Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 David Lynch

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Marko
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyDim 1 Nov 2009 - 11:54

Ezechielle a écrit:
Je me souviens que j'ai aussi vu Twin Peaks que j'ai trouvé absolument... chi***, bref, ennuyant.

Aucun rythme, une ambiance pseudo-onirique, quelques scène monstrueusement longues (la fête au bar où ça danse 500.000 ans pour en arriver à... rien) et une fin que je n'ai même pas eu le courrage de regarder (je me suis arrêté 20 minutes avant). Non, franchement, si vous voulez passer un bon moment, je ne le vous conseille pas. nonnon

La série a peut être un peu vieilli et Lynch n'en a réalisé que quelques épisodes (dont le pilote). Mais c'est bien dans son esprit. Un décalage légèrement surréaliste et l'intrusion de la pensée magique et du rêve dans le récit. C'était avant ses grands films Lost Highway, Mulholland Drive, Inland Empire... Le film "Twin Peaks, fire walk with me" était déjà du pur Lynch en plus light. La série télé a quand même apporté un ton complètement nouveau et je trouve dommage que le public ait décroché après la résolution du meurtre car la suite devenait franchement plus étrange... Il a voulu faire pareil avec Mulholland Drive mais les producteurs n'ont pas suivi. Dommage mais ça nous a valu un grand film!
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kenavo
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyVen 27 Nov 2009 - 14:17

Grande expo des ses images à Brühl en Allemagne, j'en parle ici

oiseaux - David Lynch - Page 9 Aaaa16
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darkanny
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyVen 27 Nov 2009 - 15:42

J'irais bien , mais c'est Brühl en Rhénanie ou dans le Bade Wurtemberg ?
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kenavo
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyVen 27 Nov 2009 - 16:07

darkanny a écrit:
J'irais bien , mais c'est Brühl en Rhénanie ou dans le Bade Wurtemberg ?
en Rhénanie (pour dire le tout: la Rhénanie-du-Nord-Westphalie Very Happy )
lien vers le musée: ici
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darkanny
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyVen 27 Nov 2009 - 16:17

ah flûte , j'aurais préféré l'autre , c'est plus proche

merci miss
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Queenie
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MessageSujet: Blue Velvet.   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptySam 12 Déc 2009 - 17:52

Blue Velvet.
oiseaux - David Lynch - Page 9 69198910

Jeffrey trouve une oreille dans la nature, il prévient la police. Mais l'histoire de cette oreille, d'où elle peut venir l'intrigue. Du coup il fait potepote avec la fille de l'inspecteur chargé de l'enquête, Sandy, et l'entraîne avec lui dans leur propre enquête, qui les mène dans l'univers étrange et mystérieux de Dorothy Vallens, une chanteuse de cabaret chantant un titre envoûtant Blue Velvet.


J'ai encore une fois beaucoup aimé ce Lynch. ça mélange les trucs tout proprets, lisses, qui dissimulent du malsain, du glauque, et du bizarre.

On hésite entre rêve et réalité. Entre fantasme et cauchemar.

Un peu de sadomaso, et beaucoup de pulsions qui se réveillent, de troubles...

C'est barré, mais compréhensible, avec cette impression d'être dans un univers où tout pourrait se passer, où tout attend l'occasion de péter.

Et on se méfie de tout le monde, la violence est rude, dans les mots et les attitudes, chacun corrompt l'autre à sa façon. Ils se trahissent et se manipulent.
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Steven
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptySam 12 Déc 2009 - 18:36

L'acteur qui joue Jeffrey est parfait dans ce rôle. La découverte de l'oreille coupée, sa quête pour retrouver sa propriétaire. Et Dorothy et sa chanson entêtante "Blue Velvet" !
C'est vrai beaucoup de thèmes "classiques" de Lynch sont présents dans ce film onirique ou très réaliste, c'est selon le point de vue que l'on adopte !

Queenie m'a donné envie, là, très envie de le revoir.
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyMar 18 Mai 2010 - 11:08

Blue Velvet, chanson
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyMar 18 Mai 2010 - 13:42

Queenie a écrit:
Blue Velvet, chanson

C'est toujours super beau...
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyVen 8 Oct 2010 - 10:19

itv vidéo de David Lynch, sur le site de Télérama

Et donc, la bonne nouvelle : rétrospective Lynch du 13 au 31 octobre 2010 à la cinémathèque française, Paris.

