Blake Edwards

Citation :

Blake Edwards (né William Blake Crump le 26 juillet 1922 à Tulsa,
Oklahoma, États-Unis) est mort le 15 décembre 2010. Il est surtout connu
comme réalisateur de Diamants sur canapé, La Party, Victor/Victoria et
de plusieurs films de la série La Panthère rose mettant en vedette Peter
Sellers : La Panthère rose, Le Retour de la panthère rose, Quand la
panthère rose s'emmêle, etc.

Citation :

Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)

1955 : Bring Your Smile Along
1956 : Rira bien (He Laughed Last)
1957 : L'Extravagant Monsieur Cory (Mister Cory)
1958 : Le Démon de midi (This Happy Feeling)
1958 : Vacances à Paris (The Perfect Furlough)
1959 : Opération jupons (Operation Petticoat)
1960 : High Time
1961 : Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany's) Pages 1, 2, 3
1962 : Allô, brigade spéciale (Experiment in Terror)
1962 : Le Jour du vin et des roses (Days of Wine and Roses)
1963 : La Panthère rose (The Pink Panther)
1964 : Quand l'inspecteur s'emmêle (A Shot in the Dark)
1965 : La Grande Course autour du monde (The Great Race) Pages 2
1966 : Qu'as-tu fait à la guerre, papa ? (What Did You Do in the War, Daddy?)
1967 : Peter Gunn, détective spécial (Gunn)
1968 : La Party (The Party) Pages 2
1970 : Darling Lili
1971 : Deux hommes dans l'Ouest (Wild Rovers)
1972 : Opération clandestine (The Carey Treatment)
1973 : Top Secret (The Tamarin Seed)
1975 : Le Retour de la panthère rose (The Return of the Pink Panther)
1976 : Quand la panthère rose s'emmêle (The Pink Panther Strikes again)
1978 : La Malédiction de la panthère rose (Revenge of the Pink Panther)
1979 : Elle (Ten)
1981 : S.O.B. Pages 2
1982 : Victor/Victoria Pages 2
1982 : À la recherche de la panthère rose (Trail of the Pink Panther)
1983 : L'Héritier de la panthère rose (Curse of The Pink Panther)
1984 : L'Homme à femmes (The Man who loved Women)
1984 : Micki et Maude (Micki and Maude)
1986 : Un sacré bordel (A Fine Mess)
1986 : That's Life
1987 : Boire et Déboires (Blind Date)
1988 : Meurtre à Hollywood (Sunset)
1988 : L'amour est une grande aventure (Skin Deep)
1991 : Dans la peau d'une blonde (Switch)
1993 : Le Fils de la panthère rose (Son of the Pink Panther)
Télévision
1953-1954 : Four Star Playhouse (Série TV)
1958-1959 : Peter Gunn (Série TV)
1962 : The Dick Powell Show (Série TV)
1989 : Peter Gunn (Téléfilm)
1992 : Julie (Série TV)
1995 : Victor/Victoria (Téléfilm)

Citation :

Arrêté à la page 3 le 25/01/2013

Breakfast at Tiffany's

Un film de Blake Edwards (1961)

(Adaptation d’une nouvelle de Truman Capote)

Avec : Audrey Hepburn et George Peppard...


Bande-Annonce:ici

Tout d’abord un grand merci à Kenavo qui a cerclé ce film que je n’avais encore jamais eu l’occasion de voir. Les mots qui me viennent immédiatement : divertissement charmant tout auréolé de la grâce d’Audrey Hepburn que l’on voit sur l’affiche du film telle qu’on la connaît (en belle image de papier glacé) mais qui se révèle dans le film adorable, simple, espiègle et vulnérable.

Manhattan, 5e Avenue... Holly Golightly descend d’un taxi au petit matin et s’extasie, en robe du soir, devant les vitrines de chez Tiffany’s. C’est le début du film…
Holly Golightly est une jeune femme fantasque. Elle vit de ses charmes et n'a qu'une passion : la joaillerie Tiffany’s. Holly ne veut épouser donc qu’un homme riche…
Sur son palier, Paul Varjak, un jeune écrivain modeste, lui-même « entretenu » par une riche décoratrice. Evidemment Paul Varjak n’est pas insensible à cette charmante voisine.

