la mémoire, la plus solide des alliées. Parle de Jérusalem, de sa qualité de lumière et de silence, du vent qui s'y lève le soir et "vous gèle la peau brûlée par la chaleur de midi". De cette génération qui, et alors que la guerre entre de partout, a "accepté de limiter la notion de l'avenir à l'idée de demain". Autant de thèmes et de lieux qu'elle visite de livre en livre - voir notamment Pour l'amour du père et Sous les étoiles, dans lequel elle écrit : "Seul le texte vaut qu'on lui livre bataille. Et pas seulement pour les mots qu'il dit, mais pour ceux qu'il nous cache, pour ceux qui ont disparu, aspirés entre les espaces des lettres." Ensuite, elle s'est, selon ses propres mots, assagie. A eu cinq enfants. Signé un très beau documentaire, Un billet aller-retour, et écrit un scénario pour Serge Lalou, réalisateur, entre autres, d'Il était une fois des Juifs arabes.
La colère et ses satellites
Aujourd'hui, il y a Le Troisième Jour. Ou l'histoire d'Elisheva, musicienne reconnue, et de Rachel, son élève violoncelliste, qui arrivent de New York pour donner un concert à Jérusalem. Tandis que Rachel retrouve sa famille et un amour perdu, Elisheva prépare une très secrète entreprise. Avec le concours de Daniel, chasseur de nazis, et de Carlos, elle entend bien tuer de ses mains le bourreau qui a exterminé toute sa famille. Mais résumer ainsi ce roman serait à peine satisfaisant pour un pitch télé. Polyphonique et polysémique, Le Troisième Jour est un concerto remarquablement mené par deux femmes : l'une, Elisheva, ashkénaze, qui est encore "là-bas", dans le cri des mourantes "que la musique ne pouvait pas couvrir" ; l'autre, Rachel, aînée d'une famille séfarade, qui a bafoué l'autorité de son père pour vivre sa passion pour le violoncelle. Alors, accompagnée de Bach, de Schubert et de Fauré, Chochana Boukhobza compose le plus beau des cantiques : celui des exilés. Fait entendre le désespoir amoureux et les trahisons, l'incompréhension et le silence, la colère et ses satellites : le désir et la rancoeur.
Le Troisième Jour se penche aussi sur le statut de la femme : "Je me suis battue pour que l'égalité entre hommes et femmes existe à la maison - raison pour laquelle je me bats aujourd'hui contre le tchador. Je viens d'un pays où les femmes se couvraient la tête : je sais de quoi je parle." De sa voix profonde, elle fait resurgir du passé sa grand-mère, assise par terre dans sa cuisine. Telle Shéhérazade, elle raconte tous ceux qu'elle a filmés pour recueillir leurs témoignages avant qu'ils ne disparaissent avec eux. Quand on lui fait remarquer qu'elle parle des autres plus que d'elle-même, elle renvoie, dans un doux sourire : "Mais quand je parle d'eux, je parle de moi. Et puis, sinon, qui se souviendra ? C'est sur cette matière-là que je travaille. J'aime bien les fins de monde, c'est ce que me racontent Tchekhov ou Dostoïevski."
De même que, depuis deux mille ans et Rabbi Akiba, des hommes ont voué leur existence à tailler les mots, à gorger de sens des lettres, à établir des connexions entre les phrases, de même Chochana Boukhobza bâtit des ponts entre les pays et les langues. Elle tisse des liens entre les générations avec, comme dans le Talmud, des blancs que nous pouvons remplir. Et l'on a envie, à peine l'a-t-on quittée, de la rattraper pour lui dire merci : pour ses livres et ses histoires, les siennes et celles des autres qu'inlassablement elle récolte et raconte si bien.source | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Boukhobza Chochana [Israel] Ven 15 Oct 2010 - 15:04 | |
| Merci Kenavo, je savais bien que j'avais oublié d'acheter quelque chose ce matin; c'est réparé!! | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Boukhobza Chochana [Israel] Mar 4 Jan 2011 - 20:29 | |
| Sous les étoiles
édition du Seuil( 2002) - Citation :
- Par testament, le richissime et mystérieux Maurice Chauvet a contraint ses enfants à résoudre une énigme, faute de quoi sa fortune leur échapperait. A ses yeux, Patrick et Nicolas, ses fils, sont des ratés. Quant à Adrienne, jeune peintre de talent, sa vie tumultueuse l'a éloignée de son père.
