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| Asghar Farhadi | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Asghar Farhadi Dim 13 Sep 2009 - 20:45 | |
| Scénariste et réalisateur iranien. Après des études de cinéma, quelques courts métrages, des scénarios et des réalisations de séries télévisées, il connaît la reconnaissance et le succès avec son deuxième film : La belle ville. - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)
2003: Danse dans la poussière 2004: La belle ville Pages 3, 4 2006: Chaharshanbe Suri (Hugo d'or au Festival international du film de Chicago) Pages 3, 4 2009: À propos d'Elly (Ours d'argent du meilleur réalisateur à la Berlinale) Pages 1, 3, 4 2011: Une Séparation (Ours d'or et les Prix d'interprétation féminine et masculine pour l'ensemble de la distribution à la Berlinale) Pages 1, 2, 32013 : Le passé Pages 4, 5 - Citation :
- mise à jour le 25/05/2013 à la page 5
- Citation :
- Un groupe d'amis étudiants passe des vacances dans une vaste demeure au bord de la mer Caspienne. Sepideh, qui s'est occupée de l'organisation, a décidé d'inviter Elly, en espérant que celle-ci ne soit pas indifférente au charme de son ami Ahmad, qui sort tout juste d'une rupture. Les vacances se passent dans la bonne humeur, jusqu'à la soudaine disparition d'Elly...
Tout commence comme une comédie légère avant un drame soudain qui fait basculer le film dans un...suspense incroyable mâtiné d'une étude psychologique très fine des mécanismes qui régissent un couple, en particulier, et un groupe social, en général. A propos d'Elly est un film qui bat pavillon iranien -l'analyse des comportements de la nouvelle bourgeoisie du pays est remarquable- mais son propos, la quête de sa propre identité, a une portée universelle, à la manière des oeuvres d'Antonioni. La différence, et elle est de taille, c'est le rythme, rapide et nerveux, que Asghar Farhadi imprime au scénario, à l'opposé de la quasi totalité des films iraniens vus jusqu'alors. Le montage, admirable, arrive à faire oublier qu'il s'agit d'un huis clos (étouffant) où les dialogues (formidables) font avancer l'action. Le tout dans une villa sise au bord d'une mer agitée, personnage central du film, la seule à connaître la réponse à l'énigme. Interprété de façon magistral (mention spéciale aux actrices, sublimes), A propos d'Elly est un conte persan moderne auquel on ne voit qu'un seul défaut : ne durer que 116 minutes.
Dernière édition par Queenie le Sam 25 Mai 2013 - 10:17, édité 5 fois (Raison : Ajout photo + bio) | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Dim 13 Sep 2009 - 20:57 | |
| Celui-là je l'avais déjà noté en voyant la bande annonce. Tu confirmes et il ne reste plus qu'à y aller. La rentrée commence bien. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Dim 13 Sep 2009 - 21:02 | |
| - Marko a écrit:
- Celui-là je l'avais déjà noté en voyant la bande annonce. Tu confirmes et il ne reste plus qu'à y aller. La rentrée commence bien.
Si jamais tu n'aimes pas, je te rembourse ton ticket ! | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Dim 13 Sep 2009 - 21:02 | |
| - traversay a écrit:
- Si jamais tu n'aimes pas, je te rembourse ton ticket !
ça marche! Mais je te fais confiance... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Dim 13 Sep 2009 - 21:03 | |
| - traversay a écrit:
- Marko a écrit:
- Celui-là je l'avais déjà noté en voyant la bande annonce. Tu confirmes et il ne reste plus qu'à y aller. La rentrée commence bien.
Si jamais tu n'aimes pas, je te rembourse ton ticket ! Wa! Tu fais ça souvent ? | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Dim 13 Sep 2009 - 21:04 | |
| - Queenie a écrit:
- traversay a écrit:
- Marko a écrit:
- Celui-là je l'avais déjà noté en voyant la bande annonce. Tu confirmes et il ne reste plus qu'à y aller. La rentrée commence bien.
Si jamais tu n'aimes pas, je te rembourse ton ticket ! Wa! Tu fais ça souvent ? ça veut dire qu'il est terriblement sûr de son coup | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Dim 13 Sep 2009 - 21:06 | |
| - Queenie a écrit:
- traversay a écrit:
- Marko a écrit:
- Celui-là je l'avais déjà noté en voyant la bande annonce. Tu confirmes et il ne reste plus qu'à y aller. La rentrée commence bien.