Alors que tout en haut de l’immeuble, un photographe japonais irascible et caricatural veille et se plaint

Mais qui est vraiment cette craquante Holly Golightly ? …Epousera-t-elle le riche planteur brésilien avec lequel elle fait la fête ?…

Quelqu’un l’autre jour a posté l’image charmante d’Audrey Hepburn, jouant de la guitare, assise à sa fenêtre. Elle chante à ce moment-là : Moon River…

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Citation :

Quelqu’un l’autre jour a posté l’image charmante d’Audrey Hepburn, jouant de la guitare, assise à sa fenêtre. Elle chante à ce moment-là : Moon River…

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J'en avais déjà parlé sur le fil que tu cites et tant pis si je me répète : un pur moment de grâce

K a écrit:

J'en avais déjà parlé sur le fil que tu cites et tant pis si je me répète : un pur moment de grâce

Non, non, tu peux te répéter K! Un pur moment de grâce est bien le mot
Le film en est un en lui-même d'ailleurs grâce à la présence de son interprète principale!

Tout comme Coline,j'ai passé un moment délicieux à suivre cette petite comédie qui nous entraîne dans la nostalgie d'une époque révolue, teintée aussi de brillance et de luxure, de la faune new-yorkaise des sixties.

Blake Edwards s'amuse autant que son héroïne la ravissante Audrey Hepburn, à filmer les travers d'un certain milieu et j'ai pris un réel plaisir à suivre catte petite histoire!
Un monde léger, superficiel, fait de paillettes et de coktails, d'où irradie forcément le charme espiègle de l'actrice, ici au sommet de sa beauté.
Si belle et malicieuse sous ses allures évaporées qu'on ne résiste pas longtemps au jeu de sa romance, toujours la même: une jeune fille restée candide et fragile malgré des apparences trompeuses, à la recherche de l'homme idéal!
Un petit bonheur à déguster comme un bonbon sucré
(merci encore Kenavo )

J'extrais ceci de ma documentation:
En 1951, Colette remarque une petite starlette des studios britanniques venue tourner « Nous Irons à Monte Carlo » de Jean Boyer, avec l’orchestre Ray Ventura. La décision est vite prise : Audrey Hepburn créera « Gigi » à Broadway et deviendra vedette du jour au lendemain.

Engagée par Paramount, elle remplace Jean Simmons dans « Vacances Romaines » de William Wyler, en 1953, et décroche un Oscar, alors qu’elle est en train de triompher sur scène dans « Ondine » de Giraudoux, aux côtés de son mentor / Pygmalion (et futur époux) Mel Ferrer.

Deux pièces, un film, et le florilège hepburnien est défini : une adolescente métamorphosée en créature de rêve, une sirène qui devient humaine par amour, une princesse qui aspire aux joies des simples mortelles. Garçon manqué en robe d’apparat, déesse aux yeux humides, sylphide roulant en vespa, la jeune femme conquiert le monde.

Désormais chacun de ses films contiendra, comme une trame sous-jacente, la somme de tous les précédents ; pareille cohérence ne s’était pas vue dans une filmographie d’actrice depuis, peut-être, son homonyme Katharine.

Retirée en Italie, remariée, Audrey Hepburn, pendant près d’une décennie, a ensuite disparu des écrans… Des projets avortés ou refusés (le rôle de la mère dans « Violence et Passion de Visconti, celui de la fée dans « Pinocchio » de Comencini) ont retardé son come-back jusqu’au méconnu « La Rose et la Flèche » de Richard Lester, en 1976.Bouleversante Lady Marian face à un Robin des Bois vieillissant joué par Sean Connery (double casting de génie), elle incarne à merveille la nostalgie du mythe endormi, et l’étincelle qui le fait revivre.

Cette nostalgie, Peter Bogdanovitch la ravive en 1981 dans une comédie-ballet au titre évocateur (« Et Tout le Monde Riait »), tandis que Steven Spielberg la pérennise en 1988, par trois apparitions miraculeuses dans un film sous-estimé. Emotion : ce n’est pas un hasard si le film s’appelle « Always » et qu’Audrey Hepburn y joue le rôle d’un ange.