Après la mort du magnat, pourquoi Adrienne décide t-elle soudain de relever le défi alors que l'argent ne l'intéresse pas ? De Paris à Jérusalem et New York, guidée par un archéologue israélien, un cabaliste de Brooklyn, un jeune astronome et Michel Fuks, un romancier qu'elle a jadis aimé, Adrienne se lance dans une quête dont elle ignore le sens. Sans cesse le texte de l'énigme s'interpose entre elle et Chauvet, lui interdisant de connaître la paix qu'elle a si longtemps fuie et l'espoir d'elle ne sait quelle rédemption. Car la cruauté et l'amour des pères sont des secrets que leurs enfants ne peuvent percer sans mettre en cause leurs propres rêves. Pour Adrienne et ses frères, la liberté peut-elle naître du partage de la souffrance, de la reconnaissance et de la tendresse que recherchait le solitaire Maurice Chauvet ? Peut-être la réponse se niche-t-elle sous les étoiles, au cœur même de l'énigme.
Livre voyageur, qui n’a pas emprunté la route des étoiles pour arriver jusqu’à moi, mais celles de l’amitié –et j’insiste sur le pluriel puisque qu’il en porte deux fois la marque ; d’une part de la personne qui m’en a fait cadeau, et je l’en remercie vivement, et de son auteur, d’autre part très attentive à l’accueil que l’on réserve à son œuvre. Sous les étoiles, est l’avant dernier opus de Chochana Boukhobza découverte à l’occasion du troisième jour, paru récemment. Radicalement différent, également, car plus mystique, plus ésotérique, j’ai un peu plus de mal à mettre en mots un avis de lecture, tant ma culture du fait religieux en général me fait défaut. Et, de fait, j’ai certainement mal compris, ou du moins mal perçu un certain nombre de choses. Néanmoins, cela ne m’a pas empêchée d’en apprécier la lecture, et pour de multiples raisons. La structure même du roman est agréable à appréhender :4 parties clairement identifiées, introduites par une citations de nos poètes ou des textes bibliques, une invitation au voyage à elles seules, précédées et suivies d’un prologue prometteur, et d’un épilogue qui pose la touche finale qui change tout et sans qui il manquerait un petit quelque chose. Un livre structuré comme j’aime, c'est-à-dire avec logique, clarté ; j’oserais dire « scientifiquement » L’écriture et le style me plaisent ; les mots sont choisis avec soin, les descriptions sont fines. « New-York était la chair vivante que tous les mots, les photos, les commentaires ne feraient que déformer. »L’intrigue, puisque c’est l’objet de ce roman, est bien menée. Le voyage auquel Chochana Boukhobza nous invite est à la fois dans le réel, en passant par Paris, New-York, et Jérusalem, mais aussi intérieur, avec le cheminement intime qu’Adrienne entreprend d’accomplir en tentant de résoudre l’énigme qui se pose à elle et ses deux frères, mais aussi, et surtout avec les échanges entre un vieux Rabbi et son petit fils. Le second, astronome, voit dans le ciel des étoiles, des constellations, et le premier y voit tout autre chose. Et c’est avec c’est autre chose que j’ai le plus de mal. Nous retrouvons cette dualité, entre Adrienne et ses frères, Entre le modernisme d’un observatoire de Manhattan, et le côté moyenâgeux une cour de Brooklyn où officie le vieux Rabbi. Au cours de ma lecture, j’ai été frappée par la récurrence du chiffre 3 L'action se déroule dans 3 villes : 3 personnes pour bâtir l'énigme: Chauvet, l'archéologue, le Rabbi ; 3 personnes liées par cette énigme (dans la recherche) Adrienne, L'astrologue, et Michel ; une fratrie de 3 personnes ; les 3 diamants……..et 3 jours pour le lire (comme le troisième jour, d’ailleurs) Est-ce un hasard, ou bien ………j’ai cherché une explication, sans succès… Adrienne parviendra t-elle à relever le défi et récupérer l’héritage laissé par son père ? Que gagnera t-elle au fond, de ce périple ? Même si à un moment donné j’ai pu me douter, ça n’est vraiment qu’à la fin que les fils se dénouent. Et c’est tout ce qui fait le sel de ce livre : c’est qu’une fois le prologue lu, une seule option m’est offerte : aller au bout, pour savoir. « Ton travail m’inspire du regret, pas du mépris. Car cent mille hommes peuvent prendre ta place devant ta lunette du télescope, mais dix à peine te valent pour étudier le Talmud ou la Cabale » | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Boukhobza Chochana [Israel] Jeu 2 Fév 2012 - 14:19 | |
| Le troisième jour Je ne suis pas entrée une minute dans ce livre. Les dialogues sont interminables et artificiels. J’ai trouvé l’histoire sentimentale plate , vue et revue, faussement exalté. Les personnages m’ont énervée, ils ne pleurent pas mais sanglotent, s’évanouissent à la moindre émotion, font dans leur immaturité leur propre malheur. Des personnages secondaires apparaissent miraculeusement pour livrer des messages définitifs sur la vie.. tout cela masque l’élément crucial du livre , la vengeance, après plus d cinquante ans, d’une survivante vis-à-vis de son bourreau. J’ai été vraiment déçue, je me suis ennuyée.