Si jamais tu n'aimes pas, je te rembourse ton ticket ! Wa! Tu fais ça souvent ? Non, mais je ne prends pas beaucoup de risques (hum). A moins que Marko n'aime pas les yeux persans. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Dim 13 Sep 2009 - 21:09 | |
| ça me fait penser aux beaux portraits de femmes d'Abbas Kiarostami dans le segment du collectif Chacun son cinéma. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Jeu 24 Sep 2009 - 23:55 | |
| - traversay a écrit:
- Citation :
- Un groupe d'amis étudiants passe des vacances dans une vaste demeure au bord de la mer Caspienne. Sepideh, qui s'est occupée de l'organisation, a décidé d'inviter Elly, en espérant que celle-ci ne soit pas indifférente au charme de son ami Ahmad, qui sort tout juste d'une rupture. Les vacances se passent dans la bonne humeur, jusqu'à la soudaine disparition d'Elly...
Tout commence comme une comédie légère avant un drame soudain qui fait basculer le film dans un...suspense incroyable mâtiné d'une étude psychologique très fine des mécanismes qui régissent un couple, en particulier, et un groupe social, en général. A propos d'Elly est un film qui bat pavillon iranien -l'analyse des comportements de la nouvelle bourgeoisie du pays est remarquable- mais son propos, la quête de sa propre identité, a une portée universelle, à la manière des oeuvres d'Antonioni. La différence, et elle est de taille, c'est le rythme, rapide et nerveux, que Asghar Farhadi imprime au scénario, à l'opposé de la quasi totalité des films iraniens vus jusqu'alors. Le montage, admirable, arrive à faire oublier qu'il s'agit d'un huis clos (étouffant) où les dialogues (formidables) font avancer l'action. Le tout dans une villa sise au bord d'une mer agitée, personnage central du film, la seule à connaître la réponse à l'énigme. Interprété de façon magistral (mention spéciale aux actrices, sublimes), A propos d'Elly est un conte persan moderne auquel on ne voit qu'un seul défaut : ne durer que 116 minutes. Tout est dit. On entend le ressac des vagues encore un moment après la projection. Tout l'épisode autour de cette mer menaçante est d'une formidable intensité. J'avoue m'être senti un peu extérieur à ce qui suit. A savoir tous ces mouvements de culpabilité, de tensions entre hommes et femmes qui semblent effectivement dire beaucoup de choses sur la société iranienne mais qui paradoxalement ne m'ont pas vraiment passionné... Je retiens aussi les visages rayonnants de ces actrices iraniennes dont la magnifique Golshifteh Farahani qui semble sortie d'un autre temps et porte toute la tension dramatique du film. | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Dim 25 Oct 2009 - 12:54 | |
| Vu "A propos d'Elly " Très bon film , à voir . En résumé , on est en Iran aujourd'hui (important) 3 couples (jeunes) avec enfants , 1homme (récemment séparé) et une femme Elly (apparemment seule) passent un week-end de 3 jours dans une villa au bord de la mer Caspienne. Ils sont modernes (apparemment), ça plaisante , tout le monde parle en même temps , l'atmosphère est décontactée , on improvise , on s'adapte , la villa est crasspouille mais on s'enfout , on est là pour s'amuser. Une petite fausse note dès le début , pourquoi donc Sepideh une des jeunes femmes a-t-elle invité Elly ? Que personne ne connaît.... C'est tout simple (apparemment), Elly est l'instit de l'enfant de Sepideh et celle-ci a bien l'intention de faire que la rencontre avec Ahmad (l(homme séparé) débouchera sur une histoire d'amour potentielle. Modernes , pas tant que ça , on peut déja émettre des réseves , vu l'arrangement d'un goût douteux prévu. Donc c'est la fête , on mange on chante on fait des jeux , mais Elly déconcerte par sa réserve . Et puis Elly disparaît subitement et là patatras , on rembobine et on revient à l'Iran que l'on connaît davantage , avec ses carcans et ses traditions ancrées dans la religion musulmane . Peu importe ce qu'Elly est devenue , ce scénario est une fenêtre sur les individus qui sont renvoyés brutalement face à eux-mêmes , les personnalités ressortent et c'est assez cruel à partir de là , tout s'enchaîne , les malentendus , les non dits , les rancoeurs. C'est filmé avec brio , les actrices sont sublimes , mention particulière à celle qui joue le rôle de Sepideh. La mer est une source de violence dans ce film , puisque tout le monde s'accorde à y voir la cause de la disparition d'Elly et quelqu'un m'a fait un parrallèle avec le film "Sous le sable " De Ozon , c'est juste , le thème de la disparition non expliquée et ce qu'il implique comme questionnement de la part de son entourage. Questions non résolues bien évidemment , ce qui fait la force du film . | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Lun 22 Fév 2010 - 3:04 | |