Et le titre Only the lonely, Roy Orbison
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Marko
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyVen 8 Oct 2010 - 16:35

Queenie a écrit:
itv vidéo de David Lynch, sur le site de Télérama

Et donc, la bonne nouvelle : rétrospective Lynch du 13 au 31 octobre 2010 à la cinémathèque française, Paris.

Et le titre Only the lonely, Roy Orbison

Zut j'ai vraiment tout vu maintenant et pas de petit inédit de derrière les fagots en perspective! J'aime bien sur ses vidéos quand il fait ce geste avec ses doigts pour suggérer ce qui est de l'ordre de l'intuition. C'est vrai que c'est un grand nostalgique de l'Amérique des années 50. ça se ressent dans chacun de ses plans (et le design du mobilier qu'il crée souvent lui-même).
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyJeu 21 Oct 2010 - 22:15

Dune (1984)

Voilà un film de David Lynch dont on n'a pas encore parlé sur ce fil!

Je ne suis pas spécialement fan de ce cinéaste dans la mesure où j'ai détesté l'adaptation cinéma de Twin Peaks (je n'ai pas vu la série) et apprécié (sans devenir "mordu") Ereaserhead de la même manière qu'une œuvre d'art éminente et novatrice à la quelle je trouve pourtant pas mal de défauts, le principal étant bien entendu qu'on ne comprend tout simplement rien à l'histoire (genre de chose qui, personnellement, me gêne fortement). En revanche, j'avais beaucoup apprécié les ambiances sonores et graphiques quasi "matérielles" et "tactiles" du film. Parce qu'il parvient à dégager cette même ambiance particulière aux films de Lynch sans en avoir le principal défaut (l'opacité scénaristique) Dune est le film que j'ai le plus apprécié de ce cinéaste jusqu'à maintenant (mais bon, trois films, c'est pas grand-chose en même temps…).

Synopsis: Leto Atréide, devenu récemment maître de la planète Dune, quitte sa planète avec son fils afin d'y régner. La planète Dune est d'une importance capitale à cause de l'épice, une substance permettant aux vaisseaux de voyager d'un point à l'autre de la galaxie sans se mouvoir en "repliant l'espace". Centrale pour le fonctionnement de l'empire, du commerce et de l'armée, l'épice est un enjeux stratégique de premier ordre sur lequel l'Empereur Shaddam IV espère exercer son contrôle. Pour ce faire, il intrigue avec le duc Harkonnen, ennemi juré des Atréides pour s'emparer de Dune et éliminer le duc Leto, devenu gênant pour la politique impériale. D'autre part, le peuple Fremen, habitant Dune, attend la venue d'un "élu" sensé délivrer leur planète du joug étranger…