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| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Boukhobza Chochana [Israel] Sam 11 Fév 2012 - 21:28 | |
| FureurDenoël, janvier 2012 407 pages 4ème de couverture - Citation :
- Ils s'appellent Jacques, Alexis, Fanny, Stéphane, Francis... Malgré leur grand âge, ils aiment rire, boire et danser. Chaque semaine, dans un café parisien, ils se retrouvent pour évoquer les années noires de la guerre. Tous ont pris les armes dans le maquis, tous ont résisté très jeunes et dès la première heure. Tous sauf Saintonges, le sulfureux Saintonges, dont les secrets, en remontant au grand jour, vont libérer leur puissance néfaste.
La mort de Francis Delorme met le feu aux poudres. Son petit-fils doute qu'elle soit accidentelle. Il demande une enquête discrète à un ami d'enfance qui va, sans le vouloir, déchaîner des forces obscures. Un fil souterrain relie la Seconde Guerre mondiale aux événements contemporains. Comme en 1943, quelques individus ont le pouvoir de détruire ou de sauver l'humanité. Et comme aux heures les plus sombres, ceux qui s'engagent dans un combat désespéré rencontrent l'amour sur leur chemin. De la Résistance au péril nucléaire, Chochana Boukhobza puise dans des sources historiques la matière de son roman. Autour de la mémoire perdue et de sa résurgence, autour d'une fureur qui ne s'apaise jamais, une œuvre haletante et traversée par le souffle de l'Histoire.
Je savais ce livre en gestation, je savais avec quel acharnement son auteur y travaillait ; je savais qu’elle y mettait tout son cœur et qu’elle ne ménageait pas sa peine à consulter les archives ici et là… Je l’attendais donc, ce livre, avec une certaine frénésie. J’avais été transportée par le troisième jour, l’ouvrage avec lequel j’ai fait sa connaissance, dans tous les sens du terme. J’avais aimé, un peu moins, mais aimé tout de même sous les étoiles. Fureur, ne pouvait pas, ne pas me plaire. Le sujet m’attirait, l’écriture de Chochana Boukhobza est agréable à lire, sa manière d’organiser les choses me convient. Je ne pouvais pas passer à côté de fureur. Impossible… et pourtant… J’ai terminé l’ouvrage sur une déception, d’abord sur une fin qui pour moi n’a aucun sens, une fin qui me laisse seule devant mon livre, pleine d’interrogations, de questions sans réponses. Si les sujets abordés sont tous, individuellement intéressants, voir passionnants, ils manquent de liant, de développement Il y a trop de choses .Et j'ai très mal compris l’association de tout cela. L’évocation du groupe de résistants de la montagne noire, du groupe Manouchian m’a réellement interpellée. J’ai eu la chance de chanter l’Affiche rouge, mis en musique par Léo Ferré. Alors c’est dire que cela me parle. Mais c’est trop peu abordé Quel rapport entre les résistants de la montagne noire, et Fukushima ? Mettre en lumière un groupe de vieux amis liés entre eux par leur combat contre l’ennemi était un bon départ. Ils sont attachant ces papys encore plein d’énergie. Mais tout de même, 2 grands-pères de 85 ans ou plus qui partent seuls en Iran…cela me laisse un peu perplexe. Connaissant assez bien le 3ème voir le 4ème âge, cela me parait pour le moins improbable. J’ai assez mal saisi le but de ce voyage. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur ce qui est arrivé à Francis, cette affaire occupe une bonne part du livre, entretien un certain suspense. On lit, on attend, on espère ; mais rien ne vient Saintonges ? Qu’en est-il du mystère Saintonges ?On ne sait rien. Tout cela fait de l’ouvrage une histoire non aboutie, et me laisse sur une grosse faim non assouvie. | |
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