| - Citation :
- -l'analyse des comportements de la nouvelle bourgeoisie du pays est remarquable-
Oui, c'est vrai, moi aussi j'ai beaucoup aimé tout ce que ce film nous raconte sur ces juristes iraniens réunis pour le we. Et c'est vrai qu'au début, comme le dit bien Darkanny en parlant des deux parties de ce film, à part le foulard sur les cheveux de ces femmes ( Golshifteh Farahani est sublime, c'est vrai, on l'a déjà vue dans Mensonges d'Etat), on pourrait presque se croire en Normandie! Après, c'est plus une histoire iranienne.. A voir, il est sorti en DVD! | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mer 1 Juin 2011 - 0:51 | |
| Ours d'or à Berlin et Prix d'interprétation collectif pour les actrices et acteurs du film. Le hasard des vacances m'a permis d'assister ce soir à Cannes à une avant-première organisée par une association (aux membres très dissipés!) en présence d'une jeune femme iranienne dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom et qui travaille avec les plus grands réalisateurs iraniens (dont Kiarostami et Farhadi) en lien avec les différents distributeurs. Elle a animé à l'issue de la projection un débat passionnant qui a permis d'éclairer un certain nombre d'aspects de ce film très riche sur le plan dramatique, politique, social, religieux... Allez y sans trop connaître la trame à l'avance. L'impact émotionnel n'en sera que plus fort. Je dirai juste que le film met en place un dispositif dramaturgique qui m'a évoqué la force des films d'Abdellatif Kechiche par l'importance donnée à une direction chorale d'acteurs et d'actrices incroyables de naturel et qui crée un mélange de tragédie universelle et d'aspect documentaire très ancré dans la réalité sociale du pays. Vont s'opposer hommes et femmes, classes favorisées et plus pauvres, parents et enfants. Ce qui est stupéfiant dans cette histoire au départ très simple et qui devient progressivement d'une densité impressionnante, c'est l'impossibilité pour le spectateur de prendre parti, de savoir qui est du côté de la morale et qui s'en éloigne. Chacun a ses motivations, chacun ment et détient une parcelle de la vérité. On est constamment en éveil, captivé par ce qui se passe sur l'écran qui nous envoie par ailleurs toutes sortes de signaux éclairant la situation de l'Iran actuel, fortement marqué par la révolution de 1979 qui a islamisé le pays. Rien n'est manichéen, c'est souvent déchirant et constamment surprenant. Le débat m'a appris notamment qu'en cas de divorce, l'enfant est laissé à la garde de la mère jusqu'à 7 ans puis donné au père jusqu'à sa majorité où il devient libre de choisir. Ce sera un des enjeux du film qui fait d'une enfant de 11 ans (la propre fille du réalisateur) l'arbitre de l'éloignement entre ses parents bien malgré elle. C'est sur elle également que reposeront une partie des choix moraux que son père lui délègue dans l'affaire criminelle dont on l'accuse. A un spectateur qui reprochait l'absence d'espoir dans la plupart des films iraniens, l'animatrice a rappelé que la situation politique ne donnait malheureusement pas beaucoup de raisons de se réjouir et que le cinéma rendait compte de ce climat. Mais que malgré tout elle estimait que le choix laissé par le père à sa fille à la fin représentait une forme de lueur. Elle a également précisé que si les femmes apparaissent voilées dans les scènes d'intérieur (contrairement à la réalité) c'est parce que l'oeil de la caméra est considéré comme le regard extérieur de l'étranger qui interdit à la femme de laisser apparaître sa chevelure. C'est pour cette raison que Kiarostami ne fait jamais jouer ses femmes en intérieur pour ne pas avoir à mentir sur la réalité. Il y a également une séquence qui montre que la langue arabe s'est progressivement substituée au Persan et que le père tente de transmettre à sa fille la persistance de certains mots oubliés. Le grand-père incarne l'iran traditionnel notamment par le port de la cravate qui a été ensuite interdit par les islamistes comme signe trop ostentatoire en provenance de l'occident... Allez voir ce film admirable qui a bien mérité son Ours d'or. Sortie la semaine prochaine. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mer 8 Juin 2011 - 19:14 | |
| - Marko a écrit:
- Et ne manquez pas Une séparation!