Difficile de ne pas voir dans le scénario de Dune une référence au Moyen-Orient, région riche en pétrole, sujette à de nombreux conflits, dont le paysage se compose essentiellement de sable. Cette impression est renforcée lorsque les Fremen, habitants de Dune, font référence au "Jihad" définie comme une "guerre saint libératrice". Plus complexe que les intrigues politiques de Star Wars, le scénario fait preuve d'une grande profondeur… peut-être même un peu trop grande. Il faut bien voir trois fois le films pour en comprendre toutes les subtilités: certains termes à la référence floue, certains personnage au rôle mal défini; on le comprend tout de suite, il s'agit d'une adaptation, et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit de la saga de science-fiction éponyme de Frank Herbert, parmi les plus célèbres. La difficulté, comme pour toute adaptation, est donc de conserver la richesse du livre tout en rendant son contenu accessible et digeste pour un film. Il faut avouer que, malgré tout, Lynch ne s'en sort pas trop mal, même si, comme je l'ai dit, certains passages sont un peu confus et demande quelques visionnages supplémentaires pour être bien compris. Il faut aussi noter un raccourci assez grossier vers la fin du film, sensé résumer la totalité des évènements survenus en deux ans qui gâche une narration globalement assez minutieuse et passe aux oubliettes certaines relations essentielles (entre Paul et sa sœur, Alia, et sa fiancée, Chani).
Comme dans tout film de science-fiction, on est en droit à s'attendre à une certaine dose d'effets spéciaux. Il faut bien admettre que le film est très en retard, même pour l'époque. La trilogie originale de Star Wars, pourtant plus vieille, est bien plus agréable à regarder sur ce point… Cependant, pour les amateurs de vieux effets-spéciaux et de vieux films tout court (dont je fais partie), le film est tout à fait correct (il ne faut pas exagérer, on ne voit pas les fils tenir les vaisseaux spatiaux). En revanche, cela manque un peu de pêche. J'ai toutefois adoré le décors de la planète des Harkonnens et le désert, tout simplement sublime (c'est surtout lui qui, d'ailleurs, faisait le plus apparaître la "patte" de David Lynch).
Les musiques sont, quant à elles, assez inégales. Le thème principal tombe vite à plat tant il est convenu et les introductions de guitare "rock" ne collent pas assez avec l'ambiance générale du film. En revanche, les effets sonores sont assez jouissifs (surtout pour les amateurs de vieux films) et les thèmes plus "atmosphériques" nous plongent vraiment dans le film.

Dune est donc un film que j'ai beaucoup apprécié et que je regarderai probablement encore avec autant de plaisir. Un remake est prévu pour 2012, je ne fonde pas beaucoup d'espoirs dessus, mais je suis tout de même curieux de voir ce que ça va donner.
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyJeu 21 Oct 2010 - 23:00

Ezechielle a écrit:
Ereaserhead de la même manière qu'une œuvre d'art éminente et novatrice à la quelle je trouve pourtant pas mal de défauts, le principal étant bien entendu qu'on ne comprend tout simplement rien à l'histoire (genre de chose qui, personnellement, me gêne fortement). En revanche, j'avais beaucoup apprécié les ambiances sonores et graphiques quasi "matérielles" et "tactiles" du film. Parce qu'il parvient à dégager cette même ambiance particulière aux films de Lynch sans en avoir le principal défaut (l'opacité scénaristique)

On pourra reparler d'Eraserhead mais l'étrangeté des films de Lynch et leur mystère fait partie intégrante de leur beauté. Comment rendre compte de nos pulsions et de nos fantasmes sans passer par le mensonge de la narration conventionnelle qui reste bien souvent en surface des choses (comme ce que le patient raconte sur le divan du psychanalyste qui n'est pas l'essentiel le plus souvent et ne trahit que la façon dont il se crée ses propres illusions autour de la réalité et se débat avec elles)? Il choisit de nous immerger dans des espaces mentaux où on peut expérimenter à la manière d'un rêve ou d'un cauchemar ce qu'il y a de plus archaïque dans notre perception du monde. Il sculpte de façon très organique la matière mentale comme si on ouvrait les portes du théâtre de l'inconscient et qu'on y découvrait toutes nos peurs viscérales (comme les surréalistes dont il fait partie). Et ce qui est merveilleux c'est qu'il ne se contente pas de balancer des fantasmes anarchiques sans queue ni tête (même s'ils le semblent a priori). Tout est construit de manière très rigoureuse pour raconter des histoires très simples en réalité en tant que telles (c'est en général un sentiment qu'il explore, ou une hantise bien précise) mais dont la complexité vient de la façon dont l'inconscient en réorganise le réel et le transfigure. Cela devient un réseau labyrinthique de signifiants, de métaphores, qu'on peut s'amuser à décrypter (ou non). J'ai un peu plus développé cette idée au-dessus à propos d'Inland Empire. Le talent de Lynch est de parvenir à rendre lisibles ses fictions à différents niveaux. On peut se laisser flotter et laisser notre intuition reconstruire l'histoire, la ressentir avant même de la comprendre. Ou on peut jouer au détective et associer les métaphores entre elles. A l'arrivée on peut parfaitement rétablir le sens de chacune de ces histoires (celle de Mulholland Drive est maintenant clairement explicitée, il y a même un documentaire qui le décrypte). Avec des variantes possibles autour de la même idée de fond. Car il laisse toujours une ouverture ou quelques fausses pistes... En gros on peut accepter le tour de magie ou avoir envie d'en connaître les trucages (ils existent toujours) au risque d'en tuer une part de la poésie. Un mystère ne l'est plus à partir du moment où l'énigme est résolue. C'est ce qui fait qu'on revoit rarement une intrigue policière dont on connait le dénouement. Alors que les films abstraits restent des objets dont a du mal à faire le tour. Et tant mieux, non?