Cela me fait plaisir que vous avez apprécié ce film. C'en est un de mes préférées - on peut le voir à mainte reprises et on ne se lasse pas
(tout comme les bonbons )

Quelques infos 'behind the scenes'?
° Truman Capote voulait Marilyn Monroe pour le rôle de Holly - il la connaissait et trouvait que c'était LE rôle pour elle. Paramount en a décidé autrement et je crois que le public en est ravi. Rien contre Marilyn - mais Audrey est le personnage qu'il fallait pour ce rôle.
En venant sur le set, Capote était après un certains moment sous le charme de Audrey Hepburn et a consenti avec elle.

EDIT - j'ai mis en spoiler cette partie de mon message - pour ceux qui n'ont pas lu le livre - ne pas lire

Spoiler:

° Parfois c'est important de faire attention au petits détails: Holly Golightly n'est pas un nom choisi à l'improviste: dans Holly, il y a Holiday (vacances) et Golightly = go lightly (va légèrement)!! Et c'est bien comme ça qu'elle parcours sa vie - sur un nuage d'insouciance en vacances permanentes

Et Mickey Rooney , l'aviez-vous reconnu dans le rôle du voisin japonais ?
Moi non, c'est au générique de fin que j'ai vu son nom. Il est bluffant.

Ella a écrit:

Et Mickey Rooney , l'aviez-vous reconnu dans le rôle du voisin japonais ?
Moi non, c'est au générique de fin que j'ai vu son nom. Il est bluffant.

J'ai eu du mal à le reconnaître! Il en fait des tonnes ..en fait j'ai dû lire comme toi son nom sur le générique sinon impossible!

kenavo a écrit:

Truman Capote voulait Marilyn Monroe pour le rôle de Holly - il la connaissait et trouvait que c'était LE rôle pour elle. Paramount en a décidé autrement et je crois que le public en est ravi. Rien contre Marilyn - mais Audrey est le personnage qu'il fallait pour ce rôle.

Lu cela aussi quelque part...J'ai du mal à imaginer quelqu'un d'autre(même la lumineuse Marilyn) pour incarner Holly
Deux fragilités différentes, une plus intériorisée pour moi (Hepburn) qui correspond mieux au rôle peut-être?
En tout cas merci pour tous ces renseignements Kenavo, qui me donnent subitement l'envie de m'y replonger

aériale a écrit:

J'ai eu du mal à le reconnaître! Il en fait des tonnes ..

Tu as raison, j'auiécrit bluffant au sens de méconnaissable, mais son peronnage est caricatural

Ella a écrit:

Et Mickey Rooney , l'aviez-vous reconnu dans le rôle du voisin japonais ?
Moi non, c'est au générique de fin que j'ai vu son nom. Il est bluffant.

Non...Je ne l'avais pas reconnu...Moi aussi j'ai découvert le nom au générique...
Mais pas cru à un Japonais non plus...
Ce personnage n'est pas ce qu'il y a de plus réussi dans le film...Une caricature ridicule...

mince, le doute était fondé, j'avais commencé à voir ce film. Avant d'arrêter pour cause d'agacement.... Mickey Rooney en japonais en était une raison. je crois que j'ai fait un affreux blocage sur ce film

animal a écrit:

mince, le doute était fondé, j'avais commencé à voir ce film. Avant d'arrêter pour cause d'agacement....

J'ai beaucoup peiné moi aussi au début...et puis j'ai finalement succombé à son charme...Pas celui de Mickey Rooney, hein?...Celui du film!...

j'ai tenu entre 1/2h et 3/4h... avec son air de comédie super spirituelle, c'était vraiment trop pour moi

Kenavo , il faut absolument que je le revoie ce film! Je le ferai voir à Animal, de force , à Moulins

A propos de Truman Capote...
A Paris, il a fait la connaissance de Gide, qui lui offre une bague avec un saphir. Cocteau se montre autrement inspiré en lui remettant un costume avec des feuilles de laurier. La rencontre avec Colette sera plus décevante. Capote se verra proposer : "un thé à deux dans un boudoir qui sentait la naphtaline et la pisse de chat"

JDP a écrit:

La rencontre avec Colette sera plus décevante. Capote se verra proposer : "un thé à deux dans un boudoir qui sentait la naphtaline et la pisse de chat"

Qui a rapporté cela?...Truman Capote?...Oh le mufle!...