Ah non, surtout pas!! Je viens de le voir et c'est un petit bijou. Par contre j'ai lu ta critique, très intéressante Marko, mais quand tu dis que cela ressemble au cinéma d 'Abdellatif Kechiche, je m'insurge ( je n'aime pas je l'avoue, et je crois bien être la seule. Trop fouillis pour moi, un peu à la Pialat qui me hérisse...Pas pu finir La graine et le mulet, c'est dire) Ici il y a à la fois un naturel et une maitrise confondants chez les acteurs. Mais aussi dans le scénario. Un petit kif ce film! | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mer 8 Juin 2011 - 19:28 | |
| -Une séparation- - Marko a écrit:
- Allez y sans trop connaître la trame à l'avance. L'impact émotionnel n'en sera que plus fort.
C'est ce que j'ai fait et sans regrets! Ce film est un petit régal. Fin, complexe, très enrichissant pour nous étrangers, il nous démontre d'une façon implacable comment la machine judiciaire et les codes moraux en Iran, peuvent sans crier gare enfermer des anonymes dans un dilemme infernal. L'histoire est simple au départ. Un couple dont la femme souhaite quitter le pays se sépare, l'homme qui a la charge de son père atteint d' d’Alzheimer embauche une femme de compagnie à l'insu de son mari, mais au cours d'une dispute (elle s'est absentée en attachant le vieillard) elle tombe et perd le bébé dont elle est enceinte. Ce qui en Iran peut constituer un meutre...Qui est le véritable coupable? Et quelle culpabilité est plus condamnable? Au travers de ce fait divers d'apparence assez anodine, une enquête va s'ouvrir qui nous donne certaines clés pour comprendre le système politique, social et aussi religieux d'un pays coincé dans ses dogmes, dans ses croyances et ses différences. Cette femme pauvre, acculée par les dettes d'un mari perturbé et sans travail, n'est pas sans reproche. Et son employeur, contraint à des arrangements pour sauver son foyer, n'est guère plus innocent. Le regard de sa fille reflète dans toute sa candeur une morale entachée, mais cette même morale doit-elle justifier une telle peine? Impossible de prendre parti. On peut comprendre les raisons qui les ont fait agir ainsi, chacun à leur façon, mais on ne peut juger au nom d'une seule ethique. Piégés tous deux par leur parcours, elle apparait comme un luxe qu'ils ne peuvent se permettre. Et on ressort dans l'interrogation, en se disant chapeau pour cela. Un très bon film à ne pas rater! Et je vais courir me procurer A propos d'Elly vite fait | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mer 8 Juin 2011 - 19:41 | |
| - aeriale a écrit:
- Marko a écrit:
- Et ne manquez pas Une séparation!
Ah non, surtout pas!! Je viens de le voir et c'est un petit bijou. Par contre j'ai lu ta critique, très intéressante Marko, mais quand tu dis que cela ressemble au cinéma d 'Abdellatif Kechiche, je m'insurge ( je n'aime pas je l'avoue, et je crois bien être la seule. Trop fouillis pour moi, un peu à la Pialat qui me hérisse...Pas pu finir La graine et le mulet, c'est dire)
Ici il y a à la fois un naturel et une maitrise confondants chez les acteurs. Mais aussi dans le scénario. Un petit kif ce film! Je trouve qu'il y a une manière assez proche de diriger un groupe d'acteurs de façon très réaliste et avec une grande maîtrise. Je crois qu'ils ont un peu la même méthode qui consiste à faire répéter de façon théâtrale les scènes en laissant une part d'improvisation même si c'est très écrit. Il y a une même fébrilité en laissant se dilater certaines séquences. Il en résulte une force dramatique très impressionnante. Ils traitent aussi chacun de leur côté de sujets sociaux tout en leur donnant une dimension universelle. Un côté Pialat c'est vrai mais qu'on retrouve ici aussi par moment. Dans A propos d'Elly il y avait déjà cette formidable circulation émotionnelle entre les personnages qu'on ne lâchait plus du début à la fin. | |
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| Sujet: Re: Asghar Farhadi | |
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| | | | Asghar Farhadi | |
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