Pour Dune, c'est un film de commande que Lynch n'a pas pu construire comme il le voulait. Il y a quelques empreintes de son univers mais c'est un film bancal et pas très abouti. On peut rêver mieux pour le roman d'Herbert.
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyJeu 21 Oct 2010 - 23:32

Mais justement, l' "opacité" des films de Lynch m'empêche de les apprécier, je n'aime pas la poésie pour la même raison: une suite de mots a priori sans queue ni tête, au sens parfois tellement caché qu'il demanderait des années d'études pour être compris et un "contact" immédiat qui devrait se manifester mais qui ne me vient jamais. Du coup, je suis totalement hermétique à ce genre... le surréalisme picturale laisse place à une certaine esthétique visuelle que j'apprécie mieux, c'est d'ailleurs précisément parce qu'Ereaserhead garde ce côté graphique que j'ai malgré tout aimé le film. L'ambiance hypnotique du film m'a d'ailleurs touché, en revanche, dans Twin Peaks, je n'ai pas du tout aimé...

Autant j'apprécie la finesse et les sens cachés en littérature romanesque et en philosophie, autant je dois un être un gros lourdeau en poésie et en cinéma parce que là, les mêmes procédés ne me touchent absolument pas de la même façon... probablement parce que mon attente vis-à-vis d'un film, que je vois d'avantage comme une détente, est tout à fait différente. Quant à la poésie... je ne me l'explique pas, mais je déteste ça, tout simplement...

Maintenant, pour en revenir à Dune, je ne suis pas étonné de ce que tu dis. C'est probablement parce que Lynch n'a pas eu l'occasion de le tourner comme il le désirait qu'il me semble plus regardable (je pensais que c'était le fait d'adapter un livre qui lui posait une contrainte salvatrice...). Certes ce film n'est pas "génial", il n'a d'ailleurs pas atteint le statut archi-culte de Star Wars, Star Trek et autres Alien, mais il compense par son charme (très probablement la patte de Lynch!), et j'aime beaucoup les histoires se déroulant dans le désert (que j'aurais aimé voir un peu plus d'ailleurs), ce dernier à d'ailleurs le même aspect graphique et rugueux qu'Ereaserhead. En bref, je crois que le style de Lynch est assez bien canalisé dans Dune, mais le film aurait du être beaucoup plus long tant l'univers dont il s'inspire est riche!
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MessageSujet: Re: David Lynch   oiseaux - David Lynch - Page 9 EmptyVen 22 Oct 2010 - 0:41

Ezechielle a écrit:
Autant j'apprécie la finesse et les sens cachés en littérature romanesque et en philosophie, autant je dois un être un gros lourdeau en poésie et en cinéma parce que là, les mêmes procédés ne me touchent absolument pas de la même façon... probablement parce que mon attente vis-à-vis d'un film, que je vois d'avantage comme une détente, est tout à fait différente. Quant à la poésie... je ne me l'explique pas, mais je déteste ça, tout simplement...

Peut-être que la poésie et ce type de cinéma abstrait se rapprochent finalement de la musique (classique en tout cas). Il y a un langage très codifié à la base, plus ou moins complexe, mais le résultat s'adresse directement aux sens, aux émotions, à l'intuition, avant l'intellect alors qu'ils semblent donner l'illusion du contraire. Ce sont des associations de mots, de sons, d'images qui créent leur propre musique, leur propre sens, leur propre récit. Mais il y a quand même un agencement et un discours qui les sous-tend, une réflexion. Si on les perçoit et qu'on peut les décrypter c'est encore mieux mais ça n'est pas indispensable. Je comprends qu'on puisse ne pas y être sensible. Certains sont hermétiques à la musique, c'est comme ça.
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